Conseils hygièno-diététiques Flashcards
Hypercholestérolémie ou hypertriglycéridémie : principes
recommandations alimentaires ont pour objectif de
- normaliser les taux de cholestérol et de triglycérides sanguins
- diminuer le risque de maladies cardiovasculaires
- favoriser la perte de poids quand celle-ci s’avère nécessaire.
- hypercholestérolémie nécessite un contrôle particulier des aliments riches en cholestérol, donc riches en graisses animales
- hypertriglycéridémies nécessitent la suppression du sucre et des produits en contenant ainsi que de l’alcool associé, dans les 2 cas, à une alimentation équilibrée et variée.
- Tout surpoids favorise une hyperlipidémie, c’est la raison pour laquelle une perte de poids est conseillée. Un contrôle quantitatif et qualitatif des graisses, en particulier, permettra donc de normaliser les constantes sanguines et une diminution du poids.
- La consommation de sel ne doit pas être excessive.
- De plus, la pratique d’une activité physique régulière renforce l’effet du régime.
Les principes du régime reposent sur :
– manger équilibré
– contrôler les graisses, en particulier animales, car elles sont riches en cholestérol
– éviter les aliments sucrés et les boissons alcoolisées
– favoriser la consommation de certains aliments comme les fruits, les légumes et les produits céréaliers
Mais, également, le suivi de règles simples :
– faire 3 repas par jour et éviter les grignotages
– ne pas sauter de repas
– contrôler les apports de sel
– boire au moins 1 litre d’eau par jour
– faire une activité physique régulière (marche, vélo…) – surveiller son poids
Pour le cholestérol : aliments
Aliments à limiter car riches en cholestérol : – le beurre : 10 g cru par jour ; – les œufs : 2 par semaine maximum ; – le foie : 1 fois par mois maximum ; – le fromage : 1 part de 30 g (jusqu’à 45 % matière grasse) par jour ; – tout aliment contenant de fortes quantités d’huile de palme (viennoiseries industrielles, produits panés, frites surgelées...).
Aliments à privilégier :
– le poisson : à consommer au moins 3 fois par semaine dont, au moins, 1 fois du poisson gras (maquereau, sardines, saumon…). Les poissons gras sont riches
en omégas 3 ;
– les huiles riches en acides gras mono-insaturés (huile d’olive) ou en acides gras polyinsaturés (noix, colza…) ;
– certains fruits oléagineux : noix, noisettes, amandes. Elles sont riches en phytostérol. Cependant, ils sont à limiter en cas de surpoids car ils sont très caloriques ;
– les légumes et les fruits : pour leurs teneurs en fibres qui favorisent la diminution du cholestérol sanguin et leurs antioxydants
qui ont un rôle protecteur du système cardiovasculaire ;
– les légumes secs pour leurs richesses en fibres ;
– les margarines enrichies en phytostérol et en omégas 3 ;
– la graisse d’oie : elle est riche en acides gras mono et polyinsaturés.
À consommer en petite quantité en raison de sa valeur énergétique élevée ;
– varier les graisses d’assaisonnement ;
– privilégier les viandes maigres.
Hypertriglycétidémie : aliments
Aliments à limiter :
– les fruits : quelles que soient leurs formes de consommation : frais, en compote,
à raison de 2 à 3 maximum par jour ;
– le pain et les féculents (riz, pâtes, semoule, pommes de terre…).
Aliments à privilégier :
– les légumes verts : grâce aux fibres qu’ils apportent, ils permettent de réduire la vitesse d’absorption des aliments glucidiques pris au cours d’un repas et, ainsi, de réduire le stockage des triglycérides ;
– de même que pour le cholestérol :
privilégier le poisson (surtout gras), varier les graisses d’assaisonnement, et préférer les viandes maigres favoriseront une diminution plus rapide du taux
de triglycérides.
Cas particulier : l’hypertriglycéridémie sévère
Elle se caractérise par un taux de triglycérides supérieur ou égal à 5 g/l avec risque important de pancréatite aiguë. Une alimentation très restrictive en graisses (sans graisses de rajout) et sans aucun produit sucré, ni boisson sucrée et/ou alcoolisée sur 48 à 72 heures
permettra de faire baisser rapidement ce taux dans des normes moins critiques.
Diabète
- Ne sautez pas de repas.
- Soyez régulier dans vos apports alimentaires d’un jour à l’autre.
- Consommez des fibres alimentaires (fruits, légumes) à tous les repas, car elles ont des effets bénéfiques : elles ralentissent l’absorption des sucres et du cholestérol, permettent d’éviter une hyperglycémie (augmentation du sucre dans le sang) après le repas, améliorent le transit intestinal et réduisent par ailleurs les fringales.
- Evitez le grignotage : les aliments que l’on grignote contiennent souvent des graisses saturées cachées.
- En cas de diabète de type 1 ou 2 traité par insuline : fractionnez bien votre alimentation en 3 repas par jour (petit-déjeuner, déjeuner et dîner).
- Ajoutez à ces repas 1 à 3 collations par jour, en fonction des résultats des autocontrôles glycémiques et des conseils de l’équipe médicale.
GLUCIDES
- Etalez bien vos apports en glucides sur l’ensemble de la journée (3 à 5 prises). Il est en effet nécessaire de répartir équitablement les glucides entre les 3 repas principaux et les collations prises dans la journée.
→ Sachez que la répartition glucidique optimale est de 10 à 20 % des apports totaux au petit déjeuner, ainsi que 40 à 45 % des apports totaux au déjeuner et au dîner. Toutefois, cette répartition peut être différente en fonction du patient, et du type de diabète. La consommation d’aliments à faible index glycémique permet toutefois un meilleur contrôle métabolique.*
LIPIDES
35% à 40% de l’apport calorique. Chez le patient diabétique, on recommande des apports lipidiques de l’ordre de 30 à 35% de la ration calorique quotidienne.
Il convient également de privilégier les acides gras insaturés (mono-insaturés et poly-insaturés, type : huile d’arachides, de tournesol, de colza, de maïs, de pépins de raisin, de noix, de soja), car ces dernières permettent de faire baisser le HDL cholestérol sans diminuer le LDL cholestérol.
Les apports en graisses saturées, principalement d’origine animale, devraient ainsi ne pas dépasser 1/3 des apports lipidiques.
PROTEINES
0,8 à 1 g de protéines par kg de poids idéal et par jour, soit environ 15 % de l’apport énergétique total. En cas de néphropathie type insuffisance rénale, l’apport protidique doit être restreint à 0,8 g/kg/jour.
Les conseils diététiques doivent insister sur le maintien d’un apport protéique satisfaisant et l’intérêt de consommer quotidiennement : 1 à 2 parts de viande (blanche ou rouge), 3 produits laitiers et régulièrement des légumineuses et des céréales, afin de maintenir un équilibre entre les apports protéiques d’origine animale et végétale.
ACTIVITE PHYSIQUE
La pratique d’une activité physique fait partie des traitements du diabète. Pratiquer régulièrement (20 minutes par jours ou 3 fois 1h par semaine), l’activité physique peut permettre de réduire la résistance à l’insuline en améliorant la sensibilité des tissus et notamment des muscles, à l’action de l’insuline.
Il est également nécessaire pour les patients diabétiques, d’apprendre à adapter leur alimentation et leur traitement en fonction de leur activité physique pour éviter les risques d’hypoglycémies.