UA 14 Flashcards

1
Q

Quel conseil non pharmacologique NE transmettez-vous PAS à un patient devant recevoir un traitement contre Giardia lamblia?
☐ A) bien laver les mains après défécation;
☐ B) éviter les rapports sexuels oral-anal;
☐ C) faire un nettoyage minutieux du logement;
☐ D) maintenir une bonne hydratation.

A

c

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2
Q

Zoé est un enfant de 4 ans (16 kg) qui va à la garderie. Elle habite à Montréal. Sa mère constate qu’elle est facilement irritable et qu’elle dort mal. Zoé se gratte continuellement au niveau de l’anus en raison de démangeaisons et se plaint d’inconfort abdominal et de nausées. Elle pleure facilement. Elle n’a pas de diarrhée. Selon son médecin, Zoé présenterait une infection parasitaire.
2. Quel type d’infection parasitaire est plus probable selon les signes et symptômes de Zoé?
☐ A) Ascaris lumbricoïdes
☐ B) Entamoeba histolytica
☐ C) Enterobius vermicularis
☐ D) Giardia lamblia
☐ E) Necator americanus

A

c

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3
Q
  1. Quel signe ou symptôme NE vous dirige PAS vers Enterobius vermicularis?
    ☐ A) Inconfort abdominal
    ☐ B) Insomnie
    ☐ C) Irritabilité
    ☐ D) Nausées
    ☐ E) Prurit anal
A

d

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4
Q

Parmi les choix ci-dessous, quel est le meilleur choix pour traiter Zoé (Enterobius vermicularis)?
☐ A) Albendazole 400 mg comprimé, écrasé et mélangé avec nourriture, jour 1 et 15;
☐ B) Mébendazole 100 mg comprimé, écrasé et mélangé avec nourriture, jour 1 et 15;
☐ C) Métronidazole sirop 20 mg/mL, 12 mL po TID x 7 jours;
☐ D) Pamoate de pyrantel 10 mL (500 mg) suspension orale, jour 1 et 15;
☐ E) Paromomycine 250 mg po BID x 7 jours.

A

b

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5
Q

Justifiez votre choix pour le traitement à Zoé: Mébendazole 100 mg comprimé, écrasé et mélangé avec nourriture, jour 1 et 15

A

Les antiparasitaires recommandés pour le traitement d’Enterobius vermicularis sont : pamoate de pyrantel, mébendazole et albendazole. L’albendazole n’est pas disponible au Canada. Le pamoate de pyrantel, dans ce cas, est non retenu car la dose est trop élevée. La dose appropriée est 11 mg(base)/kg, donc cette patiente devrait recevoir 176 mg (base) au jour 1 et 15 (3.5 mL car suspension de 50 mg (base)/mL). Selon la monographie, cette dose peut être arrondie jusqu’à 250 mg (base) au jour 1 et 15 (soit 2 comprimés de 125 mg base ou 5 mL de suspension orale).

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6
Q

42 ans (66 kg, 1.57m) vivant à Québec. Elle revient d’un voyage dans les Caraïbes. Son voyage s’est bien déroulé, mais depuis son retour elle présente de la diarrhée (6 à 8 fois par jour), des crampes abdominales sévères et des flatulences. Elle se sent faible et déshydratée secondaire à ses diarrhées. Les analyses de selles démontrent l’absence de bactérie mais la présence d’un parasite pathogène. Les analyses de selles démontrent également une présence importante de sang et de mucus. Les globules blancs sont à 12.5 x 103/mm3 et sa créatinine à 108 umol/L. Par ailleurs, l’examen physique, les signes vitaux et les analyses de laboratoire sont normaux.

Selon les signes et symptômes de Denise, quel est le parasite causal le plus probable?
☐ A) Ascaris lumbricoïdes
☐ B) Entamoeba histolytica
☐ C) Enterobius vermicularis
☐ D) Giardia lamblia
☐ E) Necator americanus

A

B (la présence de sang dans les selles vous aide à distinguer entre E. histolytica et G. lamblia)

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7
Q

Quel(s) conseil(s) devez-vous transmettre à Denise? (plus d’un choix possible): metronidazole
☐ A) Prendre avec nourriture pour limiter les effets gastro-intestinaux
☐ B) Éviter de prendre de l’alcool
☐ C) Utiliser du lopéramide jusqu’à 16 mg par jour
☐ D) Boire une solution de réhydradation orale
☐ E) Prendre des probiotiques

A

A, B, D (le lopéramide ne devrait pas être donnée si présence de fièvre; les probiotiques ne sont pas indiqués dans le traitement ou la prévention des infections parasitaires)

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8
Q

Quel symptôme ou complication N’est PAS associé à une infection causée par Necator americanus?
☐ A) anémie
☐ B) difficultés respiratoires
☐ C) douleurs épigastriques
☐ D) hypoglycémie
☐ E) prurit cutané

A

D

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9
Q

Quelle est la solution pharmacologique optimale pour le traitement de l’infection (entamoeba) à Denise?
☐ A) Albendazole 400 mg po q24h x 5 jours
☐ B) Mébendazole 100 mg po q12h x 3 jours
☐ C) Métronidazole 250 mg po q8h x 7 jours
☐ D) Métronidazole 750 mg po q8h x 10 jours, suivi d’iodoquinol 650 mg po q8h x 21 jours
☐ E) Métronidazole 750 mg po q8h x 10 jours, suivi de paromomycine 750 mg po q8h x 7 jours

A

E

Puisqu’il s’agit d’une infection symptomatique (colite) à Entamoeba histolytica, il est préférable de donner métronidazole x 10 jours (7 jours seraient aussi acceptable selon le DiPiro) suivi par un agent luminal. Au Canada, parmi les agents avec action luminale contre E. histolytica, seule la paromomycine est disponible, l’iodoquinol n’étant plus disponible depuis peu.  La paromomycine a aussi l’avantage d’être peu absorbée et mieux tolérée et n’est que pour une durée de 7 jours (vs iodoquinol 20 jours).

NB : La réaction présentée par la patiente aux agents de contraste iodé était probablement une réaction anaphylactoïde pseudo-allergique (non médiée par les IgE). Cette réaction n’est probablement pas secondaire à l’iode mais à l’hyperosmolarité du produit et n’est pas en soi une contre-indication à la prise d’iodoquinol.
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10
Q

Nommez quelques complications des infections parasitaires.

A

En général, les complications des infections parasitaires sont :
malabsorption intestinale, dénutrition, carence en vitamines, perte de poids / cachexie, déshydratation, intolérance au lactose, ulcération / perforation / obstruction intestinale, appendicite, cholélithiase, jaunisse, stéatorrhée, complications pulmonaires (syndrome de Loeffler), anémie, hypoprotéinémie, diminution de la qualité de vie, dissémination à d’autres organes (poumons, foie, peau, péricarde, péritoine, etc), retard de croissance chez les enfants.
- Les complications peuvent varier selon l’étiologie

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11
Q

Quels facteurs influencent la sévérité des infections parasitaires?

