V-22 insulines Flashcards

1
Q
  • ACTRAPID
  • INSUMAN INFUSAT
  • INSUPLANT
  • UMULINE RAPIDE
A
  • insuline de courte durée d’action = insuline rapide = injection faire 20-30 minutes avant le repas
  • insuline humaine ordinaire (rapide)
  • concentration : 100 UI/mL
  • solutions en tampon phosphate
  • SC, IM, pompe ou IV en traitement d’urgence du coma hyperglycémique

Début d’action : 30-60 min
Pic : 1 à 3h
Durée d’action : 6-8h

Schéma d’administration: 1 injection avant chacun des repas

Caractéristiques : Délai et durée d’action trop longs (30 mins)
Pic d’activité faible

Inconvénients :

  • importante variabilité intra et inter-individuelle pour la résorption par voie SC
  • tendance à l’auto-agrégation dimères et hexamètres → délai de résorption augmenté
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

NOVORAPID
APIDRA
HUMALOG

A
  • Insuline LisPro (HUMALOG)
  • Insuline Asparte (NOVORAPID)
  • Insuline GluLisine (APIDRA)

Analogue d’insuline à action ultra-rapide : injection à faire au moment du repas

  • concentration : 100UI/mL sauf 200 UI/mL pour Humalog ⚠
  • aspect limpipde

Solution d’analogue ultra-rapide SC, IV ou IM
Intêrets :
- évite la polymérisation de l’insuline
- forte interaction insuline/récepteur
→ Moins d’excursion glycémique et hypoglycémie post-prandiale tardive
↪ modification de certains acides aminés de l’insuline humaine sur la chaine β
- accélération de l’absorption SC de l’insuline : effet immédiat
Solutions en tampon phosphate

  • HUMALOG = insuline LisPro : Lys remplace Pro
  • NOVORAPID = insuline Asparte: Asp remplace Pro
  • APIDRA = Insuline GluLisine
    > Lys remplace Asp
    > Glu remplace Lys

Prise juste avant le repas
début d’action : 5 à 10 mins
Pic : 30 mins à 1h30
Durée d’action : 4-6h

☞ pas de délai entre l’injection et le repas, effet hypoglycémiant plus rapide et plus court
☞ évitent les hypoglycémies tardives

Mélange possible avec NPH : Neutre Protamine Hagedorn

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

INSULATARD

UMULINE NPH

A

Insuline humaine d’action intermédiaire SC :
1 à 2 injections par jour, à heure fixe.
L’injection ne dépend pas du repas, il faut la faire systématiquement.

insuline isophane = insuline NPH
INSULATARD
UMULINE NPH

  • la protamine fixe l’insuline humaine dans un rapport 1/1
  • l’insuline humaine est libérée progressivement

Concentration : 100 UI/mL

Suspension en tampon phosphate, aspect laiteux (⚠)

Mélange équimolaire d’insuline ou analogue et de protamine + trace de Zn (cristallisation de l’insuline → dissolution plus lente)

Début d’action : 1h
Pic : 3 à 6h
Durée d’action : 14h +/- 2h

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

MIXTARD

UMULINE PROFIL

A

Mélange d’insuline NPH + % fixe d’insuline ou d’analogue rapide SC
> MIXTARD 30
> UMULINE PROFIL30
→ 30% rapide/70% NPH
↪ injection à faire 20-30 minutes avant le repas

Insuline NPH + analogue ultra-rapide
> HUMALOG MIX (insuline LisPro)
> NOVOMIX (insuline Asparte)
↪ injection à faire au moment du repas

Suspension insuline NPH + solution d’insuline = Soluble-suspension
Tampon phosphate
☞ abandon progressif en faveur des mélanges avec analogues rapides

Début d’action : 15-30 mins (celle de l’insuline rapide)
Pic : 2-8h
Durée d’action : 12-14h (celle de l’insuline NPH)

1 à 3 injections/jour

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Analogues lents (voire très lents)
LANTUS
LEVEMIR

A

Analogues lents : 1 injection par jour indépendante des repas mais à heure fixe.
⚠ ne jamais arrêter l’insuline lente, même en cas d’examen médical à jeun ou de maladie intercurrente
⚠ ne jamais mettre en contact l’insuline lente avec d’autres insuline

