Cours 9 - Psychanalyse Flashcards

1
Q

Qui était Sigmund Freud?

A
  • Une famille « particulière » (Sa mère avait presque le même âge que 2 de ses frères, donc lui, petit enfant, il ne comprenait pas pourquoi elle était avec le vieux bonhomme et non pas avec un des 2 autres. Puis, 1 de ces 2 frères a eu un enfant, qui était à peu près du même âge que Freud, donc il avait un neveu du mm âge… donc tout ça a nourrit son questionnement p/r aux liens familiaux. C’était le chouchou de sa mère, et il avait des sentiments négatifs envers son père. Donc il est allé chercher des mentors (un peu comme des figures paternelles) influents)
  • Médecin ambitieux (a étudié et utilisé la cocaïne pour aider des patients et ça a nuit à sa réputation)
  • Le trouble mental en tant que condition psychique (traumatismes sexuels) (c’est à lui qu’on doit cette hypothèse)
  • Psychanalyse : succès et polémiques (elle a été très très populaire, mais elle n’a jamais fait l’unanimité)
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2
Q

Nommer quelques faits saillants concernant Freud et sa théorie de la personnalité.

A
  • Une théorie dans l’« esprit de l’époque » (Zeitgeist) (car l’inconscient, on en parlait déjà à son époque. Aussi, sa conception qui mise beaucoup sur la sexualité, elle est présentée à une époque où il y avait une très forte répression sexuelle (donc un sujet au coeur des préoccupations des gens). Aussi, ce qu’il y avait de particulier au 19e siècle, ce sont les diverses théories évolutionnistes, donc moins dans un rapport religieux et la psychanalyse est dans ce grand paradigme évolutionniste là: l’humain est un animal qui a des pulsions et va agir conformément à sa biologie)
  • Freud a été son propre patient (il a fait son autoanalyse, à travers l’écriture automatique afin de voir les noeuds conflictuels à l’intérieur de lui. C’est dans son autoanalyse qu’il a réalisée la charge hostile à l’endroit de son père, mais aussi toute la charge amoureuse à l’endroit de sa mère. Donc, le complexe d’Oedipe, ça a commencé à s’élaborer notamment à travers son autoanalyse)
  • Conception ancrée et développée dans l’expérience clinique (études de cas = principale voie de recherche et d’application)
  • Tout au long de sa vie, Freud a révisé sa théorie (après Freud il y a eu des psychanalystes plus freudien que Freud lui-mm. Donc la psychanalyse est tjrs restée vivante et elle a vécue une certaine rigidification)
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3
Q

Quelle est la définition de la psychanalyse?

A

« Psychanalyse est le nom : 1) d’un procédé d’investigation des processus psychiques, qui autrement sont à peine accessibles (ce qui n’apparaît pas évident, ce qui est derrière la couche comportements et des pensées manifestes); 2) d’une méthode de traitement des troubles névrotiques (au sens large, ensemble des troubles), qui se fonde sur cette investigation; 3) d’une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen et qui fusionnent progressivement en une discipline scientifique nouvelle (ensemble de théories développées à partir de l’expérience clinique). »

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4
Q

L’inconscient, tel que défini par Freud. Au sens topique, quels sont ses contenus?

A
  • L’inconscient est non représentable, il ne peut, par sa nature, être traduit en mots ni en images.
  • Des « représentants de la pulsion » (comme des charges d’affects ou tout plein de petits noyaux électriques dans le cerveau)
  • Régis par les mécanismes spécifiques du processus primaire, notamment la condensation et le déplacement (diapo 7: voies qui sont empruntées par les déplacement d’É)
  • Après les mécanismes primaires, il y a les mécanismes secondaires. Les processus secondaires, c’est lorsqu’on met en mots et en images ce qu’il y a en-dessous (ex: je parle, je formule une pensée, j’utilise le langage dans ma vie courante pour tous pleins de trucs. Donc, tout ce langage et cette pensée, s’articule à partir d’un fond qu’est l’inconscient)
  • Ne peuvent avoir accès au préconscient et au conscient que dans des formations de compromis, après avoir été soumis à la censure (les contenus inconscients ne peuvent jamais sortir de l’inconscient, donc tout ce qui provient de l’inconscient et qui s’exprime, le fait à travers des déguisements (compromis). Donc, les symptômes d’une personne (insomnie, TOC, crises de nerfs…) sont des expressions symbolisées de ce qu’il se passe dans l’inconscient. Les rêves sont des constructions d’images, de souvenirs, qui vont servir à l’inconscient pour s’exprimer. Les contenus sont bizarres, il y a moins de censure.)
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5
Q

Concernant les processus primaires de l’inconscient, donner un exemple de condensation et de déplacement.

