app3 Flashcards
Quelles sont les 3 réactions qui accompagnent la perte de quelqu’un?
- Chagrin (grief) : sentiment subjectif ressenti après la perte de quelqu’un
- Deuil, perte (bereavement) : état où on est séparés de quelqu’un par la mort, réfère à l’état de deuil
- Deuil (mourning) : processus par lequel le chagrin est résolu
RÉactions adolescents face au deuil?
Comment peuvent-ils EXPRIMER LEUR TRISTESSE
- Réactions reflètent leurs attitudes dans la vie en général
- Bcp AMBIVALENCE, souvent modèrent leur acceptation avec DÉNI ET ÉVITEMENT
- peuvent être indéfférent au départ, et présenter peine bcp plus tard
- peuvent se concentrer dans autres activités +++ pour éviter le deuil
- Peuvent présenter COLÈRE, INDIFFÉRENCE OU MAUVAIS COMPORTEMENTS au lieu de tristesse
jouer à des jeux reliés à la mort
Durée deuil adolescents vs adultes?
Que peuvent-ils ressentir envers parent encore vivant?
Adolescents prennent normalement + de temps même si présentent moins de sx ou de signes de deuil/tristesse
Hostilité envers parent vivant ; se sont sentis abandonnés par le décès du parent, et perçoivent l’autre comme étant une autre personne susceptible de les abandonner
Comment les enfants d’âge préscolaire perçoivent la mort?
Comment s’expriment leur peur de la séparation de ceux qui prennent soin d’eux?
Comme une absence temporaire, incomplète et réversible (comme départ ou sommeil)
Hausse des rêves, jeux + agressifs, inquiétude face à la mort en général
Réactions de deuil selon l’âge :
1. < 2 ans
- < 5 ans
- Âge scolaire
- Adolescents
- Perte du langage, détresse diffuse
- Troubles du sommeil ou alimentaire, dysfonction vessie et/ou intestins, épisodes de tristesse, peur ou anxiété+++++
- Hypochondrie, phobie, isolement, agissement pseudo-matures (cool kids), atteinte performances scolaire et/ou relations interpersonnelles
- Somatisation, problèmes de comportement, émotions intenses suivies de stoïcisme
Différences de réactions deuil adolescents garçons vs filles?
Gars : se tournent + vers un pattern de délinquance
Filles : se tournent + vers un pattern sexuel afin de trouver réconfort et d’être rassurée
Pires deuils pour adultes? (deuils de qui?)
Conjoint ou enfants
Femme enceinte : tristesse augmente + la grossesse est avancée –> culpabilité pour les 2 membres du couple et peut mettre relation en périls
Deuil des personnes âgées –> pire ou moins pire que les plus jeunes?
Pas moins pire, ils perdent beaucoup de personnes de leur entourage et peuvent ressentir bcp de solitude
+++ pire si perte d’un conjoint duquel ils dépendaient
3 grandes phases du deuil normal? et durée approx de chaque phase?
- PHASE DE CHOC ET D’ÉVITEMENT (min, jours, semaines)
- PHASE DE DÉSORGANISATION (semaines, mois)
- PHASE DE RÉINSERTION (mois, années)
PHASE DE CHOC ET ÉVITEMENT : différences étapes?
- CHOC : personne est perdue, déconcertée
- NÉGATION : nie la nouvelle - pour se donner le temps d’encaisser le coupa. Nie AMPLEUR de la nouvelle : dit bien aller, démarches funéraires,
réconforte les autresb. Nie la MORT elle-même : conserver possessions personne dcd comme si
elle allait revenir, ou se débarrasser de toutes ses choses pour éliminer tous
les souvenirs
PHASE DE DÉSORGANISATION :
truc mnémotechnique des différentes manifestations?
Sujet cesse de nier et se laisse atteindre par toute l’ampleur du décès
DSRAPIDIT
- Déconcentration : pas capable d’effectuer tâches normales
- Soulagement : surtout si mort après longue souffrance, sujet peut culpabiliser de se sentir soulagé
- Recherche et obsession : nostalgie intense qui fait qu’on recherche le défunt, obsession - on croit entendre sa voix, le voir, activité intense des rêves
- Attaques de chagrin : pleurs, panique, sentiment de perte de contrôle de soi-même, larmes à encourager = soulagement du stress
- Protestations et colère : envers défunt (lui reproche de l’avoir quitté), envers personnel médical/entourage (reproche de pas avoir tout fait pour le sauver), envers Dieu, envers soi-même (culpabilité d’être encore en vie), irritabilité diffuse
- Identification avec le défunt : fait les mêmes gestes, s’habille pareil, reprend les rôles du défunt (empêcher le défunt de disparaître complètement)
- Dépression et désespoir : colère faiblit et caractère irrérversible mort frappe le sujet : PROPICE AU DÉV DÉPENDANCE
- Idéalisation du défunt : oublie tous les défauts du défunt, représentation mentale idéalisée pour compenser la disparition physique
- Tension et agitation : toujours bouger, demeurer aux aguets
PHASE DE RÉINSERTION : retour à quoi?
Retour équilibre et réinsertion sociale
Phase transitoire ; la vie reprend tranquillement son cours
Peut encore ressentir émotions phase de désorganisation : mais moins intenses et à plus longs intervalles
Possible culpabilité de retourner à la vie normale et dans le plaisir sans le défunt
PHASE COMPLÉTÉE ; ACCÈDE À NOUVELLE IMAGE DE SOI
Durée deuil normal?
PAS DE DURÉE PRESCRITE DU DEUIL
LES DEUILS NE SONT JAMAIS COMPLÈTEMENT DISPARUS OU RÉSOLUS - certains individus fonctionnels ressentent encore tristesse des années après perte défunt, et même indéfiniment
Qu’est-ce que le deuil pathologique? Chez quel % des gens en deuil?
Quand le deuil ne suit pas le cours normal/attendu –> il persiste et se complique
Engendre excès de souffrance et de dysfonctionnement : deuil pathologique
chez 15-25% des endeuillés
Quelles sont 2 conséquences pathologiques du deuil patho?
- Réactivation de troubles psychiatriques (anxieux, dépressifs ou psychotiques)
- Deuil est évité : famille = momification excessive , conservent objets défunt comme s’il allait revenir, idéalisation du défunt, colère persistante ou culpabilité
3 catégories de deuil pathologique?
- Deuil CHRONIQUE OU PROLONGÉ
- Deuil RETARDÉ
- Deuil MASQUÉ OU INHIBÉ
DEUIL CHRONIQUE - PROLONGÉ : Caractéristiques? 1. fréquent? 2. se sentent comment? 3. quelles sont les difficultés?
- assez fréquent
- se sentent bloqués dans leur deuil
- pensées intrusives p/r au fait de ne pas être aimé, ruminations anxieuses et difficulté à trouver un sens à la perte
DEUIL RETARDÉ OU À APPARITION TARDIVE?
Survient quand?
Survient bien après le deuil – souvent quand une autre perte vient réactiver le deuil
ex : séparation du chum réactive le deuil de la perte du père
DEUIL MASQUÉ OU INHIBÉ?
Se présente comment?
Plus insidieux
Se présente de façon indirecte :
- Somatisation : plaintes physiques qui traduisent souffrance psychologique
- Comportements subits inattendus : décisions impulsives, passage à l’acte ou recherche inappropriée ou inhabituelle d’intimité
Deuil persistant compliqué : qualifié comme tel après quoi? Caractéristiques?
DEUIL PERSISTANT COMPLIQUÉ si le deuil dure 12+ mois
Caractéristiques sont encore à l’étude, mais :
- Atteinte fonctionnement
- Préoccupation morbide avec sentiment d’inutilité
- Idéations suicidaires
- Sx psychotiques ou ralentissement psychomoteur
Deuil anticipé : se présente quand? Quelles sont les répercussions sur le deuil?
Réactions du deuil sont influencées par le long processus qui précède décès défunt : dans le cas où la personne est malade, s’est blessée ou pratique activité dangereuse
Deuil anticipé peut adoucir le coup du décès éventuel
MAIS
Peut aussi mener à retrait et séparation prématurée de la personne : ce qui ne facilite pas le deuil par la suite
PARFOIS, INTENSIFICATION DE L’INTIMITÉ DURANT CETTE PÉRIODE PEUT AUGMENTER LE SENS DE LA PERTE
RÉACTION ANNIVERSAIRE?
