Santé publique Flashcards

1
Q

Quel est le portrait du Cameroun?

A

Le pays est une république unie. Population : 20 millions d’habitants en 2015, plus de 200 ethnies. Démographie active, exode rural. Aussi les monnaie est CFA, monnaie presque coloniale. Le salaire mensuel moyen est d’environ 140$ US. Climat : deux saisons : octobre-avril = saison sèche et mai-septembre = saison des pluies. Température moyenne est de 32 degrés Celsius. Les principales exportations du Cameroun : le café, le cacao, le pétrole. Population jeune occupe une grande proportion.

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2
Q

Quel est le cas du paludisme dans le texte « Paludisme et interprétation sociales du changement climatique à l’Ouest du Cameroun »?

A

Les moustiques ont colonisé tous les continents. 3400 espèces de moustiques : les anophèles sont plus connus dans la transmission du paludisme. L’agent du paludisme humain est le Plasmodium falciparum. Par le passé, le paludisme a été endémique en Europe. Le lien qui existe entre le paludisme et les changements climatiques est complexe et l’on n’en comprend pas parfaitement les mécanismes.

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3
Q

Comment le climat est responsable de la recrudescence du paludisme?

A

C’est un enjeu de santé publique, car ça engendre de nombreuses dépenses, en soins de santé, des gens qui manque le travail, parce qu’ils sont malades, des gens meurent.

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4
Q

Quelle est la problématique du texte?

A

Le changement climatique est à la base de la recrudescence des maladies infectieuses au Cameroun. Il y a un problème de santé publique à résoudre. Le fait que le paludisme est revenu en force et constitue le principal fléau du pays, montre qu’il y a eu une dégradation de l’état des mesures pour lutter. L’État devrait déployer des efforts pour le réduire, parce qu’il va de son intérêt.

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5
Q

Quelle est la thèse de l’auteur?

A

Le savoir local sur le paludisme et le changement climatique est révélateur des discours et des pratiques de sensibilisation et de prévention du paludisme.

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6
Q

Quels sont les facteurs causaux?

A

Naturels et anthropiques.

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7
Q

Quels sont les facteurs naturels?

A

Le réchauffement planétaire est un phénomène lentement progressif. Élévation de la température ambiante. Variabilité des saisons. Facteurs anthropiques.

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8
Q

Quels sont les impacts de l’élévation de la température ambiante?

A

Un bouleversement profond des écosystèmes où abondent moustiques vecteurs et oiseaux sauvages réservoirs de virus. Paludisme : une hausse des taux de transmission de la maladie par le moustique et modification de la répartition géographique. L’élévation de la température ambiante a des effets biologiques sur les différents stades de vie des anophèles vectrice et du plasmodium falciparum. Transformation des écosystèmes, univers où viennent les différents micro-organismes sont remplis d’insectes vecteurs. Augmentation des températures est favorable à la multiplication des insectes vecteurs.

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9
Q

Qu’est-ce que la variabilité des saisons?

A

Crée des conditions favorables à la reproduction des moustiques. Transforme les rivières en une succession de mares, lieu de reproduction préféré des moustiques. Les changements climatiques peuvent accroître la vulnérabilité au paludisme. Les irrégularités des saisons vont avoir un impact sur l’augmentation de nourriture dont les vecteurs ont besoin. Les écosystèmes changent. Plus il y a de moustiques virulents, ces moustiques vivent en symbiose avec les oiseaux sauvages et les petits animaux comme les rats qui apparaissent dans nos maisons. Dans des régions où on n’a moins d’eau provenant des inondations, il y a aussi moins d’insectes vecteurs, situation qui pourrait fluctuer.

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10
Q

Quels sont les facteurs anthropiques?

A

L’action de l’Homme sur la nature. La propagation du paludisme peut être liée à l’influence des sociétés sur l’écosystème, l’urbanisation, la déforestation, etc. L’Homme veut transformer la nature, cause des problèmes, pour pouvoir réaliser certains de ses projets. L’Homme doit aussi influencer ou saccager l’écosystème. L’Homme veut aussi accomplir ses projets économiques. L’urbanisation et la déforestation pour des facteurs économiques aggravant l’environnement.

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11
Q

Qu’est-ce que le paludisme?