A

aug voyage / travail en pays où ces infections sont endémiques, aug immigration / demandeur d’asiles de personnes provenant de pays où ces infections sont endémiques, aug patients immunosupprimés (VIH, greffé, agents biologiques immunosuppresseurs), conditions non sanitaires de certains milieux de vie/travail.

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12
Q

Quels sont les facteurs de risque de transmission d’une infection à Enterobius vermicularis?

A

L’infection est extrêmement contagieuse et surtout présente chez les enfants en âge scolaire ou fréquentant des garderies et leur famille. La contamination est surtout par transmission fécale-orale (grattage au niveau anal, ne pas se laver les mains avant de manger ou cuisiner, contamination de la literie, etc).

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13
Q

Pour une infection à Enterobius vermicularis, quels facteurs peuvent influencer le choix de la thérapie entre mébendazole, albendazole et le pamoate de pyrantel?Général

A

accessibilité, facilité d’administration, profil d’innocuité, potentiel d’interaction

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14
Q

Pour une infection à Enterobius vermicularis, quels facteurs peuvent influencer le choix de la thérapie entre mébendazole, albendazole et le pamoate de pyrantel? Accessibilité

A

le pamoate de pyrantel est disponible en vente libre ce qui facilite l’accessibilité tandis que l’albendazole n’est pas disponible au Canada (il peut être demandé comme médicament d’urgence via le Programme d’accès spécial de Santé Canada pour des infections sans autre alternative, ex : neurocysticercose); le mébendazole est disponible au Canada mais est sous ordonnance.

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15
Q

Pour une infection à Enterobius vermicularis, quels facteurs peuvent influencer le choix de la thérapie entre mébendazole, albendazole et le pamoate de pyrantel? Facilité d’administration :

A

pour les enfants, les comprimés croquables de mébendazole ou la suspension orale de pamoate de pyrantel sont des formulations favorables.

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16
Q

Pour une infection à Enterobius vermicularis, quels facteurs peuvent influencer le choix de la thérapie entre mébendazole, albendazole et le pamoate de pyrantel? profil d’innocuité :

A

innocuité lors de la grossesse/allaitement (peu de données chez les femmes enceintes avec les trois choix); peu de données chez les enfants de < 2 ans avec albendazole et mébendazole;

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17
Q

Pour une infection à Enterobius vermicularis, quels facteurs peuvent influencer le choix de la thérapie entre mébendazole, albendazole et le pamoate de pyrantel? potentiel d’intéraction

A

: interactions potentielles les plus fréquentes en pratique : mébendazole et métronidazole (augmentation du risque de Syndrome Stevens Johnson et d’épidermolyse toxique); albendazole / mébendazole et anticonvulsivants inducteurs du métabolisme (e.g., phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne). La signification clinique des interactions entre albendazole /mébendazole et les anticonvulsivants inducteurs, cependant, est probablement minime lorsque ces médicaments sont prescrits pour des infections intestinales (effet local intestinal).

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18
Q

Quel traitement contre Enterobius vermicularis recommanderez-vous pour une femme enceinte?

A

Peu de données sont disponibles sur l’innocuité des antiparasitaires contre Enterobius vermicularis chez les femmes enceintes. Il faut balancer les risques versus les bénéfices. Si les bénéfices sont jugés supérieurs aux risques pour amorcer un traitement lors du premier trimestre, le pamoate de pyrantel (faiblement absorbé au niveau gastro-intestinal) serait le premier choix. Dans les cas d’albendazole et mébendazole, les études chez les animaux démontrent qu’ils sont tératogènes lors du premier trimestre. A noter, cet effet n’a pas été démontré chez les femmes enceintes. Lors du deuxième trimestre, le risque associé aux trois est probablement similaire. L’albendazole et le mébendazole sont recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au 2e et 3e trimestre lors de traitement de masse des infections helminthiques dans les pays en développement.

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19
Q

Quels conseils au sujet du mode d’administration donnez-vous à un patient devant débuter l’albendazole pour une infection parasitaire intestinale (ex : Necator americanus) vs une infection systémique (ex :neurocysticercose)?

A

Pour son effet au niveau intestinal (e.g., infection intestinale à Necator americanus), l’albendazole doit être donné à jeun. Ceci diminuera son absorption et le risque d’effets indésirables systémiques. L’effet sera local au niveau intestinal. Si l’albendazole est utilisé plutôt pour une infection extra-intestinale (tissulaire; neurocysticercose = infection cérébrale), il est préférable de recommander la prise avec un repas riche en gras pour une meilleure absorption et un effet systémique.

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20
Q

Quel suivi de l’innocuité recommandez-vous chez un patient devant recevoir mébendazole pour une dose ou pendant 3 jours ?

A

Si le patient reçoit qu’une dose ou un traitement de 3 jours, les effets indésirables sont légers et de courte durée (~ quelques jours) (brûlures d’estomac, diarrhées, nausées, étourdissements, insomnie, etc.). Un suivi de l’innocuité n’est pas recommandé. Vous pouvez simplement dire au patient (ou parent) de vous contacter ou consulter un médecin si les effets indésirables sont trop sévères.

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21
Q

Quel suivi de l’innocuité recommandez-vous chez un patient devant recevoir de l’albendazole à long terme (ex : neurocysticercose)?

A

Les effets indésirables de l’albendazole lorsque pris pendant une longue période pour son effet tissulaire (extra-intestinale; donc pris avec un repas riche en gras) sont : pancytopénie, alopécie, augmentation des enzymes hépatiques, fièvre médicamenteuse, effets gastro-intestinaux et généraux (fatigue, céphalées). Il est donc important de faire un suivi de ces effets indésirables à chaque renouvellement en questionnant le patient. De plus, un suivi des enzymes hépatiques et de la formule sanguine complète (idéalement aux 2 à 4 semaines) sera nécessaire.

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22
Q

sa fille Jacinthe (6 ans, 22 kg). Jacinthe se plaint depuis une semaine d’inconfort abdominal. Sa mère remarque que Jacinthe se gratte continuellement au niveau anal. De plus, elle est agitée et n’arrive pas à bien dormir. Jacinthe habite avec sa mère, son père Jacques (33 ans, 72 kg) et son grand frère Marc (8 ans, 27 kg). Autre que Jacinthe, les membres de la famille n’ont aucun signe ou symptôme. Son médecin croit qu’elle souffre d’une infection parasitaire intestinale à Enterobius vermicularis

Quels signes et symptômes de la patiente sont associés à ce diagnostic?

A

Infection parasitaire à Enterobius vermicularis (synonyme oxyurose) - signes et symptômes typiques de cette infection que présente Jacinthe : prurit anal, agitation, insomnie, inconfort abdominal.

