303- Tumeurs de l'ovaire Flashcards

1
Q

Définition d’une tumeur de l’ovaire =

A

Processus prolifératifs bénins ou malins, primitifs ou secondaires, d’aspect kystique, solide ou végétant, dont la croissance n’est pas directement liée à un dysfonctionnement hormonal.

=> Ce qui élimine : lutéome de la grossesse, kystes fonctionnels folliculaires et kystes du corps jaune.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Démarche diagnostique devant une suspicion d’une tumeur de l’ovaire =

A
  1. Éliminer un kyste fonctionnel
  2. Affirmer la nature bénigne ou maligne de la tumeur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

2 types de tumeurs de l’ovaire et sous types =

A

- Bénignes :

  • Kystes fonctionnels
  • Kystes organiques

- Malignes :

  • Tumeurs épithéliales (90%)
  • Tumeurs germinales ou des cordons sexuels : les + fréquentes ch les patientes jeunes
  • Métastases
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Différents types de celleules de l’ovaire :

A

=> L’ovaire est un organe complexe avec de nombreux types cellulaires différents :

  • Cellules de la lignée germinale
  • Cellules thécales
  • Cellules stromales (du TC)
  • Cellules épithéliales du mésothélium recouvrant la surface de l’ovaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Epidémiologies des Tumeurs bénignes :

  • Fréquence
  • Prévalence
A
  • Les tumeurs ovariennes sont fréquentes (5-10% des femmes), mais les cancers st bcp + rares.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Epidémiologie des Tumeurs malignes

  • Fréquence
  • Rang
  • Incidence
  • Age préférentiele
  • Rang de la mortalité
A
  • Tumeur rare
  • 2ème cancer gynécologique (ap le cancer de l’endomètre) : environs 4600/an
  • 7eme cancer chez la femme
  • Incidence = 15/100 000 femmes
  • Taux augmente avec l’âge avec un maximum à 75 ans
  • 10% surviennent dans un contexte de prédisposition génétique
  • 1ere cause de mmortalité par cancer gynécologique en France = 3400 décès annuels.
  • ++ Décès car découverte à un stade tardif (3) ds 75% des cas (4ème décès par cancer des femmes)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

2 types de Kystes fonctionnels en fonction du cycle :

A
  • 1ère partie de cycle : kystes folliculaires
  • 2ème partie de cycle : kyste du corps jaune ou kystes lutéaux

=> Ils disparaissent spontanément lors du contrôle échographique et ne nécessitent aucun ttt.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Kystes organiques en fonction du type histologique :

3 origines

A

3 origines :

  • Épithéliale : cystadénome séreux, cystadénomes mucineux ou endométriomes
  • Germinale : kystes dermoïdes ou tératomes matures (cellule multipotente)
  • Stromale : fibrothécomes

=> Ces formes peuvent être bénignes ou plus rarement malignes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

2 types de Tumeurs malignes de l’ovaire =

A
  • Les formes les plus fréquentes sont les tumeurs épithéliales (90%) :
  • Cystadénocarcinomes séreux de haut ou bas grade (++)
  • Cystadénocarcinomes mucineux
  • ou carcinomes à cellules claires
  • Les tumeurs germinales ou des cordons sexuels sont les + fréquentes chez les patientes jeunes :
  • Tératomes immatures ou indifférenciés
  • Tumeurs de la granulosa

=> Ce sont des tumeurs rares avec une prise en charge spécifique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Prévalence des Métastases ovariennes =

A
  • 10% des tumeurs ovariennes malignes et doivent être évoquées en cas de tumeurs bilatérales mucineuses : origine digestive CR ou gastrique (syndrome de Krukenberg) ou cancer du sein métastatique av ou sans carcinose péritonéale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

mortalité et pronostic des cancers de l’ovaire : + dynamique

+ principale facteur pronostic

A

= Malgré une diminution de l’incidence de 8% sur les 10 dernieres années et de 1,8% de mortalité par an, le pronostiic des tumeurs épithérliales reste sombre avec un taux de survie à 5 ans de 35%

=> Cette gracité est le fait d’un diagnostiic souvent tardif (70% des cas diagnostiés) car pas de symptomes précurseurs et pas de dépistage

Alors que si diagnostic précoce (tumeur limitée à l’ovaire) : les chances de guérison sont réelles avec une survie à 5 ansd e l’ordre de 90%.

