303- Tumeurs de l'ovaire Flashcards
Définition d’une tumeur de l’ovaire =
Processus prolifératifs bénins ou malins, primitifs ou secondaires, d’aspect kystique, solide ou végétant, dont la croissance n’est pas directement liée à un dysfonctionnement hormonal.
=> Ce qui élimine : lutéome de la grossesse, kystes fonctionnels folliculaires et kystes du corps jaune.
Démarche diagnostique devant une suspicion d’une tumeur de l’ovaire =
- Éliminer un kyste fonctionnel
- Affirmer la nature bénigne ou maligne de la tumeur
2 types de tumeurs de l’ovaire et sous types =
- Bénignes :
- Kystes fonctionnels
- Kystes organiques
- Malignes :
- Tumeurs épithéliales (90%)
- Tumeurs germinales ou des cordons sexuels : les + fréquentes ch les patientes jeunes
- Métastases
Différents types de celleules de l’ovaire :
=> L’ovaire est un organe complexe avec de nombreux types cellulaires différents :
- Cellules de la lignée germinale
- Cellules thécales
- Cellules stromales (du TC)
- Cellules épithéliales du mésothélium recouvrant la surface de l’ovaire
Epidémiologies des Tumeurs bénignes :
- Fréquence
- Prévalence
- Les tumeurs ovariennes sont fréquentes (5-10% des femmes), mais les cancers st bcp + rares.
Epidémiologie des Tumeurs malignes
- Fréquence
- Rang
- Incidence
- Age préférentiele
- Rang de la mortalité
- Tumeur rare
- 2ème cancer gynécologique (ap le cancer de l’endomètre) : environs 4600/an
- 7eme cancer chez la femme
- Incidence = 15/100 000 femmes
- Taux augmente avec l’âge avec un maximum à 75 ans
- 10% surviennent dans un contexte de prédisposition génétique
- 1ere cause de mmortalité par cancer gynécologique en France = 3400 décès annuels.
- ++ Décès car découverte à un stade tardif (3) ds 75% des cas (4ème décès par cancer des femmes)
2 types de Kystes fonctionnels en fonction du cycle :
- 1ère partie de cycle : kystes folliculaires
- 2ème partie de cycle : kyste du corps jaune ou kystes lutéaux
=> Ils disparaissent spontanément lors du contrôle échographique et ne nécessitent aucun ttt.
Kystes organiques en fonction du type histologique :
3 origines
3 origines :
- Épithéliale : cystadénome séreux, cystadénomes mucineux ou endométriomes
- Germinale : kystes dermoïdes ou tératomes matures (cellule multipotente)
- Stromale : fibrothécomes
=> Ces formes peuvent être bénignes ou plus rarement malignes.
2 types de Tumeurs malignes de l’ovaire =
- Les formes les plus fréquentes sont les tumeurs épithéliales (90%) :
- Cystadénocarcinomes séreux de haut ou bas grade (++)
- Cystadénocarcinomes mucineux
- ou carcinomes à cellules claires
- Les tumeurs germinales ou des cordons sexuels sont les + fréquentes chez les patientes jeunes :
- Tératomes immatures ou indifférenciés
- Tumeurs de la granulosa
=> Ce sont des tumeurs rares avec une prise en charge spécifique.
Prévalence des Métastases ovariennes =
- 10% des tumeurs ovariennes malignes et doivent être évoquées en cas de tumeurs bilatérales mucineuses : origine digestive CR ou gastrique (syndrome de Krukenberg) ou cancer du sein métastatique av ou sans carcinose péritonéale.
mortalité et pronostic des cancers de l’ovaire : + dynamique
+ principale facteur pronostic
= Malgré une diminution de l’incidence de 8% sur les 10 dernieres années et de 1,8% de mortalité par an, le pronostiic des tumeurs épithérliales reste sombre avec un taux de survie à 5 ans de 35%
=> Cette gracité est le fait d’un diagnostiic souvent tardif (70% des cas diagnostiés) car pas de symptomes précurseurs et pas de dépistage
Alors que si diagnostic précoce (tumeur limitée à l’ovaire) : les chances de guérison sont réelles avec une survie à 5 ansd e l’ordre de 90%.