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23
Q

sa fille Jacinthe (6 ans, 22 kg). Jacinthe se plaint depuis une semaine d’inconfort abdominal. Sa mère remarque que Jacinthe se gratte continuellement au niveau anal. De plus, elle est agitée et n’arrive pas à bien dormir. Jacinthe habite avec sa mère, son père Jacques (33 ans, 72 kg) et son grand frère Marc (8 ans, 27 kg). Autre que Jacinthe, les membres de la famille n’ont aucun signe ou symptôme. Son médecin croit qu’elle souffre d’une infection parasitaire intestinale à Enterobius vermicularis

Quels sont les résultats thérapeutiques recherchés?

A

Éradication de l’infection (œufs, vers) après 3 semaines;
Diminution des signes et symptômes après 3 à 7 jours;
Disparition des signes et symptômes après 1 à 3 semaines (prurit anal, agitation, insomnie, inconfort abdominal);
Éviter la transmission aux membres de la famille et aux amis;
Éradication de l’infection chez les proches;
Prévenir une nouvelle infection.

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24
Q

Êtes-vous d’accord avec l’ordonnance? Quelle dose de Combantrin® préparez-vous pour Jacinthe?

sa fille Jacinthe (6 ans, 22 kg)
Son médecin croit qu’elle souffre d’une infection parasitaire intestinale à Enterobius vermicularis et lui prescrit :

Combantrin (dose selon poids) x 1 dose

A

Le pamoate de pyrantel est un choix acceptable pour le traitement d’Enterobius vermicularis. Toutefois, la dose doit être répétée après 2 semaines pour assurer l’éradication. La posologie est fonction du poids de l’enfant. Pour un enfant de 22 kg, la dose recommandée est 250 mg base (2 comprimés de 125 mg base ou 5 mL de suspension orale) au jour 1 et au jour 15. Ceci équivaut à ~ 11 mg (base)/kg/dose.

NB : lorsqu’on parle de la dose en base il s’agit de la quantité de pyrantel 
Les bouteilles parfois indiquent la dose selon le sel (pamoate de pyrantel)
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25
Q

sa fille Jacinthe (6 ans, 22 kg)
Son médecin croit qu’elle souffre d’une infection parasitaire intestinale à Enterobius vermicularis et lui prescrit :

Combantrin (dose selon poids) x 1 dose

Dressez la liste des interventions requises pour Jacinthe.

A

1) Appeler le médecin traitant pour lui suggérer l’ajout d’une deuxième dose après 2 semaines / envoyer une opinion pharmaceutique; 2) Mettre une note au dossier pharmacologique pour l’intervention pharmacologique; 3) Préparer le médicament avec étiquette; 4) conseiller la mère de Jacinthe (en lui expliquant le changement apporté suite à votre intervention et discussion avec le médecin et les mesures non pharmacologiques pour prévenir la réinfection)

À noter : bien que le pamoate de pyrantel soit un médicament en vente libre et que vous pourriez légalement lui servir une 2e dose sans ordonnance, puisque le médecin traitant lui a fait une ordonnance pour ce médicament il est toujours préférable de communiquer avec lui pour discuter de votre recommandation.

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26
Q

Nicole vous indique que Jacinthe a souvent de la difficulté à avaler des comprimés et n’aime pas le goût des sirops. Que lui recommandez-vous?

prise pyrantel

A

Le pamoate de pyrantel est disponible en suspension orale (saveur de caramel), 50 mg (base)/mL. La suspension (dans ce cas 5 mL) peut être mélangée avec du lait ou du jus de fruit selon le goût de l’enfant. Si la suspension orale n’est pas disponible, vous pouvez dire aux parents d’écraser les comprimés et les mélanger avec du lait ou du jus de fruit.

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27
Q

Quels conseils transmettez-vous à la mère au sujet des effets indésirables du Combantrin®?

A

Puisqu’il s’agit d’une dose unique (à 2 reprises espacée de 2 semaines), les effets indésirables sont légers. Les effets indésirables ne devraient pas durer plus de 1 à 2 jours. Les effets indésirables les plus fréquents sont : nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales. Parfois certains enfants ressentiront des étourdissements, de la somnolence, de la faiblesse et de l’insomnie. Les réactions allergiques sont extrêmement rares.

NB : avez-vous remarquez que les effets indésirables des antiparasitaires utilisés pour les infections intestinales sont presque toujours les mêmes; la majorité des effets sont gastro-intestinaux et sont davantage le reflet d’une élimination parasitaire intestinale.

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28
Q

Quelles mesures pharmacologiques recommandez-vous pour prévenir la réinfection? Soyez précis (nom du médicament, posologie, durée de traitement).

Nicole Boisvert (32 ans, 55 kg) se présente à la pharmacie communautaire avec une ordonnance pour sa fille Jacinthe (6 ans, 22 kg). Jacinthe habite avec sa mère, son père Jacques (33 ans, 72 kg) et son grand frère Marc (8 ans, 27 kg).

A

Toute la famille doit recevoir un traitement contre Enterobius vermicularis, même si asymptomatique, car cette infection parasitaire est très contagieuse. Puisque le médecin traitant n’est pas nécessairement le médecin de Nicole, Jacques et Marc, ici il est approprié de servir le pamoate de pyrantel (Combantrin) sans ordonnance;

Comprimés de 125 mg base 11mg (base)/kg 
Nicole 55kg   605 mg base donc 5 comprimés de 125 mg base au Jour 1 et 15
Jacques 72 kg   792 mgdonc base donc 6.5 comprimés de 125 mg base au jour 1 et 15

Marc 27 kg g  297 mg base  2.5 comprimés de 125 mg base ou 6 mL de suspension 50 mg/mL au jour 1 et 15
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29
Q

Quelles mesures non pharmacologiques recommandez-vous pour prévenir la réinfection? oxyure

A

o laver tous les sous-vêtements, vêtements souillés, serviettes, literie à la laveuse (cycle d’eau chaude ou vapeur)
o laver la salle de bain et tous ses accessoires avec du savon désinfectant et de l’eau chaude (laver tapis de bain à la laveuse cycle d’eau chaude ou vapeur)
o nettoyer minutieusement tout le logement, en particulier passer la balayeuse au pourtour des lits (ne pas secouer les draps / tapis, mais bien les laver à l’eau chaude ou vapeur)
o lavage des mains après défécation
o bien se laver les mains avant de cuisiner et manger
o brossage et coupage des ongles régulièrement

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30
Q

différence calcul tratement vs algorithme oxyure

A

NB : si l’on utilise l’algorithme posologique avec l’échelle de poids proposée dans la monographie, on n’arrive pas aux mêmes doses qu’en utilisant 11 mg (base)/kg/dose.

Soit que la compagnie McNeil a besoin de cours en calculs pharmaceutiques ou la compagnie a tenté de simplifier le schéma posologique au dépend de l’exactitude. Le risque est une légère augmentation des effets indésirables, bien que le risque d’effets indésirables modérés à sévères soit déjà faible.

Les deux méthodes sont acceptables. Puisque le risque d’effets indésirables pour une dose est très faible, plusieurs préfèrent d’opter pour les recommandations de la monographie (dose légèrement plus élevée) pour augmenter les chances d’éradication et pour des raisons de simplicité.

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31
Q

Expliquer le cycle de vie de Necator americanus.