=> Les tumeurs germnales sont de meilleur pronstic que les tumeurs épithéliales car leur diagnostic est souvent plus précoce;

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Examen de 1ere intention pour le diagnostic de cancer des ovaires :

A

= Echographie abdomino-pelvienne

=> Devannt toute symptomatologie abdominale et/ou pelviene mal expliquée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Physiopathologie de la cancérisatioinn et de l’expansion du cancer =

A

- Théorie de la cicatrisation : chaque ovulation crée un traumatisme mineur sous forme d’une rupture au niveau de la surface épithéliale. Pendant cette cicatrisation des kystes d’inclusion d’épithélium ovarien peuvent se former dans le stroma et être à l’origine d’une prolifération puis de la transformation néoplasique.

=> Quand ce processus néoplasique franchit la corticale, l’extension se fait vers les organes pelviens et vers la cavité péritonéale. Le cancer de l’ovaire passe vite d’un stade localisé à généralisé à l’ensemble de la cavité péritonéale. Mais également par drainage lymphatique vers les nœuds lymphatiques pelviens et lombo-aortiques.

  • Dissémination hématologique rare et tardive : poumons, foie et cerveau.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Facteurs de risque des cancers des ovaires =

A

=> Dans la majorité des cas le cancer de l’ovaire est sporadique :

- Facteurs environnementaux :

  • Homonaux :
  • puberté précoce
  • ménopause tardive
  • Traitement par stimulation ovarienne
  • Traitement hormonal sunstitutiif e la ménopause
  • Tabac
  • Exposition professionnelle à l’amiante

- Facteurs de risque fammiliaux : 10 à 20% des patientes

  • Mutation gènes BRCA1 ou BRCA2 : 80% des formes héréditaires = cancer du sein et des ovaires
  • Syndrome de Lynch : cancer avec instabilité microsattelitaires (MSI) = cancer ovaire, colon et endométre

=> Tableau 1 page 266

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Facteurs protecteurs du cancer de l’ovaire = (5)

A
  • Contraception orale
  • Nombre élevé de grossesse
  • Hystérectomie
  • allaitement d’au moins 6 mois
  • ligature des trompes.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Dépistage du cancer de l’ovaire =

A
  • Il n’existe aucun dépistage de masse dans le cancer de l’ovaire.
  • Proposé uniquement si familles à risque lors de la consultation oncogénétique quand une prédisposition génétique a été détectée.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Inndications de la recherche de mutation génétique dans le cancer de l’ovare :

A
  • La recherche de mutation génétique (BRCA 1 et BRCA 2) est systématiquement préconisée dès le diagnostic pour toutes les patiientes présentant un cancer de l’ovaire quelque soit leur âge pour :
  • rechercher des prédisposition génértique permettant le consel génétique et le dépistage de la famille
  • Personnalisé le traitement : pour les tumeurs épithéliales de haut grade pour les thérapie ciiblée.

=> Peut se farie dans le sang (mutation constitutionnelle) ou sur la tumeur (mutation somatique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Signes cliniques du cancer des ovaires =

A
  • Cortège : ascite, masse pelvienne fixée et nodules palpables au niveau de la paroi abdominale est très évocateur de cancer de l’ovaire => Souvent découvert dans un contexte de carcinose péritonéale
  • ++ Fortuite : échographie ou palpation d’une masse latéro-utérine à l’examen clinique.
  • Plus rarement : gêne, pesanteur, douleurs pelviennes, vol abdomen voire une ascite.
  • Parfois signes compressifs : troubles urinaires (signes irritatifs) ou digestifs (constipation).
  • Troubles du cycle peuvent être associés : hémorragie

=> la plus part des cas, la tumeur doit atteinte un volume important pour provoquer des symptomes souvent très variés et peu spécifiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Définition d nodule de Soeur Mary Joseph :

A

= nodule ou induration ombilicale qui correspond à une infiltration cancéreuse de l’ombilic.

