Adénome hypophysaire Flashcards

1
Q

Quels sont les éléments du syndrome tumoral hypophysaire clinique ?

A
  • Céphalées typiquement rétro-orbitaires et localisées
  • Troubles visuels par compression des voies optiques :
  • signes fonctionnels : gêne visuelle, impression de voile devant les yeux, difficulté à fixer un point, sensation qu’il manque un mot à la lecture
  • signes physiques : AV le plus souvent normale (absence d’atteinte du CV central) ou diminuée si lésion très volumineuse négligée, FO le plus souvent normal, atteinte du CV ++ (quadranopsie temporale supérieure voire hémianopsie bitemporale caractéristiques de la compression du chiasma)
  • Tableau d’apoplexie hypophysaire à début brutal (plus rare, peut révéler un adénome méconnu) : adénome en voie de nécrose ou d’hémorragie -> urgence neurochirurgicale
  • céphalées violentes, photophobie (pseudo-syndrome méningé)
  • POM fréquente (compression des nerfs crâniens passant dans le sinus caverneux) avec ptosis et diplopie
  • syndrome confusionnel voire coma
  • troubles visuels par compression chiasmatique aiguë
  • signes d’insuffisance hypophysaire (notamment corticotrope) aigus
  • seule situation où l’adénome hypophysaire peut s’accompagner d’un diabète insipide (en dehors du post-opératoire)
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2
Q

Quels sont les aspects possibles d’un adénome hypophysaire à l’IRM ?

A
  • Microadénome :
  • diamètre < 10 mm, image arrondie, homogène
  • isosignal en T1, hyposignal par rapport au reste de l’hypophyse après injection (retard de prise de contraste par rapport à l’hypophyse saine), hypersignal T2
    +/- augmentation du volume global de l’hypophyse avec bombement du bord supérieur et déviation latérale de la tige pituitaire dans le sens opposé
  • Macroadénome :
  • diamètre > 10 mm
  • isosignal T1, hyposignal par rapport à l’hypophyse saine et hypersignal par rapport au parenchyme cérébral après injection, iso/hyposignal T2
  • expansion suprasellaire supérieure vers la citerne optochiasmatique (+/- chiasma optique comprimé/refoulé/laminé voire atteinte des bandelettes ou des nerfs optiques) et/ou vers le 3ème ventricule, inférieure vers le sinus sphénoïdal, latérale (invasion du sinus caverneux)
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3
Q

Quels sont les principaux diagnostics différentiels possibles de l’adénome hypophysaire en imagerie ?

A
  • Craniopharyngiome intrasellaire : masse hétérogène à composantes multiples (tissulaire, kystique, hémorragique), hypo/hypersignal en T1 et T2 +/- calcifications (TDM)
  • Méningiome intrasellaire : condensation anormale de l’os en regard de la lésion (TDM), prise de contraste intense en IRM, dure-mère voisine épaissie avec prise de contraste très intense et aspect spiculé (aspect en «queue de comète» de l’infiltration durale)
  • Grosse hypophyse de la femme jeune : bombement vers le haut (d’autant plus que la selle turcique est peu profonde), tissu hypophysaire homogène et réhaussement homogène avec le produit de contraste
  • Autres tumeurs ou infiltrations (peuvent être responsables d’un diabète insipide contrairement à l’adénome) : métastases, sarcoïdose, histiocytose, tuberculose, hypophysite auto-immune (selle turcique non déformée, infiltration de la totalité de la glande, forte prise de contraste, contexte notamment fin de grossesse/post-partum)
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4
Q

Quelle est la définition du diabète insipide ?

A

Polyurie (3 L/24h) d’urines hypotoniques (osmolarité urinaire < 300 mOsm/L) accompagnée d’une polydipsie équivalente à la diurèse de manière à maintenir une osmolarité plasmatique normale

NB : L’association syndrome PUPD + lésion hypothalamo-hypophysaire à l’IRM suffit au diagnostic de diabète insipide central par carence en ADH et rend inutile la réalisation d’un test de restriction hydrique

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5
Q

Quelles sont les principales manifestations cliniques amenant à rechercher une hyperprolactinémie ?