A

Les ankylostomes (« hookworms »), famille dont fait partie le Necator americanus, infectent l’homme principalement par pénétration des larves filariformes (forme infectieuse) à travers la peau. Les larves se retrouvent au niveau du sol ou au niveau du gazon. La pénétration à travers la peau cause une réaction inflammatoire et de la démangeaison. Les larves ensuite infectent la circulation sanguine. Vers la 3e journée après l’infection, les larves se rendent aux poumons où ils causent une destruction des alvéoles. Les larves remontent dans les bronchioles et la trachée, jusqu’à la bouche, ou ils sont ensuite avalées et descendent dans le tractus gastro-intestinal. Au niveau gastro-intestinal il y a une transformation des larves en vers. Les vers s’attachent à la muqueuse gastro-intestinale. Il y a à ce moment une maturation des vers. Trois à cinq semaines après l’infection il y a ponte des œufs.

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32
Q

Quelle est la complication principale d’une infection à Necator americanus?

A

La complication principale de l’infection à Necator americanus est l’anémie ferriprive. Les vers attachés au niveau de la muqueuse gastro-intestinale vont sucer du sang. Chaque ver produit 120 à 200 succions par minute. La perte sanguine avec Necator americanus est de 0.03 mL/jour/ver. Dans une infection légère on peut retrouver 40 à 160 vers et dans une infection sévère jusqu’à 1000 vers. L’anémie sera plus sévère avec une haute charge parasitaire (ie, grand nombre de vers) et s’il y une carence en fer préalable.

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33
Q

Pourquoi les patients avec une infection à Ascaris lumbricoïdes peuvent-ils développer des symptômes pulmonaires?

A

Les symptômes pulmonaires avec Ascaris lumbricoïdes sont associés à la période où les larves migrent aux poumons. Dans le cycle de vie d’Ascaris, les œufs ingérés par la bouche se transforment en larves au niveau gastro-intestinal. Ceux-ci sont ensuite absorbés et infectent le foie et les poumons via la circulation portale et systémique. Lors de la migration des larves aux poumons (1 à 7 jours après l’infection), une réaction inflammatoire (d’hypersensibilité) cause de la toux et des sifflements. On peut apercevoir une augmentation des éosinophiles et des infiltrats pulmonaires. On appelle ces symptômes le Syndrome de Loeffler. Les larves continuent ensuite leur migration – remontent les bronchioles et la trachée jusqu’à la bouche où ils sont avalées. Lors du deuxième passage au niveau gastro-intestinal, les larves se transforment en vers. La ponte des œufs se fait 2 à 3 mois après l’ingestion.

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34
Q

Quels sont les signes et symptômes gastro-intestinaux d’une infection à Ascaris et Necator?

A

Les infections à Ascaris causent davantage de signes et symptômes gastro-intestinaux : anorexie, dyspepsie, douleurs abdominales, malabsorption avec déficience en vitamines / minéraux, obstruction / perforation intestinale, infection des voies biliaires, appendicite. Les infections à ankylostome (Necator americanus) sont associées à la dyspepsie (douleurs épigastriques). Les jeunes enfants peuvent aussi avoir de l’anorexie et des vomissements.

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35
Q

Le pédiatre et le médecin d’Isabelle effectuent des analyses incluant des cultures de selles considérant le voyage récent (république dominicaine). On découvre la présence d’Ascaris lumbricoïdes chez Isabelle et chez sa fille

Comment Florence et Isabelle peuvent-elles avoir attrapé cette infection?

A

On peut imaginer que Florence et Isabelle ont mangé des aliments ou bu de l’eau contaminés. Surtout dans les pays où les infections parasitaires sont davantage endémiques, il est toujours préférable de boire que de l’eau embouteillée, bouillie ou traitée avec de la teinture d’iode, manger des fruits que l’on peut retirer la pelure et manger que des légumes cuits. Il est également recommandé de manger que des viandes bien cuites.

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36
Q

Quel traitement recommandez-vous pour Florence? Pour Isabelle?

Le pédiatre et le médecin d’Isabelle effectuent des analyses incluant des cultures de selles considérant le voyage récent (république dominicaine). On découvre la présence d’Ascaris lumbricoïdes chez Isabelle et chez sa fille

A

Florence : mébendazole 50 mg BID x 3 jours; Isabelle : mébendazole 100 mg BID x 3 jours. Puisque peu de données existent chez les jeunes enfants, il est généralement préférable d’attendre à 2 ans avant de traiter, sauf en présence d’une atteinte au niveau de la croissance ou de l’état nutritionnel qui semble être le cas à Florence. Chez les jeunes enfants plus de 6 mois mais pesant moins de 10 kg, la dose recommandée est 50 mg BID x 3 jours.

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37
Q

Qu’auriez-vous recommandé si les cultures de selles avaient plutôt démontrées du Necator americanus?

A

Le premier choix de traitement contre Necator americanus est albendazole 400 mg DIE x 3 jours chez l’adulte. Cependant, l’albendazole n’est pas disponible au Canada. Considérant les taux de guérison et le % de diminution de la charge parasitaire, le pamoate de pyrantel x 3 jours serait plus efficace que le mébendazole. On peut répéter ce traitement après 2 semaines si on soupçonne une haute charge parasitaire. Si ce traitement n’est toujours pas efficace, on peut tenter mébendazole. Si toujours pas efficace, on peut faire la demande à Santé Canada (médicament d’urgence, Programme d’accès spécial) pour l’albendazole. Dans le cas de Necator, il faut aussi évaluer s’il y a présence d’anémie. Dans un tel cas, des suppléments de fer et de l’acide folique sont prescrits.

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38
Q

Quels conseils pharmacologiques donnez-vous à Isabelle et sa fille pour leur traitement contre Ascaris lumbricoïdes?

A

Les résultats recherchés (amélioration des signes et symptômes GI en 3 à 7 jours);
Posologie;
Importance de compléter traitement de 3 jours;
Prise avec ou sans repas;
Pour Florence – écraser comprimés et mélangés à de la nourriture;
Pour Isabelle – mastiquer les comprimés avant d’avaler;
Effets indésirables (surtout de courte durée - nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, étourdissements, somnolence, fatigue, rare cas de convulsions chez les jeunes enfants);
Mesures non pharmacologiques pour prévenir la ré-infection;
Quand consulter un médecin (si aucune amélioration ou récidives des signes et symptômes ou si persistance des signes et symptômes après 2 semaines; si effets indésirables sévères, par exemple rash ou convulsions).

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39
Q

Quel suivi de l’efficacité et de l’innocuité proposez-vous?

Florence : mébendazole 50 mg BID x 3 jours; Isabelle : mébendazole 100 mg BID x 3 jours.

Ascaris lumbricoïdes

A

On peut effectuer un suivi téléphonique à 7 jours pour voir si persistance des signes et symptômes des patientes, pour questionner sur les effets indésirables (qui devraient déjà être terminés). On ne répète généralement pas les cultures contre Ascaris à moins que les signes et symptômes persistent.