Déclencheur d’une réaction de deuil aïgu (qui dure quelques jours) est déclenchée par date anniversaire du décès (ou lorsque la personne atteint âge du défunt au moment de sa mort)
Même si ces réactions tendent à devenir de - en - intenses avce le temps, elles peuvent être expérimentées comme un retour au deuil initial qui dure quelques heures-jours
Quelles sont les différences entre deuil et dépression au niveau des caractéristiques suivantes :
- Affect prédomimant
- Dysphorie, humeur dépressive
- Douleur, souffrance
- Contenu des pensées
- Estime de soi
- Autodépréciation
- Idées de mort
- DEUIL : sentiment chronique de vide, de perte
DEP : humeur dépressive persistante, incapacité anticiper joie ou plaisir - DEUIL: Dysphorie/humeur dep diminue avec le temps, et survient en vagues correlées avec les pensées envers le défunt
DEP : dysphorie, humeur dépressive persistante, non associée à pensées/préoccupations spécifiques
- DEUIL : douleur et souffrance peuvent être accompagnées par émotions/humeur positives
DEP : Tristesse-souffrance sans épisodes de plaisir/joie/humeur positive - DEUIL : pensées et souvenir de la personne dcd
DEP : ruminations pessimistes et autocritiques - DEUIL : estime de soi OK
DEP : Dévalorisation, mépris de soi fréquent - DEUIL : si dépréciation, concerne souvent sentiments échec vs personne décédée –> pas assez rendu visite, pas assez dit qu’il l’aimait, etc
DEP : dévalorisation et mépris de soi fréquent - DEUIL : souvent liées à l’idée de rejoindre la personne décédée
DEP : en raison de dévalorisation, indignité et l’impression de ne pas être capable de faire face à la douleur de la dépression
Quels sont les critères dx d’un trouble d’adaptation?
- APPARITION DE SX ÉMOTIONNELS OU COMPORTEMENTS EN RÉPONSE À 1+ FCTS DE STRESS IDENTIFIABLES DANS LES 3 MOIS APRÈS APPARITION FCT DE STRESS
- Sx développés sont cliniquement significatifs, et présentent 1 ou 2 critères suivants
a. Détresse marquée/HORS DE PROPORTIONS vs fct de stress
b. Altération significative du fonctionnement dans sphère professionnelle/sociale, ou autres domaines importants
3. Sx causés ne sont pas des critères d’un autre trouble mental et ne sont pas une exacerbation d’un autre trouble mental
4. Sx ne sont pas ceux d’un deuil normal
5. Quand le fct de stress est terminé/retiré, les conséquences émotionnelles/comportementales ne durent pas plus de 6 mois
Quels sont les 6 types de trouble adaptation?
AVEC :
- Humeur dépressive
- Anxiété
- Mixte (anxiété et humeur expressive)
- Perturbation des conduites
- perturbation mixte (émotions et conduite)
- Non-spécifié
Quelles sont les atteintes physiques - biologiques du deuil?
Dans le deuil aigu (comme autres évènements stressants) : interruption possible des rythmes biologiques :
- BAISSE FCTS IMMUNITAIRES
a. baisse prolifération lymphocytes
b. Altération fonctionnement des NK - PLUS GRANDE MORTALITÉ DES VEUFS/VEUVES APRÈS DÉCÈS CONJOINT MAIS ON SAIT PAS POURQUOI EXACTEMENT
Meilleur tx du deuil?
Un patient en deuil doit consulter en psychiatrie quand?
Tx pharmacothérapies dans quels cas?
Passage au travers des étapes “normales” du deuil, même si ça peut être difficile
DEUIL N : pas de psychiatrie impliquée
- consultations psychiatriques si présente signes de deuil pathologique (ex idéations suicidaires)
PHARMACOTHÉRAPIE : les gens en deuil peuvent venir consulter pour obtenir anxiolytiques ou antidépresseurs pour dormir : mais ATTENTION : tx pharmaco pas indiqués DANS LE DEUIL NORMAL
IL VAUT MIEUX PASSER À TRAVERS TOUTES LES ÉTAPES DU DEUIL, PEU IMPORTE LA SOUFFRANCE QU’ELLES INFLIGENT
DANS QUELLES SITUATIONS LA THÉRAPIE EST-ELLE INDIQUÉE POUR LE DEUIL?
Pas d’indications spécifiques = elle est toujours utile, étant donné que le deuil peut évoluer en deuil pathologique ou en trouble dépressif
Thérapie utile pour le patient pour partager ses émotions, et pour se faire rassurer sur la validité de ses émotions et se sentir compris
Thérapie de groupe aussi utile pour éviter isolement, surtout chez les veufs-veuves
Séparation des troubles de l’humeur dans le DSM?
Troubles bipolaires et troubles dépressifs (unipolaires)
BIPOLAIRES
- Bipolaire type I
- Bipolaire type II
- Trouble cyclothymique
- Trouble bipolaire/apparenté induit par substance ou médicament
- Bipolaire ou apparenté du à affection médicale
- Autre trouble bipolaire/apparenté spécifique
DÉPRESSIFS
- Trouble dysruptif avec dérégulation émotionnelle
- Trouble dépressif caractérisé
- Trouble dépressif persistant (dysthymie)
- Trouble dysphorique prémenstruel
- Trouble dépressif induit par substance ou médicament
- Trouble dépressif du à une autre affection médicale
- Autre trouble dépressif spécifié
- Trouble dépressif non-spécifié
Prévalence des TB en général :
Prévalence de différents types de TB?
TB touche + les hommes ou les femmes?
< 25 ans : ____%
50-60 ans : ___%
> 60 ans : ____%
TB type I : 1%
TB type 2 : 1,1%
TB non-spécifié : 2,4%
Touche H = F
< 25 : 50+ %
50-60 ans : 10%
> 60 ans : 2% (il faut penser à cause neurologique ou étiologie médicale)
Troubles dépressifs : c’est quoi selon l’OMS?
Prévalence à vie?
Hommes vs femmes? Pics quand?
Âge moyen survenue premier épisode?
Cause #1 d’années vécues avec incapacité
2020 : cause #1 de morbidité dans les pays développés
Prévalence à vie : 15%
Femmes 1.5-3x + sujettes de souffrir de dépression (prédominance dès adolescence)
PICS : avec naissance 1er enfant et ménopause
27 ans
ÉTIOLOGIE TROUBLES BIPOLAIRES
- Génétique?
- Neurobiologique ; quels sont les systèmes impliqués?
- Forte composante génétique dans probabilité de développer trouble bipolaire : dnas famille 1er degré de personne bipolaire, risque atteint bipolarité est 10x + grand que dans la population normale
- a. MONOAMINERGIQUE : ensemble de neurones qui contiennent monoamine : dopamine, noradrénaline, adrénaline ou sérotonine : situés au niveau CIRCUITS LIMBIQUES, STRIATAUX ET PRÉFRONTAUX
b. AUTRES SYSTÈMES DE NEUROTRANSMETTEURS : ACh, GABAergique, glutaminergique, neuroendocriniens
c. NEUROPEPTIDES ; peuvent jouer un rôle dans le trouble bipolaire (opioïdes endogènes, substance P, neuropeptides Y, cholécystokinine)
d. CASCADES INTRACELLULAIRES : Protéine G, protéine kinase C, calcium intracellulaire
NEUROIMAGERIE DANS LE DX DE TROUBLE BIPOLAIRE : utile?
Permet de voir quoi? Où?
Neuroimagerie ne permet pas le dx de TB, car les trouvailles sont communes à plusieurs troubles mentaux
MAIS
Trouvailles sont généralement dans circuits cortico-striato-thalamo-corticaux
Influence du rythme circadien et du sommeil sur le développement des troubles bipolaires?
