Tumeurs cérébrales et céphalées Flashcards
ATCD médicaux recherchés lors d’une céphalée
ORL (otite, sinusite, IVRS), neurologiques (TCC), traumatismes
ATCD chx recherchés lors céphalée
Neurochirurgie, intervention maxillo-faciale ou ORL
ATCD fam Recherchés lors céphalée
migraine
5 types de médication recherchés dans contexte céphalée
Ergots,
triptans,
opiacés (morphine, codéine)
Analgésiques simples (advil, tylenol ; et leur fréquence d’utilisation)
Anticoagulant (peut-il y avoir un hématome sous-dural post-chute?)
HABITUS recherchés en céphalée
alcool/drogues : sevrage
Céphalée de tension:
- provoqué: 3
- pallié:2
- Qualité:
- Quantité: intensité:
- région:
- Temps: début, durée, progression
Provoqué : tension musculaire soutenue (douleur au niveau de la nuque), stress, trauma Pallié : massage, relaxation Qualité : oppression ou serrement Quantité : intensité légère - modérée Symptômes associés : o Peut y avoir occasionnellement photo/phonophobie o Absence de nausées Région : bilatérale (en bandeau) Temps : o Début graduel o Durée : 30 minutes à 7 jours o Constant (contrairement aux migraines qui viennent par épisodes)
Migraine: -Plus fréquent chez H ou F? -% avec ATCD fam? - Provoqué: 8 - Truc mnémotechnique des facteurs déclencheurs de migraine: -Aggravée par: -Pallié par: 2 -Qualité: Quantité: intensité: -Région: - sx associés:3 -temps: début, durée, récurrence
Plus fréquent chez les femmes (3F : 1H)
- Caractéristiques :
ATCD familiaux : 75% ont une histoire familiale positive
Provoqué :
- changements hormonaux (cycle menstruel),
- stress,
- effort des yeux,
- lumière clignotante,
- changement de température,
- certains aliments,
- alcool,
- changements dans les habitudes de sommeil
Truc mnémotechnique des facteurs déclencheurs de la migraine : CASSE-TÊTE
Climat
Alimentation : chocolat
Stress
Sommeil
Effort violent
Traumatisme crânien
Estrogène : syndrome menstruel, contraceptifs oraux
Tabac
Excitation sensorielle
Aggravée : par l’activité normale (la marche, monter des escaliers, activité physique routinière)
Pallié : pièce noire silencieuse, sommeil
Qualité : pulsatile
Quantité : intensité modéré-sévère (souvent 8/10)
Région : unilatérale
Symptômes associés : - nausées/vomissements, - photo/phono/osmophobie, - aura (20% des cas ; visuelle, sensitive ou dysphasique) Temps : o Début : atteint son apogée en 1-2 h o Durée : 4-72 h o Récurrence très variable : 1-2 aux quelques années à plusieurs fois par semaines
Céphalée de Horton;
- plus fréquent chez H ou F
- Provoqué:1
- Qualité: 2
- Quantité: intensité:
- Région: 2
- sx associés: dire type de sx et quel côté: 8 et un autre sx qui est contraire à la migraine
- Temps: début/apogée, durée, fréquence, nom de l’évolution et description
- % de pt qui ont sx chroniques sans période de rémission
Plus fréquent chez les hommes (5H : 1F)
- Caractéristiques :
Provoqué : alcool
Qualité : douleur profonde, continue
Quantité : intensité sévère - très sévère
Région :
o Unilatérale
o Orbitale, supraorbitale et/ou temporale Symptômes associés :
o Symptômes autonomiques du côté ipsilatéral à la douleur :
- injection conjonctivale,
-lacrimation,
- oedème paupière,
- congestion nasale,
- rhinorrhée,
- sudation du front et du visage,
- myosis,
- ptose palpébrale
o Sentiment d’agitation (contrairement à la migraine)
Temps :
o Début : atteint son apogée en quelques minutes
o Durée : 15 à 180 minutes
o Fréquence : 1 aux 2 jours jusqu’à 8/jour
o Évolution «clusters» :
Multiples attaques par jour pour 4-8 semaines
Suivi d’une période de rémission de 6-12 mois
o Toutefois, 5 à 10% des patients ont des symptômes
chroniques sans période de rémission
Quelle est la différence entre une céphalée primaire et secondaire?
Céphalées primaires : la céphalée est le désordre primaire
Céphalées secondaires : la céphalée est causée par un autre désordre exogène
o ATTENTION : Toutes les céphalées secondaires doivent être investiguées
nommer 4 catégories de céphalée primaire
- Migraine
- Céphalée de tension
- Trigeminal Autonomic Cephalalgia (TAC) : Horton, hémicrânie paroxystique, hémicrânie continue, SUNCT (Short-lasting Unilateral Nevralgiform Conjonctival injection and Tearing)
- Les formes chroniques de ces 3 conditions plus haut (ex : migraine chronique)
nommer 4 catégories de céphalée secondaire
- TCC et/ou trauma colonne cervicale
- Lésion neurologique (tumeur, HSA, thrombose veineuse, dissection carotide, HSD, etc.)