A
  • Chez la femme :
  • galactorrhée : spontanée ou uniquement provoquée (80%), significative si liquide lactescent et à distance du post-partum
  • perturbations du cycle menstruel : aménorrhée ou oligoménorrhée (< 4 cycles/an) chez 90% des femmes ayant une hyperPRL et irrégularités menstruelles ou spanioménorrhée dans les mois/années précédents dans 50% des cas + conséquences de la baisse de l’œstradiol (baisse de la libido, dyspareunie par sécheresse vaginale), parfois règles régulières avec seulement une anovulation (courbe de T° plate, absence de sécrétion de progestérone, infertilité)
  • Chez l’homme : galactorrhée ou gynécomastie (rares), troubles sexuels liés à l’hypogonadisme ++ (baisse de la libido, troubles de l’érection)
  • Dans les deux sexes : à long terme, du fait des conséquences de l’hypogonadisme, déminéralisation osseuse avec risque d’ostéoporose
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6
Q

Quelle est la stratégie diagnostique devant une hyperprolactinémie ?

A

Devant une PRL > 20 ng/mL = hyperPRL :
1. Vérifier la réalité de la valeur par un nouveau dosage dans un laboratoire d’hormonologie spécialisé (éliminer une fausse hyperprolactinémie en rapport avec une «macroprolactinémie» = agrégats de prolactine perturbant le dosage -> dosage de la prolactine monomérique)
2. Éliminer les hyperPRL secondaires (de causes générales et médicamenteuses) :
* grossesse (bêta-hCG), hypothyroïdie (TSH), IRC
* prises médicamenteuses +++ (interrogatoire soigneux) : 1ère cause d’hyperPRL, cf. question spécifique
NB : hyperPRL secondaire en général < 150 ng/mL, valeurs très élevées (> 200 ng/mL) uniquement en cas de TTT par neuroleptiques et antiémétiques
3. Trouver la lésion responsable : IRM hypothalamo-hypophysaire
-> microadénome = microprolactinome, PRL modérément augmentée (30-100 ng/mL)
-> tumeur plus volumineuse : si PRL > 200 ng/mL = macroprolactinome, si PRL < 200 ng/mL = tumeur non prolactinique (à point de départ hypophysaire ou hypothalamique) avec hyperPRL de déconnexion, ou plus rarement macroprolactinome peu sécrétant
4. Épreuve thérapeutique avec agoniste dopaminergique :
-> si diminution de taille de la lésion (et non de la PRL) = prolactinome (TTT médicamenteux en 1ère intention)
-> si absence de diminution de taille de la lésion = tumeur non prolactinique (PEC chirurgicale généralement nécessaire)

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7
Q

Quelles sont les principales causes médicamenteuses d’hyperprolactinémie ?

A
  • Neuroleptiques : phénothiazines, halopéridol, sulpiride
  • ATD : tricycliques, IMAO
  • Métoclopramide, dompéridone
  • Œstrogènes
  • Morphiniques
  • Vérapamil
  • Méthyldopa
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8
Q

Quel neurotransmetteur est impliqué dans la régulation de la sécrétion de prolactine ? Quel est le sens de cette régulation ?

A

Sécrétion de PRL par la cellule lactotrope freinée en permanence par la dopamine hypothalamique

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9
Q

Quels éléments comprend le syndrome dysmorphique dans l’acromégalie ?

A
  • Extrémités (mains, pieds) élargies, doigts épaissis, boudinés, peau palmaire et plantaire épaissie (changement de taille d’alliance/de pointure)
  • Visage caractéristique : nez élargi, épaissi, pommettes saillantes, front bombé, lèvres épaissies, rides marquées, tendance au prognathisme
  • Si acromégalie ancienne, déformations touchant le reste du squelette : cyphose dorsale, sternum projeté en avant, voire aspect du polichinelle (exceptionnel)
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10
Q

Quels sont les principaux signes fonctionnels/généraux et complications pouvant être présents dans l’acromégalie ?