A

Diapo 7

  • Condensation: sur le point bleu, on pourrait coller le mot “mère” dessus et pour les 4 points oranges, ça pourrait être “dent”, “sein”, “bain” et “bébé”. Donc, on a 4 charges avec des représentations secondaires, qui vont converger vers une représentation centrale, qui elle va être imagée avec une autre représentation secondarisée, la mère.
  • Déplacement: On met les mots “professeur”, “cheval” “cigare” et tout se déplace jusqu’à la représentation “père”.
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6
Q

L’inconscient, tel que défini par Freud. Au sens dynamique, quels sont ses contenus?

A

-Le refoulé (part d’acquis (la forme de notre inconscient est dû en partie à ce qu’on a vécu) et de phylogénétique (mais aussi dû à l’espèce humaine comme telle)) (nous avons tous un inconscient à la naissance, mais celui-ci est dynamique, sa structuration bouge constamment et nos expériences auront un effet sur sa forme. Donc notre inconscient influence nos conduites, mais nos conduites aux événements vont jouer sur la configuration de l’inconscient)

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7
Q

Vrai ou faux? Freud a inventé le concept de l”inconscient”.

A

Faux. Plusieurs penseurs et chercheurs parlaient de l’inconscient bien avant Sigmund Freud.

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8
Q

Définir le concept de “sexualité” selon Freud.

A

Excitations et activités procurant du plaisir, et qui sont reliées à l’assouvissement d’un besoin physiologique fondamental, mais qui ne sont pas réductibles à l’assouvissement de ce besoin (il peut donc y avoir plaisir sexuel sans qu’un besoin ait été répondu) (ex: bb qui tète son pouce. il ne répond pas à un besoin physiologique fondamental, mais il éprouve du plaisir et il ravive le sentiment de la satisfaction (les mm voies) de quand il est nourrit). (activités plaisantes qui tournent autour de la satisfaction des besoins primaires (ex: on a faim, il y a une tension, on va manger, cette tension va se libérer et ça va être agréable))

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9
Q

Qu’est-ce que la libido selon Freud?

A

Énergie fondamentale de l’individu, à la base des pulsions sexuelles (source d’É de nature biologique ou encore, versant psychologique qui découle du biologique). Si on dit de quelqu’un que sa libido est à 0, c’est qu’elle est décédée, tant qu’on est vivant il y a de la libido.

