35. Dysglycémie Flashcards
Relire tableau sur la différence entre le DM1 DM2 ET Mody
Lequel des sous-types de Dm est génétique
DM 2 ++++
Transmission autosomale pour Mody
Peptide C selon type DM
DM1: Bas
DM2: N ou élevée
MODY: N
Peptide C indique la productio endogène d’insuline
Quels sont les critères du syndrome métabolique
Faut qu’il y ait 3/5 critères
Obésité centrale (viscérale et
ectopique) Tour de taille ≥ 102 cm (H) ou ≥ 88 cm (F)
Hypertriglycéridémie TG ≥ 1,7 mmol/L ou Rx
Faible HDL-C < 1 mmol/L (H) ou < 1,3 mmol/L (F) ou Rx
Hypertension artérielle TA ≥ 130/85 (si systolique ≥ 130 OU diastolique ≥ 85) ou Rx
Glucose à jeun ≥ 5,6 mmo ou Rx ou Dx de DM2
PROMOUVOIR LE MAINTIEN DU POIDS SANTÉ, D’UNE SAINE ALIMENTATION ET D’UN PROGRAMME D’ACTIVITÉ PHYSIQUE POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION.
INSISTER SUR L’APPROCHE NON PHARMACOLOGIQUE EN PRÉVENTION DU DIABÈTE EN FONCTION DES FACTEURS DE RISQUE.
ENCOURAGER LA PRISE EN CHARGE DU DIABÈTE PAR LA PATIENTE OU LE PATIENT (AUTOCONTRÔLE), LE SOIN DES PIEDS ET LE SUIVI MÉDICAL SYSTÉMATIQUE.
3.1 RECONNAÎTRE LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE DÉCOMPENSATION AIGÜE ET LA PROGRESSION NATURELLE DU DIABÈTE.
Autres : polyurie, polydipsie, acidose métabolique
DDx de NoVo chez pt Dm
Gastroparésie
Pancréatite
Cholécystite
Étio métabolique (acidocétose)
Quels sont les Rx qui font de la No/Vo
Alcool, cannabis, AAS, AINS, digoxine, opioïdes, chimiothérapie, anticonvulsivants
Quels sont les causes métabolique de No/Vo
Urémie, acidocétose, hyperglycémie, hyponatrémie, hypertrémie aigue, hypercalcémieQ
Quels sont les troubles gastro-intestinaux à l’origine de No/Vo
Mécanique : occlusion, sténose du pylore, malrotation avec volvulus, gastroparésie, autres causes digestives
o Infectieux : Gastro-entérique virale, intoxication alimentaire
o Inflammatoire : Ulcère, œsophagite, RGO, gastrite, cholécystite, pancréatite, hépatite
o Obstructif : Néoplasie, sténose pylorique, obstruction intestinale, hernie incarcérée, malrotation avec volvulus
Quels sont les troubles du SNC qui causent No/Bo
oxico-métabolique, mal des transports, douleur, hypertension intracrânienne, migraine
Autre causes de NoVo
: métabolique et endocrinienne, médicamenteuse, troubles psychiatriques, infarctus du myocarde
Quels sont les étiologies de la gastroparésie
DM de longue date ++++ (50 % des types I et 30 % des types II ont des Sx), collagénose (sclérodermie), post-Chx gastrique, médication, post-infection virale, paranéoplasique, neurogénique (Parkinson), infiltrative (amyloïdose, néoplasie), ischémie, idiopathique (50 % des cas)
Comment Dx une gastroparésie
- Sx évocateurs : No/Vo, ballonnements, satiété précoce, douleur abdominale post-prandiale de longue date, perte de poids 2. Absence d’obstruction mécanique à l’OGD (obligatoire pour le Dx) 3. Preuves objectives de ralentissement de la vidange gastrique → scintigraphie de la vidange gastrique des solides sur 4
Tx de la gastroparésie
Diète : petits repas fréquents, faibles en gras et en fibres solubles. Suppléments PRN. · Optimiser maîtrise glycémique chez DB · Cesser Rx qui affectent motilité gastrique : incrétines (analogues GLP-1 / inhibiteurs DPP-4), anticholinergiques, opioïdes · Rx prokinétiques ++ : dompéridone, métoclopramide, érythromycine, cisapride, prucalopride · Anti-nauséeux : antihistaminiques, ondansétron (antagoniste 5HT3), phénothiazines
DDx de NoVo métabolique
DM
Go
Hypercalcémie
Urémie
Quelles sont les différentes étiologies de l’hypercalcémie
HyperPTH
Cancer : métastases osseuse ou autres lésions lytiques
Rx
Intox à la vitamine D
Maladie granulomateuse
Hyperthyroidie
Acromégalie
Phéochromocytme
IS
