TD 7-9 : La psychologie de gérontologie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le vieillissement et quels sont les indicateurs du vieillissement?

A

Le vieillissement est un processus hétérogène de développement sur la vie entière. Normalement on désigne une personne comme âgée à partir de 65 ans.

On a plusieurs indicateurs du vieillissement tels que les indicateurs physiologiques (âge chronologique, condition physique, santé, déficits sensoriels), les indicateurs cognitifs (changement de fonctionnement intellectuel, ralentissement cognitif, oublis, perte de concentration) et les indicateurs socio-économique (normes, âgisme, retrait).

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2
Q

Que peut-on dire de la vieillesse en ce qui concerne la population des pays industrialisés?

A

Dans plusieurs pays industrialisés, on trouve que la population vieillit où les individus vivent plus longtemps en même temps que moins d’enfants sont nés.

En 2005, ⅕ de la population avaient plus de 65 ans. On prévoit qu’en 2050, un tiers de notre société sera constitué de personnes âgées.

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3
Q

Explique l’approche multi-déterminée et le modèle évolutif de Baltes

A

Cette approche parle de trois facteurs principaux qui influencent notre vieillissement : le facteur lié au groupe d’âge, le facteur lié à la période historique et le facteur non normatif lié aux événements individuels autobiographiques.

Au niveau du facteur lié au groupe d’âge (l’âge chronique et le développement), ce dernier a plus d’influence sur notre vie de manière qu’il pic à l’enfance (maturation), diminue au fur et à mesure de l’adolescence (puberté), affaiblie à l’âge adulte et augmente dans la vieillesse (vieillissement cognitif).

Au niveau du facteur lié à la période historique (évenements sociétaux), ce dernier est presque nul à l’enfance, pic à l’adolescence et l’âge adulte, et diminue dans la vieillesse.

Au niveau du facteur non normatif (nos choix) lié aux événements individuels autobiographiques, ce dernier augmente linéairement au fur qu’on vieillit.

Ainsi, c’est surtout le facteur non normatif qui a plus d’influence dans la vieillesse et qui va créer la variabilité inter-individuelle.

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4
Q

Explique le modèle SOC de Baltes

A

Baltes insiste que le vieillissement est un processus reposant sur des stratégies permettant la régulation comportementale. Il introduit ainsi le modèle SOC (sélection, optimisation, compensation).

La stratégie de sélection, permet la sélection de nos objectifs de vie. Si on a une stratégie de sélection, cela va réduire les situations d’échec. La stratégie d’optimisation permet d’optimiser nos moyens pour atteindre nos buts (ex. l’entraînement). La stratégie de compensation permet de trouver d’autres moyens pour atteindre nos objectifs (ex. utiliser des moyens palliatifs).

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5
Q

Comment peut-on distinguer le vieillissement normal, réussi et pathologique?

A

Il y a plusieurs indicateurs pour distinguer le vieillissement normal, le vieillissement réussi et le vieillissement pathologique. Ces indicateurs sont le bien-être, la qualité de vie, l’autonomie et le fonctionnement cognitif.

Dans le vieillissement réussi, on a un bien-être bon, une qualité de vie bonne, une autonomie préservée et un fonctionnement cognitif bon (fonctions pas diminué).

Dans le vieillissement normal, on a un bien-être bon, une qualité de vie bonne avec fragilité, une autonomie correcte et un fonctionnement cognitif suivant l’âge chronique.

Dans le vieillissement pathologique, on a un bien-être appauvri, une qualité de vie mauvaise, une autonomie diminuée et des fonctionnements cognitifs déficitaires.

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6
Q

Quelle est la différence entre une plainte spontanée et une plainte recherchée?

A

La plainte spontanée est une plainte exprimé spontanément, tandis qu’une plainte recherchée est une plainte exprimée suite d’un questionnement venant du psychologue.

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7
Q

Quels sont les différents types de démence?

