Audit sco7305 Flashcards
Critères relatifs à l’ACCEPTATION / RECONDUCTION DE MANDAT
Le référentiel d’information financière à appliquer aux fins de la préparation des états financiers est-il approprié?
Existe-t-il des interdictions ou des menaces relatives à l’indépendance, ou des conflits d’intérêts entre le professionnel en exercice et le client?
Le professionnel en exercice est-il en mesure d’atténuer ou d’accepter les facteurs de risque de mission? A-t-il une compréhension claire des exigences de l’utilisateur pour cette mission?
Existe-t-il des textes légaux ou réglementaires régissant le secteur d’activité qui ont une incidence sur les exigences en matière d’information financière pour l’entité cliente?
La direction de l’entité cliente a-t-elle convenu de ses responsabilités par écrit?
Existe-t-il des limitations connues de l’étendue des travaux susceptibles de restreindre la capacité du professionnel en exercice d’exprimer une opinion?
Nommer les principes fondamentaux des règles
-Objectivité
-Intégrité et diligence
-Compétence professionnelles
-Confidentialité
-Comportement professionnel
Objectivité
Les membres de CPA Canada doivent faire preuve d’indépendance et d’objectivité lorsqu’ils fournissent des services de certification.
Intégrité et diligence
Les membres de CPA Canada doivent agir avec intégrité et diligence lorsqu’ils exercent leurs activités professionnelles.
Compétence professionnelle
Les membres de CPA Canada doivent maintenir leurs connaissances et leurs compétences au niveau requis par les organismes professionnels et ne doivent pas entreprendre de travaux pour lesquels ils ne possèdent pas les compétences nécessaires.
Confidentialité
Les membres de CPA Canada doivent protéger la confidentialité des affaires et des activités du client.
Comportement professionnel
Les membres de CPA Canada doivent agir avec professionnalisme afin que la profession conserve sa bonne réputation et sa capacité à servir l’intérêt public. On s’attend à ce que les membres ne posent aucun acte qui serait de nature à jeter le discrédit sur la profession.
Autres règles -honoraires
Avant de fournir une proposition d’honoraires relativement à l’exécution d’un service professionnel, les membres de CPA Canada doivent obtenir l’information dont ils ont besoin quant à la nature des travaux à effectuer. La facturation des services professionnels doit être juste et raisonnable, et fournir des explications (au besoin) au sujet des sommes facturées.
Les honoraires conditionnels sont expressément interdits s’ils sont de nature à porter atteinte au jugement professionnel ou à l’objectivité du membre de CPA Canada
Autres règles- Publicité
Les membres de CPA Canada ne doivent pas diffuser de publicité fausse ou trompeuse ou faire des allégations non fondées, ni solliciter une mission de services professionnels de façon insistante, en usant de contrainte ou en recourant au harcèlement.
Autres règles-Prédécesseur
Les membres de CPA Canada sont tenus de communiquer avec le prédécesseur avant d’accepter toute mission relative à l’exercice de l’expertise comptable / la comptabilité publique. Ils doivent lui demander s’il existe des raisons pour lesquelles ils ne devraient pas accepter cette mission. Le prédécesseur doit répondre rapidement à ce type de demande. Et à moins que le client ait consenti à ce qu’il fournisse de plus amples informations, il doit limiter sa réponse à un « oui » ou à un « non ».
Menaces à l’indépendance
La menace liée à l’intérêt personnel se pose lorsque le professionnel en exercice (ou son cabinet) détient des intérêts financiers dans un client.
La menace liée à l’autocontrôle se pose lorsque le professionnel en exercice se trouve dans une situation où il doit se former une opinion sur son propre travail.
La menace liée à la représentation se pose lorsque le professionnel en exercice (ou son cabinet) défend ou peut sembler défendre la position d’un client.
La menace liée à la familiarité se pose lorsque le professionnel en exercice, en raison de ses relations étroites avec un client, se trouve dans une situation où il lui est difficile de faire preuve d’esprit critique.
La menace liée à l’intimidation se pose lorsque le client a recours à l’intimidation à l’endroit du professionnel en exercice (ou de son cabinet).
RAS
le risque inhérent (RI) et le risque lié au contrôle (RLC) constituent le risque d’anomalies significatives (RAS).
Le RAS s’entend du risque existant dans les ÉF avant l’audit en raison du RI et du RLC de l’entité cliente. L’auditeur n’a aucun contrôle sur ce risque; il ne peut que l’évaluer.