- Infections du SNC
- Intoxication ou sevrage
quelles sont les 3 circonstances menant à l’investigation d’une céphalée
céphalée secondaire
caractéristiques atypiques ou échec d’un traitement d’une céphalée primaire
durée d’apparition des céphalées primaires:
mois/années
durée d’apparition des céphalées secondaires:
- vasculaires:
- infectieuses:
- inflammatoires ou néoplasiques
- vasculaires: minutes
- infectieuses:jours
- inflammatoires ou néoplasiques: semaines/mois
Truc mnémotechnique voulant dire qu’il faut investiguer une céphalée
SNOOP
- systemic sx
- neurologic sx
- onset
- older
- previous headache
- postural
10 drapeaux rouges faisant penser à une céphalée secondaire
1-Thunderclap headaches (céphalées en coup de tonnerre) : pire mal de tête de sa vie d’apparition soudaine en 1⁄2 seconde
2-Subaigu avec :
Augmentation de la fréquence et de l’intensité de la douleur
Changement dans le caractère des céphalées
3-Céphalée, fièvre, raideur méningée, nausées/ vomissements
4-Début de novo chez > 50 ans
5-1ère céphalée chez porteur de néoplasie ou VIH
6-Céphalée non-migraineuse avec aura + signes et symptômes focaux
7-Oedème de la papille ou altérations cognitives
8-Céphalée chronique d’apparition récente avec symptômes systémiques (fièvre, myalgie, perte de poids, etc.)
9-Composante posturale (céphalée lorsque le patient passe de la position couchée à debout)
10-Facteurs déclenchant particuliers (toux, effort, activité - sexuelle, Valsalva)
5 dx associés à : Thunderclap headaches (céphalées en coup de tonnerre) : pire mal de tête de sa vie d’apparition soudaine en 1⁄2 seconde
Hémorragie sous-arachnoïdienne, dissection carotidienne, thrombose veineuse, syndrome de vasoconstriction réversible (RCVS), apoplexie pituitaire
2 dx associés à : céphalée Subaigue avec :
Augmentation de la fréquence et de l’intensité
de la douleur
Changement dans le caractère des céphalées
- Tumeur cérébrale
- Pseudotumor cerebri
1 dx associé à Céphalée, fièvre, raideur méningée, nausées/ vomissements
méningite
1 dx associé à Début de novo chez > 50 ans
tumeur cérébrale
3 dx associés à 1ère céphalée chez porteur de néoplasie ou VIH
- Métastase cérébrale
- Infection opportuniste
- Abcès cérébral
1 dx associé à Céphalée non-migraineuse avec aura + signes et symptômes focaux
lésion occupant de l’espace
1 dx associé à Oedème de la papille ou altérations cognitives
HTIC
1 dx associé à Céphalée chronique d’apparition récente avec symptômes systémiques (fièvre, myalgie, perte de poids, etc.)
Artérite temporale
3 dx associés à Composante posturale (céphalée lorsque le patient passe de la position couchée à debout)
- Hypotension intracrânienne (fuite de LCR)
- Complication post-ponction lombaire
- Brèche spontanée ou post-trauma
2 dx associés à Facteurs déclenchant particuliers (toux, effort, activité - sexuelle, Valsalva)
- Hémorragie sous-arachnoïdienne (rupture d’anévrisme cérébral)
- Lésion occupant de l’espace
Critères dx de l’IHS pour migraine: 5
A. Au moins 5 attaques remplissant les critères B - C- D
B. Attaques de céphalées durant 4-72 h (non traité ou traité sans succès)
C. Céphalée a au moins 2 des 4 caractéristiques suivantes
Unilatéral
Pulsatile (palpitant ou variant avec le battement cardiaque)
Douleur d’intensité modérée-sévère
Douleur aggravée par l’activité physique de routine OU douleur cause le patient à éviter ses activités physiques de routine (ex. marcher, monter les escaliers)
D. Pendant la céphalée, au moins 1 caractéristique suivante
Nausée et/ou vomissements
Photophobie et phonophobie
E. Pas attribuable à une autre maladie
Particularité des migraines chez les enfants et adolescents
les attaques peuvent durer 2 à 72 h
Critères dx de la migraine avec aura de l’IHS: 5
A. Au moins 2 attaques remplissant les critères B - C - D
B. Aura consistant d’au moins 1 des symptômes suivants, mais sans faiblesse motrice
Symptômes visuels complètement réversibles incluant des phénomènes positifs (lumières clignotantes, lignes, points) et/ou des phénomènes négatifs (perte de vision)
Symptômes sensitifs complètement réversibles incluant des phénomènes positifs (aiguilles) et/ou des phénomènes négatifs (perte de sensation, engourdissement)
Dysphasie complètement réversible
C. Au moins 2 des faits suivants
Déficits visuels homonymes et/ou symptômes sensitifs unilatéraux
Au moins 1 symptôme d’aura se développe graduellement sur ≥ 5 minutes et/ou des symptômes d’aura différents se développant en succession sur ≥ 5 minutes
Chaque symptôme d’aura dure entre 5 et 60 minutes
D. Céphalée qui remplit les critères B-C-D pour la migraine sans aura et qui commence pendant l’aura ou suit l’aura dans les 60 minutes suivantes
E. Pas attribué à une autre maladie
particularité des sx de la migraine avec aura
Symptômes se suivent habituellement :
visuel->sensitif ->dysphasie
dans la migraine avec aura,
qcq la migraine chronique et le status migraineux
- Migraine chronique : attaque ≥ 15 jours/mois pour ≥ 3 mois
- Status migraineux : attaque > 72 h
critères dx de IHS pour céphalée de tension : 5
A. Au moins 10 épisodes se produisant pour ≥1 mais <15 jours par mois pour au moins 3 mois (≥12 et <180 jours par année) et remplissant critères B-D
B. Céphalée durant de 30 minutes à 7 jours
C. Céphalée avec au moins 2 des caractéristiques suivantes :
1. Localisation bilatérale (bandeau)
2. Qualité serrative/compressive (non-pulsatile) (douleur constante, sourde)
3. Intensité légère ou modérée
4. Pas accentuée par activité physique de la vie quotidienne (comme marcher ou
monter des marches)
D. Ces deux caractéristiques :
- Pas de nausées ou de vomissements (anorexie possible)
- Photophobie et phonophobie : maximum un des deux symptômes
E. Pas attribué à une autre étiologie (autres diagnostics moins probables)
décrire lors d’une migraine:
- unilat?