Immobilisation
Nutrition parentéral
Syndrome lait alcalin
Quels sont les Rx qui causent l’hypercalcémie
Thiazine
Lithium
Teriparatide
Excès de vitamine A
Quels sont les causes de l’hyperparathyroidie secondaire
IRC entrainant HyperPO4/hypoCa
Quelle est la cause de l’hyperparathyroidie tertiaire
IRC de longue date (PTH indépendante)
HyperPTH : ↑ PTH à ↑ calcitriol à ↑ résorption osseuse + absorption intestinale de calcium
PC de l’hypercalcémie
Constipation, iléus · Anorexie · No/Vo · Douleur abdominale · Faiblesse musculaire · ↓ QTc + trouble de rythme · Polyurie, nycturie et polydipsie · Labilité émotionnelle, syndrome confusionnel, psychose, stupeur et coma
Neuro: HYPOtonie, HYPOréflexie, sensibilité réduite, ↓ de la contraction msk et de la conduction nerveuse, myopathie, paralysie
Quels sont les bilans qu’on demande en cas d’hypercalcémie
→ Bilan phosphocalcique (4): Ca2+ (avec albumine) + PO4 + PTH + vitamine D
FSC, PAL + bilan hépatique, TSH, Cr, urée, PTHrP PRN, électrolytes (dont Mg) + EPP si suspicion MM
Autres: A/U (calciurie 24h → distinguer hyperPTH primaire de la FHH), ECG, ODM, RXP
Tx de l’hypercalcémie
↑ excrétion Ca/hydratation:
1e ligne = Réhydratation IV avec NS 3-4L/j: Corriger volémie (à cause du DI néphro) + rétablissement excrétion de Ca
Furosémide: Antagoniste pompe Na-K-2Cl a/n anse ascendante → ↓ recyclage K+ → empêche réabsorption passive de Ca par gradient électrique
À initier seulement après la volémie rétablie! mais svt nécessaire pour prévenir hypervolémie
Attention: peut empirer le débalancement électrolytique (hypoK+ et hypoMg) → faire suivis sériques sériés
↓ résorption osseuse:
1e ligne = Bisphosphonates IV: Inhibe ostéoclastes et favorise leur apoptose → inhibiteur puissant de la résorption osseuse
Action en 24-48h (lente) mais soutenue
ES redouté: Ostéonécrose mâchoire et hypercalcémie rebond avec hyperparathyroïdisme
Calcitonine SC: ↓ résorption osseuse en se liant aux ostéoclastes
Effet rapide mais de courte action (2j; si utilisé trop lgt = risque de tachyphylaxie) + utilisé en combinaison avec les bisphosphonates (permet d’avoir un effet avant l’action des bisphosphonates)
Attention: ↓ calcémie rapidement → utiliser précocement dans le Tx (bien avant début d’hypocalcémie causé par les autres Tx)
Inhibiteur du RANKL (Denosumab): Ac monoclonal inhibiteur de l’activité ostéoclastique en ciblant ligand RANK (RANK-L)
Si hypercalcémie associée au cancer qui ne répond pas au bisphosphonates
Autres:
CS (prednisone): en cas d’excès de vitamine D
MA: ↓ cytokines qui stimulent production de 1.25-OH-D + antagoniste vit D → ↓ absorption intestinale + réabsorption rénale Ca
Indications: Excès de vitD, cancer hématologique et maladie granulomateuses
Hémodialyse: si hyperCa sévère compliquée par IR ou réfractaire aux autres Tx
Urémie manifestations cliniques
↓ poids, fatigue, faiblesse, No/Vo, diarrhée, mauvais goût dans la bouche, perte d’appétit, jambes sans repos, dyspnée, troubles de la mémoire, crampes aux jambes, troubles du sommeil, démangeaisons, intolérance au froid, douleur à la poitrine, chgts de la couleur de la peau, tendance aux ecchymoses, ↓ désir sexuel, œdème chevilles et jambes
Quand faire OGD pour gastroparésie
Juste en cas de red flags
Quel est la limite du CT pour pancréatite
Pas visible parfois échoo, atteinte rénale= bof contraste
DDx d’Acidose avec trou anionique augmenté (acidose normochlorémique)
KAMEL
Ketoacidosis
ASA: alcalose respiratoire, compensation exagérée !!! acouphène , salicylate
Renal failure: rétention d’acide non volatile par manque de tampon NH4
Méthanol: tr visuel
Éthylène glycol
Lactic acidosis : toute cause de choc, maladie hépatique, ES Metformine, ischémie locale importante