Analogues d’insuline “super-dépôt” = solution

  • Détémir (LEVEMIR SC ou IM) plateau sur 18h
  • Glargine (LANTUS SC ou IV) plateau sur 24h
  • Dégludec TRESIBA (à venir) plateau sur 42h

✯ Détémir : action intermédiaire, fixation à l’albumine (absence de thréonine : liaison à acide myristique), fixation à l’albumine → repartage progressif
> Début d’action : 1-2h
> Durée d’action : 14-24h
- 1 à 2 insulines/jour

  • utilisation des 3 compartiments de l’organisme comme réservoirs physiologiques (SC, sanguin, interstitiel)
  • profil d’action plus prévisible que l’insuline NPH
  • variabilité d’absorption intra-individuelle plus faible avec le détémir

✯ Glargine : action lente et prolongée, présentation à pH 4 (iso = 7)
→ précipitation dans le tissus sous-cutané et dissolution lente : formation d’un dépôt sous-cutané à pH neutre (ralentissement de l’absorption + prolongation de la durée d’action)
> Début d’action : 2 à 4h
> Durée d’action : 24h
- 1 insuline/jour

  • remplacement asparagine par glycine : hexamètres plus stables
  • ajout de 2 arginines : augmente le point isoléletrqiue `
  • solution limpide, hexamètres - pH acide

✯ Dégludec

  • remplacement thréonine par acide glutamique + acide hexadécanedioïque
  • injection SC → formation de multi-hexamètres en SC → libération puis fixation à l’albumine

Obligatoirement associé à 1 injection pré prandiale d’insuline ou analogue rapide pour couvrir les besoins prandiaux en insuline.
Elles ne sont pas bioéquivalentes. Les mélanges avec insuline rapides à éviter.

Objectifs : réduire la variabilité et éviter les hypoglycémies nocturnes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Insulines : indication?

A

-diabète de type 1
→ traitement substitutif, en continu, indispensable au patient (pas de sécrétion pancréatique)

→ Objectifs de la prise en charge :
- équilibrer la glycémie
- prévenir les hyperglycémie et hypoglycémies
- prévenir les complication micro et macrovasculaires en limitant la glycation membranaire
= VITAL

  • diabète de type II
    • Transitoirement
  • en péri-opératoire : réanimation, chirurgie (IV ou IM)
  • décompensation liée à une pathologie associée en particulier infectieuse (augmentation des besoins en insuline)
    Lors de l’inflammation/sepsis, il existe une hyperglycemie due a plusieurs mecanismes (hypersécrétion d’hormones de stress, mediateurs de l’inflammation, qui altere la sensibilite à l’insuline et sa secretion pancreatique)
  • diabète gestationnel (Ci des ADO)• En continu
  • échec progressif des traitements oraux : schéma type “bed-time” (injection d´insuline lente ou NPH au coucher permettant de réguler l´hyperglycémie matinale) ou bithérapie insuline + antidiabétique oral
  • si contre-indication définitive aux traitements oraux (insuffisants rénaux)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Insuline : mode d’administration?

A

-stylo et cartouches pour injection SC
⚠ importante variabilité intra et interindividuelle pour la résorption par voie SC pour les insulines humaines rapides

-flacon pour seringue (IV ou IM)

-perfusion continue (pompe portable ou implantable)
→ théorie “basal-bolus”

Insuline basale
- insuline lente: glargine (1 inj), levemir (1-2 inj)
- insuline intermédiaire (2 inj)
- analogue rapide dans une pompe
☞ Réglage selon la glycémie à jeun du matin avec un objectif de 0,7 à 1,1 g/L

Analogues rapides « bolus »
Objectif : glycémie < 1,6 g/L 1 h après le repas

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Précautions d’emploi/ conservation

A
  • technique rigoureuse pour limiter la variabilité de la résorption
  • éducation thérapeutique +++

Modalités d’administration
- Asepsie rigoureuse avant injection : lavage des mains et au savon + séchage
- Désinfection du site d’injection à la Biseptine
- Administration sous-cutanée, perpendiculairement à la peau
- Sites d’injection
• insuline rapide : région abdominale ou deltoïde
• insuline lente : cuisse oufesse
☞ rotation des sites d’injection pour prévenir les lipohypertrophies
- ne pas masser au point d’injection