  • Pulsions de vie (Eros)
    1. Elles visent l’auto-préservation de l’individu, elles visent à faire en sorte que l’individu demeure vivant.
    2. Elles visent l’abaissement des tensions ce qui procure du plaisir.
    3. Elles sont une force de liaison (1) liaison au niveau mental entre les idées, lorsque je formule mes phrases je forme ma pensée grâce aux pulsions de vie 2) liaison au niveau social, je communique avec les autres, j’entre et développe une relation avec eux. Et le fait de lier, tant a/n de la pensée que des relations, ça permet d’abaisser les tensions et donc, l’auto-préservation de l’individu ! Ex: si on a de la peine mais qu’on met des mots sur ce qu’on éprouve, ça risque de calmer et d’autant plus si on communique notre pensée à qqun d’autre)
  • Pulsions de mort (Thanatos)
    1. Elles visent l’abolitions des tensions. (la seule façon de faire complètement disparaître une tension est de détruire ce qui supporte la tension ex: la personne pourrait en venir à s’enlever la vie pour arrêter de ressentir)
    2. La déliaison. Elle s’effectue au niveau de la pensée. Ex: chez bcp de schizophrènes, il va y avoir de la désorganisation/déstructuration a/n de la pensée. Et s’effectue au niveau relationnel, donc de s’isoler, de rompre les liens avec le monde externe.
  • D’après Freud, on a tous des pulsions de vie et de mort. Mais ce qui est à souhaité, c’est que les pulsions de morts soient au service des pulsions de vie. Donc que les pulsions de vie soient plus fortes et qu’elles utilisent les pulsions de mort pour le bien de la survie de l’individu. Si je n’avais pas de pulsions de mort, mes phrases n’auraient pas de fin, mes pensées n’arrêteraient pas et il n’y aurait que de l’association. Aussi, le contact avec autrui, serait sans fin. Il va arriver aussi que dans une seule et même conduite, il y ait des pulsions de vie et de mort en même temps (ex: est-ce manger est une pulsion de vie ou de mort? On pourrait dire que c’est une pulsion de vie car elle abaisse notre tension. Mais qqun qui mange de la mauvaise nourriture pas bonne pour la santé, cette nourriture n’est pas celle idéale, elle peut entraîner des probs de santé. Ou encore fumer la cigarette ou sauter en parachute. Beaucoup de gens vont devenir accros à ce type de comportements, car ça amène à se sentir vivant, de frôler la mort et ça va amener une genre d’ivresse très grande)
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10
Q

Qu’est-ce que l’angoisse selon Freud?

A

Tension libidinale accumulée et non déchargée (É qui devient très dense au point d’être inconfortable et selon notre niveau de structuration, ça va amener toutes sortes de problèmes. Va falloir faire qqch avec cette angoisse pour ne pas trop la subir, on peut utiliser des mécanismes de défense)

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11
Q

Vrai ou faux? L’apport novateur de Freud ne réside pas dans l’importance accordée aux passions ou aux instincts, mais plutôt dans sa théorie sur la sexualité infantile.

A

Vrai

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12
Q

Décrire la 1ère topique (localisation) de Freud.

A
  • Conscient : Système « perception conscience »; situé à la périphérie de l’appareil psychique (la + petite zone, tous les contenus de notre perception et de notre pensée conscientes, passent dans notre système conscient, dans le moment présent)
  • Préconscient : Système dont les contenus sont accessibles au conscient (l’ensemble de nos connaissances, c’est notre mémoire accessible)
  • Inconscient : Système comprenant les contenus jugés inadmissibles au conscient (car les contenus inconscients sont formulés dans un langage qui n’est pas un langage de mots ni d’images)
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13
Q

Décrire la 2e topique de Freud et pourquoi a-t-il décidé de développer une 2e topique?

A

Car il trouvait que la première était incomplète, que ces zones ne reflétaient pas bien le dynamisme psychique.

  • Ça : Instance qui représente le pôle pulsionnel de la personnalité (à la naissance, c’est la seule instance présente. Le Ça obéit au principe de plaisir, donc il va exiger la satisfaction immédiate au besoin éprouvé)
  • Moi : Instance responsable de trouver des compromis entre le Ça et le Surmoi (2e instance qui se développe. Obéit au principe de réalité, donc le Moi prend en considération la réalité extérieure (autour de nous), la réalité intérieure (pulsions) et le Surmoi)
  • Surmoi : Instance qui juge, joue le rôle de censeur à l’égard du Moi (code moral, ce qu’on peut et ne peut pas faire)
  • Si le Moi obéit au Ça, le Moi va éprouver de la culpabilité/honte. Si le Moi cherche d’abord à satisfaire le Surmoi, il va éprouver de la fierté, de la morale, mais le Ça sera frustré niveau pulsionnel. Le Moi va vivre du malaise de l’angoisse, car la pulsion ne sera pas libérée, donc il va utiliser des mécanismes de défense.
  • La 2e topique n’a pas remplacé la 1ère, elle l’a complété.
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14
Q

Nommer quelques mécanismes de défense.

