app7 Flashcards

1
Q

CRITÈRES DX : anxiété de séparation

A

A. PEUR ou ANXIÉTÉ excessive et inappropriée p/r au stade de développement quant à la séparation d’une personne auquelle le patient est attaché : comme en témoigne 3+ sx suivants :

1) Détresse excessive ou récurrente : quant à la séparation de la maison, d’une figure d’attachement ou anticipation de cette séparation
2) Soucis excessifs ou persistants quant à la disparition des principales figures d’attachement ou la survenue d’un malheur pour eux (maladie, accident, catastrophe ou mort)
3) Soucis excessifs et persistant que le patient subisse un évènement malheureux (être kidnappé, être perdu, avoir accident ou tomber malade) qui sépare le patient de ses figures d’attachement
4) Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école/travailler/ailleurs en raison de la peur de séparation
5) Appréhension persistante ou excessive de se retrouver seul sans l’une de ses figures d’attachement À LA MAISON, ou dans d’autres environnements
6) Réticence ou refus persistant de dormir hors de la maison sans les figures d’attachement
7) Cauchemars répétés à thème de séparation
8) Plaintes somatiques (céphalées, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors de séparation avec les figures d’attachement, ou en anticipation de ses situations

B) Sx persistent 1+ mois pour les enfants-adolescents, ou 6+ mois chez les adultes

C) Sx entraînent détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social - professionnel - etc

D) Sx pas mieux expliqués par un autre trouble mental

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2
Q

Patients avec anxiété de séparation : quel est l’impact de leur comportement sur la famille, et comment leurs proches les décrivent-ils?

A

Peuvent être envahissants, exigeants et en permanente quête d’attention
Source de frustation pour la famille, conduisant à des conflits intrafamiliaux

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3
Q

Anxiété de séparation : quand les patients sont séparés de leurs figures d’attachement ou hors de la maison, ils agissent comment?

A
  1. Timides
  2. Tristes
  3. Apathiques
  4. Difficultés à se concentrer
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4
Q

Même au sein de la famille (figures d’attachements), quels sont des comportements problématiques de anxiété de séparation?

A

Problèmes lors du coucher : peuvent vouloir dormir avec les parents, ou que les parents restent jusqu’à ce qu’ils s’endorment

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5
Q

Adultes avec anxiété de séparation : quels sont leurs comportements - envers qui?

A

Surprotecteurs et dépendants

  • Trop de soucis pour les enfants ou conjoint
  • Perturbation du fonctionnement (professionnel - social) : doivent continuellement vérifier où se situent les personnes auxquelles ils sont attachés
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6
Q

Anxiété de séparation :
- surviennent quand classiquement dans la vie?

  • V ou F : anxiété de séparation en enfance - évaluent souvent en trouble anxieux à l’âge adulte
A

Survient normalement en enfance, et moins typiquement à l’adolescence

FAUX : n’évolue pas normalement vers un trouble anxieux à l’âge adulte

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7
Q

TROUBLES À SYMPTOMATOLOGIE SOMATIQUE : quelles sont les 2 catégories des troubles et troubles quand chaque catégories?

A

SOMATISATION VOLONTAIRE
1) Simulation

2) Trouble factice

SOMATISATION INVOLONTAIRE
A) Lésionnelles (avec lésions organiques)
1. Fcts psychologiques influençant une affection médicale générale
2. Troubles neurocognitifs

B) Non-lésionnelles

  1. Trouble à symptomatologie somatique
  2. Conversion
  3. Crainte excessive d’avoir une maladie
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8
Q

TROUBLE À SYMPTOMATOLOGIE SOMATIQUE (TSS) : prévalence?

+ fréquent chez les hommes ou les femmes?

A

5-7%

Femmes > hommes

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9
Q

TSS : facteurs de risque?

A
  1. Sexe féminin
  2. Faible scolarisation
  3. Faible niveau socio-$
  4. Appartenance à des minorités ethniques
  5. Santé fragile durant l’enfance
  6. ATCD maltraitance, abus sexuels ou physiques
  7. Proches ont soufferts de problèmes de santé importants et chroniques au cours du développement de l’enfant
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10
Q

FCTS PRÉDISPOSANTS DE TSS?

A
  1. Génétiques
  2. Facteurs développementaux : peuvent entraîner carences affectives précoces —> impact sur le style d’attachement : qui devient anxieux et rigide (comportement persistant de recherche de soins)
    a) Apprentissage intrafamilial des conduites de maladies
    b) ATCD médicaux
    c) Maltraitance et traumatismes
  3. Schémas cognitifs erronés
  4. Culture et classe sociale : influence sur la dichotomie qu’il peut y avoir entre le corps et l’esprit —> quand cette dichotmie est marquée - plainte somatique permet d’exprimer une détresse psychologique
  5. Personnalité
  6. Peu de tolérance à l’inconfort
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11
Q

FCTS PRÉCIPITANTS DE TSS?

A
  1. Évènements de la vie : traumatismes physiques, incidents mineurs de santé [fièvre, infection], conflits familiaux, difficultés professionnelles)
  2. STRESS : patients qui somatisent ont tendance à être + stressés et à avoir une moins bonne gestion du stress
  3. Régulation émotionnelle : patients qui ne reconnaissent pas spontanément leurs émotions ont + tendance à somatiser
    a) Alexithymie
    b) Style d’adaptation répressif
    c) Attachement insécure
    d) Patient désinhibé, contrôlant ou névrotique, hypersensible, anxieux, histrionique
  4. Troubles dépressifs ou anxieux
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12
Q

TSS : FACTEURS PERPÉTUANTS : qui peuvent entraîner la chronicisation du trouble?
COGNITIFS?

