app2 Flashcards
Quelles substances prises en excès entraînent activation DIRECTE du système de récompense?
Au lieu de quelle activation?
Activation tellement intense que quoi?
TOUTES
au lieu de l’Activation normale via comportements adaptés
tellement intense que les activités usuelles peuvent être négligées au dépit de la substance
Quelles sont les 2 catégories de troublés liés à une substance dans le DMS-5?
- Trouble lié à usage de substance : dépendante ou abus
- Trouble induit par une substance :
a. intoxication
b. sevrage
c. autre trouble mental induit par substance (ex : psychotique, bipolaire, anxieux, dépressif, etc)
Définition de trouble lié à l”usage d’une substance?
Utilisation problématique d’une substance psychoactive conduisant à une altération du fonctionnement et/ou souffrance cliniquement significative, caractérisée par présence d’au moins 2 critères parmi 11 de la prochaine question, sur période de 12 mois
11 critères liés à un trouble d’usage d’une substance?
rappel app1
- substance consommée pendant période + importante/longue que prévu
- Désir persistant/efforts infructueux pour diminuer/contrôler consommation
- Bcp temps consacré aux activités nécessaires l’obtention substance, son utilisation ou récupération de ces effets
- CRAVING de consommer substance
- Consommation répétée mène à incapacité à accomplir obligations majeures (travail, école ou maison)
- Consommation substance continue malgré prob interpersonnels ou sociaux, causés ou exacerbés par effets substance
- Abandon/diminution activités sociales/professionnelles ou loisirs importants à cause de l’usage substance
8, Consommation dans des situations où ça peut être potentiellement dangereux
- Poursuite consommation même si personne reconnaît son problème
- Tolérance : vu par qtés augmentées ou effets diminuées pour une même qté
- Sevrage
a. Présence sx caractéristiques sevrage substance
b. prise substance ou substance proche pour soulager ou éviter sx sevrage substance
Quelles sont les 3 caractéristiques qui définissent INTOXICATION à une substance comme trouble induit par usage substance?
- Développement d’un SYNDROME réversible spécifique à une substance, en raison d’une ingestion récente/exposition à la substance
- Changements psychotiques ou comportementaux PROBLÉMATIQUES, cliniquement significatifs, attribuables à l’effet de la substance sur le SNC pendant ou après la consommation substance
- Sx pas du à une autre condition médicale/trouble mental
V ou F
Une substance qui provoque une tachycardie comme sx –> on considère que c’est une intoxication
FAUX : il faut que le sx soit PROBLÉMATIQUE : si la substance induit un sx non-problématique comme tachycardie, ce n’est pas une intoxication
Quelles sont les caractéristiques qui définissent UN SEVRAGE comme trouble induit par une substance?
- Arrêt (ou réduction) de l’utilisation d’une substance qui a été massive ou prolongée
- Développement d’un syndrome spécifique à la substance après arrêt/réduction de son utilisation
- SYNDROME provoque une souffrance clinique significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines
- Sx ne sont pas dus à autre affection médicale/problème mental
TROUBLE MENTAL induit par une substance : sont attribuables à quoi?
Sont attribuables aux effets de la substance consommée et aux toxines produites
Quelles sont les caractéristiques d’un TROUBLE MENTAL INDUIT PAR UNE SUBSTANCE?
- Tableau sx caractéristique d’un trouble mental
- Mise en évidence par anamnèse/examen physique des 2 éléments suivants
a. Trouble s’est développé pendant ou dans le mois qui a suivi
intoxication/sevrage/prise de médicaments
ET
b. Substance/médicament PEUT induire le trouble mental - Trouble mental pas mieux expliqué par autre trouble mental indépendant pas lié à la substance
Critères suivants permettent identifier trouble mental INDÉPENDANT :
A. Trouble a précédé début intox/sevrage/prise médicaments
B. Trouble mental a persisté longtemps (min 1 mois) après fin intox/sevrage
intense/prise médicaments
**** ne s’applique pas aux troubles neurocognitifs induits par substance ni
aux troubles persistants dus aux hallucinogènes - Trouble ne survient pas en contexte de délirium
- Trouble cause souffrance cliniquement signification et/ou altération du fonctionnement social, professionnel ou dans autres domaines importants
Quel est le modèle le plus utilisé pour expliquer toxicomanie?
Bio-psycho-social
Conditions BIOLOGIQUES prédisposantes au développement d’un trouble d’usage d’une substance?
- lien avec parents?
- épigénétique?
- conditions prénatales?
- âge?
- autres conditions?
- 40-60% de la vulnérabilité à la toxicomanie est de nature génétique : enfants de parents toxicomanes sont + susceptibles de l’être eux aussi
- épigénétique : exposition aux drogues : modifications des histones et modulation expression de certaines protéines, ce qui peut ALTÉRER FONCTIONNEMENT SNC
Réponses au stress peuvent aussi induire ces changements - Conditions prénatales et périnatales : peuvent altérer développement foetal des structures et des circuits neuronaux
a. Infections pendant la grossesse
b. stress périnataux : prématurité, anoxie
c. Exposition prénatale à des drogues via maman : traversent barrière placentaire et bb est exposé à ces substances - Âge : + exposition est tôt dans la vie, plus le risque de trouble d’usage est élevé, car le cerveau (principalement lobe frontal) n’a pas eu le temps d’atteindre maturité de son développement
- Gens avec troubles concommitants : troubles humeur, anxieux, personnalité (surtout TPL et TPA) sont + à risques
Conditions PSYCHOLOGIQUES qui prédisposent au développement d’un trouble d’usage?
- Certaines caractéristiques du TEMPÉRAMENT
a. hyperactivité physique
b. faible capacité d’autocontrôle
c. recherche de sensations fortes - Certaines conditions prééxistantes comportent les mêmes facteurs génétiques/sociaux prédisposants que la toxicomanie
a. TDAH
b. Dépression
c. Troubles de conduite - Drogue elle-même peut favoriser sa propre utilisation
a. effets + provoqués (physiques/psychologiques)
b. effets + associés à la consommation (partenaires consommation, lieu agréable) - Stress : peut induire rechute après période abstinence
Conditions SOCIALES prédisposant aux troubles d’usage d’une substance?
