Questions sur les lectures Flashcards
Quelle est la visions des vitalistes et qui était contre cette vision?
Les vitalistes soutenaient que la vie ne pouvait pas s’expliquer par les seules interactions entre les processus physiques et chimiques. Pour eux, la vie était « plus » qu’un processus physique, et ne pouvait donc pas s’y réduire. De plus, n’étant pas physique, la « force vitale » ne pourrait jamais se soumettre à une analyse scientifique.
-Contrairement à Müller, Helmholtz ne croyait pas au vitalisme.
Quel était le point de vue de Hermann von Helmholtz?
Helmholtz partageait le point de vue des matérialistes, selon lesquels les mêmes lois s’appliquaient aux choses vivantes et non vivantes, de même qu’aux événements mentaux et non mentaux. Il affirmait que les organismes vivants, y compris les humains, représentaient des machines complexes (mécanisme) et que ces machines n’étaient constituées que de substances matérielles.
Qui fut en mesure d’appliquer aux organismes vivants le principe de conservation de l’énergie, déjà connu?
Hermann von Helmholtz.
Appliquée aux organismes vivants, cette explication concordait manifestement avec la philosophie matérialiste, car elle rapprochait la physique, la chimie et la physiologie
Comment Helmholtz est-il parvenu à mesurer la vitesse de conduction nerveuse?
Helmholtz isola la fibre nerveuse qui conduit au muscle d’une patte de grenouille. Il stimula ensuite la fibre nerveuse à différentes distances du muscle et nota le temps de réaction de celui-ci. Il découvrit que la réponse musculaire avait lieu plus rapidement quand le nerf moteur était stimulé plus près du muscle. En soustrayant un temps de réaction de l’autre, il put conclure que l’influx nerveux se déplaçait à une vitesse d’environ 27,4 mètres par seconde. Helmholtz fit ensuite des expériences sur des humains.
En quoi les recherches de Helmholtz sur la vitesse de conduction nerveuses ont-elles été innovatrices?
Cet aspect de la recherche de Helmholtz est significatif parce qu’il montre que l’on peut effectivement mesurer les influx nerveux, et que ceux-ci sont, en fait, relativement lents. On se servit de ces expériences pour prouver que c’était des processus physicochimiques qui intervenaient dans les interactions de l’humain avec son environnement, et non quelque mystérieux processus que la science ne pouvait étudier.
Vrai ou faux? Helmholtz affirmait que c’était l’expérience passée de l’observateur qui transformait une sensation en perception.
Vrai, même si Helmholtz croyait que les mécanismes de la sensation relevaient du système physiologique du corps.
Les sensations, donc, étaient des éléments bruts de l’expérience consciente, tandis que les perceptions étaient des sensations auxquelles les expériences passées donnaient un sens.
Sur quelle notion se base Helmholtz pour expliquer la transformation des sensations en perceptions? Élaborer.
Sur la notion d’inférence inconsciente.
Selon lui, pour traduire une sensation visuelle par le mot « chaise », il fallait appliquer une bonne part d’expérience antérieure, comme lorsque nous persistons à dire que les rails d’une voie ferrée sont parallèles alors que la sensation visuelle nous indique qu’elles convergent au loin. De la même façon, nous percevons le mouvement d’images en mouvement parce que nous avons l’expérience d’événements qui créent une série d’images sur la rétine.
Helmholtz étaya une certaine théorie de données expérimentales pour en donner une nouvelle, quelle est-elle?
Thomas Young (1773-1829) avait proposé une théorie de la vision des couleurs. La théorie que nous présentons ici porte aujourd’hui le nom de théorie de la vision des couleurs de Young-Helmholtz (aussi appelée «théorie trichromatique de Young-Helmholtz»).
Qui affirma que la vision des couleurs faisait intervenir trois récepteurs distincts, chacun doté de sa propre énergie?
Helmholtz. On savait déjà à l’époque que les différentes combinaisons de couleurs — rouge, vert et bleu-violet, les couleurs primaires additives — pouvaient produire toutes les autres couleurs. Helmholtz spécula qu’il existait trois types de récepteurs chromatiques correspondant aux trois couleurs primaires additives.
C’est ainsi que Helmholtz expliqua pourquoi beaucoup de longueurs d’onde physiques produisaient la même sensation chromatique.
Qu’a découvert Helmholtz sur la membrane basilaire de l’oreille interne?
Helmholtz découvrit que lorsqu’on prélevait et déroulait la principale membrane de l’oreille interne, appelée « membrane basilaire», celle-ci avait la forme d’une harpe. Supposant que cette membrane était à l’oreille ce que la rétine était à l’oeil, Helmholtz spécula que les différentes fibres qui bordaient la membrane basilaire étaient sensibles aux différences de fréquence des ondes sonores. Les fibres courtes réagissent à des fréquences supérieures ; les fibres longues réagissent à des fréquences inférieures.
Expliquer brièvement la “théorie de la perception auditive selon la zone de résonance” d’Helmholtz.
Une onde d’une certaine fréquence fait vibrer la fibre appropriée de la membrane basilaire, causant une sensation sonore qui correspond à cette fréquence. Ce processus fut appelé « vibration sympathique », et on peut le démontrer en faisant vibrer un diapason d’une fréquence donnée et en notant que la corde de piano correspondant à cette fréquence commence aussi à vibrer. Helmholtz supposa qu’un processus similaire s’opérait dans l’oreille moyenne et qu’on pouvait expliquer, par les différentes combinaisons de la stimulation des fibres, la grande diversité des sensations auditives.