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40
Q

Quels conseils pouvez-vous leur transmettre pour prévenir une nouvelle infection dans le futur? Ascaris lumbricoïdes

A

Il s’agit de rappeler l’importance de prévenir la contamination fécale-orale. Bien se laver les mains après défécation, avant de cuisiner et avant de manger; éviter de manger ou boire des aliments ou de l’eau potentiellement contaminés.

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41
Q

Quels sont les facteurs de risque pour le développement d’une infection à Giardia lamblia?

A

Mauvaise condition sanitaire : contamination fécale de l’eau et du sol (incluant piscines, lacs, rivières, etc), contamination fécale – orale (via nourriture) lorsque mains non lavés post-défécation (ie : enfants, garderie);

Info supplémentaires : Comorbidités : Achlorhydrie, hypogammaglobulinémie, hypogammaglobulinémie sélective par déficience en IgA

42
Q

Quelle est la thérapie standard pour traiter une infection intestinale à Giardia lamblia?

A

Métronidazole 250 mg po TID x 5 jours
NB : le DiPiro indique 5 jours, mais d’autres références 10 jours

43
Q

Mélanie est une femme de 34 ans. Elle est enceinte de jumelles. Son poids avant la grossesse était de 60 kg, elle pèse maintenant 69 kg. Elle est à sa 18e semaine de gestation. Suite à un voyage récent chez sa famille en Floride elle a développé de la diarrhée (plusieurs fois par jour), des crampes abdominales et des flatulences très incommodantes. Elle a une légère nausée persistante, symptôme qu’elle n’avait plus depuis la fin de son premier trimestre de sa grossesse.
Giardia lamblia

Est-ce que métronidazole est la solution thérapeutique optimale pour Mélanie?

A

Il faut considérer les risques versus bénéfices de l’utilisation du métronidazole lors de la grossesse, dans ce cas lors du 2e trimestre. Le métronidazole est maintenant considéré sécuritaire au 2e et 3e trimestre. Une autre option est paromomycine (un aminoglycoside par voir orale) 25 à 35 mg/kg/jour divisé q 8h x 7 (à 10, selon la référence) jours car ce médicament est peu absorbé. Par exemple, on pourrait lui prescrire 500 mg po q 8h x 7 jours (25 mg/kg/jour divisé q 8h). De plus, les aminoglycosides systémiques sont considérés sécuritaires lors des trois trimestres de la grossesse. À noter, en choisissant la dose il faut tenir compte des formulations disponibles (seulement capsules de 250 mg) et le poids pré-grossesse.

Mélanie est enceinte de jumelles. Le risque d’accouchement prématuré est déjà présent. Il serait plus sécuritaire dans ce cas précis d’opter pour la paromomycine. Autrement, le métronidazole aurait pu être prescrit. A noter, le désavantage de la paromomycine est qu’il serait un peu moins efficace que le métronidazole contre les infections à Giardia.

44
Q

Quels sont les effets indésirables potentiels du paromomycine pour cette infection?

A

Chez un patient sans insuffisance rénale et sans maladie ulcérative de l’intestin, la paromomycine atteint de faible concentration plasmatique (peu absorbé). Les effets indésirables sont donc légers et peu fréquents (1 à 10 % des patients): diarrhées, crampes abdominales, nausées, vomissements, brûlures d’estomac. La prise de paromomycine avec nourriture peut diminuer les effets indésirables gastro-intestinaux.

45
Q

André (54 ans, 73 kg, 1.8 m, Cr 70 mmol/L) a des selles molles depuis 1 mois. Son médecin traitant croit que sa diarrhée est reliée à l’introduction d’une nouvelle médication pour son diabète (metformine), mais par précaution il prescrit des cultures de selles (bactéries, œufs et parasites). Le résultat de la culture démontre la présence d’Entamoeba dispar.

Que recommandez-vous pour le traitement de cette infection?

A

L’Entamoeba dispars est un protozoaire commensal, non pathogénique. Les porteurs de cette espèce d’Entamoeba sont porteurs sains/asymptomatiques. Aucun traitement n’est nécessaire

46
Q

Quelles sont les différentes catégories (stade de la maladie) d’infection à Entamoeba histolytica?

A
  • Infection intestinale asymptomatique (présence de kystes au niveau intestinal mais absence de symptômes)
    • Infection intestinale symptomatique (amibiase intestinale): colite légère, modérée, sévère, diarrhée sanguinolente (dysentérie)
    • Dissémination de l’infection  infection extra-intestinale (ex : abcès hépatique, cerveau, péricarde)
47
Q

Contraster les signes et symptômes des infections parasitaires intestinales à Entamoeba histolytica et à Giardia lamblia?

A

Contraster les signes et symptômes du tableau voir diapo pour précision

  • En particulier, la diarrhée d’Entamoeba peut être sanguinolente (dysentérie) ce qui généralement n’est pas le cas avec Giardia;
  • Dans le cas d’Entamoeba l’atteinte est davantage au niveau du colon, vs l’intestin grêle avec Giardia;
  • Avec le Giardia on retrouve les complications associées à la malasborption, ce qui n’est généralement pas le cas avec Entamoeba.
  • Dans le cas d’Entamoeba on trouve à l’occasion la formation d’abcès extra-intestinal ce qui n’est pas le cas avec Giardia.
48
Q

Quels sont les sites où l’infection à Entamoeba histolytica peut se disséminer?

A

Foie (souvent sous forme d’abcès hépatique), poumons, plèvre, péricarde, péritoine, cerveau, périnée, organes génitaux.

49
Q

Entamoeba histolytica

Quels sont les résultats thérapeutiques recherchés et les délais anticipés pour ces résultats?

A

1) éradication du parasite;
o délai anticipé : à la fin du traitement luminal (~ 3 semaines)
2) diminuer la morbidité : disparition des signes et symptômes;
o gastro-intestinaux : ↓ des signes et symptômes en 3 à 5 jours, disparition complète à la fin du traitement
o abcès hépatiques : début de diminution des signes et symptômes en 7 à 10 jours, disparition complète en 4 à 8 mois
3) prévenir les complications;
o insuffisance hépatique, dissémination à d’autres organes
4) prévenir la réinfection;
5) offrir un traitement de soutien jusqu’à la disparition des signes et symptômes;
o antipyrétique, traitement des désordres électrolytiques (dans ce cas supplément de K), solution de réhydratation orale au besoin

50
Q

Selon les signes et symptômes du patient, Sébastien est à quel stade de l’infection à Entamoeba histolytica?

Il y a 6 semaines il est allé au Mexique. Il croyait avoir développé une « tourista » car il avait une diarrhée sévère sanguinolente avec des douleurs abdominales. Cette diarrhée a diminué en sévérité mais est toujours présente. Depuis quelques jours il se plaint de fièvre et une douleur au côté droit de l’abdomen.