A
  1. Croyances erronées p/r à la santé (ex un corps en santé ne doit pas faire de bruit)
  2. Amplification somatosensorielle : tendance à surestimer le danger face à des variantes corporelles banales ( ex diarrhée après un repas = mort)
    ENCOURAGÉ PAR AUTRES PHÉNOMÈNES SOUS-JACENTS :
    A) Hypervigilance somatique : attention soutenue ex vers le coeur mène à la détection d'irrégularités occasionnelles = renforce croyances d'avoir une maladie cardiaque
    
    B) Biais d'attribution (amplification de la douleur = aggravation de la maladie)
    
    C) Conduites d'évitement (éviter de faire activité physique pour ne pas accroître le problème)
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13
Q

TSS : FACTEURS PERPÉTUANTS : qui peuvent entraîner la chronicisation du trouble?
PSYCHOSOCIAUX?

A
  1. TROUBLES DE SOMMEIL
  2. TROUBLES DÉPRESSIFS ET ANXIEUX
  3. HYPERALGÉSIE (fybromyalgie ou sd de fatigue chronique)
  4. DÉCONDITIONNEMENT MUSCULAIRE : augmente la fatigue
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14
Q

TSS : FACTEURS PERPÉTUANTS : qui peuvent entraîner la chronicisation du trouble?
FCTS LIÉS AU RÔLE DU MALADE?

A
  1. RENFORCEMENT DU RÔLE DE MALADE PAR LA FAMILLE ET LES PROCHES (quand la famille accepte et “encourage” le malade dans ses sx : patient somatisant se plaît dans le rôle de malade, car permet :

a. Évitement de tâches désagréables
b. Soutien et sympathie des autres envers le patient somatisant
c. Partenaire de couple maintenu dans la relation pour soutenir le patient
d. Évitement d’une punition

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15
Q

TSS : FACTEURS PERPÉTUANTS : qui peuvent entraîner la chronicisation du trouble?
FCTS LIÉS À L’ÂGE?

A

Chez l’enfant et la personne âgée

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16
Q

Critères dx de trouble à symptomatologie somatique

Que sont les 3 niveaux de sévérité de ce trouble?

A
  1. 1+ symptômes somatiques qui entraînent une détresse ou une altération significative de la vie quotidienne
  2. Pensées, sentiments ou comportements excessifs LIÉS AUX SX SOMATIQUES OU À DES PRÉOCCUPATIONS SUR LA SANTÉ suscitées sur des sx, se manifestant par min 1 des éléments suivants :

a) Pensées persistantes/excessives concernant la GRAVITÉ des sx
b) Persistance d’un niveau d’ANXIÉTÉ ÉLEVÉ concernant la santé ou les sx
C) Temps et énergie excessifs dévolus à ces sx ou aux préoccupations concernant la santé

  1. Bien d’un sx somatique ne soit pas continuellement présent, ÉTAT SYMPTOMATIQUE est durable (présent typiquement 6+ mois)

LÉGER : 1 des sx du critère 2
MOYEN : 2+ des sx du critère 2
SÉVÈRE : 2+ sx du critère 2 et association avec des plaintes somatiques multiples (ou à un sx somatique très sévère)

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17
Q

Différence entre TSS et somatisation?

A

Somatisation = mécanisme de défense - pas chronique, dure quelques jours et pas toute la préoccupation entourant la maladie retrouvée dans le TSS

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18
Q

TSS :

  • comment se présentent les sx
  • quels agissements p/r au système de la santé?
  • quels atcd?
  • Histoire de quoi chez les proches?
  • fcts liés à quoi?
  • dysfonctionnement dans quelles sphères de la vie?
  • quelles valeurs?
A
  • SX VAGUES, DIFFUS ,FLUCTUANTS, DIFFICILES À CIRCONSCRIRE, CHRONIQUES
  • CONSULTATIONS MÉDICALES MULTIPLES
  • ATCD chirurgicaux non-spécifiques
  • Histoire de sévices physiques ou sexuels ou de carences affectives ou de somatisation chez les proches?
  • FCTS liés à l’apprentissage familial (attention obtenue par le recours à la maladie, bénéfices secondaires, etc)
  • Dysfonctionnement social, professionnel et relationnel de longue date (patiente de l’APP à des difficultés avec ses collègues)
  • Valeurs culturelles ou sociales qui dévalorisent ou stigmatisent la détresse psychologique
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19
Q

Quels sont des types de sx physiques des patients avec trouble symptomatique somatique

A
  1. Sx douloureux
  2. Sx GI
  3. Sx cardiopulmonaires
  4. Sx neurologiques
  5. Sx neurologiques
  6. Sx gynécologiques et urinaires
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20
Q

Comment patients avec TSS interprètent-ils leurs sx somatiques?

A

Ils attribuent SENSATIONS CORPORELLES NORMALES À UNE MALADIE PHYSIQUE - DRAMATISATION/INTERPRÉTATION CATASTROPHIQUE DES SX

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21
Q

TSS : comment trouble influence activité physique?

A

Ils n’en font pas - ils ont peur que l’activité physique nuise à leur sx

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22
Q

TSS : quand les médecins expliquent que les sx ne sont pas expliqués/justifiés par des anomalies physiques, comment le reçoivent les patients?

A

Pensent que ce sont les md qui ne considèrent pas assez sévèrement les sx - qu’ils ne prennent pas le patient au sérieux

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23
Q

V ou F

TSS : ils s’inquiètent de la maladie en soi, veulent savoir leur maladie

A

FAUX : ils ne sont pas tant préoccupés par la MALADIE EN SOI, mais plutôt sur les sx qu’ils présentent, veulent des tx pour leurs sx

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24
Q

TSS : évolution - cours de la maladie?

TSS est résolu normalement quand?

____ des patients s’améliorent de façon significative

A

Habituellement ÉPISODIQUE : épisodes durent quelques mois/années et sont séparés par longues périodes quiescentes (sans sx)

TSS en enfance - normalement résolu à l’adolescence - début de l’âge adulte

1/3 des patients s’améliorent de façon significative

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25
Q

FCTS de bon pronostic de TSS?