A

La maladie d’Alzheimer est la maladie la plus fréquente parmi les pathologies trouvées dans la population de 65+ ans. Nous trouvons également la démence vasculaire, la démence à corps de Lewy, la démence fronto-pariétale et la démence sémantique.

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8
Q

Quels sont les étapes de la consultation mémoire?

Basically the steps of a general neuropsychological exam

A

Avant l’examen, on fait un recueil des informations sur les troubles du patient (dossier médical, lettres médecins) pour mieux préparer une hypothèse clinique.

Ensuite, nous passons un entretien clinique pour récupérer des éléments concernant l’anamnèse en même temps de rester attentives sur les comportements du patient (observation).

Lors du bilan psychométrique, on établit un hypothèse clinique pour mieux choisir les tests à passer, qu’on passe ensuite.

Après l’analyse et interprétation des résultats, nous rédigeons un compte rendu et passe un entretien de restitution.

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9
Q

Quelles sont les informations qu’on cherche lors d’un entretien d’anamnèse?

A

Dans l’anamnèse, on veut récolter des éléments autobibliographiques et l’histoire de vie du patient (scolarité, vie professionnel, antécédents etc), reconstituer l’histoire de la maladie et des troubles cognitifs (ex. début des troubles, de manière insidieux ou brutal) avec le patient, recueillir des informations sur le fonctionnement cognitif antérieur du patient, évaluer la conscience des troubles et les réactions affectives par rapport aux déficits et évaluer l’impact des troubles sur la vie quotidienne.

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10
Q

Que devrait-on prendre en compte lors du choix de tests à passer au patient?

A

Le choix et la passation des tests se fait avec des épreuves sensibles, avec des normes, adaptées en fonction de l’âge du patient, son niveau culturel et le nombre d’années d’études, tout en prenant en compte la fatigabilité qui est souvent plus présente chez les personnes âgées.

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11
Q

Test de l’horloge

A

Ce test est utile pour apprécier rapidement plusieurs fonctions cognitives telles que les atteintes des fonctions visuo-spatiales et exécutives. Le patient est instruit de dessiner un horloge avec tous les chiffres et indique le temps qu’on lui donne (ex. 10h10).

On prend en compte la forme générale de chiffres, du cercle, des eguille (renvoie à la mémoire sémantique, compétence visuo-constructive).

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12
Q

Que mesure le Mini Mental Status (MMS)?

A

Le MMS (Mini Mental Status) est une échelle globale qui consiste de 30 points répartis sur les domaines cognitifs : orientation spatiale et temporelle, mémoire, attention et calcul, langage, praxie constructive.

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13
Q

Que mesure la Geriatric Dépression Scale (GDS)?

A

Le GDS est une échelle spécifiquement créée pour le dépistage de troubles dépressifs chez le sujet âgé. C’est une échelle facile à utiliser (peu d’efforts), sans items somatiques, conçue et validée auprès de personnes âgées, auto-évaluée.

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14
Q

Que mesure le test Instrumental Activities of Daily Living (IADL)

A

L’IADL est une échelle spécifiquement créée pour évaluer le retentissement sur la vie quotidienne et le niveau d’autonomie. Elle mesure la capacité à utiliser le téléphone, le moyen de transport, la prise de médicament, la capacité à gérer le budget, etc.

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15
Q

Comment peut-on évaluer la mémoire chez les personnes âgées?

A

Pour évaluer la mémoire, on utilise des tests de mémoire, tels que le rappel libre / rappel indicé. Les items de ces tests consistent des séries de mots, des images, des histoires, des dessins.

Le test de RL/RI-16. C’est un test de rappel libre et de rappel indicé (catégorisation sémantique) de 16 items. À la fin du test, le patient fait un rappel différé.

Le test est composé de 16 mots appartenant à 16 catégories sémantiques différentes et comprend successivement une phase de contrôle de l’encodage, un_ rappel indicé immédiat_, trois essais successif de rappels libre et indicé, une phase de rappel libre et indicé différé (20 minutes), suivie par une phase de reconnaissance.

