307- Tumeurs de la prostate Flashcards
Epidémiologie =
- Rang en fréquence et mortalité
- incidence et décès par an en france
- Dynamiqueu de l’incidence
- Dynamique de la mortalité
- age moyen a udiagnostic
- 1er cancer en France, 2ème cancer responsable de décès en Europe chez l’homme.
- 2015 : 54 000 nouveaux cas et 8700 décès.
- taux d’incidence = 100/100 000 avec 10/100 000 de mortalité
- Incidence à triplé entre 1990 et 2005 puis diminuution depuis
- la mmortalité à diminuer de maniere continue depuis 1990
- 70 ans d’âge moyen au diagnostic.
FDR =
- L’âge
- L’ethnicité : peau noire (antillais +++) > caucasiens > asiatiques
- Les ATCD familiaux de cancer de prostate
- La mutation constitutionnelle du gène BRCA2
- Possiblement les habitudes alimentaires (graisses animales)
Physiopathologie du cancer de la prostate :
- role du recepteur aux androgènes
- Presque tous les cancers de la prostate ont le récepteur des androgènes ds leurs cellules. Ce récepteur est une protéine biologiquement inactive en situation cytoplasmique.
- L’androgène principal de l’homme est la testostérone produite par le testicule et transformée en son métabolite le + actif, qui est la di-hydro-testostérone (DHT). + les surréanles qui produisent des androgènes ayant une moindre affinité poru le recepteur aux androgènes.
- La fixation des androgènes sur le récepteur des androgènes entraine la dimérisation de celui-ci, son internalisation ds le noyau de la cellule et sa fixation à l’ADN sur des gènes cibles qui sont ainsi activés. La transcription des gènes cibles induit une résistance à l’apoptose ce qui permet aux cellules cancéreuses de survivre et proliférer.
=> FIG 1 p 351
Histoire naturelle du cancer de la prostate =
- Evolution rapide ou lente ?
- Délai entre cellule tumorale et symtome
- localisation de l’extension locale
- Site métastatique prédominant
- Svt évolution lente avec des cellules tumorales dès 50 ans mais une apparition des symptômes vers 70 ans.
- L’extension locale se fait surtout à travers la capsule prostatique vers les vésicules séminales et le trigone vésicale.
- Les deux sites métastatiques prédominants :
- Os : surtout ostéo-condensantes (mais biologiquement mixtes)
- Ganglions lymphatiques (ilio-obturateurs ++)
Existe t-il un dépistage organisé du cancer de la prostate ?
- NON
si tu veux plus d’explixation : lire encadré “dilemme du dépistage p351
Mode de révélation : signes fonctionnels possibles =
- Très souvent asymptomatique dans les formes localisées et précoces :
- Évolution intra-prostatique de la tumeur : ++ dysurie et pollakiurie, parfois rétention aiguë d’urine, incontinence, hématurie ou hémospermie. **/!** peu spécifiques et peuvent être juste liés à un adénome prostatique.
- Évolution métastatique (10% au moment du diagnostic) : AEG, douleurs osseuses, signes neurologiques.
Que doit obligatoirement comprendre l’examen clinique ?
- TR systématique (même si PSA normal) : normal n’élimine pas le diagnostic, nodule irrégulier, dur, non douloureux.
Sur quoi repose le diagnostic du cancer de la prostate ? =
+ utilités
- Biopsies indispensables car le diagnostic est anatomo-pathologique en cas de TR anormal ou de progression/élévation du taux de PSA :
- Diagnostic de cancer par mise en évidence des cellules cancéreuses
- Préciser l’agressivité par le score de Gleason
- Apporter des infos sur l’extension tumorale intra-prostatique
Nombre de biopsies recommandé et modalités de la réalisation des biopsies =
- 12 (2 à la base, 2 à la partie moyenne, 2 à l’apex ds chaque lobe).
- Elles sont réalisées en consultation par voie transrectale, sous guidage échographique, sous AL, après une antibioprophylaxie et un lavement rectal préalables.
=> Figure 2 page 353
Complications possibles de la biopsie =
- Douleurs pelviennes, rétention d’urine, rectorragie, hémospermie, hématurie, prostatite aiguë pouvant se compliquer d’une septicémie et exceptionnellement décés.
Types histologiques possibles et le plus fréquent + localisation :
- Adénocarcinome dans 95% des cas, surtout dans la partie _périphérique de la prostat_e.
- Plus exceptionnel : carcinome à petites cellules, carcinome à cellules spumeuses, carcinome mucineux, carcinome basaloïde, sarcome.
Score histoprnostique de Gleason =
- Dans la prostate, des foyers cellulaires tumoraux d’architecture et d’agressivité différentes peuvent être présents. Les cancers sont au moins des grades 3 (1 et 2 n’étant pas des cancers).