  • conserver à 4°C (bac à légumes du réfrigérateur)
  • conserver à température ambiante une fois entamé pendant 1 mois
  • réchauffer et autocontrôle de la glycémie avant injection

☞ en dessous de 0°C l’insuline est détruite
☞ à partir de 40°C, l’insuline perd progressivement de son activité
⚠ Il est déconseillé de conserver au frais les insulines une fois ouvertes afin d’éviter les chocs thermiques risquant d’altérer le produit

-agiter les suspension : ⚠ tendance à l’auto-aggrégation des dimères et hexamètres → délai de résorption augmenté

☞ Pour les insulines en suspension (NPH)
• Agitation lente de haut en bas 10 fois
• Vérifier l’aspect de l’insuline (blanc, opaque)

☞ Pour toutes les insulines
• Purger les stylos avant chaque injection (1-2 unités)
•Injection sur peau propre, sans désinfection préalable à l’alcool car
intolérance au niveau des zones d’injection
• Pas au travers des vêtements

-injection SC perpendiculaire à la peau
-Ne pas retirer, l’aiguille trop rapidement car risque de perte de produit (maintenir 10 s)
-varier les sites d’injection :
• partie supérieure et externe des bras
• partie haute des fesses
• partie basse et externe de l’abdomen
• partie extérieure des cuisses
-ne pas masser au point d’injection

Rapidité de libération de l’insuline abdomen > bras > cuisse et fesse

⚠ Risque de lipodystrophie (masse spongieuse surmontée de tissu fibro-adipeux) si utilisation systématique d’un même endroit d’injection.

Conséquence:
•Diminution de la sensibilité: donc cercle vicieux
•Douleur à l’injection
•Diminution de la résorption de l’insuline et donc du contrôle métabolique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Effets indésirables/ insulines ?

A

Risque majeur = coma hypoglycémique

  • survient en cas de déséquilibre entre alimentation, activité physique et traitement
  • résulte d’un surdosage en insuline
  • hypoglycémie (surdosage+++)
  • hypokaliémie : insuline stimule entrée de K+
  • lipodystrophie : injections répétées au même endroit
  • effet orexigène (prise de poids => surveiller l’observance)
  • inflammation locale ou générale
  • réaction au site d’injection
  • troubles visuels (début du ttt)

⚠ si injection systématique au même site : lipodystrophie = lipohypertrophie
(masse spongieuse surmontée de tissu fibre adipeux)
→ diminution de la sensibilité
→ douleur à l’injection
→ diminution de la résorption de l’insuline et donc du contrôle métabolique
☞ rotation nécessaire sur un même site

⚠ importante variabilité intra et interindividuelle pour la résorption par voie SC

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

CI / insulines ?

A
  • hypoglycémie

- hypersensibilité (rare car insuline monocomposée)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Prise en charge par insuline?

Objectifs ?

A

BESOINS PHYSIOLOGIQUES :
Besoins journaliers : 0,7-0,8 U/kg/j (mais variables) dont 2/3 la journée et 1/3 la nuit
→ production basale pour vivre = 50%
→ pic prandiaux (pour manger) = 50%

HbA1c < 7% réduit (sur 7 ans) de 60% le risque de complications

OBJECTIFS

  • équilibre de la glycéme
  • prévention des hypoglycémies et de l’acidocétose
  • prévention des complications micro et macrovasculaires
  • prévention du développement staturo-pondéral et pubertaire chez l’enfant

PRISE EN CHARGE
• Hospitalisation systématique lors de la mise en route du traitement
→ urgente en cas d’acidocétose et de déshydratation +/- mesures de réanimation (réhydratation, correction de l’hypokaliémie)