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16
Q

Comment diffère la mémoire entre les personnes âgées sains vs pathologique?

A

Pour les personnes âgées saines, ces derniers bénéficient d’un indiçage. Ils ont normalement un score 50% dans un rappel libre, mais un score de 100% après un indiçage. Le rappel libre s’améliore avec l’entraînement, mais la mémoire totale n’augmente pas (score après indiçage).

Chez les patients MA, on ne trouve pas d’amélioration après un indiçage ni d’un entraînement.

17
Q

Comment se diffère la mémoire entre les personnes jeunes et les personnes âgées?

A

Dans une tâche de rappel libre, on trouve que les sujets jeunes rappellent plus de mots que les sujets âgés. En recanche, il n’y a pas de différence significative lorsqu’on fait un rappel indicé, de point qu’il n’y a plus de différence significative. Donc les informations sont bien présentes dans la mémoire des sujets âgés. Il s’agit plutôt d’un problème de récupération.

18
Q

Comment évolue les troubles liés au vieilissement? Que se passe-t-il

A

On trouve au début des troubles cognitifs. Avec l’évolution, on trouve également des troubles du comportement.

Les ressources nécessaires pour gérer la maladie évaluent des aidants naturels aux aidants professionnels. Quand ces troubles cognitifs sont évalués et commencent à s’associer avec des troubles du comportement, on commence à considérer l’institutionnalisation en EHPAD.

19
Q

Quels sont les signes d’alerte d’un trouble comportemental lié au vieillissement?

A

Dans les troubles psycho-comportementaux, on distingue les signes alertant des modifications du fonctionnement cognitif (difficultés vers incapacités à se souvenir, se concentrer, à s’exprimer, à s’orienter dans le temps et l’espace, à prendre des décision, etc), du caractère/personnalité (agressivité, perte d’initiative, de motivation, indifférence à l’entourage), du respect des convenances sociales (impulsivité, agressivité, vulgarité, phénomène d’errance, agitation, cris, confusion, somnolence, etc) et de l’hygiène (soin corporel négligé, problème de présentation).

Un comportement est pathologique si on a une rupture avec le comportement antérieur et un retentissement sur la vie quotidienne (responsable d’incapacité à réaliser les activités quotidienne vers une dépendance).

La détection peut être difficile, car ces troubles ont une installation insidieuse et progressive, une multiplicité des manifestations, des fluctuations. En outre, il peut avoir de déni chez l’entourage. De plus, il y a des aspects très divers des troubles comportementaux. Par exemple, on trouve souvent une hétérogénéité au plan un moment d’apparition variable, une nature variée, une évolution différente, envahissante ou pas.

20
Q

Comment peut-on évaluer les troubles du comportement chez les personnes âgées?

A

On utilise l’entretien et l’observation avec le patient seul, le patient en interaction avec d’autres personnes et le patient à différents moments. On propose également de l’entretien et l’observation avec les aidants (naturels et/ou professionnels).

21
Q

Quels sont les facteurs qui peuvent provoquer un trouble de comportement chez les personnes âgées?

A

On veut dans ces cas repérer les facteurs somatiques (douleur mal contrôlée et non identifiée ; maladie chronique, etc) et les facteurs psychiatriques (antécédents personnels, ex épisodes dépressifs, anxiété, décompensation pathologique préexistante) possibles, les facteurs prédisposants (handicap, oubli, déficit cognitifs, déficits sensorielles, comorbidité somatique, la présence de médicaments) et les facteurs déclenchants (événements récents entraînant du stress, par exemple le deuil, l’institutionnalisation) ainsi que les facteurs individuels / de personnalité.

22
Q

Quels types de symptômes peuvent-t-on trouver dans un trouble de comportement chez les personnes âgées?