Helmholtz était d’avis que l’esprit est actif. Élaborer.
Selon lui, l’esprit avait pour fonction de créer une conception raisonnablement exacte de la réalité à partir des différents « signes » qu’il recevait des systèmes sensoriels du corps. Helmholtz supposait qu’une relation dynamique existait entre la volition, la sensation et la réflexion lorsque l’esprit essayait d’élaborer une représentation fonctionnelle de la réalité extérieure. Le point de vue de Helmholtz différait de celui des empiristes anglais et des sensualistes français, pour qui l’esprit restait en grande partie passif. Pour Helmholtz, la tâche de l’esprit était de construire une conception fonctionnelle de la réalité à partir d’informations incomplètes, et peut-être déformées, issues des sens
La production massive ainsi que la standardisation perdurent à notre époque, depuis la révolution industrielle. Ces phénomènes caractérisent même une certaine pratique de la psychologie de nos jours, laquelle?
Une certaine pratique de la psychologie clinique actuelle, alors que les plans d’intervention visent souvent l’uniformisation du traitement, et ce, dans une logique de plus grande efficacité. Incidemment, les thérapies à court terme sont souvent préconisées au détriment des thérapies à long terme
Par quoi furent marquées les années de l’après-guerre (14-18), surnommées les années folles?
Par l’apaisement relatif des tensions, de même que par la prospérité des principales puissances. Mais du côté de la Russie, une importante révolution battait son plein ; la chute du tsarisme et la montée du communisme changèrent le visage de l’ancien empire tout en définissant un nouveau rapport de force sur le plan politique. Dès lors, les tensions idéologiques entre communisme et capitalisme polarisèrent les nations, définissant ainsi de nouvelles alliances et oppositions.
Dans quel contexte Hitler est-il parvenu au pouvoir?
L’Allemagne, elle aussi en crise, vibrait sous les discours d’un leader charismatique, Adolf Hitler (1889-1945) qui accéda, en 1933, à la chancellerie du Troisième Reich. En promettant de redonner sa fierté au peuple allemand, Hitler remit l’industrie en marche par la militarisation du pays.
Quelle invention donna le ton au climat politique de l’après-guerre (Deuxième Guerre mondiale)?
L’invention de la bombe atomique.
Dans ce système économique de l’Occident, fondé sur l’individualisme, quels sont les préjugés ou, encore, les sujets tabous ?
Certes, en ce début de XXIe siècle, en Amérique du Nord, la sexualité abordée autrement que pour ses visées reproductives suscite encore parfois le malaise dans certains milieux, mais, dans l’ensemble, elle n’est plus comme à une certaine époque la cible de condamnation et de censure. Dès lors, les sujets tabous tournent autour de l’individu marginal qui se montre incapable voire, pire encore, non intéressé par le mode de vie capitaliste. Sont également honnis de nombreux contextes des sujets comme la maladie physique et mentale. Mais le pire tabou pourrait bien être la mort, réalité existentielle, « problème » pour lequel l’idéologie dominante actuelle n’apporte pas de réponse autre que de lutter afin d’étirer la vie autant que cela est possible, et ce, tout en niant la sénescence. Il en va de soi que les interventions médicales seront teintées de ce point de vue.
Malgré le caractère tangible de la matière corporelle, cet idéal de rétablir l’équilibre de l’organisme demeure, à notre époque, difficile à définir. Pourquoi?
Prenons, par exemple, les notions de déséquilibre et d’équilibre neurochimiques : le premier serait la cause du trouble à traiter, tandis que le second représenterait l’état à réinstaurer. Un des écueils de cette terminologie est que ni l’une ni l’autre des notions ne fait référence à un quelconque état objectivable, que ce soit par des mesures de l’activité neuronale, par des rapports de proportion entre les différents neurotransmetteurs ou autres. En fait, il s’agit, avant toute chose, de construits théoriques inférés à partir d’une corrélation entre une observation neurochimique (par exemple, une « faible » transmission sérotoninergique) et un comportement jugé sain ou malsain (par exemple, un ralentissement psychomoteur). Ce dernier étant fondé sur des critères externes changeants, ce que l’on qualifie d’équilibre est appelé à être redéfini au fil des époques et des conceptions.
À quoi peuvent faire penser les études qui tendent à mettre en lumière le pouvoir de la parole dans la clinique contemporaine?
Rappellent le rôle joué par la transmission orale des récits mythologiques dans l’Antiquité. En effet, cette transmission assurait, jusque dans une certaine mesure, la vivacité des mythes tout en permettant à chaque conteur d’en singulariser la forme et le contenu, donc de se positionner comme individu parmi ses semblables.
Le modèle biomédical de nos jours est-il plutôt moniste ou dualiste? Préciser.
Le modèle biomédical – fondé sur le monisme matérialiste (à notre époque, l’esprit est compris comme une matière physique).
En quoi Binet et Piaget se ressemblent-ils?
Binet eut heureusement plus de succès au cours de sa seconde carrière en psychologie. Alors qu’il n’occupait pas de poste, il se concentra sur le développement intellectuel de ses deux filles (Alice et Madeleine), alors âgées respectivement de deux ans et demi et de quatre ans et demi. Les tests qu’il mit au point pour étudier les opérations mentales de ses enfants ressemblaient beaucoup à ceux que Piaget allait élaborer plus tard.