APP 2 - Estomac (Pathologies) Flashcards

1
Q

Quel est le moyen le plus répandu et le plus efficace pour réépithélialiser la muqueuse gastroduodénale ulcérée?

A

La suppression d’acide
À noter que la présence d’ulcère est excessivement rare en l’absence d’acide

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce qui constitue la ‘‘barrière gastrique’’?

A

Le mucus permet de créer une couche protectrice superficielle au-dessus de la cellule gastrique pour limiter son contact direct avec le milieu acide.
Sous cette couche de mucus se retrouve une « unstirred layer » un microcosme au pH neutre dans lequel baignent les cellules gastriques de surface. Les cellules gastriques sécrètent aussi des bicarbonates dont la production totale ne représente que 10 % de la sécrétion acide, mais qui, grâce à la couche de mucus, demeurent en étroit contact avec la cellule épithéliale.
▪ Les prostaglandines ont une action importante à ce niveau, régissant tant la sécrétion de HCO3 que de mucus.
− Dans l’épithélium, le renouvellement cellulaire permet de remplacer rapidement les cellules qui seraient attaquées par une digestion chimique.
− Sous l’épithélium, le flot sanguin muqueux permet l’oxygénation optimale des cellules muqueuses pour leurs systèmes de défense.
▪ Le NO semble un important facteur pour entraîner une vasodilatation capillaire et favoriser ce mécanisme de protection.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

De quoi est constitué le mucus gastrique?

A

Principalement de mucines qui forment un gel visqueux limitant la diffusion de substances toxiques ou irritantes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Comment l’ASA peut causer des ulcères?

A

Les substances intraluminales ulcérogènes tels ASA ou sels biliaires altèrent la viscosité du mucus et facilitent ainsi la diffusion des ions H vers la muqueuse gastrique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce qui explique la diminution de la défense gastrique observée avec l’âge?

A

L’altération du flot sanguin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

La maladie ulcéreuse acido-peptique est une maladie fréquente qui touchait environ ____% de la population.

A

10%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des ulcères peptiques?

A

Douleur épigastrique, souvent sous forme de brûlure, classiquement survenant loin d’un repas (à jeun ou la nuit, lorsque pH gastrique ↓) et ↓ après l’ingestion d’aliments (↑ du pH gastrique) ou d’antiacides

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les 3 catégories d’ulcères peptiques?

A

a) Ulcère duodénal
b) Ulcère gastrique
c) Ulcère post-bulbaire (c.-à-d.- d. au duodénum dans la portion D2, voire D3, D4 ou même au jéjunum) : rare et doit faire penser à d’autres dx

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Comparez l’ulcère duodénal vs l’ulcère gastrique

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles sont les causes d’ulcères peptiques?

A
  1. Helicobacter pylori
  2. ASA – AINS
  3. Autres (plus rares) :
    − Hypersécrétion (gastrinome, mastocytose)
    − Infectieuse
    − Ischémique (artériosclérose, cocaïne)
    − Inflammatoire (Crohn)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

À quoi ressemble H. Pylori au Gram?

A

Gram négative spiralée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Comment agit H. Pylori dans l’hôte ?

A

− Grâce à des flagelles, elle peut se frayer un chemin à travers le mucus gastrique ad l’épithélium gastrique.
− Ne pénètre pas l’épithélium, mais elle produit plusieurs enzymes (ex. : uréase, phospholipase, catalase, etc.) lui permettant d’agresser la muqueuse gastrique; les enzymes lui permettent aussi de se protéger de l’acide.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle enzyme produite par H. Pylori peut-on détecter grâce au ‘‘Breath test’’?

A

Uréase
Permet d’hydrolyser l’urée pour former de l’ammoniaque (NH3), qui aide à neutraliser l’acide gastrique et former une couche protectrice autour de la bactérie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quel % d’humains sont infectés par H. Pylori?

A

Infection bactérienne chronique la + fréq de la planète (On estime que 50 % des humains sont infectés)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quel est le lien entre H. Pylori et le niveau socioéconomique?

A

Fréquence est inversement proportionnelle au niveau socioéconomique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Vrai ou faux? Une fois traité pour H. Pylori, il est facile d’être recolonisé

A

Faux
Après éradication de la bactérie, le taux de réacquisition de la bactérie est très faible, d’environ 1 % par année.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Comment évolue H. Pylori?