A

Le paludisme est mentionné dans les écrits les plus anciens. Un défi à relever : l’assainissement pluvial. L’assainissement d’un espace urbain. Mettre en place des installations, assurer leur entretien et leur bon fonctionnement. Mettre en place un assainissement collectif : les ménages sont connectés à un réseau d’égouts pour évacuer leurs déchets liquides. Comment gérer les eaux qui proviennent des pluies. Le gens ont fait des fosses septiques, lorsque l’eau stagne, tout le contenu est emporté, se retrouvent dans les marais. Très favorable à la multiplication des moustiques.

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12
Q

En quoi consiste l’assainissement d’un espace urbain?

A

À éloigner les habitations, les eaux usées, et les excrétas pour réduire les nuisances. À les traiter avant leur rejet dans le milieu naturel. Au centre-ville, il y a un système de canalisation, mais dans les cités, il n’y en n’a pas, donc tout est rejeté dans le milieu naturel sans traitement, s’infiltre même dans les nappes phréatiques. Doit mettre en place des installations et assurer leur entretient et leur fonctionnement. Avant e faire ça, il faut avoir des facteurs, il faut former des hommes et des femmes pour qu’ils acquièrent des compétences et qu’ils sachent faire ce travail. Ce créneau ne fonctionne pas à cause du financement. L’urbanisation non planifiée, l’incapacité à gérer les villes sont des facteurs qui sont à la base de la recrudescence, recul du progrès réalisé en cette matière.

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13
Q

Comment l’assainissement doit être considéré comme une filière organisée?

A

Des acteurs, des compétences, des métiers et les financements.

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14
Q

Quelles sont les perceptions locales du changement climatique et du paludisme?

A

La variabilité des saisons pose la difficulté à prévoir. La population a remarqué que les saisons n’étaient plus régulières. Le fait d’avoir cette idée en tête crée une certaine insécurité. Pour eux, la saison des pluies, arrivait à la même date, ils savaient se préparer, maintenant les saisons arrivent de façon intempestive, ils ne peuvent plus rien prévoir. Cette variabilité des saisons cause le paludisme, pour les paysans, la chaleur est l’agent causal du paludisme, ils se font une certain idée, pas une connaissance exacte de ce qu’il se passe, mais savent que ce n’est plus la même chose. Elle cause le paludisme (la chaleur serait l’agent causal). Le trafic des grumiers (le tronc d’arbre abattu – la déforestation contribue au réchauffement climatique). Les populations se sentent vulnérables. La confusion dans la connaissance de la pathologie complique la prévention et la préparation.

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15
Q

Qu’est-ce que la définition de vulnérabilité?

A

Les changements climatiques peuvent également accroître la vulnérabilité au paludisme. Sentiment d’impuissance. Face à ce que les gens ont observés, ils se sentent dans une situation de précarité, que tout peut leur arriver et qu’ils ne peuvent rien faire parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre. Quand on vit la précarité sociale, on est désarmé, on n’a pas les moyens de faire face à cette situation.

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16
Q

Que font les Camerounais?

A

Les élites politiques bien qu’elles soient moins portées à préserver les intérêts du pays, dans un État moderne généralement on fait des politiques.

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17
Q

Si on ne connaît pas le mal qui nous menace comment pouvons-nous nous protéger?

A

On ne se protège pas en faisant de la prévention. La représentation que nous nous faisons, nous permet de nous préparer à affronter le pire. L’image que nous nous faisons d’une situation nous prévient des dangers qui nous menacent et nous nous préparons en conséquence.

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18
Q

Quelles sont les politiques de santé publique au Cameroun?

A

La prévention : la surveillance et la préparation ont été des éléments importants de la stratégie de contrôle du paludisme. Faire un dépistage précoce et rapide. Le Cameroun s’est surtout inspiré des politiques prônées par l’ONU et aussi des connaissances que la science met à sa disposition. La prévention et la préparation permettent de contrôler la maladie. D’un point de vue politique, l’État doit intervenir au nom de l’intérêt général.

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19
Q

Qui sont les premières victimes du paludisme?

A

Enfants âgés de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les personnes atteintes du VIH et les voyageurs.

20
Q

Comment faire le dépistage?