- Fcts sociodémographiques
a. Hommes
b. Célibataires
c. Bas niveau de revenus
d. Faible niveau éducation
e. Prison/sous-probation
f. dans la rue
g. Être traité pour autre problème de santé mentale - Chez les adolescents :
a. Environnement familial : attitude vs substances, qualité des relations familiales, communication
b. milieu scolaire : réussite scolaire = fct protecteur, vs échec = fct précipitant
c. réseau social : pairs peuvent encourager/décourager la consommation
d. fcts contextuels et populationnels : prix des drogues, disponibilité des drogues, façon dont les médias en parlent, niveau acceptation sociale et législation
e. milieu socio-économique : influence évolution toxicomanie –> instabilité sociale, manque de ressources financières, manque cohésion au sein de la communauté
3. capacité individuelle des individus à faire preuve de résilience : gens réagissent différement à l,exposition àc es fcts de risque
Condition ENVIRONNEMENTALE qui prédispose au développement trouble usage?
Substance est nécessaire au développement d’un TU –> mais pas suffisante : besoin d’autres caractéristiques qui permettent le développement du trouble
Quelles sont les substances psycholeptiques (dépresseurs)?
- Alcool
- Sédatifs/hypnotiques/anxiolytiques
- GHB
- Solvants
- Opioïdes
Quels sont les effets sur le SNC de l’alcool (4)?
- Agoniste GABA
- Antagonistes récepteurs NMDA
- Potentialise (augmente) transmission sérotoninergique
- Potentialise endorphines
Effets sur le SNC des hypnotiques/anxiolytiques/sédatifs?
Modulateurs des récepteurs GABA
Effets sur le SNC de GHB?
Agoniste de GABA (comme alcool, donc a les mêmes effets)
Effets sur le SNC des solvants?
Agonistes GABA
Antagonistes récepteurs NMDA
Effets sur le SNC des opioïdes?
- Agonistes récepteurs à opioïdes mu
2. Modulateur système dopaminergique (récompense)
Quelles sont les substances antileptiques (stimulants)?
- Caféïne
- Cocaïne
- Amphétamines et autres stimulants
Quels sont les effets sur le SNC des 3 antileptiques (caféine, cocaïne et amphétamine)?
- Caféine: Antagonistes récepteurs à adénosine : AUGMENTE libération de dopamine et d’adrénaline : agit dans les minutes après ingestion (1/2 vie de 4,5h)
- Cocaïne : inhibiteur recapture dopamine
- Amphétamines :
a. Inhibition recapture dopamine
b. Augmente libération dopamine dans la fente synaptique
Quelles sont les substances psychodysleptiques (perturbateurs)?
- Cannabis
- Hallucinogènes
- Kétamine (et PCP)
Quels sont les effets sur le SNC des 3 psychodysleptiques (perturbateurs) ?
- Cannabis : Agonistes récepteurs cannabinoides
a) CB1 : responsables des effets psychoactifs
b. CB2 : diminution relâche de ACh, GABA, glutamate et dopamine
- Hallucinogènes : plusieurs mécanismes selon la molécule, dont :
Agonistes récepteurs sérotoninergiques de type 5-HT2A - Kétamine (et PCP) : Antagonistes récepteurs NMDA : augmente dopamine, sérotonine, noradrénaline ????, glutamate et aspartate
Autre substance qui n’entre pas dans les 3 catégories?
Effets sur le SNC?
Nicotine : agoniste récepteurs cholinergiques nicotiniques : augmente libération adrénaline
Quelles sont les 3 structures du cerveau responsables de l’instauration d’une consommation répétée de drogues, et du passage de l’utilisation sociale à une utilisation compulsive marquée par la perte de contrôle?
- Cortex préfrontal
- NGC
- Système limbique
Quels sont les systèmes modifiés par les substances psychoactives pour provoquer dépendance?
- Dopaminergique
- Glutaminergique
- GABAergique
Comment les subst psychoactives modifient-elles le système dopaminergique pour entraîner dépendance?
- Hausse [] dopamine au noyau accumbens dans le striatum —-> Striatum est responsable du plaisir + anticipation de la récompense et attention portée à certains stimulis
DONC HAUSSE DE L’ACTIVITÉ DE CES RÉGIONS PAR LA CONSOMMATION DE LA DROGUE - Module à + long terme les voies dopaminergiques vers le cortex préfrontal, le système limbique et le striatum dorsal : régions responsables de l’apprentissage, régulation émotive et comportementale et motivation = ATTRAIT POUR LA SUBSTANCE ET BAISSE CAPACITÉ À CONTRÔLER ADDICTION
Comment la modulation du système glutaminergique par les subst psychoactives entraînent addiction?
Responsable de persistance de la toxicomanie et vulnérabilité à la rechute
Quels aspects des drogues/de leur consommation entraînent des problèmes de santé physique?
- Effets toxiques des substances
- Mode administration
- Corrélats sociaux de la toxicomanie
Les groupes à hauts risques (utilisateurs drogues IV) ont quel impact physique?
Diminution espérance de vie : surdoses, transmission maladies via le sang (injections : VIH, hépatite C)
Quels sont des effets possibles des drogues sur le système
- Neuro
- Cardio
- Hépatique
- Rénal
- Endocrinien
- Hémato
- Infectieux
- AVC, convulsions, encéphalites
- Arythmie, tachycardie, infarctus myocarde
- Hépatite toxique, cirrhose
- Insuffisance rénale
- Diabète mal contrôlé, hypogonadisme
- Anémie, septicémie
- Cellulite, abcès, arthrite septique, ostéomyélite, septicémie, ITSS (VIH, hép B et C)
Selon quels fcts varient les comorbidités cognitives et psychologiques de l’usage de drogues?
- Subst consommée, durée, dose et fréquence d’utilisation
- Fonctionnement cognitif avant le début de la consommation
- Délai entre dernière consommation et évaluation cognitive
- Âge début consommation et âge lors de l’évaluation
- Expérience du patient avec la substance
- Présence de comorbidités physiques ou psychiatriques
Quels sont les principales comorbidités causées par les drogues a/n psychologique et cognitif?
Déficit de : 1
- Mémoire
- Attention
- Fonctions exécutives (prises de décision, inhibition réponse et impulsivité)
Paradoxe du lien entre altérations cognitives et utilisation de substances?
Altérations cognitives = fct de risque de présenter une consommation problématique, mais sont aussi une conséquence de l’utilisation d’une substance
Cannabis, stimulants et autres substances sont associées à quels troubles psychiatriques?
- Troubles humeur
- Psychoses
- Trouble anxieux
- Suicide
Quelles sont les comorbidités sociales causées des troubles de consommation de substances?
- Plus à risques de vivre dans un contexte socio-économique difficile
- marginalisation sociale
ces comorbidités sont à la fois une conséquence et une cause des troubles de consommation
V ou F
Caféine est une des substances qui cause les + gros troubles d’usage
FAUX : ne cause pas de forte dépendance psychologique, donc ne cause pas de troubles d’usages
La tolérance se développe graduellement avec consommation soutenue, mais pas une grosse dépendance psychologique
Quels sont les sx d’intoxication à la caféine?