A
  • Signes fonctionnels et généraux :
  • sueurs : nocturnes ++, malodorantes
  • céphalées (quel que soit le volume de l’adénome hypophysaire en cause)
  • paresthésies des mains voire authentique syndrome du canal carpien
  • arthralgies diffuses
  • asthénie fréquente, parfois syndrome dépressif
  • HTA (près de 50% des cas)
  • ronflement nocturne fréquent voire authentique SAS avec pauses respiratoires nocturnes et endormissement diurne
  • prise pondérale
  • Complications :
  • CV (1ère cause de mortalité) : hypertrophie myocardique avec dysfonctionnement diastolique et débit augmenté (syndrome hyperkinétique) et plus tardivement constitution d’un tableau d’IC congestive avec signes fonctionnels à l’effort puis permanents
  • ostéo-articulaires : arthropathie acromégalique périphérique (touche typiquement les grosses articulations, arthralgies d’horaire mécanique +/- inflammatoire), rhumatisme acromégalique (lombalgies mécaniques, spondylose d’Erdheim)
  • diabète ou intolérance au glucose fréquents
  • SAS (SAOS ou mixte)
  • autres : organomégalie (HSMG,…), goitres multinodulaires, polypes coliques

NB : signes non spécifiques de progression lente expliquant le classique retard au diagnostic -> dépistage biologique en présence de 2 de ces signes

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11
Q

Quels sont les signes radiologiques évocateurs de l’arthropathie acromégalique périphérique ?

A
  • Élargissement des interlignes articulaires
  • Ostéophytes exubérants
  • Ossifications des insertions tendineuses
  • Spondylose d’Erdheim : coulées ostéophytiques antérieures et latérales des corps vertébraux, aspect biconcave des vertèbres et concavité exagérée du mur postérieur
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12
Q

Quels sont les éléments du diagnostic biologique de l’acromégalie ?

A
  • Test de dépistage en cas de suspicion clinique : dosage d’IGF-1, à interpréter en fonction de l’âge
  • Pas d’intérêt du dosage isolé de la GH (sécrétion variable dans le nycthémère)
  • Diagnostic : absence de freinage de la GH (reste > 0,4 ng/mL) voire réponse paradoxale (stimulation) lors de l’HGPO
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13
Q

Quelles sont les principales anomalies morphologiques évocatrices d’un syndrome de Cushing ?

A
  • Signes spécifiques = signes secondaires à l’effet catabolique et antianabolique des glucoCTC sur le métabolisme protidique :
  • amyotrophie prédominant au niveau des ceintures (quadriceps ++) et de l’abdomen avec possible fatigabilité à la marche, parfois discrète et mise en évidence par la manœuvre du tabouret
  • atrophie cutanée et sous-cutanée : lenteur à la cicatrisation, peau du dos des mains amincie, ecchymoses au moindre choc, vergetures cutanées larges (> 1 cm), pourpres, orientées horizontalement sur les flancs et à la racine des membres, ou à disposition radiaire dans la région mammaire et péri-ombilicale, peau du visage érythrosique, congestive avec varicosités et télangiectasies
  • Signes moins spécifiques :
  • prise pondérale modérée (~ 10 kg), de topographie faciotronculaire, respectant les extrémités (modification de la répartition des graisses), visage arrondi, bouffi, hypertrophie des boules de Bichat, comblement sus-claviculaire, aspect en «bosse de bison» de la nuque, augmentation du rapport taille/hanche
  • signes d’hyperandrogénie (non liés au syndrome de Cushing directement mais à des mécanismes associés qui entraînent une sécrétion d’androgènes surrénaliens/ovariens) : hirsutisme modéré, séborrhée du visage et du cuir chevelu avec lésions acnéiques
  • OMI parfois
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14
Q

Quels sont les principaux signes fonctionnels/généraux et complications pouvant être présents dans le syndrome de Cushing ?

A
  • Ostéoporose : le plus souvent asymptomatique, parfois responsable de fractures (côtes et vertèbres ++)
  • Troubles gonadiques par déficit gonadotrope : spanioménorrhée voire aménorrhée secondaire sans bouffées de chaleur, baisse de la libido, impuissance
  • HTA (généralement modérée)
  • Troubles psychiatriques : irritabilité, anxiété, insomnie nocturne, tendance dépressive, exceptionnellement tableau aigu de psychose hallucinatoire avec tendance suicidaire (hypercortisolismes intenses)
  • Intolérance aux glucides fréquente (1/3 des patients avec diabète sucré lors de l’HGPO)
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15
Q

Quelle est la stratégie pour le diagnostic positif biologique et étiologique de l’hypercortisolisme ?