A

Aller faire examiner les enfants dans les centres de santé. L’État paie des infirmières scolaires qui font le prélèvement du sang des enfants, c’est une bonne chose. Demande effectivement beaucoup d’argent. L’État dépense beaucoup pour protéger sa population. Doit former les gens et doit leur donner des moyens de faire de la prévention, surtout les jeunes.

21
Q

Quelle est la définition de l’éradication?

A

La solution définitive.

22
Q

Quelles sont les 4 phases de l’éradication de l’OMS?

A

Phase préparatoire, phase data, phase de consolidation et phases de maintien. Surtout détruire les réservoirs en premier lieu, car moins de transmission. On organise une campagne d’éradication : déclare la guerre aux moustiques. En éradiquant, on crée d’autres maladies, car on envoie les filles et les fils du pays à faire ce travail et seront exposés à d’autres produits. Pulvériser l’intérieur de maisons, utilise surtout le DDT : coûte cher à l’État, former les gens, acheter de produits.

23
Q

Que comprend la campagne d’éradication?

A

Les pulvérisations intra-domiciliaires, la chimioprophylaxie hebdomadaire chez les enfants scolarisés (test de sang) et la destruction des gîtes larvaires par les services d’hygiène mobile climatique. Le DDT (dichloro-diphényle-trichloro-éthane). Distribution des moustiquaires, services d’hygiène : pulvériser les domiciles, mais aussi pulvériser les mares, les alentours des communautés où il y a des buissons pour détruire de gîtes larvaires où ils peuvent se reproduire. Représente une très grande dépense à faire chaque jour?

24
Q

Qu’est-ce que le DDT?

A

Soupçonné de causer des cancers, certaines maladies lorsque pulvérisé à l’extérieur à côté d’un jardin, le DDT se répand dans l’atmosphère, il arrive que les jardins absorbent aussi des éléments provenant du DDT, lorsque les gens consomment des légumes, gardent ces éléments dans leur système corporel. Les êtres humains qui l’absorbent, car la respiration pourrait avoir des problèmes de métabolisme en termes de santé humain, il n’y a aucun risque immédiat démontré par les scientifiques, mais on sait que ça pourrait nuire aux gens parce que ça reste dans le système du corps. Le produit utilisé pour pouvoir détruire les insectes vecteurs va encore créer des problèmes. Le produit qu’on a trouvé devient un contaminant, pollue l’air.

25
Q

Quelle est la politique de santé selon la démarche classique selon l’OMS?

A

Identifier et connaître les pathologies menaçantes et établir l’ordre des priorités de l’intervention. Prendre en charge les pathologies par le système de santé. Mettre en place le système de santé est majoritairement curatif. Engager les dépenses de santé : la prise en charge sanitaire de nos pathologies. Faire la recherche sur chaque pathologie, trouver un vaccin, ou un médicament pour chaque maladie. Améliorer l’environnement et les comportements des habitants. La volonté politique est indispensable pour réussir la mise en place de toute politique. Ce qu’on doit faire dans un État moderne est toujours de continuer à penser aux politiques.

26
Q

Quel est le rôle des États selon la démarche classique selon l’OMS?

A

L’État doit donner les moyens aux gens de reconnaître les pathologies, travail de longue haleine. Doit ensuite établir l’ordre de priorité. Si les revenus de l’État sont moindres, comment prendre en charge le système de santé, généralement les États vont mettre en place des systèmes de santé curatifs et vont oublier la prévention et ça c’est un problème.

27
Q

Quel est le grand combat?

A

Le grand combat est celui de rêver et de trouver un jour un vaccin. En attendant, on doit au moins trouver des médicaments plus puissants. On doit continuer à améliorer l’environnement, construire des villes, bonne chose, mais devrait construire de façon méthodique. Il faudrait éduquer la population, les habitants pour qu’ils améliorent leur comportement. Pas facile d’avoir des hommes et des femmes politiques qui privilégient l’intérêt public.

28
Q

Quel est l’impact des pollutions?

