Chapitre A - Sémiologie, psychopathologie et démarche clinique Flashcards

1
Q

Que doit prendre en compte la démarche clinique en psychopathologie ?

A

La relation intersubjective clinicien-patient

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Q

Quels sont les 2 niveaux d’analyse dans la démarche clinique ?

A

La description sémiologique et l’analyse psychopathologique

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Q

Qu’est-ce que la sémiologie ?

A

L’étude des signes qui permettent de reconnaître un état pathologique.

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4
Q

Qu’est-ce qu’un signe clinique ?

A

Manifestation d’un état pathologique telle qu’observée par le clinicien.

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5
Q

Qu’est-ce qu’un symptôme ?

A

Unité de base de la psychopathologie. Manifestation d’un état pathologique telle que décrite par le patient.

Il peut s’agir :

  • d’un comportement (le vol chronique, par exemple),
  • d’une altération de l’humeur (tristesse)
  • ou d’un processus cognitif (difficulté de concentration).
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6
Q

Quel est le but de l’analyse psychopathologique ?

A

Comprendre les processus mentaux sous-jacents aux symptômes apparents.

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7
Q

Quel est l’axiome de base de l’analyse psychopathologique?

A

Tout phénomène pathologique a une fonction dans la vie psychique du sujet, c’est-à-dire une valeur de défense dans la dynamique de son rapport à lui même et au monde.

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8
Q

Bergeret distingue 3 types d’organisations psychiques, quelles sont-elles ?

A
  • Structure psychotique
  • Structure névrotique
  • Organisation limite.
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9
Q

Quelle est la différence entre structure et organisation?

A

La structure est une organisation stable.

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10
Q

Quelle est la problématique de la structure psychotique ?

A

L’unité de base de Moi

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11
Q

Quel est le type d’angoisse de la structure psychotique ?

A

Angoisse de morcellement

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12
Q

Quel est le type de menace dans la structure psychotique ?

A

Menace de fragmentation

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13
Q

Quel est le type de conflit de la structure psychotique?

A

Conflits entre désirs et réalités.

La réalité extérieure (essentiellement la rencontre avec Autrui), est source de conflits intenses en raison du mode de relation fusionnel.

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14
Q

Quel est le mode de relation aux objets dans la structure psychotique ? Comment est appréhendé le sujet ?

A

Fusionnel : aspiration à l’union indifférenciée.

L’objet investi n’est donc pas pleinement appréhendé comme sujet distinct du moi (avec son propre monde subjectif vecteur d’un désir autonome).

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15
Q

Quel est le mécanisme de défense préférentiel de la structure psychotique ? A quoi correspond-il ?

A

Le déni: processus par laquelle le sujet écarte de son psychisme un fragment entier de la réalité, comme si ce fragment n’existait pas. (Cette réalité peut être constituée par les propres pulsions érotiques ou agressives du sujet.)

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16
Q

Quelle est la problématique fondamentale dans la structure névrotique ?

A

Celle de la culpabilité liée à des conflits entre désirs et interdits.

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17
Q

Quel est le type de conflit dans la structure névrotique ?

A

Conflits entre désirs et interdits

La rencontre avec Autrui peut être source de conflits intenses en raison des pulsions érotiques ou agressives se heurtant à des interdits intériorisés.

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18
Q

Quel est le mode de relation aux objets dans la structure névrotique ?

A

Génital: Autrui est constitué comme sujet chez lequel est reconnu l’existence d’un désir autonome

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19
Q

Comment se repère le mode de relation génital ?

A

Autrui est envisagé dans son altérité, dans son unicité, ses besoins et désirs sont respectés, le sujet est à bonne distance de l’objet (ni dans la fusion ni dans l’anaclitisme).

Le sujet n’est pas dans le besoin de l’objet mais dans le désir de lui (au sens fondamental, pas nécessairement sexuel).

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20
Q

Quel est le type d’angoisse dans la structure névrotique ? A quoi correspond-elle ?

A

Angoisse de castration : correspond schématiquement à l’angoisse (inconsciente) d’être puni pour avoir eu des désirs perçus comme transgression au regard des interdits intériorisés.

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21
Q

Pourquoi parle-t-on d’organisation dans l’organisation limite et non de structure ?

A

Parce qu’oscille entre structures psychotique et névrotique, elle les recoupe partiellement et ne répond pas aux critères de stabilité, de cohésion interne et de fixité qui caractérisent une structure.