A
  1. Dépistage de l’hypercortisolisme : mise en évidence d’une absence de freinage, d’une rupture du rythme circadien du cortisol et/ou d’une quantité élevée (CLU)
    * mesure du cortisol libre urinaire (CLU) pour apprécier indirectement la quantité de cortisol produite sur l’ensemble du nycthémère, à réaliser sur plusieurs jours consécutifs (difficile en ambulatoire)
    * dosage du cortisol à minuit (nécessite une hospitalisation) : met en évidence la rupture du rythme circadien de sécrétion du cortisol, excellente VPN et bonne VPP ; alternative : cortisol salivaire à minuit si disponible
    * mise en évidence de la perte de rétrocontrôle des glucoCTC exogènes sur la sécrétion d’ATCH hypophysaire : test de freinage «minute» à la dexaméthasone ++ (mesure de la cortisolémie entre 6h et 8h après la prise orale de 1 mg de dexaméthasone la veille à 23h)
    - > réponse normale (cortisol < 18 ng/mL) : pas d’hypercortisolisme (grande sensibilité du test)
    - > absence de freinage (cortisol > 18 ng/mL) : 3.
  2. Confirmation de l’hypercortisolisme en milieu hospitalier : CLU, cortisolémie à minuit ou test de freinage «standard» (0,5 mg de dexaméthasone toutes les 6h pendant 2 jours)
  3. Une fois l’hypercortisolisme prouvé, enquête étiologique : dosage de l’ACTH plasmatique
    - > ACTH basse = hypercortisolisme ATCH-indépendant -> TDM des surrénales
    - > ACTH normale ou élevée = hypercortisolisme ACTH-dépendant
  4. Devant un hypercortisolisme ACTH dépendant, affirmer l’origine hypophysaire = adénome corticotrope (maladie de Cushing) et éliminer une sécrétion ectopique non hypophysaire d’ACTH
    * en faveur d’une maladie de Cushing : microadénome à l’IRM hypophysaire (macroadénome beaucoup plus rare), pas d’image au scanner thoracique, réponse positive sur l’ACTH aux tests à la CRH et à la dDAVP, freinage partiel du cortisol au test de freinage fort (dexaméthasone 2 mg/6h pendant 2 jours ou 8 mg en une prise à minuit)
    * en faveur d’une sécrétion ectopique d’ACTH : IRM hypophysaire normale, éventuelle image au scanner thoracique, pas de réponse aux tests à la CRH et à la dDAVP, pas de freinage du cortisol au test de freinage fort
    - > en cas de doute (IRM normale et tests discordants) : cathétérisme des sinus pétreux inférieurs avec dosage de l’ACTH
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16
Q

Quel est le principal diagnostic différentiel des syndromes de Cushing ACTH-dépendants ?

A

«Pseudo-Cushing» par hypercorticisme fonctionnel dans les situations de stress intense, les dépressions sévères, les psychoses et l’alcoolisme chronique

17
Q

Quels sont les signes cliniques et biologiques évocateurs du diagnostic de panhypopituitarisme ?

A
  • Aspect clinique caractéristique : faciès pâle, un peu «vieillot», dépigmentation des aréoles mammaires et des OGE constante, peau mince, froide et sèche, rides fines (front et partie externe des orbites), cheveux fins et soyeux, dépilation complète des aisselles et du pubis
  • Signes liés à l’insuffisance gonadotrope :
  • homme : disparition de la libido, troubles de l’érection, raréfaction de la pilosité faciale, testicules petits et mous à la palpation, patient généralement infertile
  • femme : aménorrhée +/- précédée d’irrégularités menstruelles classiquement sans bouffées de chaleur, patiente généralement infertile, baisse de la libido, atrophie des muqueuses vaginales et vulvaires avec dyspareunie
  • dans les deux sexes : déminéralisation osseuse et ostéoporose si prolongée, impubérisme ou retard pubertaire voire retard de croissance si survenue avant la puberté
  • Signes liés au déficit corticotrope : asthénie importante, tendance à l’hTA, amaigrissement, anorexie, risque d’hypoglycémie de jeûne, hypoNa de dilution liée à un SIADH, possible décompensation par un facteur infectieux/traumatique/chirurgical avec mise en jeu du pronostic vital par collapsus CV vasoplégique (perte de la réponse vasopressive au stress)
  • Signes liés au déficit thyréotrope : signes d’hypothyroïdie d’intensité généralement modérée (cf. item spécifique)
  • Signes liés au déficit somatotrope :
  • adulte : diminution de la masse et de la force musculaires, tendance à l’adiposité abdominale, fatigue, diminution de la qualité de vie
  • enfant ++ : retard de croissance (cf. pédiatrie), accidents hypoglycémiques fréquents
18
Q

Quel est le bilan permettant de confirmer le diagnostic d’insuffisance antéhypophysaire ?