A

Contact infectieux primaire, peut engendrer gastrite aiguë qui passe svnt inaperçue ou cause malaises abdo et vomissements qu’on attribuera le + svnt à une infection virale.
À long terme, l’individu demeurera porteur d’une gastrite chronique active, surtout dans l’antre, mais pouvant aussi migrer proximalement vers corps ou fundus gastrique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelle est la physiopathologie de l’ulcère à H. Pylori?

A

Parmi les facteurs considérés comme les + susceptibles de jouer un rôle dans la pathogénèse ulcérative de l’infection, on retient les suivants.
Facteurs bactériens : certaines souches de bactéries sont + virulentes et causent + de dommages.
Facteurs de l’hôte : des variations dans la réponse de l’organisme à l’agression par la bactérie pourraient être responsables des variations de la manifestation clinique de l’infection.
Facteurs environnementaux : La cigarette et les anti-inflammatoires semblent favoriser l’apparition des ulcères.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Expliquez le lien entre H. Pylori et l’hypergastrinémie

A
  1. H. pylori induit une inflammation antrale dont certains médiateurs (interleukines, etc.) ↓ l’activité des cellules endocrines D responsables de la sécrétion de somatostatine dans épithélium antral.
  2. L’hyposécrétion de somatostatine ↓ le frein agissant normalement par voie paracrine sur la cellule G antrale = hyperactivité de la cellule G avec hypersécrétion de gastrine.
  3. L’↑ de la gastrinémie entraîne prolifération des cellules pariétales et stimulation de ces cellules à produire de l’HCl.
  4. L’↑ de sécrétion d’HCl gastrique ainsi obtenue = ulcérations du bulbe, la muqueuse intestinale étant plus fragile à l’acide que la muqueuse gastrique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment les AINS peuvent causer des ulcères gastriques?

A

− Peut être par Contact direct avec la muqueuse gastrique: L’ASA devient ionisée dans le milieu gastrique = agresseur toxique direct pour la cellule épithéliale.
− Effet nocif surtout lié à un effet systémique sur le métabolisme des prostaglandines. anti-inflammatoires ont un effet nocif peu importe leur méthode d’administration (PO, IR, IV)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quel est le rôle des prostaglandines dans la défense de la muqueuse gastrique?

A

Grâce à leur action sur la sécrétion de facteurs de protection tels les bicarbonates, le mucus, le renouvellement cellulaire, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Le risque de développer des complications ulcéreuses aux AINS est accru par certains facteurs. Nommez en 4

A
  • Durée de la thérapie (rare si moins d’une semaine) ;
  • Dose élevée d’AINS (mais aussi possible avec des mini-doses d’ASA 80 mg die) ;
  • Type d’AINS (risque relatif d’ulcération : ibuprofène 1,4 ; diclofénac 1,7; naproxène 1,8 ; indométacine 2,25)
  • Utilisation concomitante de rx de type glucocorticoïde ou ACO ;
  • Âge du patient (> 60 ans)
  • ATCD de complication avec AINS
  • ATCD médicaux d’ulcère (ceux avec AINS ont 60 x + de risque d’ulcère s’ils sont infectés par H. pylori).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelles sont les complications digestives des ulcères peptiques?

A

− Un saignement digestif peut être causé lorsqu’un ulcère érode un vaisseau sanguin de la muqueuse.
− Le saignement peut être aigu avec hématémèse, méléna, voire rectorragie ou chronique et à bas bruit, entraînant une anémie ferriprive de spoliation.
− 5-10 % des cas, l’hémorragie digestive peut entraîner la mort.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Comment un ulcère peptique peut mener à une perforation gastrique?

A

− Une perforation peut résulter d’un ulcère dépassant les couches musculeuses et séreuses.
− Perforation pourra être en péritoine libre avec apparition alors d’un abdomen aigu avec péritonite, présence d’air intra-abdo, etc.
− La perforation pourra aussi être colmatée par l’épiploon ou un organe à proximité.
o L’ulcère bulboduodénal perforé et colmaté par le pancréas avec possiblement un tableau clinique et/ou biologique de pancréatite aiguë est appelé ulcère térébrant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Comment un ulcère peptique peut mener à une sténose?

A

L’obstruction au passage des aliments peut survenir surtout si l’ulcère se trouve à proximité du pylore et nuit à son ouverture normale. On notera alors une distension gastrique et des vomissements.

25
Q

Comment diagnostiquer une ulcère ?