DDx d’acidose à trou anionique N= perte de HCO3= corps compense en absorbant + de Cl-
Perte GI de HCO3 (diarrhée)
Perte rénales de HCO3 (Moins de réabsorption rénale)
Acétazolamide
Rétention de HCl= moins de sc de H+:
- Acidose tubulaire distale
-Acidose tubulaire type 4 : moins de sx ou activité de l’aldostérone
-Ingestion de HCl
Tx intox au salicylate
Lavage gastrique+ charbon activé si précoce
Alcalinisation des urines avec NaHCO3 pour augmenter excrétion urinaire
Hémodialyse PRN
PC d’intox de méthanol
Trou osmolaire upppp
confusion/ataxie
Trouble visuels (cécité)
Tx d’intox au méthanol
Ethanol ou fomépizole pour bloquer ROH déshydrogénase
Héodyalise
Bicarbonate au besoin
PC d’intox à l’éthylène glycol
Trou osomolaire uppp
confusion
ataxie
NTA et IRA
PC de IR avancé
DFG ↓↓ · Créatinine ↑↑ · Syndrome urémique
Tx de IR avancé en cas d’acidose métabo
NaHCO3 à long terme
Quels sont les étapes pour Dx acidose métabolique
PROCESSUS DIAGNOSTIQUE
- Gaz artériel
o Identifier le désordre primaire : pH, HCO3 et CO2 o Évaluer la compensation (↓ PCO2 = 1,2 * ↓ HCO3 pour un max de 10 mmHg)
§ Compensation exagérée → alcalose respiratoire concomitante (ex. salicylates)
§ Compensation inadéquate → acidose respiratoire concomitante (ex. MPOC)
- Calculer le trou anionique : [Na+] – ([Cl-] + [HCO3-])
o Normale = 6-12 mmol/L
o Permet de diviser les acidoses métaboliques en deux catégories
§ Avec trou anionique augmenté (normochlorémique) → gain/rétention d’acide (excès H+)
§ Avec trou anionique normal (hyperchlorémique) → pertes de HCO3-
o À corriger pour l’albumine
- Calculer le trou osmolaire : osmolarité mesurée – osmolarité calculée
o Osmolarité calculée = 2 [Na+] + [glucose] + [urée sérique] + 1,25 [éthanol]
o Normale < 10 mosm/L
o Causes d’acidose avec trou anionique ET trou osmolaire ↑ sont limitées
§ Intoxication à l’éthylène glycol, au méthanol ou au toluène
Investigations pour les acidoses
Gaz artériel, électrolytes (Na, K, Cl), glucose, urée
- Si trou anionique augmenté : lactate, cétones plasmatiques et urinaires, AAS, méthanol, éthylène glycol, créatinine
- Si trou anionique N : analyse d’urine
DDx polydypsie avec osmolalité + 600 et output osmolaire + 1000
Glucosurie
Urée: Azotémie, administration exogène d’urée, catabolisme des tissus
MMannitol
Sodium
DDx polyurie avec osmolalité -600
Polydypsie primaire- ex: schizophrénie
DI central
DI néphrogénique
Quels sont les critères pour le pré-diabète
Glucose à jeun: 6.1-6.9
Glucose provoqué 7.8 à 11
HbA1C: 6-6.4
Quels sont les 4P du diabète
Polyruie
Polydipsie
Polyphagie
Perte de poids
Fatigue · Faiblesse (catabolisme musculaire et hypokaliémie) · Vision trouble (due à l’osmolarité ↑ a/n de la rétine et des lentilles) · No/Vo · Acidose métabolique
Quels sont les critères Dx pour un diabète
Si patient asymptomatique : Dx si résultats de laboratoires élevés à 2 occasions
o Idéalement faire le même test 2x plutôt que d’en avoir 2 différents (sur 2 journées différentes)
§ Glycémie à jeun (8h) ≥ 7 mmol/L
§ Glycémie au hasard ≥ 11,1 mmol/L
§ HbA1c ≥ 6,5 %
§ Glycémie ≥ 11,1 mmol/L lors d’un test de tolérance au glucose oral (75g)
· Si patient avec Sx d’hyperglycémie (polyurie, polydipsie, ↓ poids) : Dx si 1 seul résultat de laboratoire élevé (confirme l’hyperglycémie)
o Test de confirmation (2e test) n’est pas nécessaire avant de débuter Tx
Cible pour la plupart des adultes avec D1 ou D2 : HbA1c ≤ 7.0 %
Revoir tableau pour les seuils Dx de Dm (PAGE 5)
Quelle peuvent être les étios du DM1
(pas fulll full important, retenir les grandes lignes)
Prédisposition génétique → concordance jumeaux 30-60% o Gène HLA codant pour le CMH-II du chromosome 6.