A

Le problème central des villes est celui de l’eau et des déchets. Impacts de la pollution de l’air : maladies de l’appareil respiratoire : 40% des cardiopathies ou 40% des AVC et 6% des cancers. Il faut avoir des lois interdisant de tout jeter dans la rue. Souvent dans les villes du tiers monde, des grands problèmes ce sont celui de l’eau et des déchets. Les moustiques ne viennent pas des déchets, les moustiques ont leur milieu le plus favorable, quand les déchets sont mélangés à l’eau. Le DDT a un certain nombre d’éléments qui restent dans l’air. En voulant se débarrasser d’une pathologie, on en crée une autre. 40% des maladies respiratoires viennent de la pollution de l’air qui est pollué par l’humain. Doit avoir des lois dans les villes de tout jeté dans la rue. Les maladies infectieuses et chroniques ne cessent de se développer.

29
Q

Que savons-nous exactement de l’impact des pollutions?

A

L’eau polluée tue dix fois plus que les guerres. L’air pollué est l’une des premières causes de mortalité dans le monde. L’air pollué est l’une des premières causes de mortalité dans le monde. Les maladies infectieuses tuent plus que le Sida. Le lien entre la pollution de l’air et notre santé est mieux connu et reconnu. L’impact des pollutions sur la santé est une histoire ancienne.

30
Q

Qu’est-ce que la pollution de l’air?

A

La question de l’air se pose avec le développement de l’industrie. La pollution de l’air = le premier risque environnemental pour la santé. Le problème principal est la pollution de l’air intérieur. La très grande majorité des victimes, plus de80% vivent dans les pays pauvres. La lutte contre les pollutions est une préoccupation sanitaire mondiale. Ses cibles : les problèmes de l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène. Dans le tiers monde, beaucoup de gens vivent dans des maisons qui n’ont pas de fenêtres, beaucoup de gens sont empoisonnés par l’air dans leur maison.

31
Q

Quelles sont les cibles pour résoudre ce problème?

A

Les cibles pour pouvoir résoudre ce problème, c’est surtout la construction des infrastructures. L’eau devrait être traitée, devrait être saine. Assainissement signifie qu’i ne devrait pas y avoir des mares d’eau. Faudrait que les conditions d’hygiène soient bonnes. Savoir comprendre et expliquer les comportements des gens, leurs capacités à faire face à tous ces facteurs. Le réarmement psychologique est beaucoup plus important pour pouvoir affronter les difficultés auxquels nous sommes confrontés.

32
Q

Comment définir la santé environnementale?

A

Selon l’OMS, elle comprend : les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement.

33
Q

Quel est l’impact des produits chimiques?

A

Problème reproductif : d’infimes doses (par exemple, le bisphénol) ont un impact sur le développement du fœtus. Ce qu’on appelle l’effet fenêtre. Les politiques de santé voient émerger un concept nouveau, l’exposome, c’est-à-dire, l’intégration des expositions sur la vie entière. Les gens vont être exposés à un certain nombre de produits. Lorsque les femmes et les hommes sont exposés à des produits chimiques, fait beaucoup de dégâts, peut avoir des impacts sur les fœtus. Lorsque les doses sont beaucoup plus importantes, les hommes et les femmes qui manipulent le produit, seront exposés toute leur vie à l’effet fenêtre.

34
Q

Pourquoi l’Ebola est un problème majeur de santé publique?

A

Le virus a été découvert en 1976, en ex Zaïre. Il y a déjà eu beaucoup d’épidémies à Ebola dans les zones tropicales (zones forestières socialement négligées). L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest : 15 décembre 2014, elle s’est propagée aux pays suivants : la Guinée, le Libéria, le Sierra Leone, le Sénégal, le Nigéria, le Mali, l’Espagne et les États-Unis. Au début, les gens mourraient en petits nombres, donc ça n’inquiétait pas les autorités, parce que les petites épidémies ça disparait rapidement.

35
Q

Est-ce qu’on peut dire que l’Ebola est une maladie d’Afrique?

A

Non, car ça affecte d’autres pays. La moitié des pays n’étaient pas en Afrique. La propagation est plus facile dans les pays en Afrique, mais ça ne veut pas dire que ça vient juste de là. C’est une maladie globale, ça ne sert à rien de stigmatiser le gens en raison d’un manque de connaissances.

36
Q

Quelles sont les conséquences sur le plan social?

A

Devient un enjeu de sécurité mondial, on veut éviter que ça se propage. Une fois qu’une maladie touche plusieurs territoires, devient un enjeu global. Nous vivons dans un village planétaire. Les gens ici peuvent se retrouver à l’autre bout du monde demain.