A

Bilan hypophysaire fonctionnel :

  • Déficit corticotrope :
  • test de référence : hypoglycémie insulinique -> cortisol < 185 ng/mL (à condition que la glycémie atteigne une valeur < 2,2 mmol/L soit 0,4 g/L)
  • dosage simple de la cortisolémie : confirme le diagnostic si < 50 ng/mL le matin, l’élimine si > 135 ng/mL (nécessité de tests dynamiques entre ces deux valeurs)
  • test au Synacthène immédiat (0,25 mg) : élimine le diagnostic si seul de cortisolémie > 185 ng/mL (réponse insuffisante en cas de déficit prolongé, faux négatifs en post-opératoire immédiat ou si déficit partiel)
  • test à la Métopirone (absence d’élévation du composé S au-dessus de 100 ng mL), de moins en moins utilisé
  • Déficit thyréotrope : diminution de la concentration plasmatique de T4L sans élévation de celle de TSH (le plus souvent normale dans l’hypothyroïdie secondaire, ou basse)
  • Déficit gonadotrope :
  • femme non ménopausée : diagnostic essentiellement clinique (cf. question spécifique), œstradiol plasmatique bas avec gonadotrophines (FSH notamment) normales ou basses, pas d’intérêt des tests dynamiques
  • femme ménopausée : dosage basal des gonadotrophines -> basses ou dans des valeurs correspondant aux femmes jeunes (alors qu’on les attend élevées chez la femme ménopausée)
  • homme : diagnostic établi sur la présence de troubles sexuels associés à une concentration basse de testostérone sans élévation des gonadotrophines (FSH ++) qui sont normales ou basses, pas d’intérêt du test à la GnRH
  • Déficit somatotrope :
  • enfant ++ : diagnostic établi devant un retard de croissance et une réponse inadéquate à la stimulation de la GH par différents tests (notamment hypoglycémie insulinique)
  • adulte : déficit en GH présent dès qu’au moins une des autres hormones est déficiente, intérêt du diagnostic uniquement dans l’optique de la mise en place d’un TTT par GH -> au moins 2 tests de stimulation de la GH (hypoglycémie insulinique ou test associant la GHRH avec l’arginine)
  • Fonction lactotrope : concentration de PRL généralement normale ou élevée par diminution du tonus hypothalamique dopaminergique inhibiteur (hyperPRL de déconnexion ou atteinte hypothalamique avec diminution des stocks de dopamine)

NB : mise en évidence d’un déficit hypophysaire isolé ou multiple -> IRM systématique à la recherche d’une lésion hypothalamo-hypophysaire

19
Q

Quelles sont les principales contre-indications au test d’hypoglycémie insulinique ?

A
  • Insuffisance coronarienne

- Comitialité

20
Q

Quelles sont les principales causes secondaires de diabète insipide néphrogénique ?

A
  • Affection rénale
  • HyperCa
  • HypoK
  • Cause iatrogène : lithium +++
21
Q

Que doit faire évoquer un diabète insipide central acquis de révélation brutale ?

A
  • Avant 30 ans : craniopharyngiome, germinome

- Apres 50 ans : métastase

22
Q

Quelles sont les principales causes possibles de diabète insipide central ?

A
  • Tumorale :
  • < 30 ans : craniopharyngiome, germinome
  • > 50 ans : métastase ++
  • Post-traumatique ou post-chirurgical
  • Inflammatoire, AI, granulomateuse (enfant : histiocytose X ; adulte : sarcoïdose)
  • Infectieuse
  • Ischémique ou anoxique : choc, syndrome de Sheehan
  • Syndromes malformatifs ou dégénératifs
  • Toxique
  • Familial : génétiquement déterminé (très rare)
  • Idiopathique