17. Mémoire partie 3 Flashcards
Quel partie a été lésée par la chirurgie chez le patient HM?
la partie antérieure de l’hippocampe
Qu’est-ce qui marche tjrs correctement chez H.M. ?
➥ QI intact
➥ Perception normale
➥ Mémoire à court terme normale – empan normal (par ex. digit span)
➥ Mémoire procédurale normale (par ex. test de l’étoile, SRT)
Qu’est-ce qui est affecté chez HM?
➥ Mémoire à long terme affectée – amnésie rétrograde (-2 ans)
➥ Amnésie antérograde profonde
Que nous montrent les lésions de HM?
Les lésions de H.M. n’affectent pas l’ensemble des informations déjà en
mémoire à long terme (amnésie rétrograde « légère »)
=> Les hippocampes/cortex adjacent ne sont pas le lieu de stockage de
nos souvenirs.
o H.M. a un empan mnésique et une intelligence normale.
=> Ce n’est donc pas une incapacité à traiter l’information ou un
problème de mémoire à court terme
Qu’est-ce qui semble poser problème chez HM?
le transfert des
informations vers la mémoire à long terme
Quelles amnésies a le patient RB ?
o Amnésie rétrograde ( -1 à -2 ans)
o Amnésie antérograde profonde
Quelles sont les lésions de RB ?
Pas de lésions apparentes à l’œil nu; En particulier les hippocampes semblent
intacts (contrairement à H.M)
Des analyses plus précises révèlent des lésions dans l’hippocampe
bilatéralement (en particulier les cellules pyramidales CA1)
Quelles sont les anomalies que l’ont voit dans la maladie d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer se caractérise par des
anomalies au niveau du lobe temporal, en particulier
l’hippocampe et des régions plus postérieures.
⇢Plaques beta-amyloïdes entre les neurones (Dépôts qui empêches les neurones de fonctionner normalement)
⇢Protéine Tau qui produit des dégénérescences
neurofibrillaires à l’intérieur même des neurones (Empêchent ces neurones de libérer les vésicules pour communiquer)
Cela engendre un rétrécissement de l’hippocampe
qui est proportionnel à l’altération de la mémoire
épisodique
A quoi peuvent amener des lésions temporales n’affectant pas l’hippocampe (p.ex. démences fronto-temporales) ?
à des amnésies rétrogrades sévères pour la mémoire sémantique mais ne
touchent généralement pas la mémoire épisodique
Une hypothèse dit que l’hippocampe serait impliqué dans quoi ?
dans le transfert des informations
vers la mémoire à long terme
o La consolidation initiale rapide et le stockage
temporaire des informations épisodiques en
mémoire à long terme seraient sous le
contrôle de l’hippocampe
o La consolidation permanente en mémoire à
long terme serait sous le contrôle du cortex
o La consolidation est un processus qui prend
des années!
o => Impact des lésions de l’hippocampe, et de
ses connections avec le cortex
Expérience : tâche de non-appariement différé.
On place une récompense sous un des 2 endroits possibles, représentés par un symbole. On montre que sous le symbole il y a une récompense, et d’une fois que l’animal a choisi, on va faire varier le délais.
Après le délai, on met une nouvelle forme, et on met la récompense sous la nouvelle forme.
Ils ont testé des animaux sains et des animaux avec lésions
Résultats ?
Déficit également en cas de lésion des cortex
parahipp & perirhinal UNIQUEMENT
(i.e. sans atteinte de l’hippocampe)
Les lésions de l’hipp et prahipp -> déficits léger
C’est surtout quand on lèse le cortex perirhinal qu’on voit un déficit important.
Que peut on conclure de la tâche de non-appariement différé ?
⇢L’hippocampe et les régions adjacentes jouent un rôle clé dans la
consolidation initiale rapide et le stockage temporaire des informations
épisodiques en mémoire à long terme.