- Pulsatile?
- intensité?
- Augmentée par effort?
- No?
- Photo et photophobie?
- durée?
décrire lors d’une migraine:
- unilat? oui
- Pulsatile? oui
- intensité? modérée-sévère
- Augmentée par effort? oui
- No? oui
- Photo et photophobie? oui
- durée? 4-72h
décrire lors d’une céphalée de tension:
- unilat?
- Pulsatile?
- intensité?
- Augmentée par effort?
- No?
- Photo et photophobie?
- durée?
décrire lors d’une céphalée de tension:
- unilat? non
- Pulsatile? non
- intensité? légère-modérée
- Augmentée par effort? non
- No? non
- Photo et photophobie? pas les deux
- durée? 30 min à 7 jours
critères dx de IHS pour céphalée de Horton (cluster headache): 5
A. Au moins 5 attaques remplissant les critères B - C - D
B. Douleur unilatérale orbitale, supraorbitale et/ou temporale
sévère ou très sévère qui dure 15 à 180 minutes si non traitée
C. Céphalée est accompagnée d’au moins 1 des symptômes
suivants :
Injection conjonctivale ou larmoiement ipsilatéral
Congestion nasale ou rhinorrhée ipsilatérale
Œdème de la paupière ipsilatérale
Sudation du front et du visage ipsilatéral
Myosis et/ou ptose ipsilatérale
Sentiment d’agitation (Ex : patients incapables de s’allonger, marchent sans arrêt)
D. Fréquence : d’une attaque aux 2 jours, à 8 par jour
E. Non attribuable à une autre maladie
quels genres de sx sont:
Injection conjonctivale ou larmoiement ipsilatéral
Congestion nasale ou rhinorrhée ipsilatérale
Œdème de la paupière ipsilatérale
Sudation du front et du visage ipsilatéral
Myosis et/ou ptose ipsilatérale
sx du système nerveux autonome
Qcq y peut mimer un Horton?
Comment peut-on l’éliminer du dx différentiel?
Toujours faire un IRM pour éliminer une lésion hypophysaire, car ceci peut mimer un Horton
chez qui l’artérite temporale est plus fréquente?
o Plus fréquent chez les personnes âgées (> 60 ans)
o Prédominance chez les femmes
quelles sont les 2 physiopathologies de l’artérite temporale
o Maladie auto-immune
o Vasculite ischémique : maladie inflammatoire généralisée des artères de moyen et de
gros calibre
amaurose fugace chez une personne âgée peut être un signe prémonitoire de quelle pathologie?
amaurose fugace chez une personne âgée peut être un signe prémonitoire d’artérite temporale
10 présentations possibles de l’artérite temporale
o Il est possible de n’avoir aucun symptôme
o Neuropathie optique ischémique (infarctus de la tête du nerf optique)
o Céphalées
o Douleur sourde au niveau de la tempe
o Symptômes généraux :
Fatigue, malaise général, perte de poids, anorexie, fièvre
o Cervicalgie
o Myalgies
o Claudication de la mâchoire
o Paralysie oculomotrice
o Polymyalgia rheumatica
Présentation oculaire la plus fréquente de l’artérite temporale et la décrire
Neuropathie optique ischémique (infarctus de la tête du nerf optique)
Baisse de vision subite, non douloureuse, totale et permanente d’un oeil avec
déficit pupillaire afférent
20% des cas de cécité unilatérale peuvent devenir bilatéraux
décrire la fréquence et la présentation de la céphalée dans artérite temporale
Présentes depuis quelques semaines/mois
Chez 60% des patients souffrant d’artérite temporale
comment se manifeste la paralysie oculomotrice lors de l’artérite temporale?
Atteinte de la vascularisation du nerf oculomoteur (NC III)
=>ptose, exotropie, épargne pupillaire
Personne âgée : garder __________ dans le diagnostic différentiel devant une paralysie d’un nerf crânien, surtout si elle s’accompagne de céphalées et de douleur
Personne âgée : garder l’ARTÉRITE TEMPORALE dans le diagnostic différentiel devant une paralysie d’un nerf crânien, surtout si elle s’accompagne de céphalées et de douleur
Quelle pathologie a un lien étroit avec l’artérite temporale et qui donne comme sx:
Fatigue
Douleur aux ceintures scapulaires et pelviennes (épaules et aux hanches)
Polymyalgia rheumatica
3 signes à l’examen physique de artérite temporale
o Artère temporale : élargie, ferme, non pulsatile, augmentée de volume et sensible à la palpation
o Fièvre inexpliquée
o Fond d’oeil :
Papille pâle et oedématiée + hémorragies en flammèche
Papille atrophique et blanche une fois l’oedème résorbé
4 investigations à faire lorsqu’on soupçonne une artérite temporale
FSC
vitesse de sédimentation demandée en urgence
protéine C réactive
biopsie de l’artère temporale
qcq on recherche dans artérite temporale à la FSC?
Recherche d’une anémie inflammatoire
Décrire dans artérite temporale la vitesse de sédimentation?
Habituellement très élevée
Toutefois, si la vitesse de sédimentation est basse, on ne peut pas exclure
d’emblée une artérite temporale (surtout si le patient prend des AINS)
Décrire la protéine C réactive en artérite temporale et dire pourquoi on la demande
Protéine C réactive élevée (toujours demander la Prot C car il y a des artérites à VS
normales)
qcq on recherche à la biopsie de l’artère temporale en artérite temporale?
