298- Tumeurs du côlon et du rectum Flashcards
Epidémiologie =
- Rang fréquence
- Rang mortalité
- Incidence cas et déces en France + dynamique
- Localisation préférentielle + prévalence
- Age médian chez l’homme et chez la femme
- Survie à 5 ans
- 3ème cancer de l’homme et 2ème de la femme en France
- 4eme cancer tout sexe confondu après sen, prostate et poumon
- 2ème cause de mortalité par cancer en France
- 40 000 nouveaux/an en France et 18 000 décès en diminutoin depuis 2012
- 35% des CCR sont des tumeurs du rectum
- 65% des CCR sont des tumeurs du côlon (2/3 côlon gauche et 1/3 côlon droit)
- Âge médian de 71 ans chez l’homme et 75 ans chez la femme
- La survie à 5 ans dépend du stade TNM : 94% si stade I et 10% si stade IV
Définition des tumeurs du rectum :
= tumeur dont l’extrémité distale est située à une distance < 15cm de la marge anale mesurée par rectosigmoidoscopie rigide
FDR du CCR = (6)
- Age : le principal : >50 ans
- Atcdts familial ou personnel d’adénome ou de CCR
- Syndromes héréditaires liés à une anomalie génétique : seulement 5% des cancers
- Syndrome de Lynch
- Polypose Adénomateuse Familiale (PAF)
- Autres polyposes
- Antécédents personnels de MICI :
- Maladie de Crohn
- RCH
- Facteurs de risque environnementaux
- Acromégalie
Principal FDR du cancer colorectal (CCR) =
AGE= >50 ans : risque de 3,5% d’avoir un CCR entre 50 et 74 ans (sans autre fdR).
Patients considérés comme à risque familial ou personnel d’adénome ou de CCR = (3)
- RR augmenté si ATCD familiaux au 1er degré, notamment si cas index diagnostiqué à <45 ans.
- Tout individu av ATCD familial d’adénome recto-colique >10 mm ou à contingence villeuse (fratrie ou enfant) a un risque augmenté de CCR.
- Tout individu av ATCD perso de CCR ou d’adénome recto-colique >10mm ou à contingence villeuse a un risque augmenté de CCR.
Caractéristique du syndrome de Lynch ou HNPCC =
- Prévalence des cancers
- génétqiue + physiopathologiie
- Phénotype
- Risque de CCR
- Facteurs de risque de quels autres cancers ?
- 3 à 4% des CCR (forme la + fréquente des cancers héréditaires).
- Anomalie des gènes des protéines de réparation des mésappariements (MMR) avec une transmission autosomique dominante (MLH1, MSH2 ++, parfois MSH6 ou PMS2) : apparition d’erreurs au niveau des microsatellites qui favorisent le développement d’un clone cellulaire tumoral. On parle de tumeur MSI ou dMMR.
- Syndrome de Lynch : formation de polypes dans la paroi du côlon mais moins nombreux que dans la PAF
- avec risque de 70% chez l’h et 50% chez la femme de transformation en CCR (++ côlon droit).
- Il prédispose à d’autres cancers :
- Endomètre
- Voies urinaires
- Intestin grêle
- Ovaires
- Estomac
- Voies biliaires
- Pancréas
- Tumeurs cérébrales
- Adénomes sébacés et kérato-acanthomes
Indications de la recherche de la déficience du système Mismatch Repair (MMR) = (3)
- Tout cancer du spectre diagnostiqué <60 ans
- 2 cancers du spectre du Syndrome de Lynch chez un même individu
- 1 cancer du spectre de Lynch chez 2 individus du 1er degré avec 2 générations atteintes et un cas <50 ans.
Méthode pour rechercher la déficience du système Mismatch Repair (MMR) : (2)
=> Soit par IHC = immunohistochimie (dMMR) :
AC peuvent montrer une perte d’expression protéique des cellules tumorales, leur abs étant fortement suggestive d’un statut dMMR
En cas d’extinction de MLH1 : recherche mutation BRAF V600E = cancer sporadique.
Si Absence de mutation BRAF V600E, extinction MSH2 ou MSH6 : séquençage MMR.
=> Ou par PCR (MSI) : biologie moléculaire après extraction d’ADN à partir de matériel tummoral.
Séquençage des gènes MMR sur prise de sang. permet de confirmer une mutatioin germiinale et permettre le diagnostic de syndrome de Lynch chez les apparentés.
Indication d’une consultation d’oncogénétique en cas de suspicion de syndrome de Lynch = (4)
- 3 cas de CCR dans la même branche familiale, dont 1 avant 50 ans
- Malade ayant un ATCD personnel de cancer du spectre de Lynch
- CCR <40 ans (quel que soit le test du MSI)
- CCR avec test MSI +, c’est-à-dire MSI en PCR ou dMMR en IHC
Surveillance d’un patient avec le syndrome de Lynch =
- Coloscopie complète tous les 2 ans dès 20 ans avec chromoendoscopie par indigo-carmin (pour détecter les adénomes plans).
- Échographie endo-vaginale tous les 2 ans dès 30 ans + prélèvements pour analyse anatomopathologique et rechercher un cancer de l’endomètre
Caractéristiques de la polypose adénomateuse familiale = PAF =
- Pourcentage des CCR
- Génétique et transmission
- Fréquence et prévalence
- phénotypes
- 1% des CCR,
- Malade rare, prévalence = 1/10 000
- maladie héréditaire autosomique dominante liée à une mutation du gène APC, à pénétrance complète.
