18. Contrôle cognitif partie 1 Flashcards
Quels sont les symptômes des patients frontaux ?
• Comportement est ‘stimulus-driven’ (singe de L.
Bianchi – attiré par la poignée de porte mais pas sure de savoir quoi
faire avec; “utilization behavior” Lhermitte)
• Facilement distrait par les interruptions (tâches de
‘multiple errands’ par Shallice et Burgess; vous sur internet?)
• Persévération (inabilité à re-évaluer les conséquences de ses
actions)
• Interactions sociales inappropriées (surtout quand
lésion du cortex orbito-frontal)
Actions déterminées par la volition (goal-directed) versus
les habitudes (habits) – gestion de l’intéraction entre ces
deux systèmes (cortex prefrontal lateral)
QU’est-ce qui représente plus de 1/2 du cortex frontal chez l’humain ?
le cortex préfrontal
Quels sont les traitements qui engagent un contrôle cognitif ?
• Organisation hiérarchique des
actions, en particulier dans le temps
• Capacité à (re-)évaluer la conséquence de ses actions
• Prise de décision
• Retrouver et sélectionner l’information pertinente à mettre en mémoire de travail
• Mémoire de travail
Qu’est-ce que la MDT?
• Représentation de l’information importante
pour la tâche à exécuter
• Cette représentation est transiente
• Le cortex prefrontal est nécessaire pour la
mémoire de travail (mais pas la mémoire
associative)
qu’est-ce que la delayed respons task ?
2 puits avec un qui a de la nourriture.
On ferme le clapet et ensuite on cache les 2 puits, puis on réouvre le clapet et l’animal doit se souvenir de où est la nourriture.
Il a besoin de garder les infos en mémoire pendant le délai où on ferme le clapet.
Pas d’indice de rappel.
Delayed Response Task: Mesure la mémoire de travail
Se souvenir de l’endroit ou a été caché la nourriture
aucun indice disponible au moment du rappel
L’animal doit se souvenir de l’endroit ou a été caché la nourriture
Pas d’incide explicite lors du rappel
Pas de régularités d’un essai sur l’autre
Résultats à la delay response task chez un animal avec lésion du cortex lateral prefrontal (46) ?
• Lésion du cortex lateral prefrontal (46) : animaux ne
peuvent plus faire la tâche de ‘delayed response task’. Ne peuvent pas maintenir l’information
pendant plusieurs secondes
• Ces animaux peuvent encore former des associations via un apprentissage sur beaucoup d’essais:
‘associative memory task’
Quel est l’associative memory task ?
On associée avec la nourriture un symbole. Au fur et à mesure, l’animal peut apprendre que le symbole est associé à la nourriture.
Ceci utilise la MLT, ça ne dépend pas de l’aire 46.
Expérience :
Singe entraîné à fixer, et flash de lumière. Ensuite temps d’attente, et le pt de fixation change de couleur, c’est l’indication pour le singe qu’il peut bouger les yeux et aller là où il y avait le flash de lumière.
Enregistrement de l’activité pendant la période de délai/attente dans l’aire 46
Résultats ?
Neurones silencieux pdt le flash de lumière. Il décharge de façon maximum pendant le délai, qd l’animal doit attendre.
Dès que le signal GO est présenté, les aires corticales deviennent silencieuses.
Donc ces neurones décharge qd une trace doit être gardée en mémoire.
Expérience :
On a entraîné les singes à la tâche suivante :
Le singe fixe, un objet est montré pour quelques secondes.
Ensuite délai de mémoire de travail pendant lequel le singe doit se souvenir de l’identité de l’objet.
Le prochain écran montre l’objet qui a été montré avant et un nouvel objet. Et le singe doit faire un mvt des yeux vers l’objet qui a été montré avant.
Plan moteur en tête de bouger ls yeux vers l’endroit où était présenté l’objet.
2 types de mémoire :
- Identité de l’objet
- Localisation dans l’espace : garder en mémoire un plan moteur
Résultats ?
Cellules spécialisées pour la trace plus pure de mémoire. Cellules qui codent pour un objet préféré, et cellules très active qd il faut garder en mémoire cet objet.
Et au moment du test, la cellule est moins active, ni quand il faut se souvenir de la position de l’objet.
Autres cellules qui ont un comportement différents : aucune décharge spécifique lors de la mémorisation de l’identité de l’objet. Mais qd possible de mémoriser un plan moteur, activation plus grande pour la localisation de l’objet préféré.
Quelle activité est critique pour la MDT ?
LPFC
Quand est-ce qu’on a vu une activité de LPFC ?