- Consommation récente de caféine (>250mg - grosse qté)
- 5+ critères suivants
a. Fébrilité
b. Nervosité
c. Excitation
d. Insomnie
e. Faciès vultueux
f. Augmentation diurèse
g. Troubles GI
h. Soubresauts musculaires
i. Pensée-discours décousu
j. Tachycardie/arythmie
k. Périodes infatiguabilité
l. Agitation psychomotrice - Les sx du critère #2 causent souffrance cliniquement marquée et/ou altération du fonctionnement social/professionnel ou autre
- Sx pas mieux expliqués par une autre condition ou par une intoxication à une autre substance
Sevrage de caféine dure combien de temps?
Quels sont les critères dx de sevrage de caféine?
1 semaine
- Arrêt consommation après période longue de consommation dans les 24 dernières heures et présente 3+ sx suivants :
a. Céphalées
b. Fatigue
c. Humeur dépressive/dysphorique ou irritabilité
d. Difficulté de concentration
e. Sx pseudo-grippaux (no-vo et/ou raideur mx) - Sx #1 causent souffrance clinique importante et/ou altération fonctionnement dans sphère professionnelle, sociale ou autre
Ex de substances hallucinogènes?
Ergot de seigle LSD (acide) Mescaline DOM MDMA (ecstasy) champignons DMT
V ou F
Il est fréquent de voir une véritable dépendance aux hallucinogènes
FAUX : on voit une tolérance, mais rare de voir une vraie dépendance
Définition du trouble de l’usage des hallucinogènes correspond à celle des substances en général (11 critères) sauf pour 1 critère : lequel et quelle différence?
Critère du sevrage : les sx et signes de sevrage des hallucinogènes ne sont pas établis (il n’y en a pas?) - donc pas de ce critère dans le dx de trouble d’usage
Crtières d’une intoxication aux hallucinogènes?
- Consommation récente d’hallucinogènes
- Changements comportementaux/psychologiques PROBLÉMATIQUES et cliniquement significatifs (anxiété/dépression, idées de référence, peur de devenir fou, mode de pensée paranoïde, altération jugement) développés peu après/pendant consommation hallucinogènes
- Altération des perceptions en pleine conscience pendant/après utilisation : intensification subjective des perceptions, dépersonnalisation, déréalisation, illusions-hallucinations, synesthésies)
- 2+ signes suivants pendant/après consommation :
a. Mydriase
b. Tachycardie
c. Transpiration
d. Palpitations
e. Diplopie
f. Vision trouble
g. Incoordination motrice
h. TRemblements - Sx pas mieux expliqués par autre chose
Critères du TROUBLE PERSISTANT des hallucinogènes?
- Après cessation consommation, 1+ sx ressentis pendant intoxication est à nouveau éprouvé (hallucinations géométriques, fausses perceptions de mouvement, flashs de couleur, trainée d’images lors de la vision d’objets en mouvement, persistance images après disparition des objets, halos, macroscopie et microscopie)
- Sx entraîne souffrance cliniquement significative et//ou altération du fonctionnement social/professionnel ou autre
- Sx pas dus à autre affection médicale ou autre substance, ni par hallucinations hypnopompiques (au réveil)
PCP - phénylcyclidine (hallucinogène)
Caractéristiques des troubles d’usage?
Mêmes critères que ceux des substances normales sauf le 11 : pas de sevrage
Sx d’intoxication au PCP?
- Utilisation récente PCP
- Changements comportementaux problématiques : bagarres, agressivité, impulsivité, agitation psychomotrice, altération jugement) développés pendant/après utilisation
- 2+ signes suivants, qui se développent dans l’heure qui suit (si la substance a été injectée - reniflée - fumée : début + rapide)
a. Nystagmus horizontal-vertical
b. Hypertension - tachycardie
c. Engourdissement - baisse sensibilité à la douleur
d. ataxie
e. dysarthrie
f. rigidité musculaire - Sx pas mieux expliqués par autre cause
g. crises covulsives/coma
h. hyperacousie
Ex de substances inhalées (solvants - dépresseurs)
Ces substances causent-elles des dépendances?
HYDROCARBURES
- Essence
- colle
- diluant peinture
- peinture en aérosol
- liquide correcteur
- produits de nettoyage
ESTERS
CÉTONES
OUI créent dépendance et peuvent mener à détériorations neurologiques importantes
Critères trouble usage substances inhalées (solvants)?
Comme les critères généraux TU substance sauf le critère 11 : pas de sevrage
Critères dx d’intoxication aux substances inhalées?
- Usage récent ou exposition accidentelle aux substances inhalées de forte dose (essence ou toluène)
- Changements comportementaux/psychologiques problématiques (bagarre, apathie, agressivité, altération jugement)
- 2+ sx se développent :
a. Étourdissements
b. Nystagmus
c. Incoordination motrice
d. Démarche ébrieuse
e. Discours bredouillant
f. Léthargie
g. Baisse réflexes
h. Ralentissement moteur
j. Tremblements
k. Faiblesse mx
l. Diplopie
m. Stupeur/coma
n. Euphorie - Sx pas dus à autre chose
Stéroïdes anabolisants : sx de trouble usage?
Critères généraux de troubles d’usage des substances
DIfférence entre traits et troubles de personnalité?
TRAITS : patterns habituels de cognition, comportement et affectivité assez stables pendant la vie
NE CAUSE PAS DE SOUFFRANCE CLINIQUEMENT SIGNIFICATIVE OU D’ALTÉRATION DU FONCTIONNEMENT
TROUBLES : expériences et comportements qui dévient des standards culturels, sont durables/rigides/envahissants, apparaissent adolescence ou tôt âge adulte, entraînent détresse/atteinte fonctionnelle
DONC quand traits de personnalité rigides, mal adaptés et mènent à un handicap fonctionnel - détresse subjective : trouble de personnalité
Dans les troubles de personnalité en général, il faut une déviation de la modalité durable de l’expérience vécue de ce qui est attendu dans la culture de la personne dans au moins 2+ domaines suivants :
- Cognition (perception de soi et des autres, et des évènements)
- Affectivité (diversité, intensité, labilité et adéquation de la réponse émotionnelle)
- Fonctionnement interpersonnel
- Contrôle des impulsions
Comment sont les modalités anormales dans les troubles de personnalité?
- Rigides, envahissantes dans les situations personnelles et sociales
- Entraînent souffrance et altération du fonctionnement
- Attitudes stables et prolongées, et 1ères apparition adolescence - âge adulte
- Tableau pas mieux expliqué par autre chose
(substance, trouble mental, traumatisme crânien)
Quels sont les 3 groupes des troubles de la personnalité, avec caractéristiques et troubles qu’ils regroupent?