Sommeil = IMPORTANCE CLINIQUE MAJEURE DANS LA MANIE ET LES ÉPISODES DÉPRESSIFS DES TB
Cycles circadiens N : régulation via “horloge interne” qui est elle régulée par stimulis environnementaux : lumière
Dysfonction horloge interne = au coeur des liens établis entre 1) VULNÉRABILITÉ GÉNÉTIQUE 2)STRESSEURS EXTERNES 3)MANIFESTATIONS CLINIQUES DE TB
—>probablement par intermédiaire de NT, système neuroendocrinien et mélatonine
Quels sont les changements sur le sommeil induits par TB?
Comment sommeil impliqué dans le tx de TB?
Phase MANIAQUE : INSOMNIE SANS FATIGUE
Phase DÉPRESSIVE : hypersomnie
Phase euthymique (humeur N, entre manie et dépression) : certains troubles de sommeil sont présents
Régulation cycles circadiens ; étape importante de la thérapie interpersonnelle pour amélioration humeur chez les TB
Impacts psychologiques sur la survenue de TB (ou déclenchement d’épisodes)?
Impact psychique de certains évènements peut contribuer AU DÉCLENCHEMENT D’UN ÉPISODE MANIAQUE : EX PERTE D’UN PROCHE (MANIE DU DEUIL)
Hypothèse : méthode de se protéger des états dépressifs
Impacts sociaux - environnementaux sur le développement de TB?
- Évènements stressants en enfance : altération développement organisation cérébrale = mauvaise régulation humeur (pas spécifique au TB donc importance vulnérabilité génétique aussi)
- Phénomène de KINDLING : 1ers épisodes dépressifs/maniaques : reliés à un fct stresseur identifiable (ex deuil dans l’APP) qui évolue ensuite vers crises autonomes sans causes apparentes
- —> récepteurs deviennent hypersensibles : un rien peut déclencher une crise
3 fcts d’influence du déclenchement des troubles dépressifs?
- Prédisposition biologique - génétique
- Stresseurs de la vie
- Personnalité
Trbls dépressifs : génétique = quel% de la prédisposition?
Impact de l’âge?
35%
Plus une personne développe dépression tard dans sa vie, moins les fcts génétiques sont en cause du déclenchement
Neurophysiopathologie troubles dépresifs : impacts certains médicaments?
Hyperactivité quelle région?
Utilisation médicaments bloqueur recapture sérotonine (et parfois dopamine) = baisse de leurs récepteurs ????
- Hyperactivité amygdale et axe HHS : par le stress = AUGMENTATION CORTISOL
- —- Entraîne hypoactivité cortex préfrontal et hippocampe (car taux anormalement élevé de cortisol = neurotoxique pour hippocampe en inhibant BDNF (fct qui favorise neurogénèse) - inhibition de BDNF = effet en cascade sur les récepteurs monoaminergiques = rôle dans génèse dépression
a. circuits noradrénergiques : vigilance, anxiété, réponse au danger
b. circuits sérototinergiques : humeur, satiété, anxiété, modulation éveil-sommeil
c. circuits dopaminergiques : mouvments, plaisir, motivation, système de récompense
c.
QUels sont les fcts psychologiques (composantes psychologiques) qui ont un impact sur le développement de la dépression?
- ESTIME DE SOI ; évènements qui nous empêchent d’atteindre nos buts : baisse estime de soi (pianiste qui se fait couper un doigt : plus de risque de dépression)
- IMPUISSANCE ACQUISE : échecs répétés mènent à passivité et conviction qu’ils ne peuvent rien faire pour changer leur sort
- NÉVROTISME : réagissent aux stress avec émotions plus intenses –> plus à risque de dépression
- TRIADE DÉPRESSIVE DE BECK (souvent contesté - car peut-être plus conséquence qu’une cause de dépression) : 1) vision négative de soi 2) vision négative des évènements 3) approche pessimiste de l’avenir
- MÉTHODES DE COPING DES INDIVIDUS influencent développement dépression
FCTS sociaux qui rendent susceptibles à la dépression?
- BCP de stress aigus ou chroniques
2. Expériences néfastes vécues au cours de l’enfance
Différences entre TB type I et II? Différences au dx?
TB type I : Épisodes MANIAQUES en alternance avec épisodes dépressifs et épisodes hypomaniaques : pas besoin d’épisode dépressif pour le dx, car la manie est caractéristique ++++
TB type II : Épisodes HYPOMANIAQUES en alternance avec épisodes dépressifs (épisode dépressif nécessaire au dx de TB type II)
Critères dx d’un épisode maniaque?
TRUC MNÉNOTECHNIQUE?
- Période délimitée pendant laquelle HUMEUR EST ÉLEVÉE, IRRITABLE OU EXPANSIVE DE FAÇON ANORMALE, avec hausse anormale de l’ACTIVITÉ ORIENTÉE VERS UN BUT OU DE L’ÉNERGIE, qui persiste la plupart du temps presque tous les jours pendant ENVIRON 1 SEMAINE
- PRÉSENCE DE 3+ CRITÈRES SUIVANTS (ou 4 si humeur juste irritable)
TRUC : FALESED
a. Fuite des idées : sensation subjective que les idées défilent
b. Augmentation activité orientée vers un but/agitation psychomotrice
c. Logorrhée
d. Engagement excessif dans activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (achats +++++)
e. Sommeil (baisse du besoin de sommeil)
f. Estime de soi augmentée/idées de grandeur
g. Distractabilité - Altération humeur suffisante pour :
a. causer altération marquée fonctionnement social ou professionnel
OU
b. Nécessiter hospitalisation pour empêcher conséquences dommageables à soi ou aux autres
OU
c. existe caractéristiques psychotiques (différentes d’avec hypomanie) - Épisode pas par effets substance ou autre affection médicale
* ***** par contre, développement épisode maniaque qui survient pendant prise antidépresseur mais qui persiste après arrêt médicament = épisode maniaque et dx TB type I
Nb épisodes maniaques dnas la vie pour DX TB I?
1 épisode suffit
Caractéristiques cliniques (mais pas nécessairement critères dx) de TB en phase maniaque?
- Labilité typique : alternance rapide sans raison apparente de l’euphorie à la colère, de la bonhommie à l’impatience
- Frénésie psychomotrice : dimension essentielle de la sémiologie des états maniaques
- Accélération psychique : pensée du patient difficile à suivre avec fuite des idées (mais cohérence des idées, il commente toutes les stimulations autour de lui)
- Débit verbal rapide - pression du discours jusqu’à logorrhée
- Sx psychotiques : dans 80% des épisodes maniaques : Hallucinations AUDITIVES SURTOUT, sx schnédériens (voix qui argumentent entre elles)
- Idées délirantes de grandeur ou de persécution
Caractéristiques dx épisode HYPOMANIAQUE?
- Période délimitée pendant laquelle HUMEUR EST ÉLEVÉE, IRRITABLE OU EXPANSIVE DE FAÇON ANORMALE, avec hausse anormale de l’ACTIVITÉ ORIENTÉE VERS UN BUT OU DE L’ÉNERGIE, qui persiste la plupart du temps presque tous les jours pendant 4+ JOURS CONSÉCUTIFS
- 3+ DES SX SUIVANTS (4 si juste irritabilité)
MÊMES SX FALESED QUE PHASE MANIAQUE, MAIS MOINS LONGTEMPS (4 JOURS) - Sx s’accompagnent d’une altération indiscutable du fonctionnement
- La perturbation de l’humeur et du fonctionnement sont manifestes pour les autres
- Sx PAS SUFFISANTS POUR ENTRAÎNER ALTÉRATION MARQUÉE DU FONCTIONNEMENT SOCIAL-PROFESSIONNEL OU POUR NÉCESSITER HOSPITALISATION
* ** SI SX PSYCHOTIQUES = C’EST MANIAQUE ET NON HYPOMANIAQUE - Épisode pas causé par une substance, mais si persiste après arrêt antidépresseurs qui l’ont déclenchés, c’est hypomaniaque
*** présence hypomanie = fréquent chez les TB type I, mais pas suffisant pour le dx
Caractéristiques cliniques de l’épisode hypomaniaque?
- PAS DE SX PSYCHOTIQUES
2. Pas atteinte marquée fct social et professionnel, malgré atteinte de l’humeur et du comportement
Quelles sont les caractéristiques d’un épisode dépressif dans le cadre d’un TB?
QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DISTINCTES D’UN AUTRE TROUBLE?
Mêmes caractéristiques que pour un TROUBLE DÉPRESSIF CARACTÉRISÉ (dépression majeure)
SAUF POUR CRITÈRES D ET E VUS PLUS LOIN
Caractéristiques qui différencient d’un trouble dépressif caractérisé :
- APPARITION + RAPIDE
- Humeur dépressive ressentie comme anhédonie plus marquée (incapacité ressentir plaisir - humeur positive dans situations plaisantes)
- Ralentissement psychomoteur du à fatigue physique et psychique
- MOINS DE SX ANXIEUX QUE DANS LA DÉPRESSION UNIPOLAIRE
- DE SX PSYCHOTIQUES (hallucinations auditives RARES, MAIS idées délirantes de culpabilité, persécution ou hypochondriaques)
Pour qu’un dx de TB type I soit posé, il ne faut pas que l’épisode maniaque survienne en situation de :
trouble schizoaffectif
schizophrénie
trouble schizophréniforme
trouble délirant
autre trouble du spectre de la schizophrénie
autre trouble psychotique spécifié ou non
TB type I en épisode maniaque :
- réalisent qu’ils ont un problème?
- Peuvent changer quoi?
- perception + aigue de quoi?
- qu’est-ce qui accompagne possiblement état maniaque?
- peuvent devenir comment à l’égard d’autrui
- NON ET REFUSENT TOUTE TENTATIVE DE TX
- changer habillement, maquillage ou apparence physique pour paraître + attirants sexuellement ou avoir style extravagant
- perception + aigue des sons, odeurs ou stimulis visuels
- Comportements antisociaux ou jeu pathologique
- peuvent devenir hostiles et menançants à l’égard d’autrui, et en présence d’idées délirantes –> agressifs et suicidaires
HUMEUR TRÈS CHANGEANTE RAPIDEMENT
Quels sont les critères dx d’un trouble bipolaire type II?
- Évidences de 1+ épisode hypomaniaque et 1+ épisodes dépressif
- n’a jamais eu d’épisodes maniaque (sinon type I)
- pas mieux expliqué par autres troubles nommés + haut
- SX DE DÉPRESSION OU D’IMPRÉVISIBILITÉ PAR ALTERNANCE FRÉQUENTE DÉPRESSION-HYPOMANIE = SOUFFRANCE MARQUÉE OU ALTÉRATION FONCTIONNEMENT SOCIAL OU PROFESSIONNEL
TROUBLE BIPOLAIRE : caractéristiques qui déterminent si rémission complète ou partielle?
Partielle : sx mais pas assez pour remplir les critères OU moins de 2 mois sans sx
Complète : 2+ mois sans sx
Caractéristique importante de l’Attitude des TB type II?
TB TYPE II : qu’est-ce qui entraîne une ambivalence des patients face au tx de leur hypomanie?
POurquoi les TYPE II consultent-ils?
IMPULSIVITÉ : LES POUSSENT VERS LE SUICIDE OU L’ABUS DE SUBSTANCES
HYPOMANIE : attachement à la créativité –> ils ne voient pas l’hypomanie comme un problème
Ils consultent à propos d’un épisode dépressif caractérisé –> comme l’hypomanie n’entraîne pas de véritable atteinte du fonctionnement
TROUBLE CYCLOTHYMIQUE : caractéristiques?
- PÉRIODE DE 2 ANS (1 an chez enfants-adolescents) : survenue de nombreuses périodes pendant lesquelles les sx 1) hypomaniaques 2) dépressifs sont présents, sans que soit regroupés LES CRITÈRES DES ÉPISODES HYPOMANIAQUES OU DÉPRESSIFS CARACTÉRISÉS
- Pendant la période de 2 ans (ou 1 an kids-ados) : périodes hypomaniaques ou dépressives sont présentes pendant AU MOINS LA 1/2 DU TEMPS, et ne passent pas 2 mois consécutifs sans avoir de sx
- Les critères pour un trouble dépressif caractérisé, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis
- pas causés par troubles schizophérniques nommés + haut
- Sx pas causés par effets d’une substance ou d’une affection médicale
- Sx entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social - professionnel - autre
TROUBLE CYCLOTHYMIQUE est donc un trouble de type ___, sans que les sx n’atteignent ______ d’un épisode _____ ou _____
BIPOLAIRE
l’intensité
hypomaniaque ou dépressif caractérisé
V ou F
Les patients avec trouble cyclothymique sont stables, ils n’évoluent pas vers TB
FAUX : peuvent évoluer vers TB type I ou type II
TROUBLE DÉPRESSIF : TROUBLE DISRUPTIF AVEC DYSRÉGULATION ÉMOTIONNELLE
CRITÈRES DX?
- Crises de colère sévères et récurrnetes qui se manifestent verbalement ou dans le comportement qui sont HORS DE PROPORTION EN INTENSITÉ ET DURÉE VS LA SOURCE DE PROVOCATION DE LA COLÈRE
- Crises de colère ne correpsondent pas au niveau de développement
- Crises min 3x/semaine
- HUMEUR ENTRE LES CRISES : irritable/colérique persistante presque toute la journée, presque tous les jours, et peut être observée par les autres
- Critères 1-4 présents depuis 12+ mois –> et pas plus de 3 mois consécutifs passés sans sx 1-4
- Critères 1-4 présents dans 2/3 mininum situations de la vie (école, famille, avec les pairs) et sont SÉVÈRES dans min 1 de ces situations
- Dx jamais avant 6 ans ou après 18 ans
- Début des critères 1-5 avant 10 ans
- Pas eu plus d’une journée pendant laquelle ont été réunis tous les critères d’épisodes maniaque ou hypomaniaques (ça veut dire que les crises de colère ne sont pas des épisodes de ce genre)
- Sx pas mieux expliqués par trouble mental ou au cours d’un trouble dépressif
- Effets pas dus à substance ou autre affection médicale/neurologique
Un trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle ne peut pas coexister avec quels troubles?
PEUT coexister avec quels troubles?
Trouble oppositionnel avec provocation (si présentent des sx des 2 troubles, le dx unique est trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle)
Trouble bipolaire
Trouble explosif intermittent
OUI
1. trouble dépressif caractérisé
- TDAH
- Troubles des conduites
- troubles d’usages de substances
Un individu qui a déjà présenté épisode maniaque/hypomaniaque présente tous les signes de trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle reçoit quel dx?
Bipolaire type I ou II selon si hypomaniaque ou maniaque
Ne peut pas recevoir TDADE
ENfants TDADE + à risque de développer quoi à l’âge adulte?
Dépression ou trouble anxieux
TROUBLE DÉPRESSIF : TROUBLE DÉPRESSIF CARACTÉRISÉ
aka dépression majeure
CRITÈRES DX?
5+ CRITÈRES SUIVANTS sur une période de 2 semaines, représente changement du comportement/humeur normale et 1 des sx est soit 1) humeur dépressive 2) perte intérêt ou plaisir
- Humeur dépressive présente presque toute la journée, presque tous les jours, détectable par le patient
- Diminution marquée intérêt ou plaisir presque toute la journée - tous les jours pour la plupart des activités
- Perte ou gain de poids significatif en absence de régime ou variation de l’appétit
- Insomnie-hypersomnie presque tous les jours
- Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours
- Fatigue ou perte énergie presque tous les jours
- Dévalorisation/culpabilité excessive presque tous les jours
- Diminution aptitude à penser/se concentrer + indécision
- Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires sans plan préçis ou avec plan, tentatives de suicide
****sx entraînent détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social professionnel ou autre
***** sx pas causés par les effets d’une substance
***** sx pas dus à troubles schizophrénies et autres nommés + tôt
** PATIENT N’A JAMAIS EU D’ÉPISODE MANIAQUE OU HYPOMANIAQUE
Comment est l’apparition des sx de trouble dépressif unipolaire?
Apparition graduelle sur quelques semaines ou mois : pas brusque comme épisode dépressif bipolaire
Quels sont des sx physiques liés à la dépression?