- Se caractérise par des centaines voire milliers d’adénomes CR dès l’adolescence, en raison de leur nombre élevé risque ++ de dégénérescence systématique dès 40 ans.
Tumeurs associées à la PAF =
- Adénomes duodénaux et ampullaires à risque de dégénérescence et polypes gastriques bénin
- Tumeurs desmoïdes, souvent mésentériques, bénignes (mais complicatioin locorégionale)
- Tumeurs osseuses, SNC et thyroïde
- Autres : Hypertrophie de l’épithélium de la rétine, anomalies dentaires, kystes sébacées
Surveillance des patients avec une PAF =
- Coloscopie avec chromoendoscopie par indigo-carmin et biopsie 1x/an dès 12 ans.
- Chirurgie prophylactique (coloprotectomie totale av anastomose colo-anale et réservoir) dès que le nombre de polypes empêche une surveillance efficace (20 ans souvent), en l’abs risque de CCR de 100% à 40 ans.
- Surveillance endoscopique avec chromoendoscopie annuelle du réservoir.
- Pours les autres tumeurs : FOGD annuelle ou tous les 2-3 ans.
Définition d’une polypose :
= ≥ 10 polypes, sans préjuger de son caractère héréditaire ou pas.
Autres polyposes = (5)
- Syndrome MAP : transmission autosomique récessive avec pénétrance variable, 10 à 100 polypes.
- Autres polyposes encore plus rares, transmission dominante :
- Syndrome de Peutz-Jeghers (mutation du gène LKB1/STK11, polypes hamartomateux de l’instetin grêle et du côlon, lentiginose péri-orificielle)
- Syndrome de Cowden (mutation du gène PTEN, hamartomes de la peau, de la thyroïde, du côlon, de l’endomètre)
- Polypose juvénile (mutations des gènes SMAD4 ou BMPRA1); les hamartomes colorectaux sont fréquents. Le risque cumulé de CCR est de 20-40%.
- Polypose hyperplasique ou mixte (gènes non identifiés); le risque de CCR tient aux contingents adénomateux de polypes hyperplasiques ou aux adénomes associés
Surisque de CCR si ATCD personnels de MICI =
- Maladie de Crohn : + elle est précoce + le risque augmente. Le risque augmente après 10 ans d’évolution
- RCH : + elle est précoce + le risque augmente. Le risque augmente après 10 ans d’évolution
FDR environnementaux = (6)
- OH,
- tabac,
- surpoids, obésité,
- Diabète
- sédentarité,
- viande et charcuterie.
Définition du risque modéré pour le CCR =
= population générale >50 ans
Défnition du risque élevé pour le CCR :
= Individus ayant :
- ATCD personnel d’adénome ≥1 cm ou de CCR
- ATCD familial au 1er degré de CCR ou d’adénome de >10 mm avant 60 ans
- MICI : RCHou maladie de Crohn, particulièrement en cas de pancolite
- Acromégalie
Définition du risque très élevé de CCR :
= Individus aux ATCD familiaux de PAF ou syndrome HNPCC et autres polyposes
Définition de polype =
Tumeur de petite dimension faisant saillie dans la lumière du côlon ou rectum sans préjuger de sa nature histologique.
Ils se développent dans la lumière intestinale. Certaines sont pré-cancéreux.
Polypes qui ne dégénérent JAMAIS en CCR =
- Polypes hyperplasiques : très fréquents, 20 à 30% des personnes de plus de 50 ans
- Polypes hamartomateux
- Polypes inflammatoires.
Caractéristiques des polypes à risque de dégénérescence en CCR :
- type
- Histologie
- Prévalence + pourcentage des cancer
- Dynamique de leur nicidence
- Sex ratio
- 3 sous-types histologiques
= adénomateux ou adénome
- Développés à partir des glandes de Lieberkuhn de la muqueuse du côlon et rectum
- 70% des polypes et 80% des cancers colorectaux
- Leur incidence augmente avec l’âge
- Sex ratio H/F = 2
- 3 sous-types histologiques :
- adénome tubuleux,
- Adénome tubulo-villeux (risque intermédiaire)
- Adénome villeux (risque ++) surtout si volumineux
Définition d’un adénome bénin + stade des lésions précancéreuse :
L’adénome bénin est par définition une Dysplasie de bas grade (bénin)
Le Carcinome in situ est précédé d’une dysplasie de haut grade = adénome
=> Risque de transformatioin d’une adénome est de 2,5 à 10% selon la taille
Définition d’un adénome plan :
+ risque de cancérisatioin
= Autre facon de caractériser un adénome.
= lésion très localisée <1cm de diabètre.
Contrairement aux autres adénomes, l’adénome plan ne se développen pas en relief sous forme de polype mais plutot à plat <1,3mm d’apaisseur.
=> Les adénomes plans présentent un risque plus important que les autres adénommes de se transformer en cancer.
Le risque de transformation cancéreuse d’un adénome dépend de plusieurs facteurs =(5)
- La proportion du contingent villeux
- La taille >1 cm
- Le nombre : plus c’est élevé, + la proba de transformation cancéreuse de l’un d’entre eux est haute (>=3)
- Polype à base d’implantation sessile ou plat
- Adénome plan (<1 cm) : risque ++