 •  Insulinothérapie à vie : 
  • la dose quotidienne d’insuline est variable et dépendance de nombreux facteurs dont le poids, l’âge, l’ancienneté du diabète…
  • l’insuline peut être administrée à l’aide de stylo, seringue, pompes portables sous-cutanées (permettant une administration continue d’insuline humaine ou d’analogue rapide)• Education thérapeutique du patient
    → amélioration de l’observance et permet un meilleur contrôle glycémique• Règimes hygiéno-diététiques
  • activité physique régulière (30 à 45 mins)
  • trois grands repas normocaloriques équilibrés +/ collations si activité physique intense
  • arrêt du tabac
  • prévention des facteurs de risque cardiovascualire• Autosurveillance glycémique
    → Par mesure de la glycémie capillaire avant chaque injection
    → Mesure la glycosurie su glycémie capillaire > 1,8 g/L
    → hypoglycémie (ne survient que chez les patients traités par insuline et insulino-séréteirs = sulfamides hypoglycémiants, glinides)
    ⚠ le diabète de l’adolescent se distingue par une plus grande vulnérabilité face à l’hypoglycémie et à l’acidocétose• Surveillance de l’HbA1c
    → dosage tous les 3 mois
  • diabète de type 2, pour la plupart des cas : inférieur à 7%
  • diabète de type 1 : entre 7% et 7,5%
  • « Le suivi du contrôle glycémique du diabète de type 2 doit reposer sur le dosage de l’HbA1c effectué tous les 3 ou 4 mois. Pour un patient donné, le dosage de l’HbA1c doit être pratiqué dans le même laboratoire, pour permettre de comparer les résultats successifs…».
    • Dépistage systématique des complications dégénératives et suivi annuel : microangiopathies (ECBU, protéinurie, micro albuminurie, fond d’oeil), neuropathie, macroangiopathies, bilan lipidique
    • Port d’une carte de diabétique
    • Accompagnement psychologqiue
    • Vaccination contre le virus de la grippe annuelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Stratégies thérapeutique (DT1) : Les différents schémas d’administration de l’insuline

A

☞ Schéma basal bolus +++ : 4 à 5 injections/jour

  • une insuline rapide ou analogue avant chacun des 3 principaux repas = “insuline pour manger “
  • une insuline d’action intermédiaire matin et soir ou analogue lent 1 fois par jour, de préférence le soir = “insuline pour vivre”• Analogue lente de l’insuline : contrôle la production hépatique de glucose entre les repas et la nuit
    ↪ Réglage selon la glycémie à jeun du matin avec un objectif de 0,7 à 1,1 g/L• Les doses d’analogues rapides “bolus”
    Objectif : glycémie < 1,6 g/L après le repas

☞ Schéma à 3 injections par jour
- mélange d’insuline d’action rapide (analogue rapide) et d’insuline d’action intermédiaire (ou analogue intermédiaire) avant le petit déjeuner et le repas du soir.
- une insuline d’action rapide (ou analogue rapide) avant le repas du midi.
Dans ce schéma, l’insuline d’action intermédiaire du soir peut être décalée au moment du coucher pour mieux couvrir les besoins insuliniques de fin de nuit, et l’insuline rapide du midi remplacée par un mélange d’insuline d’action rapide (ou analogue rapide) et d’insuline d’action intermédiaire.

☞ Schéma à 2 injections par jour
Mélange d’insuline d’action rapide (ou analogue rapide) et d’insuline d’action intermédiaire (avant le petit déjeuner et le repas du soir)

En fonction
- d’objectifs glycériques fixés
- de l’âge du patient
- de la présence de facteurs de comorbidité
- de son mode de vie (la malade s’adapte au patient)
- de son vécu des injections, de sa motivation
- de sa capacité à l’autosurveillance (glycosurie = témoin d’une hyperglycémie > 1,8g/L)
→ nécessité d’une parfaite évaluation de l’apport glucidique

✯ Insuline basale = insuline pour vivre
Insuline pour vivre : à administrer même en cas de jeûne
Cet apport basal permet de
- retarder un repas, voire de jeûner sans risquer l’hypoglycémie
- d’avoir des horaires de repas variables

  • administration de la dose basale :
    • en 2 fois (NPH, détémir) ou une fois (glargine, détémir)
    • peut être décalée au coucher (glargine) pour éviter les hyperglycémies à jeûn
  • peut être modifiée avec l’évolution du diabète ou pour prendre en compte une activité physique soutenue

Définition de la dose initiale basale : `Par un test sur 24h de jeûne glucidique
↪ objectif préprandial : entre 0,7 et 1,1 g/L, en corrigeant avec de l’insuline rapide ou du sucre :
- 1 UI diminue la glycémie d’environ 0,4 g/L
- 15g de sucre augmente la glycémie de 0,4 g/L en 15 minutes

✯ Insuline bolus = insuline pour manger
Les collations 10h30, 16 h sont à conseiller ou non selon les glycémies constatées à ces horaires (inutiles si hyperglycémie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Traitement par insuline : indications