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22
Q

Quelle est la problématique dans l’organisation-limite ?

A

Celle de la valeur du sujet, liée à celle de ses objets d’investissement.

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23
Q

Quel est le type de conflit dans l’organisation limite ?

A

Conflit entre l’Idéal du Moi et la réalité (dont les pulsions du moi contenues dans le ça)

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24
Q

Quel est le type de menace dans l’organisation limite ?

A

Menace d’effondrement narcissique

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25
Q

Quel est le type d’angoisse dans l’organisation limite ?

A

Angoisse d’abandon par l’objet investi que le sujet craint de décevoir.

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26
Q

Quel est le mode de relation aux objets dans l’organisation limite ?

A

Mode de relation de type anaclitique : Autrui est bien différencié du Moi — ce qui contraste avec la fusion psychotique — mais, n’est là que pour combler la faille narcissique, n’est pas reconnu dans son désir autonome et n’est donc pas pleinement constitué comme sujet.

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27
Q

Quel est le mécanisme de défense prépondérant dans l’organisation limite?

A

Clivage d’objet : deux attitudes de valeur opposée (e.g., amour/haine) co-existent psychiquement tout en étant maintenues dans deux compartiments séparés en mémoire. L’objet investi est clivé en un “bon” objet et un “mauvais” objet. Le sujet bascule d’un compartiment à l’autre, ce qui s’exprime cliniquement par une alternance d’extrêmes, notamment sur le plan de l’humeur.

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28
Q

Que permet la connaissance de la structure du patient ?

A
  • Une certaine prédictivité du risque de trouble psychique
  • Forme que celui-ci peut prendre.
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29
Q

Que détermine la structure?

A

Un potentiel de décompensation ou vulnérabilité

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30
Q

Peut-on déduire une structure à partir d’une pathologie ou d’un symptôme?

A

Non

31
Q

Comment peut-on appréhender la structure psychique d’un sujet?

A

A partir d’une relation clinique au long cours.

32
Q

Quel est le risque de la surprotection?

A

Non développement de capacités défensives élaborées par confrontation avec le monde extérieur.

33
Q

Que peut provoquer un événement traumatique?

A

Un risque de décompensation mais aussi un processus de maturation des capacités défensives

34
Q

Quelles sont les 4 grandes classes de troubles de la « nosographie classique »?

A
  • Les psychoses
  • Les névroses
  • Les troubles de l’humeur
  • Les troubles de la personnalité
35
Q

QU’est ce que le DSM?

A

C’est la classification Nord-Américaine.

Elle en est à sa 5ème version et se veut athéorique. Elle ne préjuge pas de l’étiologie du trouble et se borne à la description sémiologique.

36
Q

Quelles sont les limites du DSM?

A

Elle rejette des concepts classiques comme ceux de névrose et psychose. Elle est assez rigide, ce qui peut se révéler inadaptée à la variété infinie des patients.

37
Q

Qu’est ce que la CIM?

A

C’est la classification internationale de maladies rédigée par l’OMS. Elle en est à sa 10ème version.

38
Q

Qu’est-ce qu’un tableau clinique ?

A

L‘ensemble des troubles psychopathologiques d’un sujet : il peut consister en un ou plusieurs syndromes et divers symptômes ou traits de personnalité.

39
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome ?

A

Un regroupement significatif de symptômes. Ensemble de symptômes habituellement associés.

Par exemple, dans l’hyperactivité, on note aussi un déficit de l’attention et de l’impulsivité.

40
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic ? En référence à quoi établit-on un diagnostic ?

A

Processus par lequel on arrive à déterminer le tableau clinique d’un sujet.

Il peut prendre en compte :

  • des observations en milieu naturel,
  • des entretiens (avec l’enfant et les membres de la famille),
  • des tests et des questionnaires.

Un diagnostic n’a de sens que relativement à l’ensemble des autres diagnostics, donc en référence à une classification des troubles ou nosographie.

41
Q

Qu’est-ce qu’une nosographie ?

A

Une classification des troubles.

42
Q

Qu’est-ce qu’un diagnostic différentiel ?

A

Une discussion des autres diagnostics qui pourraient être envisagés, avant de mieux les écarter.

43
Q

Qu’est-ce qu’un pronostic ?