- Sur les biopsies : Score de Gleason obtenu en additionnant le grade le plus représenté + le grade le plus élevé.
- Sur la pièce de prostatectomie : Score de Gleason obtenu en additionnant les 2 grades les plus représentés.
- S’il n’ya qu’un grade présent on le double (3+3, 4+4, 5+5)
- Le score de Gleason 6 (3+3) correscpond au cancer le + différencié et est associé à un excellent pronostic (presque aucun décés)
- Le score de Gleason 10 (5+5) correscpond au cancer le - différencié et est associé à un grave pronostic (Décés quasi systématique)
- Le score 7 se divise en 3+4 (quand grade 3 prédominant) ou 4+3 (quand grade 4 prédominant) ayant une agressivité différente. De manière générale, la présence d’un grade 4 prédominant ou 5 signe une tumeur agressive
=> fig 3 p 354
Pour résumé, le score de Gleason =
- Le Score Gleason = score histopronostic caractérisant le degré de différenciation de la tumeur.
- Sa valeur pronostic est majeure dans la prise en charge thérapeutique.
- Gr 1 = Gleason 6 (3+3) est le cancer le + différencié, excellent pronostic (presque 0 décès).
- Gr 2 = Gleason 3+4 (le grade 3 est prédominant)
- Gr 3 = Gleason 4+3 (le grade 4 est prédominant)
- Gr 4 = Gleason 8
- Gr 5 = Gleason 10 (5+5) est le – différencié, pronostic le + grave(presque tjr léthal).
Qu’est ce que le PSA ? =
- Glycoprotéine participant à la liquéfaction du sperme. Il signe la présence d’épithélium prostatique (sain ou tumoral).
- Il n’est donc pas spécifique du cancer de la prostate.
Taux sérique normal de PSA ? =
= <4 ng/mL mais il augmente avec l’âge.
Quand augmente le PSA ?
- Cancer de la prostate
- Prostatite
- Hypertrophie bénigne de la prostate (à moindre degré)
Interprétation/Utilisation du PSA =
- Qd il existe une suspicion modérée (TR normal, PSA 4 à 10 ng/mL) le rapport PSA libre/total peut orienter la décision de faire des biopsies :
- Rapport PSA libre/total bas (<15/20%) est en faveur d’un cancer ou d’une prostatite
- Rapport élevé (>25%) est en faveur d’une HBP
- Si cancer, le taux du PSA (>15-20 ng/mL) est corrélé à la présence de métastases et doit faire pratiquer un bilan d’extension.
- Utilité du PSA : Fig 4 p 355
Bilan d’extension : quels sont les examens classiquement réalisés ? (3) + résultats
- L’IRM multi-paramétrique de la prostate (fig5p356) : réalisé à distance des biopsies (hématomes) avec la suspicion du cancer qui sera côté avec le score PIRADS de 1 à 5. Les intérêts :
- Argument supplémentaire en faveur/défaveur du cancer si doute à faire des biopsies
- Réalisation de biopsies ciblées sur une tumeur visible
- Visualiser une atteinte extra-capsulaire ou des vésicules séminales
- Visualiser des adénopathies pelviennes
- La scintigraphie osseuse : suspecte la présence de métastases osseuses :
- Technetium-99 IV (3h avant l’examen)
- Affinité pour l’os néoformé (activité ostéoblastique)
- Ne montre pas directement les cellules tumorales!
- +/- IRM osseuse en cas de doute concernant uen lésions suspecte
- La scanner TAP : identifie les métastases ganglionnaires, osseuses et parfois viscérales.
+ IRM osseuse si doute diagnostique.
Bilan d’extension : quelles sont les imageries de nouvelle génération ? (3)
- PET scanner à la 18F Choline : a une sensibilité supérieure au couple scintigraphie + scanner, indiqué en cas de récidive biologique (PSA >2 ng/mL) après un 1er ttt local à visée curative pr rechercher le site de récidive ou bilan des formes localisées à haut risque (T3, Gleason 8-10).
- L’IRM corps entier : sensibilité supérieure auu couple scintigraphie scanner mais emploi limité par sa disponibilité.
- Le PET-PSMA
Quelles sont les incications actuelles du bilan d’extension métastatique =
- Systématiquement pour les formes localisées à haut risque et pour les formes de pronostic intermédiaire agressives (PA >15 ng/mL ou Gleason 4+3) : scintigraphie osseuse + scanner.
- Inutile pour les formes localisées de bon pronostic.
Classification TNM =
tableau page 357
De quoi dépend le pronostic des formes localisées : (3)
- 3 éléments indépendants :
- Extension tumorale (T de TNM)
- Score de Gleason
- Taux de PSA sérique