=> Peut parfois révélé un cancer des ovaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

CAT si découverte d’un cancer ovarien chez une jeune fille ou jeune femme :

A

=> pennser à la possibilté d’une tumeur de la liignée gerlinale et fairie pratiquer les dosages des marqueurs biologiques spécifiques des affections : a-foetoproteine, horomne gonadothrophine chorionnique (HCGà, lactiodeshydrogénase (LDH) et neuronne specific enolase (NSE)

+ certaines formes rares sont d éceloppées à partir des cordons sexuels entrainant des troubles endocriniens (puberté précoce, toubles des régles) => doser inhibine B ou l’AMH.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Examens complémentaires =

A
  • Echographie : en 1ere intention, voie abdominale puis endovaginale pr préciser la taille, bilatéralité, localisation, forme, échostructure et vascularisation du kyste

+ Autres examens en fonction du terrain, clinique, hypothèses : IRM, scaner, TEP-TDM…

22
Q

Critères de malignité des masses annexielles à l’Échographie pelvienne =

A

=> Signe majeur en faveur de la malignité = présence d’irréggularités des parois interne ou externe de la masse qui peuvent prendre l’aspect de végétations plus ou mons épaisses et plus ou mopins confluente.

  • Néovascularisatioin centrale + résistannce des résistivité
  • Taille >6cm
  • Parois épaisses et irrégulieres
  • Contenu hétérogène/cloison intrakystiques
  • Végétations endo/exo kystiques
  • Hypervascularisation centrale
  • Blatéralité (atteinte de l’ovaire controlatéral)
  • Masse solide ou mixtes
  • Ascite
  • Implants péritonéaux, gateau épiploique
23
Q

Indications + résultats de l’IRM dans le cancer de l’ovaire :

+ interet

A

=> Lorsque l’échographie est invertaine ou indéterminée : pas d’interet si l’echographie est directement suspecte ouu stade avancé (carcinose peritonéale)

= meilleur examen pour caractériser une tumeurs ovarene isolée alors que le scanner pelvien sel n’a aucun interet

  • Le contenu hématique des kystes endométriosiques a unn signal assez caractérisique à l’IRM qui permet d’orentner le daignosntic
  • Différents temps di’njection permet d’écarter ou d’affirmer le diagnos,tic de malignité
24
Q

Indication du scaner + interet + résultats dans le cancer des ovaires :

A

=> Lorsque l’échographie ou l’IRM sont très suspect de malignité pour le bilan d’extension

  • Il permet d’apprécier au mieux l’imoprtance et la distribution de la carcinose péritonéale surtout à l’étage supérieur de l’abdomen et d’explorer les chaines ganglionnaiires rétro-péritonéales, pelviennens et lombo-aortique
25
Q

INdication de la TEP-TDM dans le cancer de l’ovaire :

A

= AUCUNE indicaiton en routine dans le cadre du diagnostic ;

il peut etre utile dans le suivi en cas de suspiicion de rechute avec un scanner normal ou dans e bilan d’extension en cas de récidive (si chirurgie envisagée)

26
Q

Marqueurs biologiques des tumeurs épiithéliales : (3)

A

=> peut de spécificité ou de sensibilité = non nécessaiire au diagnostic

  • CA 125 = Témoin d’une irritatiion de la séreuse péritonéale et non de la tumeur de l’ovaire (augmenté si irritation des séreuses)
  • Ca 19-9 : souvent élevé dans les fromes mucineuses
  • ACE

=> Interet que dans le suivii des patiente deja traitées;

27
Q

Daignostic de certitude du cancer de l’ovaire :

+ 2 méthodes

A

= HISTOLOGIQUE : dès le diagnostic de masse annexielle oragnique évoquée :

  • une exploration chirurgicale : si stades précoces (FIGO I et II) car permet une exérèse précoce d’emblée.
  • par coelioscopie : si stades avancés (FIGO III ou IV)
28
Q

Indications de la bioispsie trans-pariétale ou trans-vaginnale d’une masse annexielle supsecte isolée :

A

= AUCUNE = CZ

Contre indicationn absolue à la réalsiation d’une biopsie trans-pariétale ou trans vaginale d’nne masse annexielle suspecte isolée

=> Risque de disséminiation et de propagation

29
Q

Diagnostiic différentiel d’un cancer de l’ovaire devant une ascite :