• Activité vue pendant le délai n’est pas présente si le singe
voit les mêmes stimuli passivement -> activité neuronale
est liée à la tâche de mémoire
• Activité pendant le délai est plus forte que pendant la
présentation du stimulus -> mémoire et non perception
• Dans la même aire, on trouve des cellules qui codent pour
quoi, ou et quoi/ou - pas de grande spécificité régionale
• Réponse des cellules varie en fonction de la tâche (la
même cellule peut repondre à différents attributs en
fonction de la tâche)
DONC des cellules qui multiplexent en fonction de la tâche!
-> ne codent pas pour Quand est-ce qu’on a vu une activité de LPFC ?
Quelles sont les hypothèses sur l’activité soutenue dans le LPFC pendant des tâches de MDT ?
• 1. Ré-activer certaines représentations à long-terme et les
accéder
VERSUS
• 2. Maintenir active en mémoire une représentation complexe
au service de la tâche et donc le but de la tâche
Laquelle des 2 hypothèses paraît correcte ?
Plutot l’option 2 (ou pas uniquement option 1) car
– Les lésions du LPFC n’affectent pas la mémoire à long-terme
– Mais LPFC est important pour faire le lien entre la mémoire à
long-terme et les besoins de la tâche
Pour pouvoir accéder par rapport à un contexte précis les bonnes MLT.
Si lésion du cortex 46, plus dur de prendre des décisions par rapport au contexte.
Expérience IRMf :
– Delayed-response task: Est-ce que le visage probe a été
présenté pendant l’encoding?
– Encoding: 4 items dont 1, 2, 3 or 4 visages dont il faut se
souvenir (toujours 4 items pour garder la complexité perceptuelle
constante)
Résultats ?
Plus grande activation si le load est plus élévé
Activité maintenue pendant le délai, même si aucune stimulation
Dans l’aire 46, au début il y a une activation qui augmente de plus en plus, et qui reste maintenue pendant le délai.
Ensuite on demande au sujet de répondre. L’activation rebondit pendant la réponse, le sujet accède à l’info en MDT.
Plus grande activation si la capacité de la MDT est plus grande (si on doit se souvenir de 1 visage il y a moins d’activation que si il faut se souvenir de 3 ou 4).
- Activité dans LPFC depend du load
- Activité soutenue dans LPFC (area 46) pendant le delai (pas le cas dans la FFA)
- Activité dans FFA est maximale pendant encoding et retrieval (stimulus-driven)
FFA aire sensorielle qui s’active pendant la présentation du stimulus, et retombe pendant le délai. Au moment où on représente un stimulus, ça remonte.
Que montrent les études ave imagerie fonctionnelle ?
– LPFC montre une activité soutenue pendant le
délai: role dans le maintien de l’information on-line
– LPFC sensible au contenu de l’information maintenu
mais aussi aux processus mis en jeu par la
manipulation de l’information: inhibition,
reformattage, selection de la réponse appropriée a
la tâche
Expérience :
4 conditions :
- Spatial forward
- Spatial backward
- Verbal forward
- Verbal backward
Soit le sujet doit se concentrer sur l’info spatiale, soit sur l’info verbale,
Ensuite délai
On présente un carré et une lettre, mais la lettre et le carré changent de positions.
Le sujet doit suivre là où les carrés sont présentés, se souvenir de l’ordre, et ensuite on va demander de dire si oui ou non, le carré en haut à gauche est bien apparu avant celui au milieu. (ici c’est oui). Pour spatial backward c’est l’inverse
Pour verbal backward si on demande G est avant K, c’est oui.
Résultats ?
• Différences dues au contenu à mémoriser:
– Square location task - Superior Parietal (SPS)
bilateral, Inf Frontal Gyrus surtout à droite
– Letter Identity Task – IFG à gauche, plus grande
lateralisation à gauche
Spécialisation un peu différente.
Pour le spatial c’est assez bilatéral mais tjrs fronto-bilatéral.
Pour le verbal, bcp plus latéralisé à gauche, avec une plus grande participation de Broca et du gyrus inférieur frontal gauche.
Spécialisation un peu différente.
Pour le spatial c’est assez bilatéral mais tjrs fronto-bilatéral.
Pour le verbal, bcp plus latéralisé à gauche, avec une plus grande participation de Broca et du gyrus inférieur frontal gauche.
Dans le DLPF, qd les gens recouvrent l’instruction, pas forcément d’activation.
Après le délai, qd on demande de se souvenir des stimulus, activation -> aire corticale importante pour maintenir l’information.
C’est d’autant plus souvenu si y’a bcp d’information. Le Backward est plus activé car c’est plus complexe.
Le APF, pendant les instructions, on voit l’activation qui augmente et reste relativement haute tout le long de la tâche, et indifférenciation de la difficulté de la tâche.
Le APF est important pour mettre au point un but principal et le garder en tête.
En quoi consiste la tâche N-back ?
Encoder nouvel item, comparer à l’item
target, updater le set d’items en memoire,
maintenir ce set en attendant le prochain
item
Qu’active la tâche du N-back ?
activation du LPFC soutenue