Sclérose en plaque Flashcards
Crédit à Aude xox
Définir ce qu’est la sclérose que plaques
Il s’agit d’épisodes récurrents de dysfonction neurologique, partiellement ou complètement réversibles (poussées)
Quelle est la physiopathologie de la sclérose en plaques?
Maladie inflammatoire auto-immune dégénérative
La maladie attaque la myéline entourant les axones du système nerveux central (atteinte démyélinisante). Elle détruit secondairement les axones à un degré variable
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- La perte axonale et l’atrophie débutent tôt dans la maladie
- Les lésions causées par la maladie se nomment « plaquent »
- Il y a beaucoup plus de plaques (radiologiques et/ou pathologiques) que de poussées.
Atteinte de tout le système nerveux central
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- Touche la substance blanche (de maniète prédominante)
- Touche la substance grise (de manière moindre). La sclérose en plaque est associée à une atrophie cérébrale au long cours.
Donner 4 caractéristiques épidémiologiques de la sclérose en plaques
- Cause la plus fréquente d’handicap neurologique chez les jeunes adultes (prévalence au Canada : 2/1000)
- Maladie débute généralement entre 20 et 40 ans
- 2 femmes : 1 homme
- Gradient latitudinal (plus on s’éloigne de l’équateur, plus il y a de cas de SEP. On pense que cela a un lien avec le métabolisme de la vitamine D)
Quels sont les facteurs de risque de développer la SEP?
Combinaison d’une susceptibilité génétique (retenir que les formes génétiques de SEP sont rares) et de facteurs environnementaux
Individus génétiquements prédisposés
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Le risque de développer la SEP est plus élevé dans la famille de premier degré d’un patient atteint. Le risque est alors de 3 à 5 % au lieu de 2/1000
Concordance chez les jumeaux identiques : 30%. Cela suggère que les facteurs génétiques ont seulement un effet modeste
Facteurs de risque environnementaux
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- Virus EBV (mononucléose)
- Bas taux de vitamine D
- Tabagisme
- IMC élevé à l’adolescence
Quels sont les facteurs de bon (4) et de mauvais (7) pronostic de la SEP?
Bon pronostic
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- Femme
- Jeune
- Rémission complète entre récidives
- Manifestations sensitives
Mauvais pronostic
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- Maladie progressive
- Signes moteurs et cérébelleux
- Multiples lésions en T2 à la présentation
- Intervalle court entre les récidives
- Hommes
- Début tardif
- Attaques fréquentes
Connaître l’hirstoire naturelle de la sclérose en plaques.
Évolution
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Les poussées suivies de rémissions amènent un handicap cumulatif.
Perte axonale
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Commence dès le début de la maladie.
Démyélinisation
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- Variable
- Il y a des plaques qui se rajoutent ou qui grossissent.
- Il y a des plaques qui disparaissent ou qui diminuent.
- Les variations sont maximales au début de la maladie et vont progressivement en diminution.
Syndrome radiologique isolé
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- Découverte fortuite : le patient passe une IRM pour une autre raison et on y voit des plaques qui ressemblent à la SEP.
- Une bonne proportion de ces patients se révèlent être des gens atteintes de SEP (30% au suivi)
Quels sont les 4 sous-types de SEP?
- Syndrome clinique isolé (SCI)
- Forme rémittente / cyclique
- Forme secondaire progressive
- Forme primaire progressive
Décrire le syndrome clinique isolé de SEP
- Une seule poussée documentée
- Les patients sont à hauts de risque de développer la maladie.
- La confirmation de la maladie vient par un 2èeme épisode.
- IRM « à risque »
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Outil de stratification du risque
Progression vers SEP après 1ère attaque selon l’RM à 20 ans : 63% de 107 patients.
Décrire la forme rémittente / cyclique de SEP
- 90% des patients débutent leur maladie avec cette forme
- Alternance de poussées et de rémissions. Les poussées peuvent être spontanées ou déclenchées par une infection, telle que l’influenza
- La rémission est complète ou partielle (les poussées peuvent laisser des séquelles)
- Les patients sont stables entre les poussées
Décrire la forme secondaire progressive de SEP
- Succède à la forme rémittente cyclique
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≈ 2/3 des patients qui commencent avec une forme rémittente/cyclique évoluent en forme secondaire progressive. Elle apparaît après une période ≥ 20-25 ans d’évolution de la forme rémittente/cyclique.
- Les patients se détériorent graduellement (ils ne sont plus stables entre les poussées).
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Le degré de perte axonale et de dégénérescence atteint un seuil ou le cerveau a de la difficulté à compenser.
- Responsable d’une grande partie des handicaps (détérioration de l’ambulation)
* Est-ce qu’on peut empêcher l’évolution en forme secondaire progressive en instaurant un traitement précoce ? on ne connaît pas encore la réponse … *
Décrire la forme primaire progressive de la SEP
- Touche environ 5-10% des patients
- Contrairement à la forme rémittente / cyclique, il n’y a pas de poussée claire
- Contrairement à la forme secondaire progressive, les patients se déteriorent dès le début de la maladie
- La maladie progresse graduellement, sans rémission. Il peut toutefois y avoir des plateaux temporaires où la maladie ne progresse pas
- Pourrait différer des autres formes de SEp sur le plan pathologique
- Ne répond pas aux traitements connus
- Diagnotic différentiel vaste
Quels sont les 3 symptômes initiaux classique de la SEP?
- Névrite optique rétrobulbaire
- Myélite transverse complète
- Sydrome du tronc cérébral
Décrire les épisodes de poussées de la SEP
- En moyenne une poussée aux 2 ans (varie grandement d’un patient à l’autre)
- Épisode de dysfonction neurologique « compatible »
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Nouveaux symptômes et récidive après stabilité de plus d’un mois
- Installation sur quelques heures/quelques jours
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Si symptômes débutent subitement, il faut penser à une atteinte vasculaire
Si les symptômes se développent sur plusieurs mois, il faut penser à une pathologie tumorale, une carence, etc.
- Dure souvent autour de 14 jours (mais nécessairement plus de 24-48h)
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Continu ou paroxysme répérés
Résolution sur quelques semaines / quelques mois
Décrire la symptomatologie de la SEP selon l’endroit (8) où se forme la plaque dans le SNC
Névrite optique rétrobulbaire
- Présentation : perte de vision, perte de vision des couleurs (désaturation du rouge), douleurs aux mouvements oculaires, DPAR, etc.
Myélite transverse
- Inflammation d’un segment de la moelle épinière
- Présentation : faiblesse motrice, troubles de sensibilité (niveau sensitif), dysfonctions autonomiques, signe de Lhermitte, atteinte des sphincters (urinaire et anal)
Syndrome du tronc cérébral
- Ophtalmoplégie internucléaire : lésion au niveau du faisceau longitudinal médian (MLF), soit les fibres internucléaires entre le noyau du NC3 et du NC6, dans la protubérance.
- Présentation : limitation de l’adduction de l’oeil atteint + nystagmus de l’oeil situé du côté sain.
- Atteinte des nerfs crâniens
Perte sensitive: Plainte souvent précoce
Symptômes moteurs: Spasmes musculaires & Faiblesse
Symptômes dysautonomiques
- Constipation
- Troubles urinaires
- Troubles sexuels
Symptômes cérébelleux
- Ataxie
- Nystagmus
- Dysarthrie
- Tremblements
Troubles cognitifs légers possibles: Mémoire de travail, attention/concentration