A
  • Endoscopie digestive haute : façon la + précise de porter un dx d’ulcère peptique
  • Radiologie : L’ingestion de liquide de contraste au baryum a été pendant longtemps le moyen diagnostic usuel pour visualiser les ulcères peptiques, mais mauvaise sensibilité et spécificité
  • L’analyse microscopique de tissu biopsique de l’antre révèle la présence de la bactérie H. pylori
  • Test respiratoire à l’urée (Breath test) nécessite l’ingestion orale d’urée marquée avec un isotope C14 ou C13 qui en présence d’uréase produite par H. pylori sera transformée en libérant du CO2 marqué éliminé ensuite par voie pulmonaire (et mesurable donc dans les gaz expirés).
26
Q

Quelles sont les différentes causes d’hypergastrinémie?

A

C’est un objectif, le ddx de l’hypergastrinémie

27
Q

Comment agissent les bloqueurs H2 ?

A

− Suppriment la sécrétion d’acide gastrique par la cellule pariétale en bloquant la stimulation par l’histamine.
− Inhibe surtout la sécrétion basale d’acide qui a lieu en majeure partie la nuit
− La sécrétion de pepsine est également inhibée, mais la production de mucus gastrique ne l’est pas.

28
Q

Quel est le désavantages des bloqueurs H2?

A

Leur capacité de suppression d’acide est limitée, entre autres par la tachyphylaxie due à la sensibilisation des récepteurs rapidement obtenue après qq j de tx.

29
Q

Quel est le mécanisme d’action des IPP?

A

Inhibiteurs puissants de la sécrétion d’acide gastrique.
1) Ce sont des bases faibles qui atteignent la cellule pariétale après absorption a/n du duodénum.
2) Traversent les membranes pour arriver a/n des canalicules sécrétoires de la cellule pariétale.
3) Dans cet environnement acide, les IPP changent de conformation structurale (ionisation puis conversion en un dérivé sulfamide), ce qui les rend alors incapables de traverser les membranes biologiques, les piégeant ainsi dans la lumière canaliculaire.
⇨ Les IPP sont donc des prodrogues, car c’est sous la forme de ce dérivé sulfamide qu’ils agissent.
4) Se lient de manière covalente aux groupements sulfhydriles de la pompe H+/K+-ATPase de la membrane des cellules pariétales, inhibant de façon irréversible l’échange des ions H+ et K+.
5) Ce mécanisme prévient le transport de HCl à travers la membrane jusque dans la lumière de l’estomac, bloquant ainsi l’étape finale de la production d’acide. La sécrétion basale d’acide ET la sécrétion stimulée sont ainsi inhibées.

30
Q

Vrai ou faux? Pour les IPP, plus les doses sont importantes, plus l’inhibition de production d’acide est importante

A

Vrai

31
Q

Que se passe-t-il après l’arrêt d’un traitement à IPP?

A

Plusieurs jours sont nécessaires jusqu’à un retour de production normal d’acide, puisqu’une nouvelle synthèse de pompe à protons étant nécessaire au rétablissement de la production acide pariétale.
(Inhibition irréversible de la pompe à proton)

32
Q

Qu’est-ce qu’une gastrite?

A

Désigne une inflammation de l’estomac identifiable par un infiltrat inflammatoire (lymphocytes, neutrophiles, etc.) documenté sur des prélèvements histologiques.

33
Q

Nommez 2 types de gastrites infectieuses

A
  • Intox alimentaires aiguës à staphylocoque, bacillus cereus, clostridium perfringens, etc. se manifestent surtout par des vomissements qq h post ingestion de l’aliment infecté (buffet avec aliments conservés à mauvaise température, huîtres et autres mollusques et concentrant bactéries toxiques, etc.).
  • Contagions virales, tels rotavirus, entraînent souvent des troubles gastriques avec vomissements qui s’améliorent spontanément après qq h
  • Gastrite infectieuse la + connue est la gastrite antrale chronique active due à l’H. pylori.
34
Q

Qu’est-ce qui peut causer une gastrite inflammatoire?

A

La gastrite inflammatoire se confirme habituellement à l’histologie qui pourra révéler des granulomes, une infiltration lymphocytaire ou éosinophilique ; ces conditions sont toutefois rares, mais spécifiques.
L’irritation de l’estomac par les AINS, l’alcool ou la bile (habituellement post-chx favorisant un reflux de bile dans l’estomac) est fréquemment blâmée pour expliquer certains symptômes dyspepsiques.

35
Q

Qu’est-ce qu’une gastrite atrophique?