A
  1. Bon statut socio-$
  2. TSS en réponse à un retrait d’anxiété ou une dépression
  3. Apparition SOUDAINE DES SX
  4. Absence de troubles de personnalité
  5. Absence d’état médical non-psychiatrique apparenté
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26
Q

Quel est un élément essentiel du traitement de trouble à symptomatologie somatique?

Comment md doit agir?

2ème composante du tx de TSS : MÉTHODE DE LA DOUBLE ÉVALUATION?

A
  1. BONNE RELATION MÉDECIN-MALADE

PRINCIPAL OUTIL DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE

— MD : prêter oreille attentive aux sx, préoccupations et expériences du malade

— MD doit s’employer à mettre en évidence et prouver le TSS le plus tôt possible –>afin d’établir précocément la démarche thérapeutique à adopter pour éviter risques de chronicisation

  1. MÉTHODE DE LA DOUBLE ÉVALUATION
    a. Déterminer présence ou non d’une pathologie physique
    b. Acquérir meilleure connaissance du malade, de ses perceptions et de ses préoccupations à l’égard de la maladie
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27
Q

3ème étape du TX du TSS : PLANIFICATION DE QUOI? BASÉS SUR QUOI?

A

PLANIFICATION D’OBJECTIFS RÉALISTES - axés sur l’adaptation optimale du malade à sa condition –> et NON SUR LA DISPARITION DES SX : CAR C’EST UN TROUBLE CHRONIQUE

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28
Q

TX DE TSS : les rencontres avec le médecin suivent quelle modalité? Au besoin? Sinon : à quelle fréquence?

A

RDV RÉGULIERS ET NON UNIQUEMENT AU BESOIN : important d’indiquer que le patient peut venir voir le médecin même si ne présente pas le sx au moment du rdv

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29
Q

TX de TSS :

  1. Doit identifier quoi chez le patient?
  2. Que faut-il prendre en compte et évaluer?
  3. Traiter quelles comorbidités?
  4. Que faut-il éviter?
  5. Offrir quoi comme support complémentaire?
A
  1. Identifier présence de traits ou troubles de personnalité
  2. Prendre en compte les fcts systémiques du patient (ex attitude des proches quant aux sx)
  3. Traiter les troubles anxieux et dépressifs souvent associés
  4. Éviter ou limiter la polypharmacie
  5. Offrir thérapies spécifiques lorsque c’est indiqué
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30
Q

Approche thérapeutique LA PLUS INDIQUÉE DANS LES CAS DE SOMATISATION

VISE QUOI?

A

MODÈLE DE LA RÉATTRIBUTION

Vise à changer l’attribution des sx à une cause organique (arrêter de blâmer la cause organique pour les sx) par un modèle qui prend en compte l’ensemble des 3 facteurs suivants :

1) Créer un sentiment de compréhension afin de rassurer le patient

2) Prendre en considération la SUSCEPTIBILITÉ DU PATIENT : ne pas dire au patient qu’il “n’y a pas de cause physique à son problème, qu’il n’a pas de problème” - le patient peut se sentir jugé, être sur la défensive
IL FAUT DIRE : VOS ORGANES SEMBLENT BIEN FONCTIONNER

3) Faire le lien : donner une explication aux malaises du patient : expliquer au patient le lien entre le stress (moins la dépression et l’anxiété) et les sx : donner une explication simple, concrète et non-stigmatisante

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31
Q

MODÈLE DE RÉATTRIBUTION : créer un sentiment de compréhension –> ça implique quoi?

A
  1. Obtention de l’histoire complète des sx du patient et recconaître la réalité des sx vécus par le patient = avoir de l’empathie
  2. S’informer des sx et comportements associés
  3. Explorer les facteurs sociaux et familiaux
  4. Explorer PICA
  5. Faire un examen physique et tests de laboratoire lorsqu’indiqué

EN GROS : CONSIDÉRER LES SX DU PATIENT COMME DE VÉRITABLES SX ET EFFECTUER LES DÉMARCHES QUI INDIQUENT AU PATIENT QU’ON LE CROIT : DONNE UN SENTIMENT AU PATIENT D’ÊTRE COMPRIS ET ENTENDU

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32
Q

TSS : traitement pharmacologique?

A

PAS DE TX PHARMACO (pourrait d’ailleurs dramatiser les effets 2nd des médicaments)

Par contre on doit traiter les comorbidités sous-jacentes (ex dépression) - mais y aller avec prudence (petites doses, expliquer les sx qu’on atténuer avec les médicaments, explication des effets 2nd des médicaments)

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33
Q

TX TSS : on doit encourager quelle habitude de vie?

A

Exercice physique : souvent les patients ont arrêté le sport par peur d’aggraver leurs sx

par contre, déconditionnement physique peut créer des sx somatiques —> donc important d’encourager le sport et de créer un plan d’entraînement (kinésiologue, ergothérapeute)

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34
Q

Types de psychothérapies recommandés pour TSS?

A

TCC et approche affective (mélange de TCC et de thérapie d’exploration des émotions)

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35
Q

CRAINTE EXCESSIVE D’AVOIR UNE MALADIE (2ème trouble de l’APP)

  • épidémiologie : prévalence et différences H vs F?
  • étiologie?
A

Prévalence : entre 3-8%
H = F

Même étiologie que TSS

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36
Q

Critères dx de CRAINTE EXCESSIVE D’AVOIR UNE MALADIE?

A

A. PRÉOCCUPATION p/f au fait d’avoir ou de développer une maladie grave

B. PEU OU PAS DE SX SOMATIQUES. Si présence d’un autre trouble médical ou risque présent de développer une affection médicale, préoccupation est clairement excessive ou disproportionnée

C. Degré important d’anxiété concernant la santé et la personne s’inquiète facilement de son état de santé personnel

D. Patient présente des COMPORTEMENTS EXCESSIFS p/r à la santé (vérification excessive de son corps à la recherche de signe de maladie) ou présente ÉVITEMENT INADAPTÉ (évite les rdv médicaux et les hôpitaux)

E. Préoccupations p/r au développement d’une maladie sont présentes depuis MINIMUM 6 MOIS mais LA NATURE DE LA MALADIE QUI EST SPÉCIFIQUEMENT ANTICIPÉE PEUT AVOIR CHANGÉ DANS LES DERNIERS MOIS

F. Sx pas mieux expliqués par un autre trouble mental

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37
Q

2 types de CRAINTE EXCESSIVE D’AVOIR UNE MALADIE?

