Élevage Flashcards
Quels sont les impacts sectoriels sur l’élevage?
Il y aura des incidences néfastes sur les secteurs de l’économie suivants : agriculture, ressources en eau, santé humain et biodiversité et écosystèmes. Le développement des Hommes (surtout dans les pays les plus pauvres) subira des conséquences potentielles. Les efforts et objectifs de développement de ces pays seront réduits. Le changement climatique est reconnu comme une question de développement. Les pratiques intelligentes ont permis de restaurer le sol dégradé, quand on perd le sol, ce sont les pauvres qui perdent. L’approche intégrée (agriculture et élevage) se complète permettant ainsi de maximiser les ressources. Les conséquences du changement climatique sont disproportionnées dans les populations pauvres et pourraient nuire au développement dans les PED.
Quelle est la variabilité climatique au Tchad?
L’agriculture est pluviale. Le pluviométrique est irrégulier dans le temps et l’espace. Le développement de l’élevage mis à mal par de tels changements climatiques. Les perturbations climatiques imposent une migration accélérée des sociétés pastorales. La sédentarisation autour des niches écologiques les plus favorables. Ils n’ont pas d’accès à la mer. Les changements environnementaux bouleversent les modes de vie et ça crée des conflits.
Quelle est la problématique de l’élevage rural au Tchad?
Économie paysanne (ou familiale) : unité domestique (relation de parenté = relation de production). Les variabilités des précipitations = les contraintes. Aléas climatiques : un déficit des rendements des récoltes et un risque de famine. Conséquences sociales : les conflits entre éleveurs et agriculteurs et les pasteurs subissent des raids ou des enlèvements de leurs contre des rançons.
De quelle façon se déroule le passage du pastoralisme nomade au système agroforestier?
Nomadisme accès aux fourrages et à l’eau développement résilient de l’élevage et des communautés. L’élevage des ovins, des caprins et de la volaille mais également des poneys traction animale (utilisation de l’énergie animale) la chasse et la guerre. Les variations saisonnières de la biomasse et les migrations des éleveurs. Le problème c’est le foncier (le capital le plus important). Le temps qu’ils perdaient à se déplacer peut maintenant être consacré à d’autre chose : culture du fourrage, planter des arbres, artisanat, jardinage… Avec toutes ces pratiques, ils vont vers des pratiques du développement durable.
Qu’est-ce que la prolifération des insectes hématophages (autrefois)?
L’introduction de la culture du coton la destruction des glossines (changement écologique/environnemental) et une nouvelle opportunité (l’élevage de bovins).
Qu’est-ce que l’essor de l’élevage?
Destruction des gîtes à glossines. Le développement des marchés induits par la croissance urbaine. Résultat : la diversification des sources de revenus monétaires.
Qu’est-ce que la gestion de l’espace et des ressources naturelles?
La mobilité de la famille et du troupeau doit souvent être réduite. Une fixation progressive des membres de la famille et une diminution de la mobilité des troupeaux. Les temps gagnés sont convertis dans les travaux champêtres en zone de savane (diversifications des activités productives).
Quel est le résultat?
Le développement résilient de ces productions est durable. L’alimentation est saine du point de vue de l’intérêt général.
Qu’est-ce que l’agropastoralisme?
Une combinaison des activités agricoles et pastorales dans une même unité de production (cultures intégrées).
Quelles sont les causes de la sédentarisation des éleveurs?
La sédentarisation = mode de vie basé sur la fixation de résidence. Cause structurelle = baisse pluviométrique. Cause économique = taille de troupeau très faible. Cause sociale = insécurité physique, plus on se déplace, plus on s’expose à l’attaque des ennemis.
Quelles sont les conséquences de la sédentarisation des éleveurs?
Nouvelles pratiques d’alimentation des animaux par les pasteurs : le système intégré ou l’agropastoralisme (intégration agriculture/élevage), amélioration de leur habitat par l’utilisation des matériaux durables, accès faciles aux centres de soins et aux centres de formation pour les enfants, intervention dans la vie associative, diversification de leurs activités génératrices de revenus, désarticulation de l’organisation sociale traditionnelle des éleveurs, situation sociale précaire (petit métiers temporaires : gardiennage, petits commerce, etc.) et la débauche (débits de boisson alcoolisée). La base de toute vie est l’association et la vie associative est à al base de l’organisation, du progrès. Les éleveurs peuls ont eu l’intelligence de s’adapter et l’adaptation est un outil très utile face aux changements climatiques.
Qu’est-ce que l’adaptation au changement climatique?
La définition qu’en donne le GIEC : un ajustement des systèmes naturels ou des systèmes humains face à un nouvel environnement ou un environnement changeant. Chercher d’une part à limiter les effets d’événements extrêmes. Se prémunir des impacts d’évolutions graduelles et plus prévisibles d’autre part. L’adaptation renvoie ainsi aux notions complémentaires de résilience et d’anticipation. Des actions doivent être coordonnées entre différentes institutions (au niveau du gouvernement, des différents ministères) afin de limiter les dégâts.
Qu’est-ce que la résilience au changement climatique?
La capacité que présente un système et ses éléments constitutifs d’anticiper, d’absorber, ou de supporter les effets d’un phénomène dangereux, ou de s’en relever, avec rapidité et efficacité, y compris par la protection, la remise en état et l’amélioration de ses structures et fonction de base.
Que faut-il faire pour renforcer la résilience au changement climatique?
Identifier les risques des effets actuels. Concevoir des mesures pour réduire ces risques. Renforcer des aspects institutionnels : une coordination institutionnelle au plus haut niveau est capitale dans un État.
Qu’est-ce que le renforcement des politiques?
L’État doit changer des politiques pour renforcer la résilience de l’économie au sens large, afin de réduire l’exposition des communautés aux événements extrêmes. L’État doit développer un système d’alerte pour renforcer la surveillance des catastrophes. Il dit renforcer les filets de sécurité sociale et le filet de sécurité alimentaire. Après l’adaptation, c’est la résilience (développer la capacité d’anticiper) et pour anticiper, il faut des alertes.