§ 40-50% du risque de développer DM1 § Présentation des antigènes aux lymphocytes T par CMH II § Halotypes HLA DR3 ou DR6 présents chez 95% des DM1 · La plupart des personnes avec un halotype ne développe pas le diabète. o Concordance des jumeaux monozygotes (40-60%) ® Explique l’influence des facteurs environnementaux sur le développement · Facteurs environnementaux (infection, puberté, agents chimiques?)
Quelle est la PC du DM1
Apparait avant 30 ans
Apparait lorsqu’il y destruction de 80% des cellules B
Tendance à l’acidocétose: cétonurie, cétonémie
Parfois associé à d’autres maladies auto-immunes: PGAS type 2 (IS, thyroidite auto-immune, hypogonadisme)
Masse corporelle plus faible
6.5.1 APPLIQUER LES CONNAISSANCES ANTERIEURES POUR EXPLIQUER LES MECANISMES CAUSANT LES DIFFERENTS TYPES DE DIABETE MELLITUS.
dm1
Évolution : Étroitement liée à la masse de cellules b pancréatiques 1. Nombre normal à la naissance → Évènements contribuent à la destruction. 2. ↓ nbre ₵ et ↓ production d’insuline → Au début, tolérance au glucose est maintenue 3. Destruction 70-80% des cellules b pancréatiques à intolérance au glucose et manifestations cliniques 4. Après la présentation clinique initiale à phase lune de miel a. Contrôle glycémique est obtenu avec très peu d’insuline 5. Déficience en insulineQu
Quels sont les auto-anticorps qu’on peut retrouver comme marqueurs pour le DM1
Autoanticorps anti-ilots (ICA) : 85% des diabétique de type 1
Antoanticorps de l’insuline (IAA)
Anticorps GAD 65
Investigation DM1
Glycémie → test de confirmation ne devrait pas retarder l’initiation du Tx (pour éviter une détérioration rapide) 2. Pas de routine : Auto-anticorps anti-GAD (glutamate acide décarboxylase) et anti-îlots de Langerhans (ICA) a. Peut être aidants pour identifier type 1, mais absence n’élimine pas Dx de type 1
DM1 :
20.2 EXPLIQUER LES PRINCIPES DE TRAITEMENT A L’AIDE DES MODIFICATIONS DES HABITUDES DE VIE DANS LA PRISE EN CHARGE DU DIABETE ET DES MALADIES CARDIOVASCULAIRES.