A

DT1
Traitement substitutif, en continu, indispensable au patient (pas de sécrétion pancréatique)
→ équilibre la glycémie
→ prévenir les hyperglycémies et hypoglycémies
→ prévenir les complications micro et macro vasculaires en limitant la glycation membranaire
⚠ VITAL

DT2
     •  transitoirement
- en péri-opératoire
- décompensation diabétique aigue (coma hyperosmolaire)
- décompensation liée à une pathologie associée 
→ pathologie infectieuse
→ prise de corticoïdes
- période aigue post-IDM
- casser la glucotoxicité
- diabète gestationnel : CI des ADO ⚠ 
 •  en continu
  • échec des traitement oraux
  • si CI définitive aux traitements oraux (insuffisance rénale ++++)

La sécrétion d’insuline est longtemps maintenue mais cependant INSUFFISANTE pour permettre une normoglycémie
→ Doses d’insuline sont souvent plus importants que dans le DT1 car les patients si insulinorésistants

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Insuline : généralités

  • pharmacocinétique : modulation
  • différentes insulines
A

besoins journaliers en insuline : 0,7-0,8 U/kg/jour (variable)
2/3 en journée
1/3 la nuit

  • production base : pour vivre
  • pics prandiaux : pour manger

MODULATION DE LA T1/2 de l’insuline
Les hexamètres ne sont absorbés que sous forme de monomères
→ pour accélérer : diminuer la formation d’exagères par substitution ou remplacement d’acide aminé (analogue rapide =insulines ultra-rapides)

→ pour ralentir

  • utiliser une association à la protamine qui fixe l’insuline (NPH)
  • se lier à un AG transporté par l’albumine, l’acide myristique (insuline détemir)
  • créer un dépôt sous-cutané par modification du point isoélectrique (insuline glargine)

DIFFERENTES INSULINES

 •  courte durée d'action
  • insuline humaine rapide
  • analogues rapides de l’insuline : lispro, aspart, glulisine• insulines basales
    → intermédiaires
    NPH à durée intermédiaire (INSULATARD, UMULINE NPH)

→ lente

  • insuline glargine (LANTUS ou biosimilaire : ABASAGLAR) : plateau 18h
  • insuline détemir (LEVEMIR) : plateau 24h

→ ultra lente
- insuline dégludec (TRESIBA) : plateau 42h

 •  les mélanges → traditionnels : rapide/NPH → analogues rapides /NPH

DELAI D’ACTION

  • analogue rapide : 5-10 mins
  • insuline rapide : 15-30 mins
  • insuline NPH : 1h
  • détemir/glargine/dégludec : 1,5h

PIC D’ACTION

  • analogue rapide : 30 mins- 1,5 h
  • insuline rapide : 1-3h
  • insuline NPH : 3-6h
  • détenir/glargine/dégludec : sans pic

DUREE D’ACTION

  • analogue rapide : 4-6h
  • insuline rapide : 6-8h
  • insuline NPH : 12-16h
  • détémir : 16-18h
  • glargine : 20-24h
  • dégludec : 42h

INCONVENIENTS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Mélanges d’insulines :

A

• insuline humaine rapide 30% + insuline NPH 70%
abandon progressif en faveur des mélanges avec insulines rapides

 •  analogue rapide de l'insuline  + protamine qui ralentit l'action Meilleure reproductibilité  HUMALOG MIX NOVOMIX
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Auto-adaptation

A

INSULINE BASALE
Auto-Adaptation :
- si < 0,7 g/L : diminuer la dose basale du soir même de 2UI
- si > 1,1 g/L : vérifier deux jours de suite. Si confirmé, augmenter la dose de basale de 2UI

Pour tester une insuline intermédiaire NPH
→ tester la durée d’action soit le matin à jeun ( on teste celle du soir), soit on teste le soir avant le repas (on teste celle du matin)
→ comparaison de la glycémie à jeun du matin et glycémie de la veille avant le diner

La glycémie post-prandiale (1h) permet de tester l’insuline rapide associée (si insuline mixte)

Pour calculer sa dose d’insuline rapide avant le repas, le diabétique bien éduqué dit répondre à 4 questions