A

L’atrophie de la muqueuse gastrique est caractérisée par une disparition des cellules pariétales et une achlorhydrie (niveau d’acide chloridrique dans le liquide gastrique inexistant) secondaire.
Gastrite de type A : atteint le corps gastrique et est d’origine auto-immune ; on retrouve fréquemment des AC anti-cellules pariétales et d’autres conditions auto-immunes tels l’hypothyroïdie, le vitiligo, etc.
Gastrite de type B : due à une infection par H. pylori qui s’étend de l’antre vers la portion gastrique proximale.

36
Q

La gastrite atrophique est habituellement asymptomatique d’un point de vue digestif, mais a des conséquences ____

A

Conséquences hématologiques

37
Q

Quelles sont les conséquences hématologiques de la gastrite atrophique?

A

− L’absence de cellules pariétales = absence de facteur intrinsèque nécessaire à l’absorption de la B12 = anémie mégaloblastique de Biermer.
o Le déficit en B12 peut se manifester par des dysfonctions neurologiques périphériques ou centrales.
− L’absence de sécrétion acide a peu d’impact clinique sur la digestion des aliments
o Elle est toutefois probablement responsable de certaines anémies ferriprives en compromettant la transformation du fer ferrique (Fe+++) en fer ferreux (Fe++), normalement mieux absorbé.

38
Q

Pourquoi les IPP augmentent le risque de contracter une infection entérique ou pulmonaire?

A

L’acide gastrique semble aussi être une barrière aux infections

39
Q

Quelle est la néoplasie de l’estomac la plus fréquente?

A

Adénocarcinome
Constitue 10% des cancers (en général)

40
Q

Où l’adénocarcinome est-il plus prévalent?

A

Bcp + prévalant dans les pays asiatiques qu’en Afrique ou Occident
o Aux É-U, 2 x + fréq dans les communautés noire, hispanophone ou indigène que ceux de race blanche

41
Q

L’adénocarcinome gastrique survient à quel âge ? Chez quel sexe?

A

− Rencontré le plus souvent dans la 7ième décennie
− 2 x + fréq chez l’homme que chez la femme.

42
Q

Quelles sont les étiologies de l’adénocarcinome gastrique?

A

Facteurs diététiques ont été suggérés
o Aliments salés, fumés, mal préservés, tabac
o Les nitrites (préservation des aliments) sont considérés comme des carcinogènes gastriques
o Rôle protecteur : fruits et légumes frais
H. pylori = carcinogène
o La bactérie est retrouvée chez 71-95% des cas de cancers gastriques
− Le pH non acide de l’estomac favoriserait la transformation de nitrates alimentaires en nitrites carcinogènes.
o La gastrite atrophique à H. pylori, l’atrophie gastrique auto-immune, les chirurgies de résection gastrique pourraient ainsi engendrer un plus grand risque de transformation néoplasique.
Dysfonctions génétiques prédisposantes semblent exister : le risque de cancer gastrique serait ↑ de 2-3 x chez les parents du 1er degré d’un patient avec adénocarcinome gastrique.

43
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des l’adénocarcinome gastrique?

A

Les symptômes cliniques sont la plupart du temps tardifs, et le processus néoplasique est souvent avancé lors du dx :
− Inconforts ou dlrs épigastriques, souvent ↑ par les repas
− Nausées et vomissements
− Perte de poids
− Anémie par spoliation
− À l’examen : Masse palpable (en présence d’une tumeur de gros volume ou avec extension épiploïque ou aux organes adjacents)

44
Q

Où se retrouvent fréquemment les métastases des adénocarcinomes gastriques?

A

L’extension lymphatique atteint le plus souvent (métastases) :
Ganglions abdominaux (cœliaque, etc.)
− Creux sus-claviculaire gauche (ganglion de Troisier ou de Virchow)
− Région péri-ombilicale (nodule de sœur Marie-Joseph)
− Ovaire (tumeur Krukenberg)
− Cul-de-sac de Douglas (blumer shelf)
Des métastases hématogènes peuvent atteindre le foie, le poumon, les os, le cerveau, etc.

45
Q

Le lymphome gastrique constitue ____% des néoplasies gastriques.

A

5%

46
Q

Le plus souvent, les lymphome gastrique est-il d’origine ganglionnaire ou extra-ganglionnaire?

A

Le plus souvent, le lymphome gastrique est d’origine non ganglionnaire et origine du tissu lymphoïde de la muqueuse
▪ Il est alors appelé MALT (mucosa associated lymphoid tissue).
▪ Ces lymphomes sont probablement issus d’une prolifération clonale de cellules B survenant lors de la gastrite chronique à H. pylori.