Nutrition → Consultation et suivi avec nutritionniste (voir diabète de type 2 pour toutes les recommandations) a. Remplacer les glucides avec index glycémiques élevé par ceux à index glycémique bas pour un meilleur contrôle de la glycémie. b. Éducation pour faire correspondre les niveaux d’insuline aux quantités de glucides c. Éducation sur les risques d’hypoglycémie lors de la prise d’alcool (si insuline et/ou sécrétagogues de l’insuline)
Expliquez les différents types d’insuline basale
· Comprend les insulines analogues à action prolongée et insulines à action intermédiaire (10-24h)
o Analogues de l’insuline à longue action : Agit en 90 min et l’effet dure jusqu’à 24h
§ Moins de risque d’hypoglycémie nocturne
o Action intermédiaire (NPH) : Agit en 1 à 3h et l’effet dure jusqu’à 18h
· Donnée 1-2x/jour
· Permet contrôle du glucose à jeun et entre les repas
o Pas donnée à un moment spécifique par rapport aux repas, mais souvent donnée avant le coucher
Quels sont les différences dans les insulines en bolus
Comprend les insulines analogues à action rapide et les insulines à action courte
o Analogues de l’insuline à action rapide : Agit en 10 à 15 minutes et l’effet dure 3 à 5 heures
§ Administrée 0 à 15 minutes avant ou après les repas
o Insuline à courte action : Agit en 30 minutes et l’effet dure 6,5h
§ Administrée 30 à 45 minutes avant le repas
· Peut être administrés 0-15 minutes après début du repas, mais meilleur contrôle d’hyperglycémie postprandiale si injection préprandiale
o Permet contrôle du pic glycémique lors des repas et correction d’hyperglycémie
o Dose choisie selon le contenu en glucides du repas, ratio glucide-insuline pour chaque repas, exercice prévu, temps depuis la dernière dose, glycémie
Il y a aussi le LADA (Latent autoimmune diabetes of the adult) qui apparait chez les personnes de + 50 ans et c’est le diabète de type 1
Quellles sont les étiologie du DM2
· Maladie polygénique et multifactorielle · Prédisposition génétique (Plus que le DM1) o Jumeaux monozygotes : Concordance de 70-90% o Si 2 parents ont DM2 : Risque de 40% de l’avoir. · Facteurs environnementaux ® Module l’expression phénotypique de la maladie. o Obésité viscérale (80% des gens atteints de DM2), alimentation/nutrition, activité physique
Quels sont les Rx qui peuvent être des FDR pour le DM2
Glucocorticoide
Antipsychotique atypique
Statine
Thérapie antirétrovirale
Quelles sont les indices clinique que qqn est atteint de DM2
Présentation plus tardive (> 40 ans, mais de + en + fréquent chez les jeunes) · Obésité + centrale · Signes de résistance à l’insuline (ex. acanthosis nigricans) → Plus commun que dans type 1 · Hyperandrogénie (hirsutisme, acné et oligoménorrhée) · Souvent syndrome métabolique (HTA, dyslipidémie, obésité abdominale)
Réviser PP de DM2
Relire à la page 7, l’approche multi et les mesures non pharmaco pour la gestion du DM
Quelle est l’équipe multi à impliquer pour la gestion du DM 2
médecin de famille, endocrino, nutritionniste, infirmière spécialisée en enseignement, cardio, néphro, ophtalmo, podiatre, neurologue, psychologue, kinésiologu
Nutrition Dm
o ↓ apport calorique pour patients en surplus de poids ou obèses
o Remplacer les carbohydrates avec index glycémique élevé par ceux à index glycémique bas (meilleur contrôle de la glycémie)
o Répartition des apports énergétiques quotidiens : 45%-60% glucides, 15-20% protéines et 20-35% lipides
§ Répartir sources de glucides durant la journée et régulariser les quantités
o Régulariser l’heure des repas et l’espacement entre ceux-ci
o Fibres + protéines pour ralentir l’absorption du glucose
§ Protéines : viande maigre et plus de protéines végétales
o ↓ Consommation de sodium
o ↓ Gras trans et saturés (les remplacer par des gras insaturés comme l’huile d’olive et les noix)
o Réduire les aliments transformés comme les breuvages sucrés, le fast-food, les produits céréaliers raffinés
o Adopter une des diètes suivantes : méditerranéenne, végétarienne/végétalienne, DASH
Quelles sont les recommendations pour l’activité physique pour le diabète
AP ↑ mobilisation des GLUT4 à la surface des tissus → ↑ absorption glucose dans tissus et ↓ glycémie → ↓ risque de MCV
· Niveaux modérés à élevés d’AP et de santé cardiorespiratoire → + faible morbidité et mortalité chez les diabétiques
o Exercice aérobie (marche, bicyclette, jogging) : > 150 minutes/sem.
o Exercice de résistance (force comme poids/machines) : > 2 séances/sem.
