Cancer de la prostate Flashcards
Epidémiologie du cancer de la prostate ?
Age, incidence, mortalité
K le plus fréquent de l’homme de plus de 50 ans.
Evolution lente.
Prévalence très élevée, cancer agressifs se développent chez des patients relativement jeunes.
Age moyen du diagnostic 70 ans.
Incidence : stable
Mortalité : en diminution.
Cancer de prostate représente la seconde cause de mortalité par cancer chez l’homme > 50 ans, 5 ème cause de décès tout sexes confondus.
Quel est le dispositif de dépistage ?
Il n’y en a pas. Pas de bénéfice sur la réduction de la mortalité.
A qui s’adresse le diagnostic individuel précoce ?
Hommes en bon état fonctionnel et à la probabilité de survie prolongée.
Information non ambiguë préalablement à la réalisation des test diagnostiques.
Initié à 50 ans en l’absence de fdr, 45ans si fdr identifié (familial ou ethnique).
Interrompue au-delà de 75ans.
A répéter tous les 2 ans si fdr.
Quels sont les FDR du cancer de la prostate ?
- Age
- Génétique : apparenté 1er ou 2nd degrés avec 2 cas < 55ans ou 3 cas quelque soit l’âge. Hérédité poly ou monogénique (HOXB13, BRCA1, BRCA2) rechercher des atcd familiaux de cancer du sein ou ovaire.
- Ethnique: Afro-antillais
- Facteurs hormonaux, alimentaires, environnementaux (pollution : chlordécone)
Comment évaluer l’état fonctionnel urinaire et sexuel de base du patient ?
Questionnaires standardisés: USP = fonction urinaire, IIEF = fonction sexuelle.
V ou F : le cancer de la prostate entraîne des symptômes sexuels ?
FAUX !
C’est l’HBP qui entraîne des symptômes sexuels.
un épisode d’hémospermie ne peut pas être considéré comme un symptôme d’appel du cancer.
Quels symptômes évoquent la présence de lésions secondaires ?
- AEG, anurie (IR obstructive), anémie (envahissement médullaire)
- Douleur osseuses inflammatoires
- signes neuro: paresthésies, déficit musculaire, sd queue de cheval : compression médullaire par méta rachis ?
–> D’installation progressive
Aspect au TR ?
Il est systématique.
- Nodule dur irrégulier non douloureux, pouvant être limité à un lobe prostatique ou pouvant être plus volumineux.
- Envahissement peut s’étendre à l’ensemble de la prostate ou vésicules séminale ou organes de voisinage.
Quels sont les examens biologiques à réaliser dans la stratégie de diagnostique et suivi du cancer ?
- PSA total sérique
- densité de PSA
Qu’est-ce que le PSA ?
Quelles sont ses valeurs normales ?
Protéine de la famille des kallikréines, rôle dans la liquéfaction du sperme. Elle est spécifique de l’épithélium prostatique mais PAS DU CANCER.
Valeurs normales : 2,5 - 4 ou 10 ng/ml
Toujours confirmer par second prélèvement après 1 mois.
Quels facteurs peuvent faire varier le taux du PSA ?
- HBP, prostatite aigue, inflammation transitoire, RAU ou des manipulatiton de la prostate (TR, SAD) = AUGMENTE le taux.
- IA5R, résection des vésicules séminales: DIMINUE le taux
V ou F : un taux de PSA élevé peut faire suspecter une évolution métastatique du cancer notamment au delà de 20 ng/mL
VRAI (cf collège)
Qu’est-ce que la densité du PSA ?
PSA = 1/10 du volume de la prostate en ml.
EX: Un patient avec une prostate de 50ml à une densité de PSA considérée comme normale jusqu’à 5 ng/ml.
Quels sont les 2 examens d’imagerie pour le diagnostique du cancer ? En quoi sont-ils utiles ?
- Echographie prostatique : endorectale, guidage des biopsies.
- IRM prostatique/pelvienne:
Reco : utilisée si seconde série de biopsies prostatiques quand la première série est négative, pour rechercher les zones qui étaient mal échantillonnées. MAIS étude récente semble dire qu’elle à un intérêt en première intention.
Quels examens sont utilisés et quand pour le bilan d’extension ?
- IRM prostatique: R intermédiaire ou haut risque
- IRM pelvienne: R intermédiaire ou haut risque
- TDM TAP: si Patient M1
- Tomoscintigraphie Tec99m os: R intermédiaire (Gleason 4+3), haut risque ou M1 ou douleur osseuses.