Essentielle lorsque l’artérite temporale est suspectée
Cellules géantes
Quel est le tx de l’artérite temporale?
o Urgence médicale
début du traitement (corticothérapie) dès que le diagnostic est suspecté (ne pas attendre les résultats de la biopsie)
Le traitement rapide permet d’éviter une cécité bilatérale o
Prévention d’un AVC potentiel
Principale manifestation clinique de névralgie du trijumeau
douleur paroxystique et fulgurante
attaques de névralgie du trijumeau commencent vers quel âge?
surtout après 35 ans
3 choses provoquant la névralgie du trijumeau:
qualité de la dur
région
sx associés:
temps: durée, fréquence, rémission
impact sur le pt
Provoqué: Parole, mastication, toucher léger à certains endroits du visage (lèvres, gencives) => zone «gachette»
Qualité : choc électrique (coup de poignard dans la joue)
o Région : unilatérale dans une des divisons du nerf trijumeau (souvent V2 ou V3)
o Symptômes associés : pas de signes neurologiques (incluant l’examen sensitif du visage).
o Temps :
Durée : Quelques secondes
Fréquence : plusieurs fois par jours
Rémissions fréquentes
douleur peut devenir très invalidante pour le patient.
Nommer 2 facteurs de risque de céphalée de surconsommation médicamenteuse
- Surconsommation médicamenteuse régulière pendant ≥ 3 mois de ≥ 1 médicament pour traitement immédiat ou symptomatique de la migraine
- Migraine épisodique
Nommer les 2 façons d’avoir la “Surconsommation médicamenteuse régulière pendant ≥ 3 mois de ≥ 1 médicament pour traitement immédiat ou symptomatique de la migraine” comme facteur de risque
o Triptans, ergotamines, opiacés ou analgésiques
en association ≥ 10 jours par mois,
de façon régulière et pendant ≥ 3 mois
o Analgésiques simples ou toute association de triptans, d’ergotamines, d’analgésiques opiacés
pendant ≥ 15 jours par mois,
de façon régulière et pendant ≥ 3 mois
pourquoi la migraine épisodique est un facteur de risque pour les céphalées de surconsommation RX
o Les migraineux utilisent fréquemment de la médication.
3 caractéristiques de la céphalée de surconsommation Rx
- Augmentation insidieuse de la fréquence des céphalées
- Augmentation progressive des doses d’analgésiques
- Apparition prévisible => céphalée rebond à l’arrêt des analgésiques
cause principale de l’hémorragie sous-arachnoïdienne avec %
Rupture d'un anévrysme artériel dans l'espace sous-arachnoïdien => grande majorité des cas (75-80%)
5 caractéristiques de la présentation de l’HSA
o Céphalée « explosive » (s’installe en 1⁄2 sec et le pire mal de tête de sa vie)
o État éveillé à comateux (selon la sévérité du saignement)
o Convulsions (parfois)
o Peu/pas de signes focaux
o Signes d’irritation méningée
nommer 3 types d’infection intracrânienne
o Méningite
o Encéphalite
o Abcès
nommer la triade de caractéristiques pour la méningite
Céphalée
Fièvre
Signes d’irritation méningée
nommer 5 caractéristiques de l’encéphalite
- Céphalées
- Convulsions
- Altération de l’état de conscience
- Symptômes neurologiques focaux
- Absence de signes d’irritation méningée (sauf si méningo-
encéphalite)
nommer 3 présentations de l’abcès intracrânien
- Tableau clinique peu spécifique
- Triade (< 50% des cas) :
Céphalées
Fièvre/frissons
Déficit neurologique localisé - Lésion occupant de l’espace sans fièvre ni leucocytose (50% des cas)
de quoi dépendent les présentations des infection extracrâniennes ou systémique?
o Dépend du type d’infection,
par exemple s’il s’agit d’une infection d’une valve
cardiaque (endocardite) alors celle-ci peut envoyer des embolies au cerveau et causer des AVC
qcq une masse
n’importe quoi d’anormal qui occupe un certain volume dans la boîte crânienne
o Exemples : tumeur, hémorragie, abcès, oedème
décrire les 3 physiopathologies/ mécanismes par lesquels l’HTIC peut être créée par une masse
- Compression et destruction des régions adjacentes du cerveau
- Augmentation de la pression intracrânienne
- Herniation : lésion occupant de l’espace peut déplacer les structures
nerveuses de façon tellement sévère qu’elles se déplacent d’un compartiment à un autre (pour plus d’informationse référer au Chapitre 7)
7 signes et sx d’HTIC
o Céphalée (matinale) : o Altération de l'état de conscience o Nausées et vomissements o Papilloedème o Pertes visuelles o Diplopie binoculaire (unilatérale ou bilatérale) o Triade de Cushing
décrire la triade de Cushing
Hypertension : Mécanisme réflexe pour conserver la pression de perfusion cérébrale
Bradycardie : Réponse réflexe à l’hypertension
Respirations irrégulières : Atteinte du tronc cérébral
En réalité, plusieurs changements des signes vitaux autres que la triade de Cushing peuvent être observés lors d’une dysfonction du tronc cérébral, incluant une hypotension et une tachycardie
comment est causée la diplopie le plus svt lors de HTIC
Souvent causée par une atteinte du nerf abducens (traction vers le bas)
Pourquoi il y a pertes visuelles dans HTIC: 2 causes
décrire 2 types de perte de vision
Causes :
Lésion transitoire ou permanente du nerf optique
Papilloedème
Vision brouillée ou perte de vision
décrire comment se forme le papilloedème
à quoi ressemble le fond d’oeil en papilloedème
comment se développe le papilloedème (temps)
HTIC transmise à travers l’espace sous-arachnoïdien à la gaine du nerf optique => obstruction du transport axonal et du retour veineux dans le nerf
optique