  • que vais-je manger (adaptation prospective)
  • quelle va être mon activité physique ? (adaptation prospective)
  • comment étaient mes glycémies correspondants à la fin d’action de cette injection les jours précédents ? (adaptation rétrospective)
  • comment est ma glycémie du moment ? (adaptation immédiate)
INSULINE BOLUS
☞ adaptation prospective + immédiate
Lors de la mise sous traitement : doses de bolus testées à partir de repas tests
     •  2 UI pour 10g le matin
     •  1 UI pour 10g le midi
     •  1,5 UI pour 10g le diner

activité physique intense, brève prévue

  • après un repas : réduire la dose de rapide du repas précédent l’activité physique de 30 à 50%
  • en fin d’après-midi : diminuer la dose de rapide du diner de 30 à 50%

activité physique importante et prolongée > 2h
diminuer la dose de rapide midi-soir, voire la dose de base (-50% en tout) et resucrage toutes les heures

17
Q

Insulinothérapies conventionnelle et fonctionnelle

A

• Insulinothérapie conventionnelle
Doses fixes → alimentation fixe : le patient s’adapte à sa maladie…
- Schéma basal-bolus à 2, 3, 4 ou 5 injections en fonction :
- de l’âge du patient
- de la présence de facteurs de comorbidité
- de son mode de vie
- de son vécu des injections, de sa motivation
- de sa capacité à l’auto-surveillance

 •  Insulinothérapie fonctionnelle Le patient adapte son traitement d’insuline à son mode de vie (alimentation, activité physique) plutôt que l’inverse… la maladie s’adapte au patient ☞ Nécessité d’une parfaite évaluation de l’apport glucidique → formules simples pour calculer la dose d’insuline

 •  Dose initiale de la basale  → Par un test sur 24 h de jeûne glucidique (apport protides, lipides et activité physique normaux) - Injection de 0,4 UI / kg de lente soit à 50 % des besoins - Glycémies capillaires toutes les 2 h la journée et 22 h, 3 h, 6 h, 8 h

Objectif: glycémie entre 0,7 et 1,1 g/L
Correction avec de l’insuline rapide ou du sucre
→ 1 UI diminue la glycémie d’environ 0,4 g/L : donc si glycémie à jeûn = 1,5 g/L injecter 1 unité
→ 15 g de sucre augmentent la glycémie de 0,4 g/L en 15 minutes (si glycémie < 0,5 g/L : resucrer)

Bilan des doses d’insuline administrées et du sucrage au cours du jeûne glucidique = dose d’insuline basale

 •  Définition de la dose de basale pendant le traitement → glycémie mesurée à jeûn : Elle doit être comprise entre 0,7 et 1,1 g/L - si <0,7 g/L : diminuer la dose de basale du soir même de 2 UI - si >1,1 g/L : vérifie deux jours de suite. Si confirmé, augmenter la dose de basale de 2 UI

 •  Définition de la dose d’analogue rapide 
  1. Que vais-je manger ? (= adaptation prospective)
  2. Quelle va être mon activité physique ? (= adaptation prospective)
  3. Comment étaient mes glycémies correspondant à la fin d’action de cette injection les jours précédents ? (= adaptation rétrospective)
  4. Comment est ma glycémie du moment? (= adaptation immédiate)
Insuline adaptée en fonction 
→ des glucides absorbés : pour 10g de glucides : 
- 2 UI le matin
- 1 UI à midi
- 1,5 UI le soir

→ activité physique intense et brève prévue

  • juste après un repas : réduire la dose de rapide du repas précédent l’activité physique de 30 à 50 %
  • Longtemps après le repas : diminuer la dose de rapide du repas suivant de 30 à 50 %
  • activité physique importante et prolongée au delà de 2h : diminuer la dose de rapide midi – soir, voire la dose de basale (- 50 % en tout) et resucrage toutes les heures
18
Q

Auto-surveillance chez un diabétique ?

A

Autosurveillance du diabète de type 1 est de 3 types
☞ autosurveillance glycémique
- mesure de la glycémie capillaire à la pulpe du doigt
- permet le suivi du diabète (report des mesures dans le carnet de surveillance)
- permet de gérer les situations d’urgence et d’adapter les doses d’insuline
- réalisée au moins 4 fois/jour (pré-prandial + au coucher) : avant chaque injection d’insuline

☞ auto-surveillance urinaire
- acétonurie matinale en cas d’hyperglycémie

☞ autosurveillance clinique :
- pied diabétique

Une éducation thérapeutique indispensable pour l’autosurveillance

AUTOSURVEILLANCE URINAIRE
Glycosurie: témoin d’une hyperglycémie >1,8g/L (seuil de réabsorption rénale) depuis la dernière miction
→ Mesurer sa glycosurie si glycémie capillaire > à 1,8g/L !