A
  • Refoulement: amener une mise à l’écart, voire un oubli de la raison pour laquelle on éprouve telle chose
  • L’isolement de l’affect: on se rappelle ce qu’on a vécu, ce qu’il s’est passé, mais on met de côté la charge affective.
  • La sublimation: une charge est canalisée dans une activité productive.
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15
Q

Faire une représentation brève de l’appareil psychique en tenant compte des 2 topiques.

A

Le Moi et le Surmoi se trouvent dans les 3 niveaux (conscient, préconscient, inconscient) et le Ça est entièrement dans l’inconscient.
Diapo 13

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16
Q

Expliquer le développement psychosexuel selon Freud.

A

Diapo 14
D’après Freud, cette séquence est universelle et ce qui commande la passage d’un stade à l’autre est le déplacement de la libido (la libido est psychologique/psychique mais elle s’inscrit dans le biologique, donc ce qui amène le chgt de stade est la maturation biologique, même si on n’a pas résolu les enjeux propres à un stade en particulier!).
1. Stade oral (0-2 ans): Ça au début et Moi se développe après.
-Conflits: Sevrage psychologique = l’enfant va devoir réaliser qu’il existe et aussi, séparément du monde et de sa mère. Si le sevrage psychologique s’opère bien, il y a une bonne résolution du stade oral.
-Fusionnelle = l’enfant doit compléter son identité au contact de la mère et c’est comme ça qu’il développera son ancrage dans la réalité. Mais plus tard, l’enfant devra surmonter la fusion avec la maman et d’exister sans celle-ci (= angoisse). Difficile à vivre car, à répétition, l’enfant va vivre de la tension, il va souhaiter la satisfaction et elle va survenir, donc il croit qu’il génère la satisfaction. Ce qui va l’amener à réaliser que ce n’est pas lui et bien la mère qui satisfait, c’est le délai, avant que la satisfaction arrive. Comme l’enfant n’a pas le contrôle sur la mère, c’est une grande source d’angoisse.
-Angoisses: cette angoisse peut le mener jusqu’à la destruction et le morcellement. Il va perdre le contact avec la réalité, il va perdre son ancrage avec la réalité, peut affecter son image corporelle aussi. Après de longs délais, l’enfant sera bcp plus difficile à satisfaire.
-Fixations: elles peuvent être reliées à ce qui est sain tout comme ce qui est pathologique, c’est une question d’intensité (ex: aimer manger = pas un prob, se gaver = prob)
2. Stade anal (2-3 ans)
-Conflits: l’exigence de la propreté est la première qui vient de l’enviro qui est adressé à l’enfant. Ça va le frustrer et ça va amener de l’animosité envers les parents. Il va aimer dire NON surtout aux parents, c’est donc de s’affirmer p/r à eux. Jeux relationnels (leur faire plaisir en étant propre, ou pas leur faire plaisir en se relâchant à des moments inopportuns). Va passer rapidement de l’amour à la haine (clivage).
-Résolution au stade anal? La bonne résolution est au-delà de la propreté. C’est d’être capable de relier l’amour et la haine ensemble envers un mm objet (= le développement de la capacité d’ambivalence objectale). L’enfant, au lieu de faire du clivage, sera à la fois capable d’aimer et d’haïr une personne. Le clivage, ça entretient des relations houleuses, mais aussi de dépendance. Si les parents posent de bonnes limites, de tolérer la charge de l’enfant et de bien le cadrer, ça va permettre à l’enfant de tolérer la colère et de la relier à l’amour qu’il a pour ses parents.
-Sources: qd l’enfant sera capable de contrôler ses sphincters, ça va être relié à une plus grande sensibilité dans cette zone là.
-Modes relationnels: anaclitique (dépendance reliée à l’ES, l’enfant a besoin de la présence du parent pour se sentir bien, qu’il a de la valeur)
-Angoisses: qd les parents vont s’éloigner, l’enfant va croire qu’il ne vaut plus rien et qu’il n’aura plus jamais l’amour de ses parents.
-Fixations: encore en termes d’intensité (ex: être perfectionniste, à la base, si c’est bien dosé, ce n’est pas un défaut)
3. Stade phallique (3 ans): il n’y a que le sexe masculin.
-Identité corporelle: chez les enfants de cet âge, on se fit bcp aux apparences. Soit on a qqch, soit on ne l’a pas. Pose BCP de questions.
-Sources: la maturation fait en sorte que les organes génitaux deviennent plus sensibles, donc comme il les sent, c’est comme si c’était nouveau. Le fait d’être petit gars ou petite fille n’est pas stable, bouge.
-Objets: sur le plan physique.
-Angoisses: chgt possible de sexe (= angoissant). La peur de perdre le pénis, ou l’envie de l’avoir.
4. Stade génital (3-5 ans): Complexe d’Oedipe (mais comme le Papa est plus fort, l’enfant renonce à conquérir la mère, s’identifie au père qui l’a vaincu dans la rivalité et cherche à l’extérieur de la famille, qqun avec qui être) (c’est bcp + complexe que ça, mais c’est une façon de réaliser le tabou de l’inceste, l’enfant, plutôt que de vivre sa sexualité au sein de sa famille, va la vivre à l’extérieur)
-Conflits: identification (au-delà de l’apparence, recherche les qualités aussi)
-Objets: ou toutes figures au-dessus.
-Modes relationnels: Génital (au-delà de l’apparence physique, mais de réaliser pleinement la différence des sexes et va rechercher la complémentarité (de toutes sortes de façons))
-Angoisses: le sentiment d’infériorité, la crainte de perdre ses capacités (perdu la rivalité).
5. Période de latence (6-10 ans) (pas un stade)
-Accalmie pulsionnelle
-Pas de conflit psychosexuel
-Période d’apprentissage pour le Moi
6. Adolescence (12 et +)
-Montée pulsionnelle
-Les manques de l’enfance ressurgissent
-Déparentalisation de la sexualité
-Tous les stades vont pouvoir ainsi se rejouer… mais dans un contexte différent. (si les stades n’ont pas été bien résolus durant l’enfant, on peut poursuivre durant l’adolescence pour une meilleure résolution) (ex: le sevrage psychologie va se vivre p/r à la famille pour investir la sphère extrafamiliale; l’affirmation va se faire dans la sphère sociale; l’identité corporelle, les modèles extrafamiliaux; identification, rivalité séduction va impliquer des jeunes du mm âge)