Fond d’oeil :
Papilloedème=> engorgement et élévation du disque optique
Hémorragies rétiniennes (parfois)
Prend plusieurs heures/jours à se développer=>donc souvent absent en contexte aigu
décrire le Vo en HTIC
Vomissements en jet (surviennent subitement sans beaucoup de nausées)
décrire l’alteration de l’état de confiance en HTIC
Diminution de l’attention et du niveau de vigilance
Souvent l’indicateur le plus important d’HTIC
Décrire la sinusite:
pression/dlr faciale durée de maladie rhinorrhée fièvre céphalée dlr aux dents supérieures halitose toux congestion nasale éternuements
pression/dlr faciale : oui durée de maladie: plus de 10-14 jours rhinorrhée: épais, jaune-vert fièvre: parfois céphalée: oui dlr aux dents supérieures: parfois halitose: parfois toux: oui congestion nasale: oui éternuements: non
Décrire la allergie:
pression/dlr faciale durée de maladie rhinorrhée fièvre céphalée dlr aux dents supérieures halitose toux congestion nasale éternuements
Décrire la allergie
pression/dlr faciale: parfois durée de maladie: variable rhinorrhée: aqueuse fièvre: non céphalée: parfois dlr aux dents supérieures: non halitose: non toux: parfois congestion nasale: parfois éternuements: parfois
décrire le rhume
pression/dlr faciale durée de maladie rhinorrhée fièvre céphalée dlr aux dents supérieures halitose toux congestion nasale éternuements
pression/dlr faciale: parfois durée de maladie: moins de 10 jours rhinorrhée: épaisse, blanche ou aqueuse fièvre: parfois céphalée: parfois dlr aux dents supérieures: non halitose: non toux: oui congestion nasale: oui éternuements: oui
dire 8 caractéristiques de l’otite externe
Douleur, prurit, otorrhée, sensibilité tragus et pavillon, sensation de plénitude, surdité, rougeur et œdème du conduit auditif externe
6 caractéristiques de otite moyenne aigue
Douleur, sensation de plénitude, surdité, acouphène, tympan hyperhémié, fièvre
nommer 2 causes de céphalée ophtalmologique
glaucome aigu
erreur de réfraction
nommer 5 causes de céphalée Otorhino-laryngologique
sinusites allergie rhume otite externe otite moyenne aigue
décrire la présentation du glaucome aigu: 8 signes et sx
(angle fermé) : céphalées frontales, pupille en semi-mydriase, douleur marquée d’un œil, œil dur à la palpation, hyperhémie conjonctivale, vision embrouillée, halos autour des lumières, nausées/vomissements
décrire la présentation d’une céphalée d’erreur de réfraction
Céphalée peut être présente chez un patient hypermétrope ou astigmate (pas chez un patient myope)
Céphalée est pire après une utilisation prolongée des yeux (particulièrement lorsque la vision de près est nécessitée)
Autres symptômes : fatigue oculaire, sensation de corps étranger dans l’œil, hyperémie conjonctivale
décrire la céphalée systémique
céphalée qui peut avoir les caractéristiques de la céphalée de tension.
2 origines des tumeurs cérébrales
o Tumeurs primaires du SNC :
Prolifération anormale de cellules provenant du SNC (parenchyme cérébral, ventricules, nerfs, vaisseaux ou méninges)
o Tumeurs métastatiques :
Néoplasie qui prend son origine ailleurs dans le corps et qui s’étend au cerveau
2 localisations possibles à imagerie de tumeur cérébrale
o Intra-axial :
Tumeur est située dans le parenchyme cérébral ou dans le système ventriculaire
o Extra-axial :
Tumeur est située dans l’espace sous-arachnoïdien ou dans les méninges
Comprime les structures nerveuses de l’extérieur
2 types histologique (OMS)
cellule d’origine
et
infiltration /malignité
nommer les 7 types de cellules d’origine possible pour une tumeur cérébrale
Tumeur d’origine neuroépithéliale :
- Astrocytaire, oligodendrogliale, épendymaire
- Glioblastome (GBM)
Tumeur des méninges
- Méningiomes
Tumeurs des nerfs crâniens et paraspinaux
- Schwannome, neurofibrome
Lymphomes et néoplasies hématopoïétiques
Tumeurs des cellules germinales
Tumeurs de la région sellaire
Tumeurs métastatiques
cb de grades pour l’infiltration et la malignité
grade 1 à 4
quelles sont les 4 classifications des tumeurs cérébrales?
origine
localisation
histologique (OMS)
moléculaire
décrire la classification moléculaire:
- qcq y est regardé
- objectif
- perspective future: 3
o Hétérogénéité biologique au sein d’un même type de tumeur
:
Également au sein d’une tumeur chez un même patient
Particulièrement chez le glioblastome
o Objectif :
Permet un sous-groupage des tumeurs à l’aide de marqueurs objectifs => diagnostiques, pronostiques, prédictifs o
Perspective future :
Analyse systématique de multiples marqueurs tumoraux
Traitements sur mesure avec des molécules ciblées, selon les mutations/
anomalies identifiées
Biomarqueurs
-Diagnostiques
-Suivi réponse longitudinale aux traitements
Quelle est l’origine des gliomes
Tumeur primaire du SNC
localisation des gliomes: 3 principales
Intra-axial Hémisphères cérébraux (90%) 40% frontal 25% temporal 25% pariétal Autre localisation (10%) Thalamus Tronc cérébral
histologie des gliomes: cellule d’origine: 3 types
Tumeur prend naissance dans la glie (tissu de soutien) :
- Astrocytome
- Oligodendrogliome
- Oligoastrocytome (mixte)
infiltration et malignité des gliomes
Fibrillaires=> diffus, infiltrants
Nature envahissante
- Résection chirurgicale complète impossible => résidu (microscopique ou macroscopique) va progresser en étendue et en grade
est ce que résection complète des gliomes est possible?