- Troubles sexuels : anorgasmie, troubles érectils
- Somatisation : céphalée, nausées, constipation, malaises digestifs, palpitations, paresthésies
- Activité psychomotrice augmentée (agités, font les 100 pas, parlent et bougent vite, etc) ou diminuée (léthragie, parle peu, peine à sortir du lit)
TROUBLE DÉPRESSIF : TROUBLE DÉPRESSIF PERSISTANT (DYSTHYMIE)
CRITÈRES DX?
- Humeur dépressive présente presque toute la journée, plus d’un jour sur 2, pendant MINIMUM 2 ANS
- QUand patient est déprimé, il présente min 2 sx suivants :
a. Perte appétit, ou hyperphagie
b. Insomnie ou hypersomnie
c. Baisse énergie - fatigue
d. Faible estime de soi
e. Diff concentration - prise de décisions
f. Sentiments de perte d’espoir - Durant les 2 ans, le patient n’a jamais passé plus de 2 mois sans ressentir sx 1 et 2
- Jamais épisodes maniaques ou hypomaniaques, ni de critères du trouble cyclothymique réunis
- Sx entraînent une atteinte du fonctionnement social professionnel ou autre ou détresse significative
- Sx pas causés par trouble psychiatrique autre (nommés plus haut) ou effets d’une substance
DÉbut précoce de trouble dépressif persistant (dysthymie) est à quel âge?
Précoce : < 21 ans
Tardif : > 21 ans
Trouble dépressif persistant (dysthymie) : quelles sont les 4 présentations à spécifier si présents ou non pendant les 2 ans?
- Avec syndrome dysthymique pur : les critères du trouble dépressif caractérisé n’ont jamais été remplis dans les 2 dernières années
- Avec épisode dépressif caractérisé persistant : Les critères de trouble dépressif caractérisé ont été remplis pendant l’entièreté des 2 ans
- Avec épisodes dépressifs caractérisés intermittents, incluant l’épisode actuel : actuellement, les critères de trouble dépressif caractérisé sont remplis, mais il y a eu des périodes de min 8 semaines au cours des 2 dernières années où ils n’ont pas été remplis
- Avec épisodes dépressifs caractérisés intermittents, mais pas au cours de l’épisode actuel : critères de trouble dépressif caractérisé ne sont pas actuellement remplis, mais il y a eu des périodes de 2 semaines dans les 2 dernières années où ils ont été remplis
TROUBLES DÉPRESSIFS : TROUBLE DYSPHORIQUE PRÉMENSTRUEL
CRITÈRES DX?
2 et #3 : chacun min 1 critères de ces deux points, pour un minimum de 5 critères quand on additionne critères de #2 et #3
- Au cours de la majorité des règles (depuis la dernière année), 5+ des sx suivants doivent être présents dans la SEMAINE QUI PRÉCÈDE LES RÈGLES, commencer à s’améliorer avec le début des règles, et devenir minimaux ou absents dans la semaine qui suit les règles
- 1+ critères suivants
a. Labilité émotionnelle
b. Irritabilité - colère - hausse conflits interpersonnels
c. Humeur dépressive marquée, désespoir, autodépréciation
d. Anxiété, tension ou sentiments d’être noué, nerveux - 1+ critères suivants :
a. Baisse intérêt activités habituelles
b. Difficultés de concentration
c. Léthargie, fatigue excessive ou baisse énergie
d. Modification appétit, hyperphagie ou cravings
e. Hypersomnie ou insomnie
f. Sentiment d”être débordé, de perdre le contôle
g. Sx physiques : gonflement des seins, douleurs articulaires - musculaires, impression d’être enflé, prise de poids - Sx mènent à altération du fonctionnement ou détresse cliniquement significative
- Sx = pas exacerbation d’autres sx comme trouble dépressif caractérisé, trouble panique, trouble dépressif persistant, ou TP
- Critère #1 doit être confirmé par une évaluation quotidienne pendant min 2 cycles consécutifs
- Sx = pas effets d’une substance ou affection médicale
Troubles bipolaires ou dépressifs induit par une substance : quelles sont les caractéristiques des sx présentés, de l’apparition, etc?
- SX
a. Bipolaire : Élévation humeur avec humeur expansive ou irritable, avec ou sans humeur dépressive, ou perte de l’intérêt marqué pour presque toutes les activités de la vie
b. Dépressif : humeur dépressive ou perte intérêt pour presque toutes, ou toutes les activités de la vie
- Examen physique, anamnèse et rx de labo montrent que :
a. Les sx sont apparus pendant ou peu après intoxication substance ou son sevrage ou prise médicaments
b. La substance/médicament impliqué PEUT PRODUIRE CES SX
- Sx pas mieux expliqués par trouble bipolaire ou apparenté/trouble dépressif non-induit par une substance
( les sx n’ont pas commencés avant utilisation substance, les sx ne durent pas 1+ mois après fin intoxication ou sevrage, pas d’autres signes indépendants qui indiquent un trouble dépressif/bipolaire non-induit par substance) - Perturbation ne survient pas après épisode confusionnel/délirium
- Sx entraînent détresse significative ou altération du fonctionnement dans plusieurs sphères de la vie (social - professionnel)
Une personne en intoxication ou sevrage d’une substance présente des signes qui correspondent à trouble bipolaire-dépressif induit par une substance : doit-on poser le dx de intox/sevrage par substance ou de TB/dépressif induit par substance?
TB/dépressif induit par substance : quand les critères du point #1 dominent le tableau clinique et assez significatifs pour nécessiter prise en charge
Quels sont les critères dx d’un TB ou dépressif induit par une autre affection médicale?
- TB : humeur irritable, expansive ou élévation de l’humeur, avec augmentation anormale énergie ou activité
Dépressif : Période prononcée/persistante pendant laquelle humeur = dépressive et/ou diminution marquée intérêt pour toutes ou presque toutes les activités
- ATCD, examen physique ou exam complémetaires montrent que TB/trouble dépressif est induit par une autre affection médicale
- Pas causé par un autre trouble mental
- Pas en épisode/situation de délirium
- Sx causent détresse cliniquement significative ou altération fonctionnement social ou professionnel, ou NÉCESSITENT HOSPITALISATION POUR PRÉVENIR AUTO OU HÉTÉROAGRESSION DANS LE CAS DE TROUBLE BIPOLAIRE, OU PRÉSENCE DE SX PSYCHOTIQUES
EXAMEN MENTAL TROUBLE DÉPRESSIF/épisode dépressif d’un TB :
- En général
- Humeur, affect et émotions
- Discours
- Pensée
- Perturbations perceptuelles
- Sensorium et cognition
- Jugement et insight
- Ralentissement psychomoteur
- DÉPRESSION : sx clé, mais 50% peuvent nier ce sentiment
Isolement social, diminution activité - Si profil ralenti dépressif : discours lent et à bas volume, et réponse lente aux questions (inverse si profil agité dépressif)
- Vision négative monde et eux-mêmes
- Délire et hallucinations possibles : délire inclut culpabilité, pauvreté, échec, persécution, péché et maladies somatiques
- Orientation : ok, mais manque d’intérêt dans la réponse aux questions
50-75% = altération cognitive : pseudodémence (plaintes de perte concentration et altération mémoire) - Hyperbole des sx, dur de convaincre les patients que leur état peut s’améliorer
EXAMEN MENTAL ÉPISODE MANIAQUE :
- En général
- Humeur, affect et émotions
- Discours
- Pensée
- Perturbations perceptuelles
- Sensorium et cognition
- Jugement et insight
- Patients excités, logorrhée, amusés, hyperactifs
Psychotiques et désorganisés et nécessitent contraintes physiques et injections IM de sédatifs, peu fiables - Euphoriques, irritables, baisse de tolérance à la frustration, labilité émotionnelle
- Logorrhée (diff à interrompre), intensité discours avec intensité manie, discours peut être totalement incompréhensible comme personne schizophrénique
- Estime de soi +++, autoglorification
- Délire pour 75% des patients maniaques, pensées congruentes avec humeur (grandioses, grande richesse, habilités extraordinaires ou pouvoir)
- orientation et mémoire OK
Mais réponses parfois incorrectes car euphorie tellement grande - Jugement altéré (sx caractéristique) : peu d’insight, comportements inadéquats financiers, sexuels, parfois faillite famille
Différence entre les troubles bipolaires et les troubles psychotiques?