Gr A : Bizarre, excentrique (PSS)
- Paranoïaque
- Schizoïde
- Schizotypique
Gr B : Intense, dramatique (ALNH)
- Antisociale
- Limite
- Narcissique
- Histrionique
Gr C : Anxieux, craintifs (ODÉ)
- Obsessionnel-compulsif
- Dépendante
- Évitante
Épidémio des troubles de la personnalité
- % des personnes qui ont TP?
- hommes ou femmes selon certains tp?
- risque suicide pire chez qui?
- 10% population ont un TP
- Antisociaux H > F
- Dépendants F > H
Suicide : surtout chez limite et antisociaux
- Histrioniques : moins fréquents mais moyens employés + létaux
Lien entre troubles personnalité et troubles psychiatriques?
Quels sont les troubles psychiatriques associés aux groupes de TP?
Personnes avec un même TP ont souvent les mêmes troubles psychiatriques aussi, parce qu’ils partagent un même spectre ou parce qu’ils ont des causes communes
Gr A : troubles psychotiques
Gr B : troubles humeur, trouble contrôle des impulsions ou troubles liés aux substances
Gr C : troubles anxieux ou dépressifs
PARANOÏAQUE
CRITÈRES DX?
4 critères parmi les suivants
- S’attend à ce que les autres le trompent, l’exploitent ou lui nuisent
- Doutes injustifiés envers la loyauté de ses amis
- Réticent à se confier - peur que l’info soit utilisé contre eux
- Trouve significations cachées, humiliantes ou menançantes dans commentaires/évènements anodins
- Rancunier - ne pardonne pas
- Doute sans raison de la fidélité de leur conjoint/partenaire sexuel
- Perçoit attaques contre soi/sa réputation alors que ce n’est pas apparent pour les autres - prompt à réagir avec colère
Ne survient pas exclusivement dans contexte de trouble bipolaire, schizophrène ou dépressif-psychotique
Évolution TP paranoïde?
Peut rester stable ou s’améliorer avec diminution du stress et mécanismes de défense matures
Auront probablement toujours difficulté à travailler et vivre avec les autres (problèmes professionnels et matrimoniaux fréquents)
TX BPS de TP paranoïaque?
TX pharmaco?
Pas paraître faible devant patient
Accusations délirantes à traiter calmement, gentiment sans humilier le patient
Thérapies de groupe pas efficaces
Conserver confiante et tolérance
Anxiolytiques, antipsychotiques (halopéridol), primozide
TP SCHIZOÏDE
Critères dx?
4+ manifestations suivantes :
- Recherche/désire pas relations interpersonnelles proches (même pas intrafamiliales)
- Trouve plaisir dans peu/pas d’activités
- Choisit activités solitaires
- Peu/pas intérêt relations sexuelles avec autrui
- Pas amis proches/confidents autres que parents proches
- Indifférents aux éloges/critique
- Froideur - détachement - émoussement de l’affectivité
Pas dans contexte schizo, autisme, bipolaire, dépressif-psychotique
Évolution TP SCHIZOÏDE?
Traits qui ressortent tôt à l’enfance, mais développement du trouble à l’âge adulte
Dure pas toute la vie mais dure longtemps
On sait pas quelle proportion développe trouble schizophrénique
Tx psychothérapeuthique TP schizoïde?
- Introspection
- Permet de révéler fantasmes, amis imaginaires, peur de dépendance
- Thérapie de groupe importante, car peut devenir le seul contact social
Tx pharmacologique TP schizoïde?
- Antidépresseurs, antipsychotiques et psychostimulants à petite dose
- Agents séroroninergique
- benzodiazépines
Caractéristiques de TP schizotypique?
5+ critères suivants :
- Idées de références : non-délirantes (croyances que certains éléments environnement possèdent une signification personnelle)
- Croyances bizarres ou pensée magique : superstition, pensent avoir des pouvoirs, télépathie ou 6e sens, don de voyance
- Perceptions inhabituelles ; illusions corporelles
- Pensées et langage bizarres : métaphores, circonstanciés, vague
- Idéation méfiante ou a caractère soupçonneux
- inadéquation, pauvreté des affects
- Comportement excentrique, particulier, bizarre
- Pas d’amis proches/confidents autres que parents 1er degré
- Anxiété sociale qui NE DIMINUE PAS lorsque le patient est familier avec la situation : par CRAINTES PARANOÏDES ET NON JUGEMENT DE SOI-MÊME
Pas causé par autre chose
Évolution TP schizotypique?
SE MANIFESTE EN JEUNE ADULTE
Souvent état prémorbide de la schizophrénie
Certains peuvent avoir vie normale et stable (mariage, travail)
10% se suicident
Tx psychothérapie pour TP schizotypique?
Comme pour schizoïde : thérapie de groupe ++, introspection
Ne pas ridiculiser croyances absirdes (idées de références, croyances religieuses ou pensée magique - dons, pouvoirs, thélépathie, etc)
Tx pharmaco TP schizotypique?
Antipsychotiques
Antidépresseurs si composante dépressive au trouble
TP LIMITE : caractéristiques?
5+ caractéristiques suivantes :
- efforts +++ pour éviter abandons réels ou imaginés
- relations interpersonnelles instables avec alternance entre idéalisation +++ et dévalorisation +++
- Perturbation identité : instabilité de l’image de soi
- Impulsivité dans 2+ domaines de la vie (toxicomanie, dépenses, sexualité, alcool, conduite, boulimie)
- RÉpétition gestes/comportements suicidaires ou automutilation
- Instabilité affective due à réactivité de l’humeur (dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété quelques heures)
- Sentiments chroniques de vide
- Difficultés à contrôler la colère
- idéations persécutrices ou sx dissociatifs sévères dans des périodes de stress
V ou F
TP limite évolue souvent vers schizophrénie
ont souvent quel trouble autre?
Dx vers quel âge et pourquoi?
FAUX : pas normalement ; C’EST STABLE DANS LE TEMPS
Grosse incidence de dépression
Vers 40 ans : quand veut se marier, déménager, fonder famille - mais pas capable de tolérer ces changements
Tx psychothérapie TP limite?
3 thérapies utilisées?