17
Q

Quelles sont l’utilité et les limites de l’hypnose?

A
  • Breuer et Freud développent la méthode cathartique (cas de Anna O.: vont utiliser l’hypnose pour l’aider à se rappeler ce qu’il s’est passé pour elle à la base de ses symptômes. L’évocation du trauma va amener la libération des symptômes)
  • Charcot utilise l’hypnose afin de démontrer l’origine psychique des symptômes hystériques
  • Les patients étaient des femmes qui avaient des symptômes hystériques de conversion, cad qu’elles avaient des symptômes physiques très dérangeants.
  • Et si sous hypnose, on fait disparaître les symptômes, ça implique que les voies nerveuses sont fonctionnelles, qu’il n’y a pas de lésions physiques (contrairement à ce que la pop pensait à cette époque). On se rappelle aussi qu’à cette époque, il y avait bcp de répression sexuelle. Tout ce qui était sensuel, la recherche de plaisir avec le corps, etc. Les symptômes physiques, c’est comme une façon de pas se sentir trop coupable, c dû à un symptôme physique qui empêche le plaisir.
  • Donc Freud a fait l’hypothèse que les gens qui avaient ces symptômes avaient vécus des traumatismes réels (ex: agressés), mais ces traumatismes n’étaient pas nécessairement le fruit de l’agression directement, mais plutôt le fruit de la répression morale sur les gens.
  • Oui, le fait de se souvenir du traumatisme et de l’exprimer libère.
  • Quels sont les désavantages du recours à l’hypnose?
    1. Ce n’est pas une guérison durable, ça revient. Ce n’est pas suffisant de se rappeler.
    2. Ce n’est pas tout le monde qui répond bien à l’hypnose
    3. Avec l’hypnose, on peut suggérer des choses qui ne se sont pas passées. Donc, ce n’est pas évident d’aller explorer le passé de qqun avec l’hypnose car souvent en posant nos questions, on modifie les souvenirs de la personne.
18
Q

Qu’est-ce que l’association libre?