TB : trouble de l’HUMEUR auquel peut s’ajouter trouble de la pensée
Troubles psychotiques/schizophréniques : Trouble PENSÉE auquel peut s’ajouter trouble humeur
Trouble schizoaffectif (psychotique) - différence avec TB?
En schizoaffectif : les sx psychotiques de délires et hallucinations persistent même si les sx de l’humeur s’améliorent (ex sommeil et agitation psychotmotrice revenus à la normale mais continue à exprimer idées délirantes)
AUSSI
Dans le schizoaffectif : les éléments psychotiques associés aux sx thymiques sont NON-CONGRUENTS À L’HUMEUR ET BIZARRES (mais c’est aussi parfois possible chez les troubles bipolaires)
Comment différencier épisode de manie et épisode psychotique bref?
Épisode psychotique bref : comportement désorganisé MAIS NON ACCÉLÉRÉ, avec perturbation importante du fonctionnement cognitif, idées délirantes bizarres, absence accélération psychomotrice
Comment distinguer épisode dépressif au sein d’un TB et trouble dépresif caractérisé?
VOIR :
- ATCD bipolaires familiaux?
- ATCD perso de virage maniaque sous antidépresseurs?
- Tempéramment hyperthymique
- Sx dépressifs majeurs récurrents (3+ mois) ou brefs (3- mois)?
- Épisodes psychotiques?
- Sx dépressifs atypiques?
- Début précoce de dépression (25- ans)?
- Dépression post-partum?
- Disparition effets antidépresseurs ou non-réponse aux antidépresseurs?
Différences entre TP limite et TB phase dépressive?
TP limite : fluctuations +++++ de l’humeur pendant la journée, et moins d’atteintes neurovégétatives comme atteinte du sommeil ou de l’appétit, qui sont plus présentes dans le TB
Différences entre TB et TDAH chez enfants et adolescents?
ENFANTS : TB = PLUS D’IRRITABILITÉ, CHANGEMENT HUMEUR ET FLUCTUATIONS AU COURS DE LA JOURNÉE
ADOLESCENTS : TB = + IDÉES SUICIDAIRES, AGRESSIVITÉ, MANIFESTATIONS PSYCHOTIQUES, FUITE DES IDÉES, IDÉES DE GRANDEUR, EXALTATION HUMEUR, INSOMNIE SANS FATIGUE ET HYPERSEXUALITÉ
Différences de l’efficacité d’un certain médicament pour TDAH vs TB?
TDAH : psychostimulants améliorent état VS empirent TB
DDX non psychiatrique des troubles dépressifs?
Causes physiques : hypothyroïdie, anémie, maladie inflammatoire, atteinte endocrinienne, néoplasies
PA : Parkinson et démences
Patient qui présente sx de trouble dépressif + sx de trouble anxieux : quel(s) dx(s)?
Uniquement dx de trouble dépressif : 90% des patients dépressifs présentent sx anxieux
Comment différencier trouble dépressif et TP?
TP peuvent présenter sx dépressifs (autodépréciation, doute, pessimissme) mais PAS DE SX NEUROVÉGÉTATIFS (perte appétit, perte libido, insomnie)
Ne souffrent généralement pas non plus d’anhédonie (pas de plaisir dans les activités qui apportent normalement plaisir)
Quelles sont les causes liées aux substances qui peuvent mimer troubles dépressifs?
- SD de sevrage ; cocaïne, amphétamines
- SD intoxication: cannabis
- TU alcool : peut mimer sx dépressifs ou être expression d’un trouble dépressif
Comment différencier TDADE d’un TB?
D’un trouble oppositionnel avec confrontation?
d’un trouble exposif intermittent?
Selon évolution longitudinale des sx centraux et présence d’une humeur exaltée ou expansive avec idées de grandeur (classique TB)
TOAC : ne peut pas coexister avec TDADE —> TDADE = crises colères fréquentes avec humeur colérique/irritable entre les crises
TEI : pas d’humeur colérique/irritable constante (alors que TDADE oui)
TB type I
- âge moyen 1er épisode?
- débute plus avec dépression ou avec manie?
- comment se présente épisode manie? dure combien de temps si non-tx?
- V ou F : plus le temps passe, plus les intervalles entre les épisodes s’allongent
Après combien de temps intervalle se stabilise-t-il et quelle est la durée stabilisée des intervalles? - Fcts précipitants d’épisodes?
- Différences entre nb épisodes maniaques ou dépressifs H vs F?
- 18 ans
- débute plus souvent avec épisode dépressif
- Manie débute rapidement (heures ou jours, mais peuvent évoluer sur plusieurs semaines)
Manie peut durer 3 mois sans tx - FAUX : intervalle raccourcit : après 5 épisodes, intervalle se stabilise à 6-9 mois
- Grossesse et naissance enfants (dépression post-partum)
- F = + épisodes dépressifs, H = + épisodes maniaques
TB type I : pronostic meilleur ou moins bon que trouble dépressif caractérisé?
Qu’est-ce qui améliore pronostic TB type I?
MOINS BON
Prophylaxie au lithium
___% des patients obtiennent contôle significatif de leurs sxx de TB type I
___% font une rémission complète
Après rechute, ___% présentent sx chroniques (souvent ___) et ___% gardent limitations fonctionnelles
50-60%
20%
20% - dépressifs
66%
Bons fcts pronostic de TB type I?
- Durée courte épisodes maniaques
- Âge avancé d’apparition
- Peu pensées suicidaires
- Peu de problèmes psychiatriques ou troubles médicaux préexistants
Mauvais fcts pronostic TB type I?
- Début enfant
- Activité professionnelle pauvre
- Dépendances
- Caractéristiques pscychotiques avec épisodes et caractéristiques dépressives inter-épisodes
- États mixtes ou cycles rapides
- Affections endocriniennes
- AVC
- Certains médicaments
- Antidépresseurs et psychostimulants
- Décalage horaire ; peut déclencher épisode maniaque
TB type II : 1er épisode + tôt ou tard que les type I?
Commence par dépressif ou hypomaniaque comme 1er épisode?
Rechutes fréquentes ou non? Temps inter-épisode diminue ou augmente avec le temps?
Comment évolution et pronostic diffère ou ressemble à TB I?
Plus tard normalement
Commence comme dépressif normalement
Rechutes fréquentes, intervalles diminuent en durée avec le temps
Pronostic et évolution similaires à TB I
Patients cyclothymiques : sont comment en enfance?
Début des sx quand et comment?
RÉactions des patients avec ces troubles?
Sensibles, hyperactifs ou modestes comme jeunes enfants
Début des sx à l’adolescence : INSIDIEUX, se manifeste par atteinte fonctionnement social avec les pairs (pas capable de créer des amitiés), et atteintes fonctionnement scolaire
Rxn des patients varient : ceux avec bon mécanismes d’adaptation et de défenses de l’égo évoluent mieux que ceux avec mauvais mécanismes d’adaptation
____ des patients avec troubnle cyclothymique développement touble humeur majeur, le + souvent ____
1/3
TB type II
Vers quels troubles évoluent le plus les patients (enfants) avec trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle?
PAS VERS BIPOLAIRE
MAIS
vers Trouble dépressif unipolaire ou troubles anxieux
TROUBLE DÉPRESSIF CARACTÉRISÉ :
- ___% des patients avec 1er épisode ont déjà présentés sx dépressifa dnas le passé
1er épisode avant ___ ans chez ___% des patients
Durée médiane épisode dépressif non-tx dure combien de temps? Épisode tx?
Retrait antidépresseurs < ___ mois après la fin de l’épisode = rechute
50%
Avant 40 ans chez 50% des patients (si après 40 ans, pas ATCD familiaux)
6-8 mois, et 3 mois si tx
< 3 mois après fin épisode = rechute presque assurée
Trouble dépressifs : temps entre les épisodes évolue comment avec le temps? et intensité des épisodes?
EN moyenne combien épisodes sur 20 ans?