S.V. : Temp 38.7°C, TA 110/70 mmHg, FC 90 batt/min, RR 18/min
E.P : sensibilité à la palpation de l’abdomen, hépatomégalie

Formule sanguine complète
GB 17.6 x 103/mm3 (élevé)
Neutrophiles 8.2 x 103/mm3 (élevé)

Enzymes hépatiques
ALT 55 U / L (légèrement élevé)
AST 40 U / L
Phosphatase alcaline 210 U/L (élevé)

Résultats de cultures de selles : C. difficile toxine négative; aucune bactérie pathogène décelée; présence d’Entamoeba histolytica

CT abdomen : évidence d’abcès hépatiques

A

Infection disséminée / extra-intestinale + intestinale symptomatique: car abcès hépatiques, fièvre importante, aug phosphatase alkaline, aug globules blancs / neutrophiles, hépatomégalie, sensibilité à la palpation de l’abdomen, douleur quadrant supérieur droit, diarrhée sanguinolente, douleurs abdominales, présence d’Entamoeba histolytica.

51
Q

Pourquoi le médecin prescrit-il deux antiparasitaires pour traiter l’infection?
Métronidazole 750 mg po q8h x 10 jours
Suivi de
Paromomycine 750 mg po q8h x 7 jours

Entamoeba histolytica

A

Le métronidazole tue les trophozoïtes au niveau intestinal et extra-intestinal, dont au foie, mais ne peut pas éliminer les kystes intestinaux. Un traitement antiparasitaire efficace contre les kystes intestinaux (agent luminal), la paromomycine, doit être donné pour éliminer les kystes au niveau intestinal et prévenir la réinfection.

52
Q

Quels sont les effets indésirables les plus fréquents avec les médicaments recommandés?

Métronidazole et Paromomycine

A

Métronidazole : goût métallique, nausée, céphalée, xérostomie; effet disulfiram
Paromomycine: diarrhées, douleurs abdominales; si absorption systémique significative - augmentation de la créatinine, toxicité vestibulaire et cochléaire

53
Q

Nommez quelques conseils importants que vous désirez transmettre au patient.
Métronidazole et Paromomycine
’Entamoeba histolytica

A
  • Il faut clairement expliquer la thérapie successive (métronidazole en premier, suivi de paromomycine)
    o …à noter certains livres recommandent de donner de façon simultanée, mais la majorité des cliniciens donnent de façon successive pour diminuer les effets indésirables
  • mettre l’emphase sur l’importance de l’adhésion pour assurer la guérison, prévenir le développement de résistance et les récidives
  • métronidazole : prise avec repas ou après les repas pour limiter les effets indésirables gastro-intestinaux
  • éviter la prise d’alcool en tout temps pendant le traitement avec le métronidazole et jusqu’à 48 heures après l’arrêt pour prévenir l’effet « disulfiram / Antabuse »
  • effets indésirables les plus fréquents et gestion proposée
  • consulter son médecin traitant si signes/symptômes persistent > 3 semaines, si récidives des signes et symptômes, si effets indésirables sévères (ie : allergie)
  • méthodes non pharmacologiques pour prévenir la réinfection (voir fiche pathologie – infections parasitaires intestinales)
54
Q

Êtes-vous d’accord avec les médicaments que le médecin a prescrits? Justifiez. Si non, que suggérez-vous au médecin traitant? (soyez précis, nom du médicament, posologie et durée de traitement

patient colite ulcéreuse
Métronidazole et Paromomycine
’Entamoeba histolytica

A

Chez un patient avec une colite ulcéreuse, l’absorption du paromomycine peut être plus grande exposant le patient aux effets indésirables typiques des aminoglycosides systémiques: néphrotoxicité et ototoxicité. Étant donné la présence de cette maladie gastro-intestinale, l’iodoquinol serait un choix plus sécuritaire chez ce patient. Toutefois l’iodoquinol n’est plus disponible au Canada. L’ulcération gastro-intestinale est une contre-indication relative à la paromomycine.

Nous avons deux options. Prescrire la paromomycine et faire un suivi serré de la fonction rénale et de l’apparition d’ototoxicité (comme on le ferait avec les autres aminoglycosides) ou faire la demande à Santé Canada pour l’iodoquinol 650 mg po q8h x 20 jours (médicament d’urgence, Programme d’accès spécial). Le désavantage de l’iodoquinol est qu’il doit être pris pendant 20 jours. De plus, il y a des chances que Santé Canada refuse la demande pour l’iodoquinol car la paromomycine est disponible.

55
Q

Décrivez votre plan de suivi (efficacité, innocuité, adhésion). En particulier, quelles analyses de laboratoire ou radiologique sont recommandées?

patient colite ulcéreuse
Métronidazole et Paromomycine
’Entamoeba histolytica
abcès hépatique

A

Efficacité :
- présence de signes et symptômes
- cultures de selles (parasites – trophozoïtes et kystes)
- CT scan du foie : pour voir si disparition des abcès hépatiques

Fréquence : jour 7, à la fin du traitement et ensuite 1 mois après la fin du traitement; dans le cas des abcès hépatiques, il peut être nécessaire de répéter les CT scan aux 1 à 2 mois jusqu’à disparition complète des abcès
- abcès peuvent nécessiter drainage ou résection chirurgicale si > 5-10 cm

Innocuité :
- suivi des effets indésirables (voir ci-haut)
- fréquence suggérée : jours 7 et 14

Adhésion :
- renforcir l’importance de terminer le traitement
- fréquence : au même moment que le suivi de l’innocuité

56
Q

Clostridioides difficile

A
  • Bacille à Gram positif anaérobe
    sporulante
  • Transmission orofecal
  • Temps d’incubation indéterminé
    (court)
  • Spore thermoresistant
  • Production de toxines A et B
57
Q

Clostridioides difficile; quand devient un problème

A

tout le monde est colonisé, le problème c’est quand il acquière les gène pour produire les toxine (c’est ca qui fait la maladie)

58
Q

Émergence de C. difficile en Amérique du Nord

A

Souche identifiée à Pittsburg (CDC en 1999)

  • Toxine binaire avec perte partielle du gène tcdC (BI/NAP1 toxinotype III)
    ▫ 84% des cas dans les 12 hopitaux evalués à Montreal

promoteur de toxine: l’inhibiteur a été perdu (tcdC), donc tous les promoteur se faisaient lire et faisaient que se faisaient en pllus relire

59
Q

Incidence annuelle en Estrie: 2003 du c. diff

A

aug importante de cas et de décès

60
Q

Complication C diff

A

Présence de un ou plusieurs des suivants:
mégacolon, perforation, colectomie, choc nécessitant vasopresseurs (pas capable de garder l’eau et besoin de vasopresseur pour maintenir la pression art), mortalité < 30 jours après diagnostic.