A
  1. TYPE DE DEMANDE DE SOINS: soins médicaux incluent visites chez le médecin ou les examens complémentaires qui sont fréquemment
  2. TYPE ÉVITANT LES SOINS
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38
Q

À quel autre trouble mental (spécifier le type) peut s’apparenter CRAINTE EXCESSIVE D’AVOIR UNE MALADIE?

Quels sont les comportements qui peuvent être adoptés par les patients avec CEAM?

A

Ressemble à une phobie spécifique liée à la maladie ou la mort

Comportements obsessionnels-compulsifs : vérification (auto-examen), consultation à répétition, demandes d’examens médicaux
Ils sont hypervigilants quant à leurs signes corporels (pouls, température, selles)

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39
Q

CEAM : trouble plus épisodique ou constant?

A

Peu de données, mais on peut considérer que c’est + épisodique comme TSS

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40
Q

Traitements de CRAINTE EXCESSIVE D’AVOIR UNE MALADIE?

A

Mêmes tx que trouble à symptomatologie somatique

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41
Q

TROUBLE DE CONVERSION : survient normalement à quels âges?

Incidence annuelle?
DIfférences entres H vs F?

Plus fréquent dans quels milieux?

A

Peut survenir à n’importe quel âge - mais survient surtout à l’adolescence ou début âge adulte (20aine)

Incidence annuelle : 0,3%

2,5x + fréquent chez les femmes que les hommes –> sauf chez les enfants où c’est H = F

Dans les milieux ruraux, les pays en voie de développement et les milieux défavorisés et peu scolarisés

42
Q

Trouble de conversion : étiologie?

A

COmme TSS

43
Q

Critères dx de trouble de conversion?

A
  1. 1+ symptômes d’altération de la MOTRICITÉ VOLONTAIRE OU DES FONCTIONS SENSORIELLES
  2. Données cliniques montrent INCOMPATIBILITÉ ENTRE SX ET AFFECTION NEUROLOGIQUE OU MÉDICALE RECONNUE
  3. Sx ou handicaps ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble médical ou de santé mentale
  4. Sx ou handicap entraîne détresse signficative, altération marquée du fonctionnement social-professionnel-autre, ou nécessite une consultation médicale
44
Q

Quels sont les symptômes possibles ressentis dans les troubles de conversion?

A
  1. Faiblesse ou paralysie
  2. Mouvements anormaux (tremblements, mouvements dystoniques, myoclonie, troubles de la démarche)
  3. Symptômes de déglutition
  4. Troubles d’élocution (dysphonie, dysarthrie)
  5. Attaques ou crises épileptiformes (PAS DES VRAIES CRISES - tremblements involontaires avec ou sans altération de conscience qui ressemblent à des convulsions)
  6. Anesthésie ou perte sensorielle
  7. Symptôme sensoriel spécifique (perturbations visuelles, olfactives ou auditives)
  8. Épisodes inconscients qui ressemblent à syncope ou coma
  9. Symptômes associés
45
Q

Troubles de conversion peuvent durer combien de temps?

A

Épisode aigu : sx présents depuis moins de 6 mois

Persistant : sx survenant depuis + de 6 mois

46
Q

Comment trouble de conversion diffère de TSS?

A

CONVERSION = encore + dans le préconscient que le TSS

Patients sont enfermés dans leur anxiété

Et conversion : ne sont pas inquiets ou préoccupés comme le tss

47
Q

Trouble de conversion : chez les patients avec Sx cognitifs comme amnésie ou déficits, qu’est-il important de rechercher comme sx?

A

SX dissociatifs : souvent la seule trouvaille à l’examen mental, qui semble être normal

48
Q

Pour dx de trouble de conversion : qu’est-il important de prouver?

Autres caractéristiques des sx pour le dx?

A

QUE LES NE SONT PAS EXPLICABLES PAR UNE MALADIE NEUROLOGIQUE

1) Début soudain et massif des sx dans une période de stress aigu
2) Sx VARIENT DANS LE TEMPS ET MANQUENT DE CONSISTANCE (cohérence) : ne correspond pas à l’évolution habituelle d’un trouble neurologique
3) présentation aigue : fcts psychosociaux + facilement identifiables

49
Q

Quelle est l’évolution en général du trouble de conversion?

___% GUÉRISSENT SPONTANÉMENT, EN ______ CHEZ LES PATIENTS HOSPITALISÉS

Rechute/récurrence chez ___% des patients dans _____ (période) après le 1er épisode

A

Sx sont généralement de COURTE DURÉE

95% = guérison spontanée - en 2 semaines chez les patients hospitalisés

Rechute chez 20-25% des patients dans 1 année après le 1er épisode

50
Q

Chez un patient hospitalisé, ___% des sx du trouble de conversion disparaissent sans que les patients ne reçoivent leur congé

Ces patients font-ils bcp de rechutes?

A

50-90% des sx

PAS BCP DE RECHUTES : une minorité de ces patients font une rechute dans les 5 ans qui suivent l’épisode

51
Q

Facteurs de bon pronostic d’un trouble de conversion?

A
  1. Apparition récente
  2. Absence de TP et de comorbidité psychiatrique ou médicale
  3. Fcts psychosociaux facilement identifiables
  4. Cécité et aphonie
52
Q

Facteurs de mauvais pronostic de trouble conversion (risque de chronicisation)?