A
  • Consiste à exprimer toutes les pensées (idées, images) sans discrimination, et de manière spontanée
  • Inapplicable dans toute sa rigueur (pcq mm si on veut tout dire ce qui nous vient à l’esprit, il y a tjrs un peu de censure. Et aussi, notre pensée va bcp plus vite que notre parole)
  • Ce que l’on remarque ainsi:
  • Silences
  • Lacunes du discours
  • Lapsus
  • Les coq-à-l’âne
19
Q

Qu’est-ce le rêve selon Freud? Comment l’analyser?

A
  • Selon Freud, le rêve est la « voie royale vers l’Inconscient »
  • Processus à l’oeuvre : déplacement, condensation, symbolisation…
  • Quoi regarder? Brièvement, on prend des éléments du rêve (ex: maison) et on demande à quoi ça leur fait penser, spontanément. L’idée est de prendre chacun des morceaux et de voir ce qui se cache derrière les symboles. Et selon Freud, les symboles sont circonstanciels, on ne peut pas dire qu’un chat dans un rêve veut nécessairement dire tel truc, ça dépend de la personne et du contexte.
  • Comment utiliser le rêve en thérapie? Ça peut être d’analyser le rêve en le décortiquant. Ça peut être aussi de demander à la personne de raconter le rêve juste pour l’aider à réfléchir à plein d’autres trucs.
20
Q

Qu’est-ce que le transfert?

A

Processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent…
…sur certains objets
…dans le cadre d’un certain type de relation (dont la relation thérapeutique)
-Il s’agit, entre autres, d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité prononcé
-Classiquement reconnu comme le terrain où se joue la problématique d’une thérapie, son installation, ses modalités, son interprétation et, éventuellement, sa résolution
*En bref: c’est lorsqu’un patron relationnel, appris dans l’enfance, est répété au moment présent avec qqun de significatif, notamment le psy. L’individu développe un ou plrs patrons relationnels qui sont reliés à nos enjeux. Est-ce qu’on va parvenir à une résolution dans le cadre de la thérapie? Si oui, on pourra défaire des noeuds et cheminer dans notre parcours.

21
Q

Qu’est-ce que le contre-transfert?

A
  • Ensemble de réactions inconscientes du thérapeute à l’égard de son patient et, plus particulièrement, au transfert de celui-ci (c’est lorsque le thérapeute éprouve qqch, qu’il connaît une modification au niveau de ses pensées/comportements à cause du transfert de son patient)
  • D’abord compris comme un élément essentiellement négatif, nuisible, le contre-transfert est souvent considéré, à notre époque, comme un précieux outil (initialement, on se disait que si le psy se sent envahi, c’est qu’il n’a pas résolu ses propres enjeux et qu’il faut qu’il retourne en thérapie. On s’est rendu compte au fil des ans, que le contre-transfert est inévitable. Aujourd’hui ils s’en servent pour mieux comprendre la réalité de leur patient, ça nous donne de l’info sur ses enjeux à lui. Peut nous aider à diagnostiquer et à formuler les bonnes interventions au bon moment)
22
Q

À propos de la thérapie proposée, il y a 3 processus complémentaires de la cure analytique, lesquels?

A
  • Remémoration: le fait de se souvenir de ce qui s’est passé de significatif. Si on fait souvent de l’association libre, on risque de se souvenir de choses qu’on tend à mettre de côté.
  • Répétition: à travers la remémoration il va y avoir de la répétition, cad qu’il y a des souvenirs qui vont revenir plus que d’autres et il y a des enjeux qui vont se retrouver sous différentes formes (ex: la séparation).
  • Perlaboration: surmonter le blocage, donner un sens à cette répétition. Pour cela, il faut bien saisir ce qui a été vécu, ce que la personne a subit et comment elle a souffert. On pourra ensuite formuler de bonnes hypothèses et trouver un sens à ces expériences.
23
Q

Quel est le but de la cure analytique selon Freud?