Cétonurie 0 et glycosurie 0
→ glycémie inférieure à 1,8 g/L durant la période qui précède

Cétonurie 0 et glycosurie +
Les glycémies ont dépassé le seuil rénal (1,8 mmol/L) mais le déséquilibre n’est pas majeur.

Cétonurie + et glycosurie +
Le patient a été en hyperglycémie plus sévère et en insuffisance d’insuline pendant une partie de la nuit

Cétonurie + et glycosurie -
Les glycémies sont demeurés correctes durant la nuit mais les apports alimentaires de la veille au soir ont été insuffisants.

19
Q

Modalités de suivi du diabète de type 1

A

Le suivi du diabète de type 1 a pour objectif de vérifier le contrôle glycémique et le dépistage de complications

SUIVI BIOLOGIQUE
- hémoglobine glyquée (HBA1c) : tous les 3 mois (4 fois/an) : objectifs à 7% (correspond à une glycémie moyenne à 1,5g/L - N = 0,7-1,0g/L)
-Exploration d'une anomalie lipidique : 1 fois/an
     •  aspect du sérum
     •  cholestérol total, HDL, LDL
     •  TG
- Surveillance de la fonction rénale
     •  microalbuminurie
     •  créatininémie et DFG
- Glycémie veineuse :: 1 fois/an
- TSH : 1 fois/an

SUIVI CLINIQUE

  • examen des pieds et réflexes ostéotendineux : neuropathies
  • palpation des pouls
  • recherche d’infections : examens de la bouche, sphère ORL, peau, gynécologique, urinaire

SUIVI PARACLINIQUE ANNUEL

  • contrôle ophtalmologique : recherche de rétinopathie
  • ECG de repos
20
Q

Mesures hygiéno-diététiques à associer au traitement DT1 ?

A
  • normocalorique et équilibré
  • 50% de glucide + 30% de lipides + 20% de protéines
  • arrêt de l’alcool
  • éviter les aliments à index glycémique élevé sauf les fruits
  • privilégier les féculents complets
  • privilégier les acides gras oikyinsaturés et diminuer les AG saturés, privilégier les huiles végétales crues
  • privilégier les fibres alimentaires
  • 3 repas/jour à heures fixes
  • pas de saut de repas
  • exercice physique
  • 30-45 minutes de marche/jour
  • diminue les besoins en insuline
  • collation avant l’effor
  • soin + hygiène du corps
  • pas d’automédication
  • port d’une carte de diabétique
  • vaccination antigrippale annuelle
  • vaccination antipneumococcique tous les 5 ans
21
Q

Fonctions de l’insuline

A
  • augmente la captation du glucose dans les cellules (foie, muscle, tissu adipeux)
  • diminue la glycogénolyse et la néoglucogenèse hépatique
  • augmente la glycogenèse hépatique
  • augmente la glycolyse
  • diminue la cétogenèse et la synthèse d triglycérides au niveau hépatique
  • augmente la synthèse des triglycérides t diminue la lipolyse au niveau musculaire
  • diminue la protéolyse.
22
Q

Insuline endogène et exogène : cinétique ?

A

→ Insuline endogène :

  • Débit basal continu : 15 à 18 mU/min.
  • Si prise d’un repas : ↑ de la sécrétion d’insuline déversée dans la circulation portale (50% éliminé), puis diffusion vers les tissus cibles.
  • Elimination rénale.
  • Ne diffuse pas via le placenta.

→ Insuline exogène

  • Voie PO : destruction par les enzymes protéolytiques des sucs digestifs
  • action hypoglycémiante en 5 min, durée de l’effet < 1 heure
  • Voie IV : seules les insulines humaines rapides (Insuman® Rapid) ou les insulines analogues ultrarapides (Novorapid , Insuline ultrarapide Humalog , Apidra ) sont injectables en IV
  • Voie SC : action entre 5 min et 2 h, effet variable selon la galénique ; toutes les insulines sont injectables par voie sous-cutanée