A
  1. Présent pendant 6+ mois : pronostic pour la rémission est < 50% (plus le trouble est long, moins la résolution est probable)
  2. Présence litige administratif (?)
  3. Attente d’une compensation
  4. Croyances liées à une attribution somatique
  5. Comorbidité de maladie neurologique
53
Q

TX DE TROUBLE DE CONVERSION : qu’est-ce que doit reconnaître le médecin pour bien traiter le patient?

Types de thérapies possibles?

A

Reconnaître la nature INVOLONTAIRE ET INCONSCIENTE du trouble et LA DÉTRESSE SOUS-JACENTE

tout en respectant LA VULNÉRABILITÉ NARCISSIQUE DU PATIENT

  1. Approches corporelles : physiothérapie, relaxation
  2. Hypnose
  3. Thérapie individuelle ou familiale : lorsque les stresseurs sont bien définis –> amène patient à adopter attitudes mieux adaptées pour gérer les différents stresseurs
54
Q

Définition et éléments nécessaires pour le dx de “FACTEURS PSYCHOLOGIQUES INFLUENÇANT D’AUTRES AFFECTIONS MÉDICALES”

A

Ce sont des troubles PHYSIQUES causés ou affectés par des facteurs ÉMOTIONNELS OU PSYCHOLOGIQUES (pas trouble psychiatrique!)

–> condition médicale véritable doit obligatoirement être présente pour le dx

55
Q

Critères dx des “Facteurs psychologiques affectant d’autres conditions médicales” EXCLUENT quoi?

A
  1. Troubles mentaux classiques qui ont des sx physiques dans le cadre du trouble (ex trouble de conversion - sx physique produit par un conflit psychologique)
  2. Trouble de somatisation (sx physiques ne sont pas basés sur une pathologie organique)
  3. Hypochondrie (dans laquelle les patients ont un problème exagéré avec leur santé)
  4. Plaintes physiques souvent associées à certains troubles mentaux (ex trouble dysthymique qui a souvent sx physiques accompagnateurs comme faiblesse mx, asthénie, fatigue et épuisement)
  5. Plaintes physiques associées à des troubles liés à la substance (ex toux associée à la dépendance à la nicotine)
56
Q

“Facteurs psychologiques affectant d’autres affections médicales” - ÉTIOLOGIE?

A

THÉORIE DU STRESS

Explication passe par
1. Nature du stress INTERNE (conflit, anxiété, dépression)

  1. Nature du stress EXTERNE, de type interpersonnel et social (évènement de vie, présence ou absence de soutien social, contexte parental)
  2. Par façon de métaboliser psychiquement le stress (personnalité, mécanisme d’adaptation et de défense, alexithymie)
  3. Par effet psychophysiologique du stress

Le stress INTERNE affecte ensuite la personne selon 2 axes
1. Façon INDIRECTE : par altérations du comportement (ex habitudes de vie nocives)

  1. Façon DIRECTE : effets psychophysiologiques qui induisent RÉPONSES IMMUNITAIRES, MÉTABOLIQUES OU PATHOLOGIQUES (permettent d’expliquer pourquoi et comment stress entraîne effets délétères) ex par
    a) Altération système nerveux autonome
    b) Altération axe endocrinien
57
Q

CRITÈRES DX DE “facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales)?

A

A. Présence d’UN SX OU D’UNE AFFECTION MÉDICALE (autre qu’un trouble mental)

B. Facteurs PSYCHOLOGIQUES OU COMPORTEMENTAUX influencent négativement affection médicale d’UNE des façons suivantes :

1) Facteurs influencent ÉVOLUTION DU TROUBLE (démontré par relation
temporelle étroite entre les facteurs psychologiques et le développement -
exacerbation - retard de guérison de l’affection médicale)

2) Facteurs interfèrent avec le TRAITEMENT de l’affection médicale (ex pas
d’observance au tx)

3) Facteurs sont des FACTEURS DE RISQUE ADDITIONNELS bien
démontrés pour la santé du patient

4) Facteurs influencent LES PROCESSUS PHYSIOPATHOLOGIQUES SOUS-
JACENTS, PRÉCIPITENT/EXACERBENT LES SX ou NÉCESSITENT PRISE EN
CHARGE MÉDICALE

C. Comportements psychologiques ou comportementaux du critère B ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental

58
Q

Classification de “facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” se fait comment selon la sévérité?

A

Léger : Augmente le risque médical (ex observance irrégulière d’un tx antidépresseur)

Moyen : Aggrave une affection médicale sous-jacente

Grave : Entraîne hospitalisation médicale ou conduite aux urgences

Très grave : Entraîne risque grave menaçant la vie (ex ignorer sx d’une crise cardiaque)

59
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” - présentations cliniques? Types de sx physiques qui peuvent survenir?

A
  1. Sx digestifs
  2. Sx cardiovasculaires
  3. Sx respiratoires
  4. Sx endocriniens
  5. Sx dermato
  6. Sx musculosquelettiques
  7. Sx système immunitaire
60
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” : SX GASTROINTESTINAUX? POURQUOI?

A

ULCÈRES PEPTIQUES : VIA LE STRESS
- Altération des comportements provoquant diminution des défenses de la muqueuse

  • Altération physiopathologique telles que hypersécrétion d’acide gastrique, baisse défenses immunitaires et colonisation subséquente par HÉLICOBACTER PILORI

AUTRES SX:
1. Colite ulcéreuse : maladie inflmx intestin (colon) - diarrhée sanglantes

  1. Maladie de Chron : maladie inflmx petit intestin : douleur abdo, perte de poids, diarrhée
  2. Sd du colon irritable : stress réduit motilité et sensibilité du tractus GI, changements dans les selles fréquents
61
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” - TX DES TROUBLES GI?

A

PHARMACO :
Psychotropes - tx compliqué par les sx GI (baisse motilité Gi et baisse absorption gastrique —> le métabolisme est lié au trouble du GI sous-jacent) = ON FAVORISE MEDS QUI SONT MÉTABOLISÉS PAR LES REINS ET ATTENTION À TOXICITÉ

PSYCHOTHÉRAPIE : aider à réduire impact des sx psychiques sur la condition physique (psychothérapie individuelle, soutien à hypnothérapie, psychodynamique, techniques de relaxation, thérapie cognitive)

62
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” : SX CARDIOVASCULAIRES?