⇢Des lésions qui affectent l’hippocampe (CA1) et/ou ses connections
input/output conduisent à des déficits sévères de la mémoire à long terme.
Qu’est-ce que des place cell (CA1,CA2)?
Les cellules de lieu (place cells) déchargent plus fortement quand l’animal
est dans un endroit précis avec une orientation spécifique
Paradigme du labyrinthe de Morris.
On met l’animal dans une cage, avec une caméra qui filme les déplacements et on enregistre l’activités de neurones.
Dans CA1 et CA3, on peut observer des neurones qui codent pour des régions spécifiques de l’espace. “cell place” activées quand l’animal est dans une position particulières de la cage.
P.ex. si un neurone déchargeait plus dans une pièce de notre maison plutôt que l’autre.
Qu’est-ce que des grid cells ?
représente l’espace et pas un seul lieu dans l’espace.
Expliquez le labyrinthe de Morris
Le liquide est opaque, souvent du lait.
Le rat n’aime pas être dans l’eau alors son objectif est de chercher une plateforme qui est immergée donc pas visible. Il y a des indices pour se repérer dans l’espace.
Au 1er essai il ne sait pas où est la plateforme alors il se déplace jusqu’à ce qu’il sait. Et après quelques essais il va se rappeler grâce aux indices.
On associe un indice visuel à une localisation spatiale.
Que se passe-t-il si le rat dans le labyrinthe a une lésion de l’hippocampe ?
rat incapable de trouver la plateforme cachée = altération de la mémoire spatiale
Qu’est-ce que le paradigme de mémoire subséquente ?
- Encodage : une liste d’items à apprendre (mots, images…)
↘On peut faire varier l’encodage (par ex. tâche de catégorisation)
(Délai variable)
↘Rétention, consolidation, interférence - Décodage: rappel de mots avec distracteurs
↘Permet d’étudier les différences entre (i) les items qui ont été
correctement rappelés et (ii) ceux qui ont été oubliés.
Quelle activité cérébrale voit-on pendant l’encodage ?
Plus d’activité dans le lobe temporal médiant gauche et dans le cortex préfrontal inférieur gauche pour les mots rappelés que les mots oubliés
Quelle est l’activité cérébrale pendant la récupération ?
Réponse plus forte de l’hippocampe quand il y a un rappel correct
Mais pas quand il y a une familiarité
Hippocampe spécifique au rappel de l’information mémorisée.
Qu’est-ce qui est fait pendant la phase 1 d’une expérience sur l’encodage en MLT ?
Stimuli:
Liste de mots représentant des objets petits ou grands, animés ou inanimés
(e.g., souris, éléphant, clé, camion).
Tâche: catégorisation
- Si la couleur du fond est VERTE -> grand vs. Petit
- Si la couleur du fond est ROUGE -> animé vs. Inanimé
Qu’est-ce qui est fait pendant la phase 2 d’une expérience sur l’encodage en MLT ?
Stimuli:
Mots nouveaux + Mots présentés durant la phase 1
Tâche:
- Jugement de confiance sur le fait qu’un mot a été présenté dans la phase 1 ou non
(familiarité)
- Report de la couleur du fond associée à ce stimulus
(mémoire de source ou contexte)
Après le scanner, on demande un jugement de confiance, en demande à quel point on pense que ce mot a été demandé.
Et jugement de source, on demande la couleur.
Quels sont les résultats de la phase 2 pour le jugement de confiance (familiarité)?
La familiarité (mesurée par le niveau de
confiance) corrèle entre autres avec l’activité du
cortex périrhinal pendant la phase d’encodage
Activation dans les cortex perirhinal, proportionnelle au niveau de confiance et de reconnaissance qu’on a dans le stimuli -> familiarité corrèle avec l’activation du cortex perirhinal dans l’encodage.
Quels sont les résultats de la phase 2 pour le rappel de couleur (mémoire de source/contexte)?