A

On trouve par exemple les hallucinations (psycho-sensorielle ou intra-psychique), les délires (interprétations, intrusions), l’agitation (motrice, opposition, agressivité), l’apathie (indifférence aux autres, perte d’intérêt, d’initiative et de motivation), la dépression, la dysphorie et l’euphorie, l’impulsivité, l’irritabilité (colère anormal), les comportements moteurs aberrants (stéréotypies, parole répétitifs, etc) et les troubles alimentaires (perte ou excès d’appétit) et les troubles du sommeil (insomnie, hypersomnie diurne).

23
Q

Quels sont les outils nous permettant d’évaluer la présence d’un trouble comportemental chez les personnes âgées?

A

L’Inventaire neuropsychiatrique - réduit (NPI-R) nous permet de recueillir des informations sur la présence, gravité et retentissement des troubles du comportement. On évalue 12 types de comportements différents (idées délirantes, hallucinations, agitation/agressivité, dépression/dysphorie, anxiété, exaltation de l’humeur, apathie/indifférence, désinhibition, irritabilité/instabilité, comportement moteur, sommeil, trouble de l’appétit). Il y a deux versions : une version pour les porches et une version pour les aides soignants.

24
Q

Pourquoi privilegie-t-on le soin à domicile plutôt que l’institutionnalisation? Quels sont les conséquences d’une soin à domicile? Que peut-on faire pour réduire ces conséquences?

A

En France on privilégie le maintien des patients à domicile pour la raison que continuer à vivre chez soi implique un maintien des relations sociales et du bien-être. De plus, elle permet d’éviter tout ce qui sera stressant pour le patient tel que vivre dans un nouvel environnement.

Néanmoins, le maintien à domicile induit un épuisement physique et psychologique chez les aidants. On parle ici de la notion de Fardeau. Les facteurs de stress peuvent être par exemple le stress envers la maladie et la peur de décès.

Ainsi, on propose également des interventions à destination des aidants naturels sous forme d’un soutien psychologique (groupe de parole, assistance téléphonique) et sous forme d’une formation (psychoéducation, ateliers, conférence, café des aidants, etc).

25
Q

Quelles sont les missions du psychologue en EHPAD?

A

On a pour mission de proposer de l’évaluation neuropsychologique et psychologique (MMSE, GDS, NPI), on fait une évaluation de la charge de travail de l’etablissement (plus résidents sont dépendants plus on aura de l’argent), on propose de la prise en charge thérapeutique (entretiens cliniques de soutien, prise en charge en groupe ou individualisée, prise en charge cognitives) et du respect de la singularité du résident (ex. ajuster les soins, prendre en considérations les préférences du résident et ses centres d’intérêt).

Le psychologue travaille également avec les personnels. On participe dans des réunions institutionnelles, qui permettent d’établir un lien avec le personnel. On propose également aux personnels des animations et formations dans le but de sensibiliser le vieillissement psychique, neuropsychologique et les troubles du comportement. Ces échanges sont là pour aider à élaborer, donner du sens au travail, ajuster la pratique professionnelle et intégrer de nouvelles informations. On doit éviter des situations de conflits et de maltraitance inconsciente.

On peut également intervenir auprès de la famille. Ce sont des individus qui sont souvent en sentiment de culpabilité. On offre de soutien psychologique.

Il faut néanmoins garder en tête qu’on est là principalement pour le patient!

Ces missions s’inscrivent dans la temporalité de l’institutionnalisation : l’entrée en EHPAD (deuil de son domicile antérieur), la vie en EHPAD (activités thérapeutiques) et la fin de vie/décès (approche palliative, entretien soutien pour patient, famille et soignants).

26
Q

Quels son les tests les plus utilisés chez les personnes âgées?

A

Le Mini Mental State (MMS) : capacité globale

Le Geriatric Depression Scale (GDS) : depression

Le Instrumental Activities of Daily Living (IADL) : autonomie

L’Inventaire neuropsychiatrique - réduit (NPI-R) : troubles comportementaux

Le test de l’horloge : habilités visuo-spaciales

Le RL/RI-16 : mémoire épisodique

Les 5 mots de Dubois : mémoire épisodique. Moins fatigable.