A
  1. HYPERTENSION ARTÉRIELLE : tension psychique causée par incapacité à exprimer pulsions agressives = activation SNA = vasoconstriction périphérique + libération cathécolamines = tension artérielle
  • -> surtout par colère et anxiété
  • -> personnalités type A (pas gr A)
  1. MALADIE CORONARIENNE : lié au stress aigu et chronique relié à la personnalité, effet indirect sur les habitudes de vie
    EFFET DIRECT SUR :
    1) fct plaquettaire et endothéliale
    2) cycle de cortisol
    3) Hyperactivité symp + vasoconstriction dans anxiété
    4) Hyperactivité parasymp dans la dépression
  2. ARYTHMIE CARDIAQUE : modulation cardiaque autonome ++ sensible au stress émotionnel aigu (colère, peur intense, tristesse)
63
Q

Thérpies pour les complications cardiaques de”Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” ?

A
  1. Favoriser bonne hygiène de vie (alimentation, tabagisme)
  2. Favoriser exercice physique
  3. Thérapie pour modifier la personnalité
  4. Méditation, techniques de relaxation
64
Q

Comment “Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” cause sx pulmonaires?

A

Stress = cause bronchoconstriction –> peut causer problèmes respiratoires

MAIS : activation sympathique devrait soulager cette brochocons, induite par une activation vagale

65
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales”
Principal sx pulmonaire causé par le stress?
- fct prédisposant
- fct précipitant
- fcts aggravants?

A

ASTHME

Prédisposant : anxiété de l’enfant et de la mère (IgE augmente avec anxiété)

Précipitant : PEUR DE LA DYSPNÉE : peut entraîner crises d’anxiété et crises d’asthme

Aggravants : Certains traits de personnalité –> associés à hausse accrue d’utilisation de bronchodilatateurs et cortico, et à hospitalisations + longues –>peur intense, capacité émotionnelle, sensibilité au rejet, manque de persistance dans situations difficiles

66
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” - SX ENDOCRINIENS

A
  1. DIABÈTE : patients déprimés et rejetés peuvent ne pas prendre en charge leur db aussi bien qu’avant et manger trop ou pas assez : db hors de contrôle
  2. HYPERTHYROÏDISME : hausse pouls, alexithymie, sueur, perte de poids, fatigue —>et réponse aux glucocorticoïdes au stress est diminuée
  3. HYPOHRYROÏDISME : Dépressif, apathie, mémoire diminue, réponse glucocorticoïdes au stress est diminuée
67
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” : SX DERMATO?

A
  1. ECZÉMA et URTICAIRE : sx anxiété et de dépression souvent présents, et sx dépressifs peuvent augmenter les sentiments de démangeaisons
  2. EXCORIATIONS PSYCHOGÈNES –>ressemble au TOC dans le sens qu’il est répétitif, rituel et réduit la tension et les patients tentent (sans succès) de résister à l’excoriation
68
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” SX MUSCULOSQUELETTIQUES?

A
  1. ARTHRITE RHUMATOÏDE
  2. LUPUS ÉRYTHÉMATEUX

stress peut entraîner une baisse de la réponse auto-immune

69
Q

Stress affecte quelles composante du système immunitaire?

A
  1. Susceptibilité aux infx
  2. RÉponse aux vaccins
  3. Guérison des plaies
  4. Comportement, qui a un effet sur les maladies auto-immunes, allergiques, inflammatoires et même sur le cancer
70
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” - TRAITEMENTS

  • Qu’est-ce qui est nécessaire pour changer le problème?
  • Types de thérapies?
  • 5 compétences à développer en thérapie?
A
  • CHANGEMENT DE COMPORTEMENT - général (prendre des vacances) ou spécifique (arrêter le tabac)
  • TCC et thérapie de gestion du stress
  1. Auto-observation : comment répond aux évènements difficiles et stressants
  2. Restructuration cognitive
  3. Exercices de relaxation
  4. Gestion du temps
  5. Résolution de problèmes
71
Q

“Facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales” - à quels moments de la vie surviennent les sx?

A

Problèmes peuvent survenir tout au long de la vie, mais surviennent souvent à des étapes particulières de la vie (ex PA qui est stressé car s’occupe de conjoint malade)

72
Q

Prévalence en milieu hospitalier de TROUBLE FACTICE?

A

MILIEU HOSPITALIER : 1%

73
Q

Différences femmes vs hommes pour troubles factices?

A

Femmes > hommes (sauf pour Münchhausen dans lequel c’est inverse)

74
Q

Étiologie génétique et organique de trouble factice?

Neurobiologique?

A

Pas de transmission génétique, pas d’étiologie organique

MENTIR DÉLIBÉRÉMENT SUR LES SX : hausse activité dans le cortex préfrontal et cingulaire antérieur

75
Q

2 étiologies PSYCHOLOGIQUES de trouble factice?

Pourquoi les patients inventent-ils des sx?

A
  1. Attirance pour le monde médical
  2. Pauvres capacités d’adaptation

*** souvent à la base d’un TP associé : limite, antisocial, dépendante, narcissique

Moyen privilégié d’obtenir relation positive et attention = permet d’apaiser une crainte d’abandon ou encadrer une identité fragile

76
Q

ÉTIOLOGIES SOCIALES DE TROUBLE FACTICE?

A
  1. Carences affectives, abus dans la famille
  2. Tx médicaux et hospitalisations durant l’enfance
  3. Expériences marquantes vécues par soi ou par le biais des proches
  4. Proches qui travaillent dans le milieu de la santé
  5. Aiment regarder séries tv dans le domaine médical
  6. Accès facile à des ressources d’infos qui permettent de simuler des sx avec réalisme
  7. Médiatisation de la maladie valorise le rôle de malade : moins de responsabilités, réduction des attentes de performances
77
Q

Quels sont les 2 types de troubles factices?