A

Prévision de l’état futur d’une personne.

C’est ainsi qu’un trouble dépressif s’améliore voire disparaît avec le temps dans la plupart des cas : le pronostic est favorable. Par contre, le pronostic de l’autisme est plus réservé.

44
Q

Qu’est-ce que l’anamnèse ?

A

L’histoire du trouble.

45
Q

Qu’est-ce que la dimension synchronique du trouble ?

A

L’évolution du trouble dans le contexte familial, social et culturel.

46
Q

Qu’est-ce que la dimension diachronique du trouble ?

A

L’évolution du trouble dans le temps.

47
Q

Qu’est-ce qu’une thérapeutique ?

A

Une méthode de traitement.

48
Q

Qu’est-ce que l’étiologie ?

A

l’analyse de la ou des cause(s) du trouble ou de la maladie.

49
Q

Qu’est-ce que le Coping (Lazarus et Flokman (1984) ?

A

Ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes et/ou externes qui menacent les ressources d’un individu.

Contrairement aux mécanismes de défenses, le coping est conscient.

50
Q

Qu’est-ce que la décompensation ?

A

Le développement du trouble

51
Q

Qu’est-ce qu’un événement traumatique ?

A

Un événement débordant les capacités d’élaboration du sujet

52
Q

Qu’est-ce qu’élaborer un événément ?

A

Conférer un sens à l’événement, l’intégrer sur le plan émotionnel et intellectuel de sorte que l’événement ne rompe pas le parcours de vie du sujet.

53
Q

Qu’est-ce que la vulnérabilité ?

A

Un potentiel de décompensation face aux événements que le sujet rencontre

54
Q

Qu’est-ce qu’un frayage ?

A

Terme utilisé par Freud en 1895. Voie préférentielle de résolution des conflits, suite à une première expérience.

55
Q

Qu’est-ce que la résilience ?

A
  1. Capacité à bien se développer sur le plan psychologique malgré la survenue d’événements à caractère déstabilisant, malgré des conditions de vie difficiles, des traumatismes parfois sévères, ou la capacité à s’adapter rapidement au malheur ou à l’adversité, à récupérer après de telles situations.
  2. Résultat consistant en l’absence de troubles mentaux dans et après des situations connues comme pouvant engendrer de tels troubles.
  3. Processus impliquant une interaction sujet-environnement et des facteurs de protection modérateurs de risques et de l’adversité
56
Q

L’étude des signes qui permettent de reconnaître un état pathologique.

A

Sémiologie

57
Q

Manifestation d’un état pathologique telle qu’observée par le clinicien.

A

Un signe clinique

58
Q

Manifestation d’un état pathologique telle que décrite par le patient.

A

Un symptôme

59
Q

Un regroupement significatif de symptômes.

A

Un syndrome

60
Q

Il définit le trouble qui est attribué au patient.

A

Un diagnostic.

61
Q

Une classification des troubles.

A

Une nosographie.

62
Q

Une discussion des autres diagnostics qui pourraient être envisagés, avant de mieux les écarter.

A

Un diagnostic différentiel

63
Q

L’évaluation de l’évolution ultérieure d’un trouble.

A

Un pronostic

64
Q

L’évolution du trouble dans le contexte familial, social et culturel.

A

Dimension synchronique du trouble

65
Q

L’évolution du trouble dans le temps.

A

Ddimension diachronique du trouble

66
Q

Une méthode de traitement.

A

Thérapeutique

67
Q

l’analyse de la ou des cause(s) du trouble ou de la maladie.

A

L’étiologie

68
Q

Ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes et/ou externes qui menacent les ressources d’un individu.

Contrairement aux mécanismes de défenses, le coping est conscient.

A

Le Coping (Lazarus et Flokman (1984)

69
Q

Le développement du trouble

A

Décompensation

70
Q

Un événement débordant les capacités d’élaboration du sujet

A

Evénement traumatique

71
Q

Conférer un sens à l’événement, l’intégrer sur le plan émotionnel et intellectuel de sorte que l’événement ne rompe pas le parcours de vie du sujet.

A

Elaborer un événément

72
Q

Un potentiel de décompensation face aux événements que le sujet rencontre

A

La vulnérabilité

73
Q

Terme utilisé par Freud en 1895. Voie préférentielle de résolution des conflits, suite à une première expérience.

A

Un frayage