61
Q

DACD

A

*Souche plus virulente
*Augmentation de l’incidence
*Augmentation de la sévérité
*Augmentation des complications
*Augmentation de la mortalité

2002 à 2007, jusqu’à 2016-17

depuis incidence diminue (naturelle, raison écologique, évolution normale de diminution virulence pour qu’il puisse se donner sans tuer son hote)

62
Q

Facteurs de risque Patient DACD

A
  • Personnes âgées
  • Co morbidities
  • Diabète
  • Maladies cardiovasculaires
  • État du système immunitaire
  • Procédures invasives du tractus GI
  • Tube nasogastrique, Dobhoff, ou tube gastrique (ont incère nous même les spores)

On ne peut pas vraiment les prévenir

63
Q

Facteurs de risque DACD medication

A
  • Antibiotiques (surtout clindamycine, céphalosporines 2e et 3e gén. et les quinolones):
  • Chimiothérapie (tue tout)
  • IPP
  • Narcotiques
64
Q

Facteurs de risque DACD medication: fonctionnement antibiotique

A

change la flore/microbiome humain, laisse la place au CD pour proliféré, les fq ne sont plus utile pcq la souche de 2002 est résistante

les Cdiff ne sont pas utiliser traitement mais pourrait protéger

65
Q

Facteurs de risque DACD medication: fonctionnement IPP

A

aug Ph gastrique: de manière chronique, enlève barrière acide qui protège des spore

66
Q

Facteurs de risque DACD medication: fonctionnement Narco

A

diminue motilié gastrique: barrière mineure pour évacuer la surcharge bactérienne

rend patient à haut risque des complications (puisque constipation fait qu’on peut pas évacué)

67
Q

Modèle théorique de pathogénèse DACD

A

3 voies de venir :
hospitalisation
antibiotique avant ou après exposition C diff

si exposé puis antibio: fait exprimé la maladie

cdiff après antibio; 24h incubation mais l’exposition peut arriver 1 sem, ou 2 sem après antibio

Si immunité et non toxicogène: colonisation asympto
Si pas immunité et toxicogène: DACD

68
Q

Pathogénèse (ingestion à germination) DACD

A

-Spores et cellules végétative sont ingéré
-la majorité des cellules végétatives sont tué dans l’estomac mais les spores peuvent survivre
-les C spore gemine dans le petit intestin suite à l’exposition à la bile
- C diff se déplace grâce à la flagelle

*Contamination et persistance ds
l’environnement
*Transmission orale fécale
*Facteurs de virulence essentiels pour colonisation et maladie

69
Q

Pathogénèse (colon) DACD

A

*Toxine A et/ou B
*Augmentation perméabilité (dont la perte d’eau importante)
*Réponse proinflammatoire (migration neutrophiles et monocyte)
*Diarrhée

de plus création pseudomembrane:

70
Q

pseudomembrane avec DACD

A

cicatrisation, accumulation tissu fibreux (pcq trop inflammation): inflammation, ressemble à des papule

71
Q

Diagnostic Symptômes DACD

A

Douleur abdominale, fièvre, odeur charactéristique

décrire la douleur et rate 1 à 10

parfois occlution totale: risque de mort en dedans 24h (urgence chirurgie)

72
Q

Diagnostic DACD signes

A

§ Diarrhées liquides >3 en 24 heures
en hospit: lorsque diète liquide… ca va aussi être liquide à la sortie
the runs (liquide liquide), bcp d’eau

§ Iléus: arrêt temporaire du péristaltisme intestinal

§ Fièvre: pas tjrs présent

73
Q

Diagnostic DACD laboratoire et autres

A

Laboratoire
§ Leucocytose (pas tjrs le cas, mais quand augmentation importante= sévérité)
§ Dépistage de toxines A ou B
§ Valeur prédictive négative très bonne

§ Radiologie , investigations: endoscopie, histopathologie
si épaississement de la membrane/ inflammation importante

lorsque risque ou occlusion

74
Q

Traitement général DACD

A
  • Isolation: doit laver après le patient avec l’eau javel
  • Re-évaluation de l’indication des antibiotiques
    ▫ Discontinuer lorsque possible (le md va géré)
  • Discontinuer narcotiques: megacolon toxique: on doit arrêter le narco
  • Discontinuer laxatifs: on pourra pas savoir si diahrré pcq laxatif et cdiff régler ou c diff
75
Q

Premier contact avec patient C.diff: quoi faire

A
  • Établir diagnostic
  • Isoler patient (chambre privée)
  • Précautions environnementaux pour contamination
    entérique
  • Gants, blouse, lavage des mains
    *Matériel dédié pour le patient (sphygmomètre,
    thermomètre, stéthoscope)
  • Désinfection quotidienne des objets de la chambre
    (tables, bassinet, eau) (au usa: rayon UV)
76
Q

Traitement d’un premier épisode infection à c.diff légère

A

Métronidazole 500 mg PO TID x 10 jours et si détérioration ou absence de réponse au traitement de métronidazole après 3 à 5 jours: vanco

Vancomycine** 125 mg PO QID x 10 jours
si grossesse ou si allaitement ou si intolérance, allergie ou contre-indication au métronidazole ou si le patient est à risque élevé de complications (ex: âge > 65 ans, comorbidité, admission aux soins intensifs et immunosuppression)

77
Q

Traitement d’un premier épisode infection à c.diff compliqué

A

Vancomycine* 125 à 500 mg PO QID ET métronidazole 500 mg IV TID

et Diriger le patient vers un spécialiste

78
Q

Traitement d’un premier épisode infection à c.diff sévère

A

Vancomycine* 125 mg PO QID x 14 jours
si détérioration: spécialiste

79
Q

Effet métronidazole à long terme

A

à long terme: nephropathie périphérique (jamais plus de 1 mois)

80
Q

Pourquoi dose de vanco à 500 mg pour c.diff compliqué

A

500 pcq ils font bcp de diarrhée donc l’expulse, pas à cause que efficacité

81
Q

Définition de la gravité de l’infection au C. difficile selon l’INESSS: légère

A

Une infection légère inclut toute infection qui ne répond pas aux critères de l’infection sévère.
liquide et odeur nauséabonde

82
Q

Définition de la gravité de l’infection au C. difficile selon l’INESSS: sévère

A
  • Globules blancs ≥ 15 x 109 cellules/L
  • Augmentation de la créatinine sérique de 50 % au-dessus du niveau de base ex: de 30 à 40, même si elle serait normale
  • Température objectivée > 38,5°C
  • Albumine < 30 g/L: très rare qu’on le vois (c’est pour les patient malnutris, plus relié au patient, indique patient à haut risque)
83
Q

Définition de la gravité de l’infection au C. difficile selon l’INESSS: compliqué

A

signaux d’alarme, on doit faire un appel d’urgence à l’hospit

  • Hypotension (ex: 100:60) avec ou sans utilisation requise de vasopresseurs ou choc septique
  • Iléus ou mégacolon toxique: illeus: bloquage complet, mégacolon (douleur intense)
  • Perforation de l’intestin
  • Septicémie
  • Changements de l’état mental: chg aigu, genre dans les dernier 24h
  • Globules blancs ≥ 35 x 109 cellules/L ou < 2 x 109 cellules/L: consommation GB importante et pas capable de construire une immunitaire
  • Lactate sérique > 2,2 mmol/L: mode anaérobique: pas bonne perfusion
  • Toute preuve de défaillance d’un organe
84
Q

Réinfection et récurrence donné pour c.diff

A
  • 4-5 jours pour résolution des symptômes
  • Récurrence 10-30% of patients
  • Parmi ceux-ci, 2e recurrence survient chez 40-60% des
    patients

Réapparition des symptômes dans les 8 semaines suivant l’infection précédente dont les symptômes étaient résolus.