=> Les tumeurs germnales sont de meilleur pronstic que les tumeurs épithéliales car leur diagnostic est souvent plus précoce;
Examen de 1ere intention pour le diagnostic de cancer des ovaires :
= Echographie abdomino-pelvienne
=> Devannt toute symptomatologie abdominale et/ou pelviene mal expliquée.
Physiopathologie de la cancérisatioinn et de l’expansion du cancer =
- Théorie de la cicatrisation : chaque ovulation crée un traumatisme mineur sous forme d’une rupture au niveau de la surface épithéliale. Pendant cette cicatrisation des kystes d’inclusion d’épithélium ovarien peuvent se former dans le stroma et être à l’origine d’une prolifération puis de la transformation néoplasique.
=> Quand ce processus néoplasique franchit la corticale, l’extension se fait vers les organes pelviens et vers la cavité péritonéale. Le cancer de l’ovaire passe vite d’un stade localisé à généralisé à l’ensemble de la cavité péritonéale. Mais également par drainage lymphatique vers les nœuds lymphatiques pelviens et lombo-aortiques.
- Dissémination hématologique rare et tardive : poumons, foie et cerveau.
Facteurs de risque des cancers des ovaires =
=> Dans la majorité des cas le cancer de l’ovaire est sporadique :
- Facteurs environnementaux :
- Homonaux :
- puberté précoce
- ménopause tardive
- Traitement par stimulation ovarienne
- Traitement hormonal sunstitutiif e la ménopause
- Tabac
- Exposition professionnelle à l’amiante
- Facteurs de risque fammiliaux : 10 à 20% des patientes
- Mutation gènes BRCA1 ou BRCA2 : 80% des formes héréditaires = cancer du sein et des ovaires
- Syndrome de Lynch : cancer avec instabilité microsattelitaires (MSI) = cancer ovaire, colon et endométre
=> Tableau 1 page 266
Facteurs protecteurs du cancer de l’ovaire = (5)
- Contraception orale
- Nombre élevé de grossesse
- Hystérectomie
- allaitement d’au moins 6 mois
- ligature des trompes.
Dépistage du cancer de l’ovaire =
- Il n’existe aucun dépistage de masse dans le cancer de l’ovaire.
- Proposé uniquement si familles à risque lors de la consultation oncogénétique quand une prédisposition génétique a été détectée.
Inndications de la recherche de mutation génétique dans le cancer de l’ovare :
- La recherche de mutation génétique (BRCA 1 et BRCA 2) est systématiquement préconisée dès le diagnostic pour toutes les patiientes présentant un cancer de l’ovaire quelque soit leur âge pour :
- rechercher des prédisposition génértique permettant le consel génétique et le dépistage de la famille
- Personnalisé le traitement : pour les tumeurs épithéliales de haut grade pour les thérapie ciiblée.
=> Peut se farie dans le sang (mutation constitutionnelle) ou sur la tumeur (mutation somatique)
Signes cliniques du cancer des ovaires =
- Cortège : ascite, masse pelvienne fixée et nodules palpables au niveau de la paroi abdominale est très évocateur de cancer de l’ovaire => Souvent découvert dans un contexte de carcinose péritonéale
- ++ Fortuite : échographie ou palpation d’une masse latéro-utérine à l’examen clinique.
- Plus rarement : gêne, pesanteur, douleurs pelviennes, vol abdomen voire une ascite.
- Parfois signes compressifs : troubles urinaires (signes irritatifs) ou digestifs (constipation).
- Troubles du cycle peuvent être associés : hémorragie
=> la plus part des cas, la tumeur doit atteinte un volume important pour provoquer des symptomes souvent très variés et peu spécifiques.
Définition d nodule de Soeur Mary Joseph :
= nodule ou induration ombilicale qui correspond à une infiltration cancéreuse de l’ombilic.
=> Peut parfois révélé un cancer des ovaires
CAT si découverte d’un cancer ovarien chez une jeune fille ou jeune femme :
=> pennser à la possibilté d’une tumeur de la liignée gerlinale et fairie pratiquer les dosages des marqueurs biologiques spécifiques des affections : a-foetoproteine, horomne gonadothrophine chorionnique (HCGà, lactiodeshydrogénase (LDH) et neuronne specific enolase (NSE)
+ certaines formes rares sont d éceloppées à partir des cordons sexuels entrainant des troubles endocriniens (puberté précoce, toubles des régles) => doser inhibine B ou l’AMH.