· Rester assis de manière prolongée → ↑ mort et événements cardiovasculaires
o Interrompre en se levant chaque 20-30 minutes
· Bienfaits chez DB : Amélioration condition cardiorespiratoire, ↑ vigueur, favorise contrôle glycémique (DB2) et ↓ le besoin d’agents hypoglycémiants, ↓ résistance à l’insuline, facilite la perte de poids, amélioration du profil lipidique, ↓ TA, ↓ mortalité globale et CV, ↓ développement de neuropathie
Quelles sont les recommendations pour débuter l’essai pharmacologique dans le cas de DM2
Hb1Ac < 1,5% au-dessus de la cible individuelle 3 mois après chgt HDV : ajout pharmacothérapie hypoglycémiante.
· Hb1Ac > 1,5% au-dessus de la cible individuelle au début de la prise en charge : pharmacothérapie + interventions comportementales
· On commence de l’insuline directement chez les patients en décompensation et/ou avec hyperglycémie symptomatique.
· La metformine est l’agent de choix pour les diabétiques nouvellement diagnostiqués, sauf si contre-indiquée.
· On se donne 3-6 mois pour ajuster la médication afin d’arriver dans la cible glycémique. Ensuite, on considère un agent de 2e ligne selon les caractéristiques du patient (poids, risque d’hypoglycémique, accès, $, …), ses préférences et ses contre-indications.
o Si le patient est à risque d’hypoglycémie et de prendre du poids, on considère en 2e ligne les incrétines (inhibiteurs du DPP4, agoniste du récepteur GLP-1) et/ou un inhibiteur SGLT-2.
Quelles sont les indications pour utiliser de l’insuline en DM 2
Hyperglycémie persistante malgré 2 hypoglycémiants oraux
Hyperglycémie aigue et symptomatique (=/- décompensation métabo)= donner insuline+ métformine
Quels sont les CI de l’insuline
IR, Go, insuffisance hépatique
Insuline et hypogllycmiant chez les DM2
Régimes
o Agents hypoglycémiants oraux + insuline (régime combiné)
§ Permet de contrer la néoglucogenèse nocturne
o Insulinothérapie intensive (similaire au régime utilisé pour DM1)
§ Insuline basale NPH (moyenne/intermédiaire) au coucher + bolus d’insuline ultra-rapide aux repas
§ Continuer la metformine, mais cesser les sécrétagogues
§ Avantage : meilleure contrôle glycémique
§ Désavantage : plusieurs injections, gain de poids
· IMPORTANT : L’ajout de metformine, d’agoniste des récepteurs GLP-1, d’inhibiteur de la DDP-4 ou d’inhibiteur du SGLT-2 à considérer avant d’augmenter l’insulinothérapie.
Quel est le traitement optimale pour le MODY?
Sulfonylurés
Quels sont les différents types de MODY
Type 1 : < 10% o Défaut des cellules b : réduction de la sécrétion d’insuline en réponse au glucose o Risque de complications microvasculaires présent o Traitement optimal : sulfonylurées · Type 2 : 15 à 31% o Défaut des cellules b : glucokinase déficiente (glucose sensor) donc point de régulation plus élevé, ce qui entraîne des concentrations en glucose supérieures pour une sécrétion normale d’insuline o Peu d’atteinte microvasculaire o Traitement optimal : diète · Type 3 : 52 à 65% → le pire! (défaut HF1-alpha) o Défaut des cellules bêta : sécrétion anormale d’insuline, seuil rénal abaissé du glucose o Atteinte microvasculaire o Traitement optimal : sulfonylurées
Qcq le MODY
Défaut génétique autosomal dominant de la fct de la cellule B
→ Ø sécrétion de l’insuline induite par le glucose o Ce n’est pas un diabète de résistance à l’insuline ni de destruction des cellules bêta (ce sont les récepteurs qui ne fonctionnent pas) § Donc diabète non insulo-dépendant (non dû à un défaut de sécrétion d’insuline) o Souvent, un ou plusieurs membres de la famille sont touchés
Relire sur la façon dont la Go influe sur le diabète
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Le corps se prépare à répondre aux besoins nutritionnels du fœtus
o ↑ Conversion du glucose en TG → ↑ accumulation lipidique
o Expansion des cellules β du pancréas
§ Causée par les niveaux élevés de prolactine et de lactogène placentaire (hPL)
§ Provoque : ↑ Sensibilité au glucose, ↑ sécrétion d’insuline
o Aucun changement des cellules ⍺ du pancréas → Sécrétion de glucagon demeure inchangée
PENDANT LA GROSSESSE
- Les besoins nutritionnels du fœtus augmentent
- Les concentrations plasmatiques de glucose tendent à diminuer, mais les concentrations doivent demeurer suffisantes
o En effet, le glucose traverse le placenta grâce à un gradient de concentration.