Temps entre les épisodes diminue et intensité épisodes augmente
EN moyenne 5-6 épisodes sur 20 ans
Pourquoi dépression caracrétisée augmente-t-elle le risque de décès prématuré?
- suicides
- complications liées à l’abus de substances
- maladies cardiovasculaires
*** aussi on voit baisse densité osseuse et hausse utilisation services médicaux
FCTS de bon pronostic de troubles dépressifs?
- Épisodes légers en intensité
- Bonnes amitiés à l’adolescence
- Bon fonctionnement social 5 ans avant épisode
- Fonctionnement familial stable
- Courts séjours hospitaliers
- Absences comorbidités psychiatriques ou sx psychotiques
FCTS DE MAUVAIS PRONOSTIC TROUBLES DÉPRESSIFS?
- Coexistence trouble dysthymique (trouble dépressif persistant)
- Abus alcool/autres substances
- Trouble anxieux
- Plusieurs épisodes dépressifs précédents
- Hommes = plus susceptibles de chronicisation
50% des patients avec dysthymie (trouble dépressif persistant) connaissent apparition _____ avant âge de ____ ans
insidieuse
< 25 ans
Patients avec dysthymie peuvent développer quels troubles s’ils ont un début précoce?
Trouble dépressif majeur caractérisé ou toruble bipolaire
V ou F
Antidépresseurs et tyoes spécifiques de psychothérapie (cognitives et comportmentales) sont positives pour dépression persistante
VRAI
TROUBLE BIPOLAIRE
- Phase maniaque : agent pharmaco? Si rechute?
- Phase dépressive : agent pharmaco 1ère intention? AUtre med possible mais danger? Solution?
Pour patients sensibles à l,effet des saisons? - Prévention des rechutes? 1ère intention et autres options?
- Antipsychotiques
Si rechute : optimisation médicaments déjà en place –> lithium, acide valproïque - Lithium, lamotrigine et quétiapine (lamotrigine et quétiapine = effets lents)
Antidépresseurs ; effet dangereux de causer phase maniaque (surtout les tricycliques) –> on peut donner stabilisateur d’humeur avec
Luminothérapie - 1ère intention: Lithium
Autres :
a. Anticonvulsivants : carmazépine et acide valproïque
b. Antipsychotiques atypiques (surtout pour prévention phase maniaque, mais quelque uns pour prévention phase dépressive aussi - quétiapine)
c. Lamotrigine : prévention rechutes atypiques
TB : Principe des tx psychologiques?
QUELS SONT LES TYPES DE PSYCHOTHÉRAPIES POSSIBLES?
Visent tous à favoriser le fonctionnement et l’adhésion au tx pharmacologique : pour empêcher fluctuations humeur et rechutes
- TCC
- INTERPERSONNELLE (DEUIL DANS L’APP)
- RYTHMES SOCIAUX - influence de la régularité des activités sur l’humeur
- PSYCHOEDUCATION
TB : PSYCHOTHÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE
Repose sur quel principe/symptôme?
Comment agit le thérapeute?
Triade dépressive de Beck : Distorsion des pensées concernant l’avenir, soi-même et l’environnement
Thérapeute actif et directif : tente de FAVORISER PAR LA LOGIQUE et arguments SCIENTIFIQUES une façon RATIONNELLE d’évaluer les circonstances entourant la vie quotidienne des patients
–> stratégies de gestion des pensées dysfonctionnelles et techniques comportementales
TB : PSYCHOTHÉRAPIE INTERPERSONNELLE ET DES RYTHMES SOCIAUX
Se concentre sur quoi?
Patient doit faire quoi?
But?
Se concentre sur les 4 domaines problématiques suivants : deuil, transitions de rôles, conflits de rôles et déficits interpersonnels
Patient doit consigner la régluarité de 17 activités de la vie quotidienne
BUT ; PRISE DE CONSCIENCE DE LA CORRÉLATION ENTRE LA RÉGULARITÉ DE CES ACTIVITÉS ET SON HUMEUR
TB : PSYCHOÉDUCATION : vise quoi au niveau du patient?
Coresponsabilité de son rétablissement ; bonne connaissance des diverses facettes de sa maladie, et des déficits qui découlent du traitement
FOURNIR INFORMATION AU PATIENT
TB : TRAITEMENT SOCIAL?
PSYCHOTHÉRAPIE EN GROUPE (PATIENTS ET PROCHES)
TROUBLES DÉPRESSIFS : TX PHARMACOLOGIQUE
Comment choisit-on bon médicament?
EFFICACES?
Vitesse action?
Problématique de certains antidépresseurs et lesquels faut-il donner à la place?
Essaie thérapeutique d’un médicament devrait durer combien de temps?
ANTIDÉPRESSEURS : choix dépend du patient
approx 50% des patients répondent bien au tx
Vitesse lente d’Action –> 2-4 semaines avant de voir les 1ers effets
Tricycliques : arrêt du ralentissement psychomoteur avant que les idées suicidaires disparaissent = augmentation du risque suicidaire au début de la prise de tricycliques
Si on croit que le risque suicidaire est présent, on donne des inhibiteurs recapture sérotonine
6 semaines
Méthode de tx physique de troubles dépressifs?
Efficace? sécuritaire?
Utilisé quand?
Électroconvulsivothérapie (électrochocs) et neuromodulation
EFFICACE ET SÉCURITAIRE
CAS GRAVES OU RÉFRACTAIRES AUX TX PHARMACO
DÉPRESSION SAISONNIÈRE : TX 1ÈRE INTENTION?
LUMINOTHÉRAPIE : exposition tôt le matin à source de lumière artificielle durant périodes de journées courtes : vise à reproduire le cycle circadien
V ou F
Dans le tx de la dépression, les tx psychothérapeutiques sont aussi efficaces que les tx pharmaco
VRAI pour dépression légère-moyenne
FAUX pour dépression majeure : il faut combinaison pharmaco-psychothérapie
MEILLEURE PSYCHOTHÉRAPIE POUR TX DÉPRESSION?
COGNITIVO-COMPORTEMENTALE : CHNAGER LES CROYANCES, RENFORCER LE COPING, APPRENDRE STRATÉGIES
SUIVI DE PHASE D’APPLICATION
RELATION PATIENT-THÉRAPEUTE IMPORTANTE ET PEUT ÊTRE DÉTERMINANTE
AUTRES PSYCHOTHÉRAPIES POSSIBLES POUR THÉRAPIE TROUBLE DÉPRESSIFS?
- Interpersonnelle
- Basée sur la pleine conscience: principes orientaux de méditation visant meilleure connaissance de ses états émotionnels et développer à l’égard de ceux-ci une position + distante d’observateur bienveillant
TX naturels de la dépression? Rôles?
- Extrait de millepertuis : effet antidépresseur, mais peut induire virages maniaques
- Omega-3 : optimise effets antidépresseurs
- Exercice physique
- Guides d’auto-tx : aide les gens à s’investir dans leurs tx et dans leur rétablissement
TX SOCIAL DÉPRESSION?
- Intervention de couple ou familiale pour régler situations de discordes ou d’absence de communications qui peuvent contribuer à la dépression
–> Éducation sur la dépression est pertinente : évite manque de compréhension de la famille face à l’état du patient
- Intervention pour régler les situations de stress sociales (financier, logement insalubre, manque de compétence à l’emploi)
- Arrêt de travail parfois nécessaire, mais pas trop longtemps pour ne pas brimer confiance en soi du patient
TROUBLE D’ADAPTATION
Quel est le facteur étiologique principal?
Comment évoluent sx après retrait du stresseur?
Types de stresseurs qui déclenchent trouble d’adaptation?
Le stresseur qui déclenche le trouble d’adaption
Après retrait, les sx doivent disparaître (ou après atteinte d’un niveau d’adaptation adéquat)
- Évènement lié à émotion négative (mauvais stress - perte d’un conjoint)
- Évènement lié à une émotion positive (bon stress - promotion ou mariage)
TROUBLE D’ADAPTATION :
Les évènements stresseurs ont un +/- grand impact sur les personnes selon quoi?