37
Q

Qu’est-ce que le virus Ebola?

A

Un virus des fièvres hémorragiques. Agent causal : un filovirus (virus qui se présente sous la forme d’un filament). Maladie zoonotique : épidémie chez les singes ou les chauves-souris.

38
Q

Qui sont ses victimes?

A

L’animal, en particulier le singe et les humains.

39
Q

Quel est le réservoir de la maladie (porteur de ce virus)?

A

Des chauves-souris frugivores. Des chauves-souris se transmettent le virus entre elles. Transmission par un peu un effet boule de neige ou de transmission en cascade. La faune sauvage est un hôte occasionnel (en anglais, un hôte spillover). Occasionnellement, elles peuvent transmettre le virus aux chimpanzés et à l’Homme. Les chauves-souris frugivores vont parasiter les plantes (les arbres à fruits) et les manger. C’est là d’où part le problème. Dès qu’une personne est touchée, la personne qui a des contacts avec elle est directement contaminée, la transmission se fait par un effet boule de neige.

40
Q

Comment se fait la transmission?

A

La maladie se transmet par les fluides corporels (la sueur, les vomissements ou les diarrhées, les hémorragies).

41
Q

Quels sont les autres symptômes?

A

Une fièvre très élevée (température corporelle), un sentiment de fatigue intense et la fièvre.

42
Q

Quelle est la riposte à l’épidémie?

A

Couper les chaînes de transmission le plus vite possible : isoler le malade. Isoler les gens symptomatiques. Avoir des enterrements sécurisés (et le plus vite possible). La mobilisation sociale et l’engagement des communautés. Le plus grand du travail se fait dans la mobilisation sociale, les gens doivent connaître les causes. Problème culturel qui intervient, normalement on n’a pas peur d’un mort, on ferme ses yeux, on ferme sa bouche, ce qui devrait être arrêté.

43
Q

Quels sont les changements écologiques qui ont un impact?

A

Un changement de l’agriculture : le passage d’une agriculture de subsistance à une agriculture industrielle. Accaparement des terres : les agriculteurs ont perdu leurs terres face aux agriculteurs industriels et se retrouvent dans une situation de précarité alimentaire où le seul moyen de survivre est le retour à la pratique moyenne-âgeuse de la chasse et la cueillette. Les agriculteurs industriels ont accéléré la déforestation : ils sont devenus cueilleurs de fruits de palme ou d’autres fruits (usages des services offerts par les écosystèmes). Les chauves-souris se sont rapprochées des habitations humaines : c’est ainsi que l’Homme et le réservoir se rapprochent très probablement. C’est loin d’être connu en détails : il y a encore beaucoup de recherches à faire.

44
Q

Qu’est-ce que la globalisation d’Ebola?

A

Ebola a d’abord touché trois pays : la Guinée, le Sierra Leone et le Libéria. Ensuite, cinq autres pays ont été affectés : le Sénégal et le Nigéria, l’Espagne, les États-Unis et le Mali (soit un total de 8 pays). De nos jours, il y a beaucoup d’échanges entre les gens et beaucoup de mobilité des personnes dans la cité.

45
Q

Que signifie la globalisation d’Ebola pour la communauté internationale?

A

Les échanges aériens multiples entre l’Afrique (migrations temporaires) et les autres continents et sur toute la planète entière. Les échanges aériens multiples attestent de cette globalisation, de cette hyper connectivité qui existe entre toutes les parties du monde. L’arrêt du transport vers l’Afrique coûterait beaucoup d’argent aux compagnies aériennes, causerait beaucoup de pertes d’emplois.

46
Q

Que signifie la globalisation d’Ebola dans un monde hyper connecté?

A

C’est le problème de tout le monde cause des interdépendances entre les différentes parties du monde. Le monde entier a été exposé au risque de la contamination (aspect global). Nous sommes dans un monde interdépendant, on ne peut pas arrêter de faire l’économie à cause de l’Ebola, on doit trouver des moyens de supprimer la maladie. L’intervention du reste du monde pour pouvoir contenir cette maladie s’explique surtout par l’intérêt de préserver une économique qui s’alimente mutuellement. La crise Ebola avait un coût économique, c’est pourquoi les pays ont accepté au moins de payer les coûts médicaux.