- Pour ce faire
o ↑ Résistance à l’insuline dans les tissus musculaires, adipeux et hépatiques
§ Médiée principalement par la progestérone
o ↑ Lipolyse dans les tissus adipeux de la mère utilise davantage les acides gras que le glucose pour ses besoins
o ↑ Cétogenèse : corps cétoniques peuvent remplacer le glucose comme source d’énergie
Quels sont les effets du DM en début de grossesse sur le foetus
Avortement spontané
o Anomalies congénitales (durant les 8 premières semaines) : Cardiaques (défaut septum ventriculaire), défauts tube neural, rénales (agénésie rénale, reins kystiques), GI (atrésie anorectale), agénésie sacrée
Quels sont les effets d’un diabète pas bien contrôlés sur le foetus à la fin de la grossesse
Quels sont les effets du diabète gestationnel sur la mère
↑ No/Vo de grossesse causés par la gastroparésie diabétique
· ↑ Risques de prééclampsie
· ↑ Infections urinaires (pyélonéphrite) à cause de la glycosurie
· Détérioration des affections des organes cibles
o Progression (souvent temporaire) de la rétinopathie
o Progression de la néphropathie
Quels sont les FDR du diab’ete gestationnel
Âge > 25 ans, obésité (IMC prégrossesse >28), ATCD familiaux de DB, ATCD perso de DB gestationnel, de bébé macrosome ou d’intolérance au glucose, ATCD d’avortement spontané ou de mortinatalité, Ø caucasien, SOPK, prise de corticostéroïdes, HTA , DB 2
PP du DM gestationnel
Résistance à l’insuline qui s’installe lors de la grossesse en raison de : a. Facteurs anti-insuline produits par le placenta b. Niveaux élevés de cortisol maternels 2. Pour maintenir un état euglycémique, il faudrait une augmentation de la production d’insuline 3. Si échec de l’augmentation de cette sécrétion → diabète gestationnel
Comment faire le dépistage du diabète gestationnel
- Mesure de la glycémie 1h après l’ingestion d’une charge en glucose de 50 g à un moment quelconque de la journée a. Si < 7.8 mmol/L : N → refaire évaluation aux autres trimestres si FDR b. Si ≥ 10.3 mmol/L : DG c. Si 7.8 – 10.2 mmol/L
Mesure de la glycémie à jeun et après 1 et 2 heures (HGPO 75g) i. Si 2 des valeurs dépassent : DG 1. À jeun ≥ 5.3 mmol/L 2. Après 1 h ≥ 10.6 mmol/L 3. Après 2 h ≥ 8.9 mmol/L
Quels sont les tx pour diabète gestationnel
- Contrôle glycémique strict et suivi de grossesse plus étroit
a. Viser un glucose à jeun de < 5,6 et 2h postprandial < 7,2
b. À ajouter aux visites périodiques de grossesse : i. Clairance
c. Évaluation du bien-être fœtal à partir de 32-34 semaines si diabète préexistant ou diabète gestationnel avec insuline.
Chaque 1-2 semaines, on peut faire collecte urine 24h pour protéinurie et créatinine car risque de prééclampsie.
- Non-pharmaco : Chgt diète et AP 3. Si la prise en charge non-pharmaco n’est pas suffisante : insuline
a. Pour une femme avec DM2, changer pour insuline et cesser les autres tx.
b. Prendre des collations entre les doses pour prévenir les hypoglycémies c. Agents hypoglycémiants → pas sécuritaires en grossesse, mais certaines études disent que metformine et glyburide pourraient être ok
À quel moment de la grossesse est-ce que la DM gestationnel apparait
24-28 semaine
Comment assure le suivi post-partum pour le diabète
· Faire test de tolérance au glucose oral 75g 6 mois post-partum pour femmes avec DB gestationnel et tous les 3 ans par la suite, car risque élevé de développer un DB type 2
· Dépister la dépression post-partum chez les femmes avec DB gestationne