A
  1. Auto-induit

2. Imposé à autrui

78
Q

CRITÈRES DX DE TROUBLE FACTICE AUTO-INDUIT?

comment on différencie épisode unique vs répétés

A

A. Falsification de sx ou signes physiques ou psychologiques, ou induction de blessures ou de maladies, associée à un tromperie identifiée

B. Individu se présente aux autres comme malade, invalide, blessé

C. Comportement de tromperie est ÉVIDENT, même sans bénéfices externes objectivables

D. Comportement pas mieux expliqué par un autre trouble mental comme trouble délirant ou trouble psychotique

UNIQUE : 1 épisode
RÉPÉTÉS : 2+ épisodes

79
Q

CRITÈRES DX TROUBLE FACTICE IMPOSÉ À AUTRUI?

À quel des 2 personnes pose-t-on le dx?

A
  1. FALSIFICATION DE SX OU SIGNES PHYSIQUES OU PSYCHOLOGIQUES, OU INDUCTION DE BLESSURES OU MALADIES À AUTRUI, associé à une tromperie identifiée
  2. Personne fait passer une autre personne (la victime) pour malade, invalide ou blessée
  3. Comportement de tromperie est évident, même en l’absence de bénéfices externes objectivables
  4. Comportement pas mieux expliqué par un autre trouble mental (trouble délirant ou psychotique)

**on pose le dx à la personne au couplage et non à la victime

80
Q

Grades de falsification de maladies pour les troubles factices?

A
  1. SIMULATION de sx
  2. FALSIFICATION de sx (ex ajouter du sang dans les urines)
  3. PROLONGATION d’une affection réelle avant, mais résolue (gratter ulcère pour qu’il ne guérisse pas)
  4. CRÉATION d’une maladie réelle (provoquer une septicémie par injection de matières contaminées)
81
Q

INDICES DE TROUBLES FACTICES?

  • indices dans le tableau clinique?
A
  1. ÉVOLUTION ATYPIQUE des sx
  2. Discordance dans les résultats des explorations médicales
  3. Épisodes de soins répétitifs pour la même histoire atypique
  4. Apparition d’une nouvelle maladie en relève de la précédente
82
Q

INDICES DE TROUBLES FACTICES?

  • Indices dans le comportement du patient?
A
  1. Dissimulation de sx
  2. Incapables, de façon récurrente, à compléter la démarche diagnostique
  3. Capacité à prédire son évolution inhabituelle
  4. Refus de traitements en dissonance avec la plainte initiale dramatique
83
Q

SX DE TROUBLE FACTICE :
1. Les sx sont comment dans le temps?

  1. Les sx évoluent avec quoi?
  2. Les sx sont-ils crédibles?
  3. Comment racontent-ils leurs sx?
A
  1. Sx évoluent rapidement, et fluctuent rapidement dans le temps
  2. Varie selon le cotexte et l’environnement, et non selon les sx
  3. Les sx sont inhabituels et peu crédibles
  4. Racontent leurs sx candidement
84
Q

Principaux indices de trouble factice imposé à autrui?

Comment changent les sx avec les parents?

A

DIscordance entre les sx et les signes trouvés, sx ne font pas de sens au pov clinique
+++ investigations et hospitalisations sans dx définitif
échec répétés et inexpliqués des tx

PARENTS :

  • toujours présents au chevet de l’enfant
  • sx disparaissent quand le parent s’en va
  • lien exagéré avec le personnel, éloges excessives du personnel
  • accepte toutes les explorations douloureuses pour son enfant
85
Q

Troubles factices : pourquoi patients décèdent-ils?

Évolution?

A

À cause de médicaments, chirurgies ou instruments inutiles

Se chronicise souvent par un long schéma d’hospitalisations excessives

Pronostic pas bon

86
Q

PARADOXE DU TX DES TROUBLES FACTICES?

QUELLE EST LA THÉRAPIE RECOMMANDÉE?

A

RECHECHENT LE TX DE CONDITIONS FAUSSES, MAIS REFUSENT LE TX DE LEUR VÉRITABLE CONDITION ET NE RECONNAISSENT PAS LEUR CONDITION

PAS DE THÉRAPIE PSYCHIATRIQUE SPÉCIFIQUE

87
Q

TROUBLE FACTICE : sur quoi est axé sur le traitement?

A

Sur la GESTION plutôt que sur la GUÉRISON

88
Q

À quoi les md doivent-ils faire attention dans les troubles factices?

A

MÊME SI PATIENTS PROVIQUENT MÉPRIS, PERPLEXITÉ, TRAHISON, HOSTILITÉ chez le med, il doit rester conscient que le patient est malade (c’est un cri d’aide)

89
Q

V ou F
Il ne faut pas confronter les patients troubles factices

V ou F
On doit hospitaliser le + possible ces patients

V ou F : type de psychothérapie recommandée?

A

FAUX : à un moment donné, il faut le faire ; expliquer au patient qu’ils n’ont plus à être esclaves de leur mise en scène, pour recevoir une attention médicale plus appropriée pour leur problème

FAUX : favoriser clinique ambulatoire, pour éviter de favoriser leur rôle de malade, et éviter qu’il observe et adopte d’autres sx

FAUX : pas de méthode identifiée : donc méthodes créatives et variées peuvent fonctionner

90
Q

Qu’est-ce qu’on travaille dans psychothérapie de trouble factice?

Médicaments pharmaco sont-ils efficaces pour TF?

A
  1. Améliorer les relations interpersonnelles
  2. Travailler les mécanismes de défense matures
  3. Proposer une reconnaissance indirecte de la maladie (soit vous allez guérir avec ce prochain tx, soit on va devoir conclure que vous créez vous-mêmes votre maladie)

NON ; pas de tx pharmaco

91
Q

FIBROMYALGIE : dx psychiatrique?