Les stimuli pour lesquels les participants se
rappellent correctement la source
(phase 2) donnent lieu pendant la phase
d’encodage (phase 1) à une réponse cérébrale
plus intense que les autres stimuli dans
plusieurs aires…
… dont l’hippocampe et le cortex parahippocampique
… et les régions frontales inférieures
Ensuite, ils ont regarder la restitution de MLt.
Phase 1: regarder des images
…2 jours…
Phase 2: restitution dans l’IRMf, 2 jours plus tard
Stimuli:
- images de la partie 1 (présentées)
- images nouvelles
Tâches:
- récupération / rappel / restitution (nouvelle ou présentée)
- jugement de familiarité
Résultats ?
Au niveau du cortex préirhinal, on a une activité qui semble corréler négativement avec la familiarité : plus il y a de familiarité, moins il y a d’activité pendant le décodage.
Quand on a un stimulus ancien qu’on a pas reconnu, il y a aussi une forte activité, et aussi pour un nouveau stimulus -> donc pas de lien avec la nouveauté mais avec la familiarité .
Hippocampe répond que lorsqu’il y a une récupération épisodique -> on est sûr de l’avoir vu précédemment
En conclusion, dans quoi sont impliqués l’hippocampe et le cortex péri-rhinal ?
L’hippocampe et le cortex péri-rhinal sont impliqués aussi bien dans l’encodage que dans la restitution de l’information
Quand est-ce que l’hippocampe est activée ?
L’hippocampe n’est activé que dans le cas d’encodage et de récupération
effectives (SOURCE
Quand est-ce que le cortex péri-rhinal est activé ?
Le cortex péri-rhinal est activé même lorsque les informations encodées
et recouvrées sont simplement familières (FAMILIARITÉ).
➫ « Corrélation » positive avec la familiarité pendant l’encodage
➫ « Corrélation » négative avec la familiarité durant la restitution
Qu’est-ce que le modèle BIC (Binding-of-items-and-contexts) ?
assemblage d’items et contextes
L’hippocampe est indispensable pour se souvenir de l’ensemble desinformations liées à un item (mémoire relationnelle):
o Item lui-même encodé dans le cortex
périrhinal (what)
o Contexte encodé via le cortex parahippocampique (où, quand)
- > L’hippocampe unit ces représentations
et permet de les mettre en relation
On va assembler le stimulus à retenir et le contexte. Cet assemblage va se faire grâce à l’hippocampe.
Tâche de détection de changement. On se base sur les mouvements oculaires.
2 conditions : On présente une image et soit on répète cette image une deuxième fois, soit cette image a été modifiée (p.ex. il y avait qqn et mtn y’a plus personne)
Résultats ?
Les participants ont tendance à passer plus de temps à l’endroit du rectangle bleu.
Dans les conditions manipulées, il y a une augmentation du temps passé sur l’endroit critique.
Augmentation même si les participants ne sont pas conscients et ne se rappellent pas que la première image était différente.
Est-ce que la personne va regarder le lieu où il y avait le personnage ? Ça suggèrerait qu’il se souvient qu’il y avait un personnage.
Pas de différences dans une situation où le stimulus et nouveau vs répété chez les patients amnésiques.
Chez les contrôles du même âge, il y a une différence entre répété et nouveau.
Quels patients souffriraient d’une dysfonctionnement de la mémoire relationnelle ?
certains patients amnésiques
o Dans l’expérience illustrée, les patients ne sont pas sensibles aux modifications des images (modifications qui par contre influencent les
contrôles même lorsqu’ils ne les remarquent pas – condition « Manipulé:
inconscient »).
o D’autres expériences ont montré l’absence de mémoire relationnelle dans
différents domaines chez ces patients.
Des lésions isolées au niveau de l’hippocampe UNIQUEMENT engendreraient quoi ?
déficit de la mémoire relationnelle mais pas de la mémoire d’items isolés