- Thérapie difficile : amour/haine thérapeute, projection au thérapeute
- Entraînement des compétences sociales fonctionne : on les filme et ils regardent comment comportement affecte les autres
- Thérapies de groupe et individuelles : ok
- Cadre stricte = meilleure approche (hospit peut être bénéfique - jusqu’à 1 an)
A. DBT : thérapie comportementale dialectique
B. MBT : thérapie centrée sur la mentalisation : comprendre son esprit et celui des autres
C. TFP : thérapie basée sur le transfert
Tx pharmaco TP limite?1
Antipsychotiques
antidépresseurs
IMAO : comportements impulsifs
Benzodiazépines
anticonvulsivants, ISRS
TP HISTRIONIQUE : caractéristiques
- Patient mal à l’aise si n’a pas l’attention sur lui
- Comportement de séduction sexuelle inapproprié/inadapté ou attitude provoquante
- Expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante
- Utilise physique pour attirer attention sur soi
- Manière trop suggestive de parler mais pauvre en détails
- dramatisation, théâtralisation et exagération expression émotionnelle
- suggestibilité, ++ influencé par autrui ou circonstances
- Considère ses relations + intimes qu’elles ne le sont en réalité
Évolution TP histrionique?
Apparition jeune adulte mais diminue avec âge ; par manque énergie plus que par changements intrinsèques
Problèmes judiciaires, abus sx et infidélité fréquente par recherche de sensations fortes
Tx psychothérapie TP histrionique?
- Ira pas consulter de lui-même : inconscients de leurs propres sentiments réels : important de les clarifier en psychothérapie
- Orienter vers psychanalyse : meilleur choix que groupe ou individuel
Tx pharmaco TP histrionique?
Antipsychotiques
Antidépresseurs
Anxiolytiques
TP ANTISOCIAL : caractéristiques?
3+ suivants
- Incapacité à se conformer aux normes sociales ex : judiciaires - brisent les lois
- Tendance à tromper par plaisir ou profit, mensonges répétés, utilisation pseudonymes ou escroqueries
- Impulsivité, incapacité à planifier à l’avance
- Irritabilité/agressivité : bagarres, agressions
- Mépris inconsidéré et téméraire pour sa sécurité et celle des autres
- Irresponsabilité : ex pas capable garder emploi stable ou honorer obligations financières
- ABSENCE DE REMORDS - indifférence et pas d’excuses quand ils sont agressifs/blessent les autres
Évolution TP antisocial?
- Troubles des conduites présent < 15 ans
- Au moins 18 ans lorsque le trouble est dx
- Évolution ININTERROMPUE
- SX PEUVENT DIMINUER EN VIEILLISSANT
- Somatisation, plusieurs plaintes physiques (reflet physique d’atteintes psychiatriques)
- Troubles dépressifs et abus de substances communs
- Sx pas exclusivement en schizophrénie ou trouble bipolaire
Tx psychothérapie TP antisocial?
- Thérapies de groupes efficaces : ils sont + motivés lorsqu’en groupes
- Limites fermes, gérer les comportements destructeurs
- Vaincre peur intimité, les amener à vouloir faire rencontres humaines honnêtes
Tx pharmaco TP antisocial?
- Psychostimulants
- Antiépileptiques : comportmenets impulsifs
- Antagonistes récepteurs B-adrénergiques
ATTENTION AUX MÉDICAMENTS, ILS DEVIENNENT SOUVENT DÉPENDANTS DES SUBSTANCES
TP NARCISSIQUE : caractéristiques
5+ manifestations suivantes :
- Sens grandiose de sa propre importance : se surestime, s’attend à être reconnu comme supérieur sans avoir fait quelque chose de grandiose
- Absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal
- Pense être spécial - unique et ne pouvoir être compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau
- Besoin d’être admiré ++++
- Pense que tout lui est du : s’attend à un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient satisfaits
- Exploite les autres dans les relations interpersonnelles : utilise l’autre pour accéder à ses propres fins
- Manque d’empathie
- ENVIE LES AUTRES, ET CROIT QUE LES AUTRES L’ENVIT
- Comportements arrogants ou hautains
V ou F
Les TP narcissiques ont une énorme estime d’eux-mêmes
FAUX : ils ont en fait faible estime d’eux-mêmes, qui est camouflée sous le sens du grandiose : MAIS CE N’EST PAS CONSCIENT (ils ne sont pas conscients de ne pas avoir une grande estime d’eux-mêmes)
Évolution TP narcissique?
- Vivent mal avec le vieillissement : car accordent bcp importante à la jeunesse et à la beauté
- chronique et difficile à traiter : car ils souffrent toujours de leur manque d’estime (donc se manifeste toujours par les mêmes comportements?)
- Vivent + difficilement la crise de la quarantaine que les autres
Tx psychothérapie TP narcissique?
- Très difficile - car implique le renoncement du narcissisme
- Psychanalyse par certains thérapeutes
- Thérapie de groupe peut marcher, car apprennent à avoir de l’empathie
Tx pharmaco TP narcissique?
- Lithium
2. Antidépresseurs
Différence majeure entre TOC et POC (trouble personnalité obsessionnelle-compulsive)?
Cohérent avec l’image de soi idéale - égosyntone pour POC (leurs comportements ne leurs posent pas de problème) vs TOC qui est égodystone - ils vont consulter, ils réalisent que leurs comportements ne sont pas normaux
TPOC : caractéristiques?
4+ critères :
- Préoccupation pour les règles, détails, organisation, inventaires, plans au point où but principal activité est perdu de vue
- Perfevtionnisme qui entrave l’accomplissement des tâches
- Dévotion +++ dans travail et productivité au dépis des loisirs et des amitiés
- ++++ consciencieux, rigide et scrupuleux sur les questions de morale, éthique ou valeurs
- Incapable de jeter objets usés ou non-utiles même si n’ont pas de valeur sentimentale
- RÉticence à déléguer - travailler en équipe si les autres ne suivent pas exactement sa méthode de travail
- Avare pour argent de soi-même et d’autrui
- Rigide - têtu
Différence entre traits o-c et TPOC?
TPOC : quand ces traits entraînent des altérations sévères dans les domaines professionnels et sociaux
Évolution TPOC?
- Variable, évolue +++
- Développement possible de nouvelles obsessions - compulsions
- Certains évoluent en adultes affectueux et aimants, vs autres qui évoluent vers schizophrénie ou dépression majeure
- S’épanouissent dans milieu méthodique, mais perturbés par le changement
- vie personnelle aride, stérile
Tx psychothérapie TPOC?
- Au courant de leur problème, cherchent tx par eux-mêmes
- Tx long-complexe, souvent contre-tramsfert
- Thérapie de groupe et comportementale = efficace
- Les empêcher de faire leurs compulsions : hausse de leur anxiété et ils vont trouver autres stratégies de coping
Tx pharmaco TPOC?
Benzodiazépines
Agenst sérotoninergiques
TP ÉVITANTE : csaractéristiques?