- non, Résection chirurgicale complète impossible => résidu (microscopique ou macroscopique) va progresser en étendue et en grade
pour le gliome, quels grades de OMS possibles?
OMS grades 2, 3 et 4 (il n’y a pas de grade 1 pour ce type de tumeur)
décrire le gliome de grade 2
type: âge médian: SX: survie médiane: Progression:
décrire le gliome de grade 2
type: bas grade, "bénin" âge médian: 35-45 ans SX: convulsions survie médiane: 5 à 8 ans Progression: croissance lente, vitesse variable, 2/3 => G3 ou G4
décrire le gliome de grade 3
type: âge médian: SX: survie médiane: Progression:
décrire le gliome de grade 3
type:anaplsique âge médian: 46 ans SX: convulsions survie médiane: 2-3 ans Progression: croissance intermédiaire
décrire le gliome de grade 4
type: âge médian: SX: survie médiane: Progression:
décrire le gliome de grade 4
type: haut grade âge médian:50-60 ans SX: convulsions rares survie médiane: 12-15 mois Progression: extrêmement agressive
Classification moléculaire des gliomes:
nommer 4 marqueurs
IDH 1/2
Co délétion 1p/19q
TP53
méthylation du promoteur du MGMT
q’indique le marqueur IDH 1/2 dans le gliome
- Présence de mutation=>meilleur pronostic de survie
- Absence de mutation=>prédit comportement agressif (GBM)
marqueur Co déplétion 1p/19q
- rencontré chez quel gliome
- meilleure réponse À______
- meilleur ou pire pronostic de survie?
marqueur Co déplétion 1p/19q
- rencontré chez les oligodendrogliomes
- meilleure réponse À chimiothérapie
- meilleur pronostic de survie
TP53 dans gliome:
- utilisé pour quoi?
- muté chez quel type de tumeur
Utilisé comme marqueur diagnostique : muté chez les tumeurs
astrocytaires (et non chez les oligodendrogliomes)
qcq signifie le marqueur méthylation du promoteur du MGMT en gliome
Meilleure réponse à la chimiothérapie
le tx et pronostic des gliomes dépendent de quoi?
Pronostic et traitement selon le niveau d’agressivité présumé par les anomalies des marqueurs présentes
origine du glioblastome multiforme (GBM)
Tumeur primaire du SNC
localisation des GBM avec %:
Hémisphères cérébraux (90%)
40% frontal
25% temporal
25% pariétal
Autres localisations (10%) Corps calleux Noyaux gris centraux Tronc cérébral Cervelet Moelle épinière
histologiquement, qcq le GBM?
Il s’agit d’un gliome grade 4
Assez fréquent=>45 à 50% des gliomes
Tumeur diffuse, extrêmement agressive
Mauvais pronostic (malgré une résection chirurgicale maximale, de la radiation et de la chimiothérapie)
2 Classification moléculaire des GBM:
GBM primaire (de novo) GBM secondaire
décrire le GBM primaire %: âge moyen: Sx durée: Altération génétique fréquente:
décrire le GBM primaire %: 95% âge moyen: 55 ans Sx durée: 3-6 mois Altération génétique fréquente:amplification EGFR (epidermal goret factor receptor)
décrire GBM secondaire: %: âge moyen: Évolution: Altérations génétiques fréquentes: 2
décrire GBM secondaire:
%: 5%
âge moyen: 39 ans
Évolution: lente (progression de grade 2 =>3=>4)
Altérations génétiques fréquentes: mutations TP53, IDH1
La survie des GBM varie selon quel statut?
dire la survie pour les 2
Survie selon statut IDH
- IDH intact (GBM primaire) Survie médiane = 1 an
- IDH mutant (GMB secondaire) Survie médiane = 2 ans
origine des méningiomes
Tumeur primaire du SNC
localisation des méningiomes: 3 sites les plus atteints
Extra-axial Sites les plus fréquemment atteints : Convexités latérales Faux du cerveau Base du crâne
histologie des méningiomes:
- cellule d’origine:
- infiltration/malignité: évolution, % possédant comportement atypique/malin
Histologie :
Cellule d’origine : méninge
Infiltration/malignité :
Évolution lente (considérée bénigne)
Toutefois, 5 à 10% des méningiomes possèdent un comportement atypique ou malin
Origine des métastases:
- pathogenèse
- % des pt avec cancer systémique atteints
- fraction des pt qui ont lésions multiples à IRM
Tumeur secondaire du SNC
Pathogenèse : surtout dissémination hématogène
20 à 30% des patients avec cancer systémique
> 2/3 ont des lésions multiples à l’IRM
- localisation des métastases
- % supratentorielles
- % infratentorielles
Jonction substance blanche et grise=>typique
80% supratentorielles
20% infratentorielles
de quoi dépend la présentation clinique de tumeurs cérébrales: 3
o Localisation de la tumeur
o Grosseur de la tumeur
o Rythme de croissance de la tumeur
nommer les 8 grandes classes des présentations cliniques des tumeurs cérébrales
déficit neurologique focal oedème vasogénique HTIC crise convulsive céphalées troubles cognitifs Sx généraux hémorragie
Déficit neurologique focal:
o Mode de présentation le plus _______ des tumeurs cérébrales (surtout les tumeurs __________)
o Causé par :
o Symptômes varient selon la __________ de la tumeur
exemples :
Tumeur au niveau du lobe pariétal gauche : pourra se présenter avec une _______
Tumeur au niveau d’un lobe frontal : pourra se présenter avec une atteinte _____________
o Mode de présentation le plus fréquent des tumeurs cérébrales (surtout les tumeurs intra-axiales)
o Causé par la compression/destruction du tissu cérébral
o Symptômes varient selon la localisation de la tumeur
exemples :
Tumeur au niveau du lobe pariétal gauche : pourra se présenter avec une apraxie
Tumeur au niveau d’un lobe frontal : pourra se présenter avec une atteinte comportementale
oedème vasogénique:
- qcq c’est
- causé par quoi
- conséquences: 2
- Tx:
o Accumulation de liquide et de protéines dans l’espace extracellulaire
o Cause : bris local de la barrière hémato-encéphalique
o Conséquences : peut augmenter l’effet de masse engendré par la tumeur, causant ainsi une HTIC
o Traitement : corticostéroïdes
Le seul oedème qui se traite avec des corticostéroïdes
HTIC:
- durée d’installation
- si elle est compensée: 3 sx
- si elle est décompensée: 4 sx
- fréquent chez quel type de tumeur et pk
o Peut être d’installation subaiguë ou chronique
o Compensée=>céphalée, papilloedème, peu symptomatique
o Décompensée=>nausées, vomissements, somnolence, coma
o HTIC fréquent chez les patients atteints de GBM, puisque cette tumeur a une croissance rapide
crise convulsive
- nommer les 2 tumeurs les plus svt associées
- % de patients avec métastases qui présentent convulsion de novo:
- quelle tumeur présente rarement des convulsions
o Les tumeurs suivantes sont celles qui sont le plus souvent associées aux convulsions:
Gliomes de grade peu avancé (2 ou 3)
Méningiomes
o Métastases : 10-20% des patients présentent des convulsions de novo
o Glioblastome : patients présentent rarement des convulsions
caractéristiques de céphalée dans tumeur cérébrale
o Patron de céphalée nouveau ou différent, dont la douleur empire progressivement avec le temps
o Céphalée nocturne ou matinale
2 sx généraux associés aux tumeurs crérébrales
o Perte d’appétit
o Perte de poids
hémorragie dans la présentation de tumeur cérébrale:
- quand faut-il éliminer une tumeur sous-jacente
- 4 types de métastases ayant tendance à causer hémorragie
- quelles types de métastases causent le plus svt hémorragies
o Lors d’un œdème important associé à un hématome récent (< 6h)=> il faut toujours éliminer une tumeur sous-jacente
o Métastases :
Certaines métastases cérébrales ont plus tendance à causer des hémorragies:
mélanome, carcinome des cellules rénales, carcinome thyroïdien, choriocarcinome
Les métastases pulmonaires sont les tumeurs qui causent le plus souvent des hémorragies=> surtout à cause de leur fréquence épidémiologique élevée
2 caractéristiques des tumeurs bénignes
o Tumeurs qui n’infiltrent pas et qui ne se disséminent pas largement dans le SNC
o Peuvent être incurables et ultimement fatales si elles se développent dans des régions
vitales du cerveau ou si l’excision chirurgicale n’est pas possible
2 caractéristiques des tumeurs malignes
o Tumeurs qui ont le potentiel de s’étendre
o Contrairement aux tumeurs malignes systémiques, les tumeurs cérébrales s’étendent
rarement à l’extérieur du SNC
Les métastases systémiques d’une tumeur cérébrale primaire sont rares
3 types de néoplasies primaires donnant le plus fréquemment des métastases cérébrales
Carcinome pulmonaire
Carcinome du sein
Mélanome cutané
dire les % de chance de donner des métastases cérébrales pour chaque néoplasme primaire:
poumons: seins: mélanome: carcinome rénal: côlon: autres: inconnu:
poumons:40-50%
seins:15-25%
mélanome:5-20%
carcinome rénal: 5-10%
côlon: 5%
autres:13%
inconnu: 11%
prévalence des métastases cérébrales chez pas avec cancer systémiques
20-30% des patients avec cancer systémique
Pronostic de survie des métastases cérébrales:
- sans tx
- corticostéroïdes
- radiothérapie
- chx/RC+ RT
Survie : Sans traitement=>6 semaines Corticostéroïdes=>3 mois Radiothérapie=>4-6 mois Chirurgie/RC + RT=>9-12 mois
Survie médiane d’un patient avec métastase cérébrale unique
___% à 1 an
__% à 2 ans
Taux de récidive
Métastases uniques=> ___-___%
Métastases multiples=> taux de récidive plus ____
Survie médiane d’un patient avec métastase cérébrale unique
40% à 1 an
20% à 2 ans
Taux de récidive
Métastases uniques=>10-20%
Métastases multiples=>taux de récidive plus élevé
Tumeurs primaires du SNC :
o Incidence :
Diagnostiquées chez __/100 000 personne par année
___/100 000=> malignes
_____ cas de GBM/année aux USA
__% de tous les cancers aux USA
Responsables de ___% des décès reliés au cancer aux USA
o Survie moyenne :
Gliome de bas grade=>6-8 ans
Glioblastome=>12-18 mois
Tumeurs primaires du SNC :
o Incidence :
Diagnostiquées chez 14/100 000 personne par année
6-8/100 000=>malignes
10 000 cas de GBM/année aux USA
1,4% de tous les cancers aux USA
Responsables de 2,4% des décès reliés au cancer aux USA
o Survie moyenne :
Gliome de bas grade=> 6-8 ans
Glioblastome=>12-18 mois
fréquence des tumeurs cérébrales selon type histologique
-métastases:
-gliomes:
-méningiomes:
-autres:
-adénome hypophysaire:
schwanomes:
- métastases: 49%
- gliomes: 26%
- méningiomes: 12%
- autres: 7%
- adénome hypophysaire: 3%
schwanomes: 3%
fréquence des tumeurs cérébrales primaires:
Gliomes Glioblastome multiforme Astrocytome grade 1 et 2 Astrocytome grade 3 Oligodendrogliome Épendymome Tumeur mixte ou non classifiée Méningiome Adénome hypophysaire Schwannome Lymphome Tumeur embryonnaire / primitive / médulloblastome Autres
Gliomes. 33% Glioblastome multiforme 20% Astrocytome grade 1 et 2: 5% Astrocytome grade 3: 3% Oligodendrogliome: 2% Épendymome: 1% Tumeur mixte ou non classifiée: 1% Méningiome 33% Adénome hypophysaire 12% Schwannome 9% Lymphome 3% Tumeur embryonnaire / primitive / médulloblastome 1% Autres 9%
nommer 3 imagerie de la tête et leur descriptions
o TDM:
Examen de dépistage (dès la présence d’une suspicion clinique de tumeur cérébrale)
Modalités d’utilisation :
Sans contraste : visualisation des structures hétérogènes
Avec contraste (iode) : visualisation de la néovascularisation de la tumeur
o IRM:
Plus sensible que le TDM
Évaluation du nombre de lésions (métastases)
Permet de planifier notre conduite face au traitement
Modalités d’utilisation :
Injection de contraste (gadolinium)
o IRM fonctionnelle (tractographie) :
Surtout utilisée pour planifier une approche chirurgicale
Permet de voir des faisceaux dans le cerveau (ex : faisceaux cortico-spinaux, faisceaux sensitifs, voies optiques, capsule interne)
Permet de visualiser l’aire de Broca et l’aire de Wernicke
quelle est l’investigation systémique :
- selon quoi?