A
  • Carcinose tumorale autre que le cancer de l’ovairie (=colon, estomas, sein)
  • Ascite transsudative : insuffisance cardaique ou cirrhose
  • Tuberculose péritonéale : miliaire
  • Syndrome de Demons-Meigs = fibrome ovarien, ascite réactionnelle et épanchmemnt pleural
  • Métastase de cancer dans les ovaires : cacner de l’estomac ou digestiif autre, cancer de l’endométre
30
Q

Classification FIGO des cancers des ovaires :

3 stades

A

Après la chirurgiie ou la coelioscopie :

  • Stade localisé : jusqu’a IIA (la tumeur atteinte les deux ovairies et s’est propagée à l’utérus et/ou les trompes)
  • Stade avancé de IIB à IIIC (la tumeur atteinte les deux ovairies et s’est propagée aux tissus pelviens autre que l’utérus et/ou les trompes)
  • Métastatique : stade IV

=> Tableau 2 page 275

31
Q

Classification histologiques des cancers de l’ovaire :

+ 3 types histologiques principaux : + prévalence

A
  • Tumeurs épiithérliales ovarennes = 90%
  • Tumeurs des celluels germianles
  • Tumeurs des cordons sexuels et du stroma goonadique

=> Figure 5 page 276

=> Pronostic différent en fonction du type

32
Q

Particularités moléculaires des sous-types histologiques :

  • Pour les carcinomes séreux de haut grade
  • Pour les carcinomes séreux de bas grade
  • Pour les carcinnomes mucineux
  • Pour les cancers endométrioide
A
  • Les carcinomes séreux de haut grade, présentent dans plus de 90% des cas uune mutation ndu gène P53 et uunue mutation d’inactivation des gènes BRCAA 1/2 par mutation nou hypermméthylation
  • Les carcinomes séreux de bas grade présentent plustot des mutations de Kras, Braf et ERBB2
  • POur les carcinomes mucineux : on retrouve des mutations de Kras
  • Pour les cancers endométrioides des mmutuations de PI3KCA et de PTEN
33
Q

Prise en charge des tumeurs non suspecte :

A
  • Kyste uniloculaire liquidien <10 cm :
  • Surveillance en l’abs de symptomatologie
  • Kystectomie discutée si symptomatique (risque d’altération de la réserve ovarienne)
  • Tumeur non suspecte symptomatique, on peut faire :
  • Cœlioscopie avec exploration complète de la cavité abdominopelvienne
  • Cytologie péritonéale
  • Kystectomie ou annexectomie
  • Extraction protégée de la pièce opératoire
  • Envoi de la pièce en anatomopathologie
  • Pas d’examen extemporané en l’abs de signe suspect
34
Q

Complications d’une tumeur de l’ovaire (4) =

A
  • Torsion annexielle
  • Hémorragie intra-kystique
  • Rupture kystique
  • Compression
35
Q

Torsion annexielle =

Tableau, examens complémentaires, prise en charge/ttt

A
  • Tableau :
  • Urgence chirurgicale : risque de nécrose ovarienne
  • Plus fréquent pr les kystes dermoïdes (poids) et rare pr endométriomes (adhérences)
  • Douleur brutale non soulagée par les antalgiques +/- nausées, vomissements avec défense abdominale.
  • Peut être précédée d’épisodes de subtorsion avec douleurs paroxystiques spontanément résolutifs dans les semaines précédentes.
  • Examens complémentaires :
  • **/!** Échographie ne montre que le kyste et le Doppler objective une persistance de flux mais un ovaire tumoral ascensionné est quasiment pathognomonique de la torsion, av une masse douloureuse sous la paroi à la palpation et au-dessus du fond utérin à l’échographie.
  • b-HCG pour éliminer une GEU.
  • IRM parfois utile : tours de spire du pédicule lombo-ovarien confirmant la torsion
  • Traitement :
  • Cœlioscopie d’urgence pour détorsion et kystectomie (risque d’annexectomie qui doit rester rare en cas de tumeur non suspecte chez femme en âge de procréer).
36
Q

Hémorragie intra-kystique =

Tableau, examens complémentaires, prise en charge/ttt

A
  • Tableau :
  • Douleur brutale avec masse latéro-utérine douloureuse mais non ascensionnée.
  • Examen complémentaire :
  • Échographie : kyste hétérogène avec plage hyperéchogène témoin d’un saignement récent
  • Traitement :
  • Symptomatique par antalgiques et repos.
37
Q