4+ suivants :
- Évite situations sociales/professionnelles qui impliquent contacts sociaux avec autrui : peur critique, rejet ou être désaprouvé
- RÉticent à relation sauf si sur à 100% d’être aimé
- Réservé dans les relations intimes : peur d’être ridiculisé ou exposé à la honte
- Crainte de critique - rejet dans les situations sociales
- Inhibé dans les relations interpersonnelles : ne se sent pas à la hauteur
- Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait et inférieur aux autres
- Peur de prendre risques personnels pour ne pas être dans l’embarras
Évolution TP évitant?
Bonne évolution dans MILIEU PROTÉGÉ : peuvent avoir famille et se sentir confortables au sein de leur famille proche
Dépression/anxiété/colère si leur système de support s’écroule
Phobie sociale commune
Tx psychothérapie TP évitant?
- DÉvelopper lien de confiance solide
- Démontrer acceptation du patient
- Encourager à aller vers choses nouvelles, mais précautions car échecs peuvent empirer leur estime d’eux-mêmes
- Thérapie de groupe fonctionne
Tx pharmaco TP évitant?
Antagonistes B-adrénergiques
Sérotoninergique
Dopaminergiques
TP DÉPENDANTE : caractéristiques?
5+ suivants :
- Difficulté à prendre décisions sans être rassuré/conseillé de façon excessive par autrui
- Les autres doivent assumer responsabilité de la plupart des domaines de leur vie
- Expriment peu désaccord : peur que les autres les laissent tomber
- Diff à initier projets et faire des choses seuls
- Cherche à outrance obtenir soutien et appui d’autrui, et ça les mène à faire choses désagréables pour avoir ce soutien
- Impuissant - mal-à-l’aise quand seuls : peur d’être incapables de se débrouiller
- Cherchent toujours nouvelles relations amoureuses
- préoccupé +++ par la peur d’être laissé seul
Évolution TP dépendant?
- Fonctionnement professionnel altéré : car incapable de faire tâches de façon indépendante
- Relations sociales limitées à ceux dont ils dépendent
- Pas d’affirmation : + exposés à l’abus mental et physique
- DÉpression majeure si perdent les gens dont ils dépendent
Tx psychothérapie TP dépendant?
- Thérapies introspectives pour devenir + indépendants
- Thérapie comportementale comme forme d’entraînement à l’autonomie
- Thérapies familiales - de groupe
- Peuvent devenir moins coopératifs - + anxieux si on encourage patient à changer la dynamique d’une relation pathologique
Tx pharmaco TP dépendant?
Psychostimulants
Benzos, imipramine, sérotoninergiques
Quels sont les critères dx d’un TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF?
- Présence OBSESSIONS, COMPULSIONS OU LES 2
A. OBSESSIONS :
1. pensées, représentations et pulsions persistantes qui sont parfois intrusives ou opportunes et entraînent anxiété et détresse
2. Personne fait efforts pour ignorer ces pensées-pulsions-images, ou les neutraliser avec autre pensée ou action Peut mener à des compulsions
B. COMPULSIONS
1. Comportements répétitifs ou actes mentaux que la personne se sent obligé d’accomplir selon certaines règles inflexibles
2. Compulsions ou actes mentaux sont effectués pour neutraliser/diminuer anxiété ou stress liés à évènement ou situation redoutée : mais compulsion pas en lien avec évènement redouté, ou vrm trop intenses pour évènement 2. Obsessions-compulsions = perte de temps considérable (1h + par jour) ou détresse cliniquement significative, ou altération fonctionnement social, professionnel ou autres 3. Sx pas attribuables à substance ou affection médicale 4. Pas expliqué par un autre trouble mental
Quels sont les 3 types d’insights des patients TOC?
- Bon/très bon insight : les patients réalisent que les compulsions-obsessions ne correspondent pas à la réalité et sont fausses
- Mauvais insight : Pensent que les croyances compulsions-obsessions correspondent probablement à la réalité
- Absence de insight : sont convaincus que les croyances du TOC correspondent à 100% avec la réalité
Prévalence TOC dans la population?
TOC : dans les troubles psychiatriques les + _____ et une des conditions les plus _____
V ou F: les TOC consultent en général assez rapidement
2-3%
répandus, handicapantes
FAUX : consultent pas/très très peu –> en général 10 ans après apparition des sx
Quels sont les âges d’apparitions des TOC?
Ration H:F avec toc?
____% des TOC apparus en enfance continuent à être sx à l’âge adulte
1er pic : 10 ans (plus de garçons)
2ème pic : 20 ans (plus de femmes)
Après 20 ans, le ration H:F atteint 1:1
40%
Étiologie du TOC?
Pas clair : mais consiféré comme étant multifactoriel :
1. Causes génétiques
- Fcts environnementaux non-spécifiques d’ordre biologique (infections, traumatismes)
- Psychosocial : abus sexuels, misère sociale
FCT génétiques comme cause des TOC : quelle preuve qu’il y a une composante génétique à la prédisposition?
Prévalence de TOC dans la fratrie - famille rapprochée d’une personne avec TOC est 5-10x + élevée que dans la population générale
TOC est une hyperactivité de quelle région du cerveau?
Cortex orbitofrontal
Causes autres de TOC?
- Traumatisme crânio-cérébral
- Infections au strep B-hémolytique groupe A (Strep agalactiae?)
- Dysfonctionnement système sérotoninergique
V ou F
Les POC évoluent ++++ souvent en TOC, et donc les TOC ont souvent une POC
FAUX : pas nécessairement : les TOC n’ont pas de personnalité spécifique, et les POC n’évoluent pas nécessairement vers le TOC
Mais études disent que les TOC ont souvent une personnalité prémorbide (donc pathologique?)
Perceptives cognitivo-comportementale du TOC?
Soutient que les TOC sont une méthode (comportement conditionnés) pour apaiser l’anxiété : le geste effectué à répétition valide la pertinence de l’idée obsédante
MAIS dans 20% des cas, les compulsions ne diminuent pas l’angoisse associée aux obsessions, mais l’augmente
Type de parents classiques (en général) des enfants TOC?
Parents autoritaires, exigeants, protecteurs ou perfectionnistes
Quels sont les 4 shémas de sx classiques du TOC?
- Contamination : obsession de contamination –> compulsion de lavage ou d’éviction excessive de l’objet présumé contaminé
- objet craint souvent difficile à éviter (germes, poussières, selles, urine)
- peut les empêcher de quitter la maison ou se laver +++++++
- pensent que la contamination se fait entre les autres par un moindre contact
- Doute pathologique : obsession du doute —> compulsion de vérification
- barrer la porte, fermer le four
- vérification peut impliquer plusieurs voyages dans la maison - Pensées intrusives : Pensées obsessionnelles intrusives répétitives d’actes sexuels ou agressifs répréhensibles pour les patients
- peuvent aller se confesser à la police - un prêtre
- idéation suicidaire peut être une obsession - Besoin de symétrie - précision
- agencement d’objets selon une rigidité - précision
- peut conduite à contrainte de lenteur : peuvent prendre heures pour effectuer tâche parfaitement
Quels sont d’autres types de TOC qui ne suivent pas ces 4 schémas?