47
Q

Quels sont les 3 types de polypes gastriques ?

A
48
Q

Qu’est-ce qu’un gastrinome?

A

Tumeur des cellules endocrines (cellules G) produisant la gastrine
La tumeur sécrète de façon incontrôlable de la gastrine. L’hypergastrinémie sera cause du syndrome Zollinger-Ellison

49
Q

Qu’est-ce que le syndrome Zollinger-Ellison?

A

a) Maladie acido-peptique sévère : L’hypergastriémie entraine une hyperstimulation importante des cellules pariétales avec hypersécrétion majeure d’acide chlorhydrique
o Peut créer une maladie ulcéreuse, souvent avec des ulcères atypiques soit en post-bulbaire (duodénum distal) ou au jéjunum
o Peut être sévère et se compliquer de perforation ou d’hémorragie
o Peut être résistante au traitement
b) Diarrhée (classique du syndrome de Z-E): Disparait en contrôlant l’hypersécrétion d’acide gastrique

50
Q

Quelle est la physiopathologie de la diarrhée dans le syndrome de Zolligner-Ellison?

A

1) Diarrhée sécrétoire : La sécrétion gastrique augmentée déversée dans le duodénum impose à tout le tube digestif un volume sécrétoire exagéré qu’il devra réabsorber Il y a donc dépassement de la capacité du grêle et du côlon à réabsorber ces quantités énormes de jus gastrique sécrété par l’estomac.
2) Malabsorption : la grande quantité d’acide sécrété par l’estomac ne peut être entièrement neutralisé par les sécrétions alcalines duodénales et pancréatiques entrainant des ulcérations peptiques postbulbaires, mais aussi une altération du profil villeux intestinal (qui peut même entrainer une atrophie villositaire mimant la maladie cœliaque) entrainant la malabsorption.
3) Maldigestion : en pH duodénal acide, les enzymes pancréatiques tels que la lipase sont neutralisées = maldigestion

51
Q

Quelles sont les maladies associées au syndrome Zolligner-Ellison?

A

La tumeur endocrine est située le plus souvent au pancréas ou au duodénum.
− 80% des cas sont sporadiques
− 20% : forme de polyadénomatose familiale de type 1 (MEN1), qui associe
o Tumeur des parathyroïdes, avec hyperparathyroïdie
o Tumeur hypophysaire, le plus souvent un prolactinome
o Tueur pancréatique, le plus souvent un gastrinome

52
Q

Le gastrinome est-il malin?

A

Oui

53
Q

Comment évolue le gastrinome?

A

Évolution lente et sur plus de 10 ans (> 50% de survie à 10 ans)

54
Q

Comment diagnostiquer un gastrinome?

A

Mesure de la sécrétions d’HCl gastrique : sécrétion basale très élevée >10 mmol/h jusqu’à 100 (N : 3 à 5 mmol/h)
o Par le recueil des sécrétion à l’aide d’un TNG
Gastrine sérique : très élevée
Test de stimulation par la sécrétine : ↑ paradoxale et important de la gastrinémie (Normalement, la sécrétine ↓ la gastrinémie)
OGD : gros plis gastrique (prolifération des cellules pariétales en réponse à l’hypergastrinémie) et ulcères souvent post-bulbaires
− Tests pour révéler la tumeur et son extension métastatique (écho endoscopique, scinti à somatostatine marquée, tomographie axiale, IRM, angiographie, échographie)

55
Q

Si je vais en voyage et je bois de l’eau contaminée à H. Pylori, je fais une gastrite aigue. Quelles sont mes chances de garder la bactéries en moi?

A

10-15%
La plupart s’en débarassent après

56
Q

Quel est le plus grand facteur de risque du cancer de l’estomac?

A

Présence d’H. Pylori

Donc : Cancer de l’estomac est en décroissance, car on traite de + en + H. Pylori

57
Q

Quelle est la 1/2 vie de la pompe à proton ?

A

8-12h

58
Q

Outre le facteur intrinsèque et le HCL, quelle enzyme fabrique les cellules pariétales ?

A

Lipases

59
Q

La somatostatine ralentit la sécrétion de quoi dans le tube digestif?

A

Tout

60
Q

Par quel mécanisme les IPP font augmenter la gastrine?

A

Diminue l’HCl, alors la cellule G se met à sécréter plus de gastrine

61
Q

Quels sont les 3 cancers qui métastasient le plus vers l’estomac?

A
  • Mélanome
  • Sein
  • Poumons