CM 3 - L’entretien en neuropsychologie et le bilan “de base” Flashcards
C’est quoi le bilan de base? Qu’est ce qu’on inclut dans un bilan de base?
Le bilan de base est la partie du bilan neuropsy qui comprendre la passation au tests psychométriques, cela pour objectiver la présence d’un déficit cognitif et/ou socio-émotionnel (aspect quantitatif) et observer la nature des déficits (aspects qualitatifs).
On choisit les tests qu’on pense être les plus pertinents à la situation et aux signes cliniques du patient. Les tests ne doivent pas être ni trop façile (pas informatif) ni trop difficile (démoralisant) et doit être approprié à l’âge du patient (test pédiatrique vs gériatrique).
On doit considérer dans le bilan la latéralité manuelle du patient, par exemple dans les tâches manuelles d’écriture, de dessin, de lancer, etc. La latéralité manuelle du patient peut donner des indices sur le structure et fonctionnement du cerveau.
On veut également inclure une évaluation des fonctionnements prémorbides. Ici, on peut utiliser des sources d’information diverses comme les notes scolaires du patient, d’une évaluation préalable, du son trajet scolaire/professionnel. On peut également utiliser un test de vocabulaire (ex. Mill Hill) qui peut donner une estimation de l’intelligence cristallisée.
Que prend-on en compte dans l’organisation temporelle des tâches du bilan de base?
Il y a des points à considérer pour choisir l’ordre des épreuves, comme l’exigence cognitive de la tâche sur le plan attentionnel et la fatigabilité. Les tâches plus exigeantes sont effectuées au début du bilan.
On doit également prendre en compte le type de contenu/matériel de la tâche (verbal vs non-verbal). Par exemple, dans une tâche de rappel différé, le patient doit mémoriser une liste de mots, puis fait un rappel une trentaine de minutes après. Tandis qu’on attend on évalue d’autres choses pour bien utiliser notre temps. Par contre, tandis qu’on attend, il ne faut pas faire des tests verbaux pour ne pas créer des interférences. On fait alors des tests non-verbaux avant le rappel différé.
Les tests de mémoire
L’empan de chiffres dans l’ordre direct va évaluer la boucle phonologique alors que la tâche en inverse va évaluer l’administrateur central.
L’empan visuo-spatiale est fait par exemple avec les blocs de Corsi. L’ordre direct renvoie à le calepin visuo-spatial et l’ordre inverse renvoie au administrateur central.
Les tests de mémoire épisodique verbale peuvent être par exemple le test de RL/RI-16. C’est un test de rappel libre et de rappel indicé (catégorisation sémantique) de 16 items. À la fin du test, le patient fait un rappel différé. Un autre exemple de test de mémoire épisodique verbale est le RI-48, qui est plus difficile que le test de RL/RI-16.
Dans l’évaluation de la mémoire épisodique non-verbale, on peut par exemple le test des portes (présentation des portes puis tâche de reconnaissance visuelle).
En ce qui concerne la mémoire sémantique, on peut passer un test d’appariement sémantique (ex. le souris appartient à quel mot - le chat ou le chien?).
La mémoire auto-bibliographique est très rarement évalué. Elle plutôt évalué lors des entretiens d’anamnèse semi-dirigés (anamnèse). Il y a très peu de tests standardisés.
Les tests d’attention
Dans le test de cloche, le patient doit explorer la feuille et trouver l’objet cible parmi des objets distracteurs.
Les tests du langage
Ici on distingue les tests de production et les tests de compréhension, les épruves orales et les épruves écrits.
On utilise par exemple le test de dénomination de DO80. Ici, le patient doit dénommer les objets dans les images. On doit prendre en compte l’aspect qualitatif du patient et ses performances. Par exemple est-ce qu’il fait une erreur de traitement visuel ou un erreur sémantique?
Dans les tests d’écriture, on demande au patient de nous écrire une phrase. Ici on veut évaluer l’écriture sous dictée des mots réguliers / irréguliers et l’écriture spontanée.
Dans l’évaluation de la comprehension orale, on peut prend l’exemple du Token test où on donne des instructions au patient (ex. toucher le carré rouge, toucher le cercle noir, etc).