- obsessions religieuses et obstruction compulsive
- mettre ses cheveux en arrière ou ronger ses ongles
- masturbation
___% des TOC ont un début soudain
___% TOC apparaissent après évènement stressant
Consultent après _____ ans
____ des patients ont un trouble dépressif majeur, et ___ est un risque pour tous les patients TOC
50%
50-70% après un évènement stressant (grossesse, problème sexuel, mort parent)
Consultent après 5-10 ans car sont capables de garder leur trouble secret
1/3 = dépression majeure
Suicide
____% ont une grnade amélioration de leur toc
___% ont amélioration modérée
___% restent malades ou leurs sx s’aggravent
20-30% = grosse amélioration
40-50% = amélioration modérée
20-40% = restent malades ou s’aggravent
V ou F
Le tx par antidépresseurs du TOC est la méthode standard
FAUX : encore très controversé : car ++++ rechutes si interruption du tx
Approche standard pharmaco tx du TOC?
Tx alternatif?
ISRS ou clomipramine
ISRS : inhibiteurs sélectifs recapture sérotonine
Permettent diminution sévérité et durée des sx et diminution anxiété : permet au patient de supporter thérapie
Alernative : IMAO si réfractaires aux ISRS, surtout si comordidité de trouble panique ou anxiété généralisée
Méthode + envahissante de tx pour TOC sévère?
Efficacité
Stimulation cérébrale profonde
Stimulation noyau accumbens pour interrompre voies efférentes entre NGC et cortex frontal
Utilisé pendant plusieurs semaines
30-60% d’efficacité : +++ bon vu que c’est un tx pour les TOC réfractaires aux autres tx
Approche thérapie comportementale pour les TOC?
Bon fonctionnement de cette méthode implique quoi?
EXPOSITION EN EMPÊCHANT LES COMPULSIONS
donc exposer à la situation obsédante en limitant les compulsions
Exposition à l’obsession: en réalité ou via imaginaire
ex : toucher les contaminants mais ne pas se laver les mains ensuite
Répéter cette exposition = habituation psychologique qui permet extinction des comportements compulsifs
IMPLIQUE MOTIVATION SANS RÉSERVE ET PRÉSENCE AUTOCRITIQUE : 25% DES PATIENTS REFUSENT DE S’ENGAGER DANS LA THÉRAPIE car ne veulent pas exposition aux évènements stressants, et 25% ABANDONNENT POUR LA MÊME RAISON
APPROCHE COGNITIVE DE TX DU TOC?
Dans le toc : les formules conditionnelles utilisées (si jamais, peut-être, advenant que) rendent des évènements quasi impossibles plus vraisemblables, ce qui motive les compulsions
Thérapie cognitive vise à corriger inférences erronées
Ça peut être un bon complément au tx médicamentaux ou à la thérapie comportementale
Thérapie cognitive seule : aussi efficace que cognitive + comportementale ou comportementale seule
mais N = 2 types de thérapie en même temps
DÉpendance au jeu : quel type de dépendance?
Reconnait son problème ou non?
Dépendance comportementale : pas lié à une substance
ÉGOSYNTONE : la personne ne reconnait pas son problème
Caracatéristiques de la dépendance au jeu?
5+ suivants :
- Besoin jouer avec sommes $ croissantes pour atteindre excitation désirée
- Agitation/irritabilité lors de tentative de contrôle/arrêt de la pratique du jeu
- Efforts répétés mais infructueux pour contrôler/diminuer le jeu
- Péoccupations par le jeu : comment se procurer argent, anciennes expériences d’Échec,
- joue souvent lors de senitments de mal-être/souffrance : jouent moins lorsqu’ils se sentent bien
***** dépendance au jeu pas expliqué par un épisode maniaque
- Après avoir perdu argent, ils y retourne pour recouvrer les dettes
- Ment pour cacher ampleur de ses habitudes de jeu
- Met en jeu ou a perdu relations interpersonnelles, emploi, ou possibilité de carrière-étude à cause du jeu
- Compte sur les autres pour obtenir argent et se sortir des finances deséspérées causées par le jeu
DÉpendance légère au jeu présente quel nb de critères? moyenne? sévère?
Léger : 4-5 critères
Moyen : 6-7 critères
Sévère : 8-9 critères
___% ont un jeu problématique (susceptible d’évoluer en dépendance au jeu)
___% ont un jeu pathologique (dépendance au jeu)
problématique : 3-5%
pathologique : 0,4-2%
Groupes les + touchés par dépendance au jeu?
Personnes chez qui la prévalence n’est pas la plus haute mais augmebte?
- Jeunes
- Milieu carcéral
- Assistés sociaux
- Célibataires, divorcés ou veufs : moins bonnes stratégies adaptation ou de gestion du stress
Surtout jeunes hommes
Augmente : femmes (1/3 des joueurs, car entrée sur le marché du travail), adolescents, personnes retraités et minorité pauvre
Lien entre jeu pathologique et abus de substances?
Personnes avec dépendance substances se tournent + vers jeu pathologique (10-18% d’entre eux)
Pourquoi dx de jeu pathologique est-il long à poser?
les patients ne viennent pas consulter et peuvent vivre très longtemps avec cette dépendance, et ce n’est pas un enjeu fréquemment questionné par les médecins (souvent dx des décennies + tard)
Joueurs pathologiques présentent une plus grande incidence de quels comportements?
- Criminalité (surtout vol-fraude : obtenir argent, mais aussi violence conjugale)
- Comorbidités psychiatriques
- Suicide
V ou F
Joueurs pathologqiues ne présentent souvent pas une condition assez grave pour être hospitalisés
FAUX : parfois ils sont hospit surtout si comorbidités psychiatriques ou risque suicidaire
Tx psychothérapie du jeu pathologique
Basé sur résolution comportmenet, prévention rechute, prise en charge des comorbidités et réhabilitation socioprofessionnelle
- Modification habitudes
- Meilleure gestion du stress et mécanismes d’adaptation
- Restructuration cognitive pour diminuer croyances irrationnelles
Interventions psychoéducatives, familiales, thérapie motivationnelle et approche systémique
GROUPES ENTRAIDE : JOUEURS ANONYMES
TX PHARMACO JEU PATHOLOGIQUE
- Antidépresseurs
- Lithium
- Antiépileptiques
- Antipsychotiques atypiques
- Antagonistes opioïdes
Ordre classique du début d’usage de certaines substances?