Rupture de kyste =

  • Signes cliniques
  • Traitemennt
A
  • Tableau :
  • Douleur paroxystique brutale spontanément résolutive : douleur souvent passée au moment de l’examen, à l’échographie il n’existe plus de kyste mais une lame d’épanchement liquidien dans le cul-de-sac récto-utérin.
  • Rarement : rupture hémorragique avec hémorragie active avec douleur persistante et signes d’irritation péritonéale et épanchement plus important +/- anémie aiguë à la NFS.
  • Traitement :
  • Cœlioscopie exploratrice puis opératoire pour hémostase et kystectomie.
38
Q

Signes clinqiues possibles si compression par nne tumeur de l’ovaire :

A
  • Plutôt en faveur du caractère malin :
  • Troubles digestifs (constipation) en cas de compression rectale
  • Troubles urinaires (pollakiurie) en cas de compression vésicale
  • Urétérohydronéphrose en cas de compression urétérale
  • Thrombophlébite pelvienne en cas de compression vasculaire qui doit être recherchée systématiquement par écho-Doppler en cas de volumineuse masse pelvienne (cancer +++)
39
Q

Que doit faire rechercher une douleur pelvienne aiguë brutale chez une jeune femme ?

A
  • Doit faire rechercher sans retard une torsion annexielle dont dépend le pronostic de l’ovaire !
40
Q

Cancer de l’ovaire : Signes cliniques =

A
  • Les signes cliniques sont frustres, d’apparition tardive et progressive.
  • Les signes les plus fréquents : augmentation du volume de l’abdomen, douleur ou pesanteur pelvienne, perception d’une masse ou d’une ascite, constipation voire syndrome occlusif.
  • Plus rarement : OMI, phlébite ou sciatalgie par compression veineuse ou radiculaire, dyspnée ou DT en rapport avec un épanchement pleural.
  • Associés à une AEG.
41
Q

Cancer de l’ovaire : bilan paraclinique =

A
  • Échographie abdominopelvienne :

1ère intention, critères de malignité : végétations endo ou exokystiques, ascite, adénopathies ou masse pelvienne associées.

  • IRM abdominopelvienne :

Permet de mieux caractériser la tumeur (séquences en diffusion et perfusion).

  • TDM TAP :

Pour le bilan d’extension avec injection.

  • Marqueurs tumoraux :

En cas de suspicion de tumeur épithéliale :

  • (spécifique du cancer de l’ovaire)
  • peut être utilisé (pr calculer le score ROMA de risque de malignité avec le dosage de HE4, CA125 le statut ménopausique)

En cas de suspicion d’une tumeur germinale ou femme jeune : a-fœtoprotéine, b-HCG et LDH.

42
Q

Diagnostic de K de l’ovaire ? =

A
  • Un des rares K dont le diagnostic n’est pas obtenu en préopératoire +++.
  • Cœlioscopie ++ : diagnostic et bilan d’extension par évaluation de la carcinose péritonéale qui permet d’évaluer la résécabilité des lésions, biopsies des nodules de carcinose pr obtenir un diagnostic histologique.
  • En l’abs de carcinose péritonéale : annexectomie diagnostique et cytologie péritonéale.
43
Q

Prise en charge d’une Tumeur avancée =

A

=> mutidiciplinaire = chirurgien, oncologuue, radiologue et anatomo-pathologiste

  • Le cancer est diagnostiqué à un stade de carcinose péritonéale : cœlioscopie exploratrice pr coter cette carcinose avec des scores, on distingue alors 2 situations :
  • Maladie résécable : chirurgie de cytoréduction complète par laparotomie xipho-pubienne dans les 15 jours ap la cœlio, précédée d’un régime hyperprotidique pendant 7 jours.
  • Maladie non résécable (impossible de retirer toute la maladie péritonéale ou intervention av morbidité tp importante) : chimiothérapie néoadjuvante et la résécabilité est réévaluée après 3 cycles pour réaliser la chirurgie de cytoréduction ensuite.
44
Q

Mesures associées à la prise en charge du cancer de l’ovaire =

A
  • Consultation d’oncogénétique si <70 ans
  • Rééducation post-opératoire (kiné respi ++)
45
Q

Pronostic du cancer des ovaires :

+ facteurs pronostics

A

- Sombre : survie à 5 ans de 45% tous stades confondus.