ÉTUDES DÉFINISSENT COMMENT?

SX SONT LOCALISÉS OÙ?

A

PAS UN DX PSY : mais controversé si psychosomatique ou non

Déséquilibre neurochimique du SNC - provoque une amplification de la sensation douloureuse (perte de l’inhibition descendante sur les voies spinothalamiques)

provoque 
1) hypersensibilité à la pression
2) augmentation de la sensibilité
3) douleur diffuse
CAUSE UNE ATTEINTE FONCTIONNELLE IMPORTANTE

SX PANCORPORELS, CENTRALISATION AUTOUR DE LA COLONNE VERTÉBRALE, DANS LES 2 HÉMICORPS, DOULEUR NEUROPATHIQUE

  • douleur peut-être associée avec le stress, fatigue et incapacité à dormir à cause de la douleur
92
Q

FIBROMYALGIE : le dx est confirmé après exclusion de quoi?

Femmes ou hommes + à risque?

A

Après exclusion de maladie rhumatismale ou hypothyroïdie

Femmes + à risques

93
Q

SYNDROME DE FATIGUE CHRONIQUE : est-ce un trouble dans le DSM?

Critères dx?

Causes?

A

NON : pas une patho psychiatrique, mais peut entrer dans le ddx des troubles somatoformes

6+ mois de fatigue sévère et débilitante, accompagnée de myalgie, céphalée, pharyngite, fièvre basse, troubles cognitifs, sx GI et ganglions tendres

CAUSES :

  1. Infx virales
  2. Immunisation
  3. Anesthésie
  4. Traumatisme
  5. Expo à substances polluantes
94
Q

SD de FATIGUE CHRONIQUE : surtout à quel âge?

Femmes ou hommes + à risques?

A
  • De 20-40 ans

- Femmes + à risque

95
Q

Différence entre le trouble factice et le trouble de simulation (“malingering”)?

Est-ce un trouble psychiatrique?

A

Trouble factice : But de simuler sx = être considéré comme un malade (même si pas autres gains externes)

Simulation : Simulation pour but de gain externe clair (ex gain d’argent)

C’est un trouble “situations pouvant faire partie d’un examen clinique” —> PAS STRICTEMENT UN DX PSYCHIATRIQUE

96
Q

QUELLES SONT LES INCITATIONS EXTÉRIEURES DE SIMULATION?

A
  1. Éviter obligations militaires
  2. Éviter de travailler
  3. Obtenir compensations financières
  4. Éviter poursuites judiciaires
  5. Obtenir des drogues
  6. Représenter un comportement adapté (ex prisonnier en guerre simulant une maladie)
97
Q

4 aspects qui font qu’on suspecte fortement une simulation?

A
  1. Existence d’un contexte médico-légal
  2. Discordance entre la souffrance/incapacité rapportée par le patient et les signes cliniques objectifs de l’examen
  3. Manque de coopération au cours de l’évaluation clinique ou pas d’observance au tx
  4. TP antisocial
98
Q

Différence entre opiacés et opioïdes?

A

Opiacés : dérivés naturels (opium, morphine, codéine)

Opioïdes : dérivés synthétiques, semi-synthétiques (héroïne, hydromorphine, oxycodone)

99
Q

V OU F : Attention aux opioïdes donnés à l’hôpital = bcp de dépendances

USAGE CHRONIQUE D’OPIACÉS SOUVENT DANS QUEL BUT?

A

FAUX : pas en contexte hospitalier et utilisé comme analgésique

MAIS DANS UN CONTEXTE D’UTILISATION RÉPÉTÉE : OUI DÉPENDANCE ET TOLÉRANCE

Pas dans un but de recherche de plaisir, mais dans un but d’éviter les sx de sevrage et de l’abstinence ; qui peuvent survenir tôt dans le début de consommation

100
Q

SX intoxication aux opioïdes?

A

A. CONSOMMATION RÉCENTE D’OPIOÏDES

B. TROUBLES DE COMPORTEMENTS OU MODIFICATIONS PSYCHOLOGIQUES PROBLÉMATIQUES : euphorie initiale, apathie, dysphorie, agitation ou ralentissement psychomoteur, altération du jugement

C. CONSTRICTION PUPILLAIRE ET 1+ DES SX SUIVANTS :

a. Somnolence ou coma
b. Altération attention/mémoire
c. Discours bredouillant

D” Sx pas dus à une autre affection médicale ou autre trouble mental

101
Q

SEVRAGE OPIOÏDES - caractéristiques et sx?

DURÉE DES SX ET IMPACT?

A

Sx de sevrage ne sont pas létaux ou dangereux - MAIS RESTENT DÉSAGRÉABLES : PHASE AIGUË DE 7-14 JOURS ET CRAVINGS QUI PEUVENT DURER PLUSIEURS ANNÉES (haut taux de rechute)

A. Arrêt ou réduction consommation après consommation prolongée et massive, ou administration antagoniste opioïdes après une période d’utilisation d’opioïdes

B. 3+ sx suivants :

a. Humeur dysphorique
b. Baillements
c. Troubles GI - diarrhée
d. No-Vo
e. Piloérection, mydriase ou transpiration
f. Larmoiement ou rhinorrhée
g. Douleurs musculaires
h. Fièvre
i. Insomnie

C. Sx critère B causent détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social - professionnel ou autre

D. Sx pas dus à une autre affection médicale ou a un autre trouble mental

102
Q

Ajouts de retour d’APP :
- Différence entre trouble de conversion et TSS avec sx somatiques neurologiques?

  • comment est l’examen neurologique dans le trouble de conversion?
A
  • Conversion : pas toute la préoccupation p/r aux sx que les TSS : la préoccupation n’est pas un critère dx. Aussi pas la durée autant chronique et épisodique que les TSS, qui est chronique –> conversion résolu 95% du temps en 2 semaines
  • Examen neurologique trouble de conversion = NORMAL