C6 - Addition et soustraction des nombres entiers Flashcards
A partir du CM1, sur quoi porte plus particulièrement l’enseignement des additions et soustractions ?
Les nombres décimaux
et les grands nombres entiers
Champ numérique du niveau CP
Nombres entiers jusqu’à 100 (nombres à 2 chiffres)
Champ numérique du niveau CE1
Nombres entiers jusqu’à 1000 (nombres à 3 chiffres)
Champ numérique du niveau CE2
Nombres entiers jusqu’à 1 000 000 (nombres à 6 chiffres)
Quels niveaux de classes font l’objet de l’apprentissage spécifique de l’addition et soustraction de nombres entiers?
De GS au CE2
Fin CP : connaissent et utilisent les techniques opératoires de l’addition et commencent la soustraction
Fin CE1 : connaissent et utilisent les techniques opératoires des deux opérations
Quel est l’avantage de la résolution de problèmes dans l’acquisition des mécanismes et des techniques opératoires?
Contribue à construire le sens des opérations, une intelligence de leur signification
Donner les deux sens du mot calculer
- Dans les consignes d’exercice : trouver le résultat
- Appliquer une procédure, faire appel à une mémoire des nombres et des faits numériques : surcompter n’est pas calculer (même si on trouve le bon résultat)
Donner les 4 différents types de calcul
- Calcul mental automatisé
- Calcul mental réfléchi
- Calcul en ligne
- Techniques opératoires
- Calcul mental automatisé : constitution d’une mémoire par l’apprentissage des tables d’addition
- Calcul mental réfléchi : procédé de calcul qui utilise la mémoire du calcul automatisé (doubles/ moitiés/ compléments à 10…) et les propriétés des opérations (associativité/ commutativité)
- Calcul en ligne : mêmes procédés que pour le calcul mental réfléchi mais accompagné par l’écriture
- Techniques opératoires : suite de règles opératoires reproductibles (=algorithmes) permettant d’effectuer des opérations
Que désigne généralement le terme “technique opératoire”?
Les calculs posés en colonne
Quand sont introduits les signes opératoires + / - ?
“Acquisition du code matérialisé par les signes opératoires”
Au CP
Utilisés pour symboliser des situations ou actions de progression, régression, ajout, retrait, vues en GS
Le + code l’ajout de jetons
Le = code la possibilité de déterminer le nombre de jetons présents dans l’urne (total)
Comment les élèves acquièrent le sens des opérations?
Acquisition du code matérialisé par les signes opératoires
Acquisition de la capacité à reconnaitre, dans une situation/un énoncé de problème, une structure correspondant à l’opération
Quels sont les 3 catégories de problèmes selon la classification du pédagogue G. Vergnaud?
Problèmes de “structure additive” relevant de l’équation
- Problèmes de relation partie-tout : card(A∪B) = cardA + cardB
- Problèmes de transformation : état initial -> transformation -> état final
- Problèmes de comparaison d’état : détermination d’une des valeurs ou résultat de la comparaison (tant de plus)
Obstacles à l’acquisition des signes opératoires et/ou la reconnaissance de la structure pour l’addition
- Nombre rattaché à la nature des objets, un certain degré d’abstraction dans l’usage du nombre est nécessaire (ex: pour additionner les voitures et les bus)
- Conçoivent le signe = comme “ce qui donne” : ainsi 4+3 = 7 OK mais difficultés avec l’écriture des décompositions additives comme 7 = 4+3
- Utilisation de procédures peu expertes (“procédures personnelles”)
Le temps nécessaire au passage d’un type de procédure à l’autre est très variable d’un élève à l’autre
L’enjeu est de permettre aux élèves de dépasser ce type de procédures pour entrer dans des procédures de calcul
Difficultés inhérentes aux différentes catégories de problèmes de structures additives de G. Vergnaud
Par ordre croissant de difficultés :
- Problèmes de relation partie-tout : assez simple, facilement schématisable dans un premier temps, puis utilisation de l’écriture symbolique s’impose
- Problèmes de transformation : structure temporelle (avant/après), schématisation plus complexe
- Problèmes de comparaison d’état : plus d’abstraction nécessaire
Calcul mental au cycle 2
Apprentissage des procédures de calcul mental réfléchi
Utilisation de la mémoire du calcul automatisé (doubles/ moitiés/ compléments à 10…) et les propriétés des opérations (associativité/ commutativité)