- Facteur pronostique principal : résidu tumoral postopératoire.

- Facteurs pronostiques : type histologique, grade, rép à la chimiothérapie, âge et état général.

46
Q

Surveillance =

A

- Examen clinique et dosage des marqueurs (si initialement élevés) tous les 4 mois pendant 2 ans puis tous les 6 mois pdt 3 ans, puis annuellement.

- <70 ans ou contexte familial : recherche mutation BRCA1, BRCA2 et d’autres gènes (RAD51).

47
Q

Suivi si mutation BRAC1 ou 2 :

A
  • Suivi à partir de 30 ans : examen gynéco et mammaire biannuel et imagerie annuel

+/- Échographie et dosage CA125annuel

  • Proposition d’une annexectomie à partir de 40 ans (BRCA1) ou 45 ans (BRCA2)
48
Q

Tumeurs ovariennes borderline ou frontières =

  • Défnition
  • Examen complémentaire
  • Comorbidité
  • Pronostc
A
  • Tumeurs borderline ovariennes (TBO) ou tumeurs frontières de l’ovaire (TFO) se situent entre les lésions morphologiquement bénignes et les tumeurs malignes qui st individualisées en raison de leur fréquence, âge de leur survenue (< malignes) et de leur excellent pronostic.
  • Examens complémentaires :
  • IRM pelvienne (séquence perfusion et diffusion)
  • Diagnostic par l’analyse histologique qui peut être difficile
  • 20-40% sont associées à des localisations extra-ovariennes : implants péritonéaux à ne pas confondre avec une carcinose péritonéale. Il faut réaliser une stadification par cœlio :
  • Exploration complète de la cavité péritonéale
  • Cytologie péritonéale et biopsies péritonéales
  • Kystectomie ou annexectomie uni ou bilatérale
  • Omentectomie infracolique
  • Pas de curage nécessaire
  • Appendicectomie en cas de forme mucineuse

- Pronostique : type histologique, présence d’implants invasifs.

Permettent de décider d’un traitement conservateur chez les femmes jeunes.

49
Q

En résumé concernant les examens complémentaires face à une suspicion de cancer de l’ovaire =

A

- L’échographie est l’examen de 1ère intention et précise s’il s’agit d’une tumeur probablement bénigne ou s’il existe des signes suspects de malignité.

  • Une IRM peut alors compléter le bilan et préciser les caractéristiques morphologiques.
  • C’est la cœlioscopie exploratrice et l’exérèse qui permettent d’obtenir un diag histologique et éventuellement l’extension intrapéritonéale.

=> À l’issue on pourra distinguer 3 situations : tumeur bénigne, maligne ou tumeur borderline et adapter la prise en charge.

50
Q

Pourcentage de patient diagnsotiqués à un stade avancé avec carcinose péritonéale :

A

= 3/4 des patientes sonnt diagnostiqués ç un stade avancé avec une carcinose péritonénale.

51
Q

Points clés :

A
  • La découverte d’une tumeur de l’ovaire est le plus souvent fortuite.
  • Le pronostic du cancer de l’ovaire dépend du stade au moment du diagnostic.
  • Ce st des tumeurs épithéliales (cystadénocarcinome séreux++) ds 90% des cas.
  • Dans 75% des cas, le diagnostic est posé à un stade avancé, d’où un pronostic sombre.
  • L’extension se fait par voie péritonéale et lymphatique.
  • La cœlioscopie permet le diagnostic et l’extension péritonéale.
  • Le stade FIGO est évalué chirurgicalement.
  • Actuellement, plus de 2/3 des cancers sont diagnostiqués aux stade II-III.
  • Le ttt repose le + souvent sur une association chirurgie-chimiothérapie.
  • Le facteur pronostique principal est le résidu tumoral post-opératoire.
  • L’enquête oncogénétique doit être proposée à toute femme <70 ans.
  • Le recours aux centres experts est important pr la prise en charge des cancers de l’ovaire.