L’évaluation du RAS tant au niveau des ÉFPDLE qu’au niveau des assertions ne se limite pas à la phase de la planification. Au cours de la réalisation de son audit, le professionnel en exercice peut obtenir des informations ayant une incidence sur l’évaluation des risques qu’il a effectuée au cours de la phase de la planification. Dans ce cas, il devra réévaluer ces risques et y répondre de façon appropriée. Toutefois, la majeure partie de l’évaluation des risques a lieu pendant la planification.
Première étape de l’évaluation du RAS au niveau des ÉFPDLE
La première étape de l’évaluation du RAS comporte une évaluation des risques généralisés. De tels risques ne peuvent être associés à un solde de compte, à une catégorie d’opérations, à une présentation ou à des informations à fournir spécifiques; par conséquent, ils existent au niveau des ÉFPDLE.
Exemples de facteurs de risque inhérent qui font augmenter le RAS au niveau des ÉFPDLE
Une entreprise éprouvant des difficultés financières. L’entreprise peut ne plus avoir la capacité de poursuivre son exploitation, ce qui aura une incidence sur la présentation des ÉFPDLE
Vive concurrence sur le marché, créant des pressions à la baisse sur les prix et ayant une incidence sur les structures de coûts. Une concurrence vive dans le marché peut donner lieu à une comptabilisation des produits audacieuse. La direction peut avoir un parti pris la portant à surévaluer les bénéfices afin de maintenir sa capacité d’obtenir du financement.
L’entité n’a jamais fait l’objet d’un audit. Les soldes d’ouverture et les soldes comparatifs peuvent ne pas être fiables.
Acquisition ou cession prochaine de l’entreprise. Les vendeurs de l’entreprise auront un parti pris inhérent à faire en sorte que les états financiers semblent plus favorables. Les acquéreurs de l’entreprise s’appuieront sur le rapport d’audit pour prendre une décision.
Imposition de règlements plus sévères touchant le secteur d’activité et l’entité cliente. Étant donné que les organismes de réglementation sont susceptibles d’examiner et de scruter les états financiers de l’entité cliente, ils seront considérés comme de nouveaux utilisateurs des états financiers.
PAPE, émission de nouveaux titres d’emprunt ou existence de clauses restrictives. Le fait que des utilisateurs supplémentaires s’appuient sur le rapport d’audit augmente le risque, puisque les préparateurs des états financiers ont un parti pris inhérent à faire en sorte que les états financiers semblent plus favorables à leurs nouveaux utilisateurs.
Les employés s’appuient sur le bénéfice net à des fins de rémunération (primes). Les employés auront un parti pris inhérent à faire en sorte que les états financiers semblent plus favorables.
Risque d’erreur pour le traitement de transactions complexes
Exemples de facteurs de risque lié au contrôle qui font augmenter le RAS au niveau des ÉFPDLE (ÉF pris dans leur ensemble)
Utilisation d’un système de grand livre dépassé qui n’est plus soutenu par le système logiciel. Un système de grand livre dépassé utilisé aux fins de l’information financière peut ne pas être en mesure de compiler de façon fiable l’information des états financiers.
Absence de séparation des tâches. Le personnel peut avoir accès à l’intégralité du cycle comptable des opérations, ce qui augmente le risque qu’une fraude ou une erreur survienne et ne soit pas détectée.
L’entité cliente n’a pas de fonction d’audit interne. La direction et le conseil d’administration peuvent ne pas être conscients des déficiences de contrôle de l’entité.
Manque de contrôles généraux informatiques, comme des mots de passe, des pare-feu, le chiffrement des données, la protection contre les virus, les systèmes de sauvegarde, etc. Ces risques font en sorte que le système pourrait subir une perte de données ou être victime d’une intrusion par des parties indésirables.
La direction a une piètre attitude à l’égard des contrôles ou attache peu d’importance aux systèmes de contrôle. Il se peut que des contrôles appropriés ne soient pas en place ou que les employés suivent/exécutent plus ou moins les contrôles.
Contournement des contrôles par la direction. Établit le ton donné par la direction qui encourage à passer outre aux contrôles.
Absence de politiques. Les employés sont susceptibles d’agir de façon inappropriée et non uniforme, et il pourrait y avoir des lacunes sur le plan de la reddition de comptes.
Absence de documentation des systèmes. Une telle absence peut rendre difficile l’évaluation des processus et des contrôles des systèmes. Il se peut que les employés ne suivent pas entièrement les processus relatifs aux systèmes.