- alcool et cigarette
- cannabis
- drogues + dures
Objectifs des tx de la toxicomanie dépendent de quoi?
- Du diagnostic du patient
- Du désir (et capacité) du patient à modifier ses comportements
On peut viser abstinence, ou réduction des méfaits : réduire/enlever effets néfastes de la consommation sur la personne
5 dimensions des objectifs de tx de la toxicomanie - qui influencent les résultats des objectifs?
- Surveiller intoxication/sevrage
- Comorbidités physiques, cognitives, psychiatriques et psychologiques
- Motivation au changement
- Prévention rechute
- environnement social
Types de niveaux d’intervention pour les patients en tx de toxicomanie?
- Intervention précoce : éducation, évaluation et prévention chez personnes à risque, mais qui sont pas encore en trouble d’usage ou en abus/dépendance
- Services ambulatoires
- Services ambulatoires intensifs
- Services résidentiels/internes
- Services en milieu hospitalier
Approche réduction des méfaits reconnaît quoi?
Cette approche permet quoi?
Que pas tous les patients sont prêts à arrêter totalement la consommation : on vise donc une réduction de la consommation ainsi qu’une réduction des effets néfastes sur le patient et les autres de la consommation
- Limiter augmentation consommation
- Augmenter estime de soi des patients : augmente la motivation
- Diminuer le stress
- Rétablir ponts de communication
- Favoriser tx ultérieur des comorbidités psychiatriques et de la tocxicomaine
Méthode ABC dans réduction des méfaits? utilisée comment?
INVERSÉE
- Réduction des méfaits (action sur les Conséquences)
- Tx de la dépendance (Behavior) et des prob de santé mentale
- Prévention de la rechute (Antécédents)
But des différents types de tx de la toxicomanie?
Biologique ex méthadone : traite le sevrage et l’intoxication
Psychologique : prévenir rechutes lors de +/- longues périodes abstinence suivant arrêt de la consommation, ou diminuer consommartion et ses méfaits dans un contexte de reprise de la consommation
Méthode de fonctionnement des différentes thérapies psychologiques suivants dans le tx de la toxicomanie?
- Motivationnelle
- Prévention de la rechute
- Comportementale
- Cognitive
- Psychodynamique
- 1-4 séances, vise modification du comportement en aidant patient à explorer et résoudre ambivalence associée au changement
- Infos de base sur la toxicomanie, puit identifier facteurs en jeu dans la rechute et trouver moyens pour les éviter
- jeux de rôles, bon pour thérapie de groupe, conversations semi-structurées - Basé sur conditionnement classique opérant : exposer à stimuli qui augmentent désir de consommer la substance permet désensibilisation
ET valoriser comportement d’abstinence et décourager la consommation - Modifier croyances de nature diverses qui mènent à la consommation : restructurer la pensée
- Théorie que consommation est due à manifestations de conflits irrésolus : donc vise à régler ces enjeux intrapsychiques
2 types de traitement social de la toxicomanie?
- TX familial : basé sur le fait que qualité des relations familiales peut contribuer à émergence de la toxicomanie, mais aussi à l’abstinence : identifier genèse toxicomanie au sein des relations familailes et apporter changements
- Groupe soutien par les pairs : toxicomanes anonymes - parrainage
Substance la + consommée dans le monde?
____% des Nord-Américains consomment café régulièrement
Recommandations de Santé Canada de qté de caféine par jour?
V ou F : toxicomanes et personnes avec troubles psychiatriques consomment ++++++ caféine
Caféine
90% : 80% du café, 12% du thé et 6% des boissons gazeuses
400 mg par jour –> mais 20% H et 15% F entre 31-70 ans dépassent ces limites
VRAI
CANNABIS
____% des canadiens en ont consommés 1+ fois dans leur vie, et ___% dans la dernière année
Dans ceux en ayant consommés dans la dernière année, % qui ont diff à contrôler leur utilisation, et % qui rapportent problèmes liés à la consommation?
Dans quelles tranches d’âge y a-t-il des différences de consommation entre H et F?
44% dans leur vie
14% dans la dernière année
Dans les 14% : 1/3 = trouble contrôler consommation, et 5% = problèmes liés à la consommation
TOUJOURS EN AUGMENTATION D’UTILISATION
26+ ans : hommes >femmes
entre 12-17 ans : hommes = femmes
HALLUCINOGÈNES : dans quel ordre de fréquence d’utilisation?
Gr le plus affecté?
évolution utilisation depuis les dernières années?
2ème drogue la plus utilisée après le cannabis
Les 26-34 ans sont les + affectés
Surtout des hommes blancs
PAS D’AUGMENTATION UTILISATION DEPUIS 2004
SOLVANTS VOLATILS (INHALANTS) Découverts par qui et pourquoi?
Pics d’utilisation par qui?
1ers psychotropes découverts par enfants et ados car facile d’accès, peu dispendieux et faciles à dissimuler
Pic entre 12-15 ans pour les jeunes, ainsi que milieux défavorisés et minorités autochtones
1,9% des garçons et 0,7% des filles de > 15 ans en ont déjà utilisés
- V ou F : la différence entre les traits et troubles de personnalité sont que les troubles causent des atteintes de fonctionnement/souffrance
- Critères TP en général?
- V ou F : on peut dx un TP unqiuement à l’âge adulte?
- Comment différencier facilement TP paranoïaque et schizophrénie?
- Gr de TP qui consultent le moins?
- Rôles des tx pharmaco des TP?
- Égosyntone : POC ou TOC?
- Alloplastique?
- FAUX : pas une caractéristique définitive des troubles : les troubles sont une accumulation de traits qui, lorsque le bon nb de traits selon le DMS par TP, deviennent caractérisés comme trouble –> mais c’est vrai que la plupart des TP vont entraîner atteinte fct/souffrance, c’est juste pas une caractéristique de dx du DSM
- Début âge adulte, atteint toutes les sphères de la vie et bon nb de critères
- FAUX : N’IMPORTE QUEL ÂGE SAUF ANTISOCIAL : JUSTE DX À 18 ANS
- Schizophrénie : développé et méfiance/épisodes psychotiques en alternance vs TP paranoïaque où méfiant depuis toute la vie, atteint toutes les sphères de la vie, c’est chronique
- Gr A : les bizarres (ne pensent pas avoir un problème)
- Soulagent les sx, mais pas un traitement pour guérir le TP
- POC : égosyntone (ne pensent pas avoir un problème - en accord avec qui ils sont) vs TOC –> égodystone : pas en accord avec qui ils sont, ils cherchent de l’aide, cause détresse chez la personne
- Alloplastique : les gens avec TP essaient de modifier l’environnement au lieu de se modifier eux-mêmes