- 4
- permet d’établir quoi
o Selon le diagnostic différentiel o Recherche de la tumeur primaire : TDM thorax/abdomen/pelvis TEP scan Mammographie Examen dermatologique Peut nous empêcher d'avoir à effectuer une biopsie cérébrale pour trouver le diagnostic o Permet d'établir le staging du cancer et d'évaluer le pronostic du patient
3 autres investigations
o EEG (si suspicion de crise convulsive)
o Évaluation en endocrinologie (ex : adénome hypophysaire)
o Évaluation de l’axe cranio-spinal au besoin
Examen ophtalmique
IRM spinal
Ex : les lymphomes du SNC ont tendance à se propager dans les méninges, dans la moelle et dans les yeux
Tx des tumeurs cérébrales :
- dépendent de :3
- principe habituel: 2 étapes
Traitements dépendent du type histologique, de la localisation et de la grosseur de la tumeur
Principe habituel :
o On souhaite habituellement retirer d’abord chirurgicalement le plus de tumeur possible sans causer de déficits sérieux
Données récentes suggèrent que l’on devrait retirer plus de 90% de la tumeur pour avoir un effet positif sur le résultat
o Ensuite (selon la lésion) : Radiothérapie Chimiothérapie Radiochirurgie Stéroïdes
tx pour les Petites tumeurs qui ont une apparence bénigne :
Possible d’être seulement suivies par des IRM en série, tout dépendant de la situation
clinique (surtout chez des patients âgés)
nommer 5 types de tx dispponible
chx radiothérapie fractionnée (RT) radiochirurgie (RC) chimiothérapie médical
Chirurgie:
- indications: 2
- 2 possibilités
o Indications :
Chirurgie ne risque pas de causer des déficits sérieux
Métastase cérébrale solitaire
o Si possible=> résection maximale (totale ou subtotale) par craniotomie
o Si impossible=>on peut au moins faire une biopsie stéréotaxique pour avoir un diagnostic histologique (nous permettra d’offrir des stratégies de traitement
alternatives)
Localisation de la lésion dans des coordonnées X, Y, Z
Grâce à un système de navigation, on peut ensuite aller effectuer une biopsie
de la lésion avec une aiguille
qcq une biopsie stéréotaxique
pour avoir un diagnostic histologique (nous permettra d’offrir des stratégies de traitement
alternatives)
Localisation de la lésion dans des coordonnées X, Y, Z
Grâce à un système de navigation, on peut ensuite aller effectuer une biopsie de la lésion avec une aiguille
2 types de radiothérapie fractionnée
o Conventionnelle (2 rayons passent à travers le crâne) o Conformationnelle (changer la forme du faisceau)
qcq la radiochirurgie?
4 systèmes
4 avantages
4 inconvénients
o Technique d’irradiation stéréotaxique externe utilisant de multiples faisceaux pour donner une dose élevée de radiothérapie, en une seule fraction, à une petite cible qui
est bien délimitée radiologiquement
o Plusieurs systèmes :
X-Knife®, Gamma-Knife®, Nocalis®, Cyberknife®
o Avantages :
Procédure externe
Absence d’incision
Utile pour les lésions inaccessibles chirurgicalement
Patients très malades avec mauvais état général
o Inconvénients :
Absence de diagnostic étiologique
Lésion demeure en place
Oedème persistant ou progressif (corticodépendance) Risque de radionécrose
2 types de chimiothérapie
o Agents alkylants (peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique)
o PO ou IV
2 types de tx médical
Corticostéroïdes
o Anticonvulsivants
Corticostéroïdes le plus fréquemment donné action Dose \_\_\_\_\_\_\_ pour contrôler les symptômes Associé avec :
Corticostéroïdes
Dexaméthasome : le plus fréquemment donné
Diminue l’œdème vasogénique
Dose minimale pour contrôler les symptômes
Associé avec une protection gastrique (pour éviter la formation d’ulcères peptiques)
Anticonvulsivants
quand les donner
Non-utilisés en_______
Anticonvulsivants
Au besoin si crises convulsives
Non-utilisés en prophylaxie