85
Q

Rechute à c.diff

A

DACD survient en moins de 3 mois suivant l’épisode initiale

quand diahrrée revient à l’arret ab: cdiff est encore là (pas traiter assez longtemps): ce n’est pas récidive

86
Q

Récurrence à c.diff

A

DACD survient plus de 3 mois suivant l’épisode initiale

87
Q

Réinfection à c.diff

A

DACD avec nouvelle colonisation

sans faire la culture: on ne pas faire la différence récurrence et réinfection

88
Q

Fidaxomicine fonctionnement

A

§ Antibiotique macrocyclique
§ Inhibition de l’ARN polymérase
§ Bactéricide

89
Q

Fidaxomicine spectre

A

§ Activité Gram positif
§ Clostridium sp., Enterococques, Staphylococcus sp.
§ Spectre étroit qui affecte moins la flore
gastrointestinale
§ Faiblement absorbé

§ Traitement d’infection à Clostridium difficile

90
Q

Fidaxomicine vs vanco pour c.diff

A

§ Diminution des récurrences vs vancomycine
§ Possiblement moins d’efficacité pour NAP1 (R027)
§ Traitement $$$

91
Q

traitement d’une 1re récidive à c.diff

A

reprendre traitement initial (mais pas métro)

92
Q

traitement pour > 1 récidive de c.diff

A

Traitement de 42 jours, comme suit : vancomycine* :
-125 mg PO QID x 7 jours
-125 mg PO BID x 7 jours
-125 mg PO DIE x 7 jours
-125 mg tous les 2 jours x 7 jours
-125 mg tous les 3 jours x 14 jours

guérison prend du temps pcq attent diminution inflammation, regénération des cellule humaine et guérison

durée peut être modulé, on descend quand contrôlé, on peut rester longtemps sur un palier

93
Q

efficacité probiotique pour éviter récidive c.diff

A
  • Efficacité: info. limité et de qualité
    questionnable
  • Prévention primaire
  • Traitement
  • Prévention secondaire (quand histoire et besoin antibio et prophylaxie)
  • Innocuité (si produit vivant: peut créer des problèmes patient immuno)
  • Septicémie: pas d’antibio contre eux
  • Fongémie
  • Pneumonie d’aspiration
  • Interactions médicamenteuses
    très importante: produit naturel/aliment donc ne respecte pas les règles de med
  • CI chez pts immunosupprimés, soins intensifs, maladie GI inflammatoire, obstruction ou iléus et à risque d’apiration
94
Q

Traitement des récidives de c.diff avec
* Fidaxomicine 200mg BID x 10 jours

A
  • Rx d’exception à la RAMQ si 1 des critères suivants (2022):
  • Plus de 65 ans ou immunosuppression
  • Récidive d’infection
  • allergie à la vancomycine
  • Première ligne de traitement pour les récidives selon l’IDSA
  • Étude randomisée contrôlée a démontré que si la 1ère
    récidive est traitée avec la fidaxomicine plutôt que la
    vancomycine, la probablilité d’une 2e récidive est moindre
    (19.7% vs 35.5%)
  • $$$ (1584$ pour 10 jours de traitement vs 40-300 $ pour 42
    jours de vancomyine)
95
Q

Résistance aux antibiotiques par c.diff

A

La résistance aux antibiotiques confère au C. difficile un avantage de survie

La résistance au metronidazole
Moins de 10% des souches sont résistantes au métronidazole

Plupart des souches résistantes son non pathogènes

96
Q

Prévention primaire du DACD: probiotique

A

ils peuvent s’il veut, recommandé une bonne alimentation (lait, yogourt, fromage pour maintenir la flore)
une tendance en antibio primaire (avait l’air prometteur) pas démonstration de preuve

vrm pas bon en secondaire (pas de donnée): vanco est la bonne chose

97
Q

Contrôle des infections à c.difficile

A
  • Chambres, toilettes, personnel, équipement médical
    dédiés
  • Éducation des patients, visiteurs
  • Équipement protecteur
  • Procédures d’hygiène pour le personnel
  • Matériel de désinfection
  • Maintenir 72 heures après résolution des sx
  • Contrôle adéquat des infections lors du transfert des patients
  • Utilisation approprié des antibiotiques

S,il vient à la pharmacie: que eux se lave les mains, éviter le contact au patient et nous se lave après

98
Q

§ Patiente de 79 ans (165 cm, 125 lbs) qui se
présente avec des diarrhées profuses (4
selles liquides par jour), douleur
abdominale. Elle est connue pour
traitement d’une pneumonie avec
moxifloxacine depuis 10 jours. Aussi
connue pour HypoT4, HTN, FA.
§ Signes vitaux: stables
§ Labos: GB: 14 Créat: 140
§ PCR + pour C. difficile

Analyser le cas

A

pas signe de complication sauf créat

donc ici si elle avait une créat haute de base, juste sévère

si créat normale, elle est IRA, signe de défaillance des rein: compliquée (vanco et hospit)

on ne connait pas créat de base, pas écrit IRC

140 indique IR: donc créat a augmenter: sévère: donc vanco!

99
Q

Patient de 65 ans qui se présente avec diarrhée (3 selles liquides) depuis 24 heures. Présentement hospitalisé, bonne évaluation depuis 5 jours post chirurgie de remplacement de la hanche fracturée (chute à bicyclette). A débuté hier l’alimentation entérale avec suppléments (ex: boost), et pourra bientôt avoir congé si la progression est bonne.
§ Signes vitaux: stables
§ Douleur bien soulagé avec gabapentin et dose minime
de narcotiques
§ Labos: dans les valeurs limites de la normale
§ PCR: C. difficile positif

analyser le cas et choix traitement

A

Présentement hospitalisé: probablement antibio en prophylaxie

sur narco, alimentation liquide

douleur, pas de fièvre, pas GB, pas etc.
léger: metronidazole (regarder les CI: aucune)
arrêter narco (donc gestion douleur)
renforcer alimentation adéquate: donc semi puis autre 24h solide

100
Q

§ Patient de 36 ans hospitalisé depuis 4 semaines pour
exacerbation de la maladie de Crohn.
§ Il y a une semaine, le patient s’est plaint de diarrhées importantes à 10 selles liquides par jour. Diagnostic de DACD, traité avec vancomcyine 125 mg PO QID.
§ Signes vitaux: stables
§ Labos: dans les valeurs limites de sa normale
§ PCR: C. difficile positif (il y a une semaine)
§ Évaluation pour congé: selles liquides toujours présentes à 4 fois/jour

analyse le cas

A

il faut faire le suivi des selles (à tous les jours) en 2 à 3jr on doit voir une diminution

il faut aussi voir si la sécrétion des selles est cdiff ou crohn