Dépendemment de
- NIVEAU DE VULNÉRABILITÉ AU STRESS : correspond à l’addition de 4 concepts (CINE)
a. Contrôle
b. Imprévisibilité
c. Nouveauté
d. Menace à l’Égo - SUBJECTIVITÉ DE CE QUI PEUT ÊTRE PERÇU OU NON COMME UN STRESS
TROUBLE ADAPTATION : DIFFÉRENCE DE L’IMPACT ENTRE STRESS AIGU ET CHRONIQUE?
Stress chronique entraîne quoi?
DIFFÉRENCE DE L’IMPACT DES DIFFÉRENTS STRESS AU/N PSYCHOLOGIQUE ET PHYSIOLOGIQUE
Stress chronique : changements récepteurs 5HT1A et déconnexion fonctionnelle des réseaux limbiques entre amygdale et cortex cingulaire antérieur/préfrontal médian
Différence entre TA et PTSD?
TA : stresseurs ne sont pas “exceptionnels” ni traumatiques ; ce sont des évènements normaux de la vie qui génèrent un stress, et un stress vécu par la plupart des gens qui eux ne développent pas un trouble d’adaptation
RÉgions du cerveau impliquées dans les troubles d’adaptation?
- Cortex préfrontal, amygdale, hippocampe, noyau accumbens, insula, cortex cingulaire antérieur
- Axe hypophyso-hypothalamo-surrénalien
- CRH (corticotropin-releasing hormone)
- SNA sympathique
- Autres monoamines et neuropeptides
3 types de coping pour s’adapter ou compenser les problèmes qui peuvent créer troubles d’adaptation?
- Coping Centré sur le problème : réduire, modifier ou diminuer le stresseur (+ les hommes)
- Coping centré sur les émotions : comment individu s’adapte au stresseur, tenter apaiser émotions négatives et changer sa réaction émotionnelle (+ les femmes)
- Coping centré sur évaluation cognitive : évaluer si problème est un danger, une menace, un défi puis décider si on a les ressources pour y faire face
Lacunes au niveau de quels 3 domaines sociaux prédisposent aux troubles d’adaptation?
- Capacités cognitives
- Habiletés comportementales
- Habiletés émotionnelles
TROUBLE ADAPTATION : CRITÈRES DX
- Apparition sx émotionnels ou comportementaux maximum 3 MOIS après exposition au stresseur
- SX/comportements = cliniquement significatifs : présence de 1+ critères suivants :
a. Détresse hors de proportion à la gravité du stresseur
b. Altération significative du fonctionnement social, professionnel ou autre domaines importants
- Perturbation causée par fct de stress correspond PAS aux critères autre trouble mental et pas exacerbation d’un trouble existant
- PAS DES SX DE DEUIL NORMAL
- Après fin du stress : sx ne persistent pas plus de 6 mois
Types de sx de TA?
- Cognitifs : diff attention/concentration, perte mémoire court terme, intrusions de la pensée, ruminations mentales, baisse efficacité scolaire et professionnelle
- Somatiques : fatigue, perte appétit, insomnie, céphalées, douleurs diffuses
- Émotionnels : sx anxieux/dépressifs, retrait affectif, irritabilité, colère/agressivité
- Comportementaux : opposition, fugue, trouble utilisation substance/médicaments, inhibition ou retrait social, scolaire ou au travail
Comment se distinguent TA et deuil?
Deuil : réponse physiologique est prévisible et normale
Si la rxn physiologique est + importante, sans remplir les critères de dépression caractérisée, on parle de DEUIL COMPLIQUÉ ET NON DE TA
Différences entre TA à humeur dépressive et dépression caractérisée?
TA : à humeur + dépressive ou + anxieuse
Dans dépression, il n’y a pas un fct de stress majeur qui cause le déclenchement de la dépression, ou présence de fcts de stress mais de moindre importante
Et retirer ces fcts de stress ne va pas nécessairement “guérir” la dépression, alors que ça guérit le TA
3 types évolution TA?
- Guérison spontanée : 6 mois max après retrait du stress
- Persistant : si stress persistant ou survient de façon répétitive
- Diagnostic de transition : quand TA évolue vers trouble psychiatrique autre (dépression, trouble anxieux généralisé)
V OU F
TA = meilleur pronostic lorsque survient tôt dans la vie (enfants - ados)
FAUX : jeunes ont + de chances de développer TA persistant/chronique
BUTS DU TX DE TA?
Empêcher chronicisation, améliorer le fonctionnement et relations significatives, et empêcher aggravation des sx ou évolution vers trouble + grave
Méthode standard de tx des TA?
Qu’est-ce qui fait qu’on adopte autre méthode de tx?
Traitement bref
Si stresseurs chroniques, présence TP ou autres fcts de vulnérabilité au stress : interventions sur + longue période
Plusieurs thérapies possibles : groupe, couple, famille, individuelle
BUTS DES TX PSYCHOLOGIQUES TA?
- RÉduire ou éliminer les stresseurs
- Améliorer stratégies adaptation pour stresseur qui ne peut pas être éliminé (réduire son impact)
- Favoriser comportements adaptés pour faire face à situation problématique
- Établir système de soutien social environnemental favorable pour permettre meilleure adaptation
PSYCHOTHÉRAPIE : permet de verbaliser émotions vécues au lieu du passage à l’acte
3 ÉTAPES DE LA THÉRAPIE COGNITIVO-COMPORTEMENTALE DES TA?
- TECHNIQUE INOCULATION CONTRE LE STRESS : intervention de gestion du stress à spectre plus large que la psychothérapie
- RESTRUCTURATION COGNITIVE
- MISE EN APPLICATION DES STRATÉGIES ÉLABORÉES
THÉRAPIE D’ACCEPTATION ET D’ENGAGEMENT : SE CONCENTRE SUR QUOI?
Sur émotions et pensées causant la détresse, acceptation, diffusion cognitive, être présent, être conscient des expériences sans y être attaché, clarification des buts et objectifs et engagement dans un plan d’action
TA : on utilise tx pharmaco quand?
2 types de tx?
Quand psychothérapie seule n’est pas suffisante
TX combiné (psychothérapie + pharmaco) aussi nécessaire pour chez patients ++ symptomatiques pour éviter développement trouble psychiatrique majeur
- Benzodiazépines : court terme
- Antidépresseurs : + long terme
2e substance la plus utilisée après le cannabis?
Amphétamines (autre app dit que c’est les hallucinogènes????)
Production annuelle cocaïne?
Nb de personnes qui en consomme dans le monde?
Continent où l’usage est le plus grand?
900 tonnes
14 millions
Amérique du Nord
CARACTÉRISTIQUES INTOXICATION COCAÏNE OU AMPHÉTAMINES?1
- Usage récent substance
- Changements comportementaux ou psychologiques problématiques cliniquement significatifs développés après usage substance
- Apparition pendant/peu après consommation substance de 2+ sx suivants :
a. Tachycardie/bradycardie
b. Mydriase
c. Hausse ou baisse TA
d. Transpiration/frissons
e. No-Vo
f. Perte de poids
g. Agitation ou ralentissement psychomoteur
h. Faiblesse mx, dépression respiratoire, douleur thoracique ou arythmies cardiaques
i. Confusions, crises convulsives, dyskinésies, dystonie ou coma - Sx pas causés par affection médicale, pas mieux expliqués par autre trouble mental, incluant intoxication à une autre substance
- POSSIBLE ALTÉRATION DES PERCEPTIONS : HALLUCINATIONS SANS ATTEINTE RÉALITÉ, OU ILLUSIONS VISUELLES/AUDITIVES/TACTILES SANS CONFUSION MENTALE
SX DE SEVRAGE DE LA COCAÏNE/AMPHÉTAMINES?
- Arrêt ou diminution consommation cocaïne ou amphétamines
- Humeur dysphorique et 2+ critères suivants, qui apparaissent qq heures - jours après arrêt consommation
a. Épuisement
b. Rêve intenses ou déplaisants
c. Insomnie ou hypersomnie
d. Hausse appétit
e. Agitation ou ralentissement psychomoteur - Sx causent souffrance significative ou altération fonctionnement social ou professionnel
- Sx pas causés par affection médicale ou trouble mental, ou pas intox/sevrage d’une autre substance
V ou F
Consommateurs ROH sont moins observants aux tx que les autres maladies chroniques
FAUX