A
  • Selon Freud, le but de la cure analytique consiste à passer du symptôme à l’idée refoulée, et offrir une « meilleure solution » que celle du refoulement.
  • Une « meilleure solution » consiste soit à accepter totalement ou partiellement le désir ou, encore, à diriger le désir vers un but plus élevé, donc moins sujet à la critique du Surmoi. (ex: une fois que la personne passe par-dessus sa culpabilité, ça va être possible de rediriger l’É psychique, de remobiliser le désir vers des buts acceptables, d’investir une relation sans crainte de ne pas être à la hauteur ou de provoquer à nouveau la rupture)
24
Q

Quels sont les impacts de la psychanalyse?

A
  • Mise en évidence des forces inconscientes : « le Moi n’est pas maître dans sa propre maison » (on a l’impression de pouvoir choisir, de prendre des décisions librement, mais ce n’est pas le cas, l’inconscient fait constamment pression pour nous amener dans une direction ou une autre, les conflits de l’enfance vont déterminer une bonne part de nos conduites, nos conduites les plus significatives reposent sur des causes qui nous échappent. Freud voit la psychanalyse comme la 3e “grande vexation”)
  • La conception freudienne s’applique à montrer comment les contraintes (par ailleurs comprises comme nécessaires à la survie) du monde social affectent la vie pulsionnelle et le développement des névroses (notre biologie nous amène à avoir des pulsions qui vont être à l’encontre de l’ordre social pour nous permettre de vivre tous ensemble. Cette opposition entre les 2 amène chaque individu à trouver les meilleurs compromis possibles, le meilleur équilibre possible pour éviter la névrose. Le contexte de répression sexuelle dans lequel Freud a grandit, l’a inspiré dans sa conception)
  • La théorie du développement psychosexuel, encore très en vogue à ce jour, a notamment été empruntée par de nombreux humanistes
  • Rayonnement majeur de la psychanalyse dans divers domaines de la connaissance : psychologie, anthropologie, philosophie, littérature, médecine… (la psychanalyse est un ensemble de théories de la personnalité qui est applicable à tous les champs de l’activité humaine)
  • Populaire en Europe et en Amérique du Sud, la psychanalyse a subi des transformations en profondeur dans sa version nord-américaine. En effet, les théoriciens de l’Ego Psychology mettent l’emphase sur les fonctions du Moi, et ce, tout en délaissant une part du déterminisme de l’inconscient et des pulsions (Freud dit qu’on ne naît pas avec un Moi, mais l’Ego Psychology dit que oui. Dans ce courant nord-américain, on donne plus de pouvoir au Moi, on parle moins de l’inconscient et des pulsions. On pourrait dire que ce qui s’est développé en AduN est à l’image de notre enviro social (monde capitaliste avec une des valeurs dominantes: l’individualisme)
25
Q

La psychanalyse est-elle une science?

A
  • Elle n’est pas une science expérimentale mais, la psychanalyse est une science interprétative, c’est-à-dire qu’elle cherche à conférer un sens aux contenus psychiques et aux comportements
  • À noter qu’une interprétation est une « explication non légaliste »: plutôt que de s’appuyer sur des lois physiques, l’interprétation prend assise sur des construits élaborés et sans cesse révisés (dans le cas de la psychanalyse, la révision s’effectue au moyen de l’expérience clinique). Cette méthode de validation est dite « herméneutique » (il y a confrontation entre le discours et la réalité: comment on formule les choses et comment elles se passent. Il y a vérification dans l’expérience clinique, la formulation des phénomènes est supposée rendre compte dans ce qu’on retrouve dans la clinique et va nous aider à anticiper ce qui s’en vient. On ne parle de pas de preuves, on parle d’arguments. On amène des arguments pour expliquer les phénomènes humains et si ces arguments rendent bien compte de la réalité et permettent d’anticiper ce qui s’en vient, l’approche gagne en crédibilité)
  • Le cadre psychanalytique et l’association libre permettent d’étudier le psychisme humain avec une méthode semblable aux sciences empiriques (observation et accumulation de faits psychiques menant à la formulation d’hypothèses par la suite testées dans la clinique) (dans le cadre classique, il y a un assez bon contrôle des variables tout comme dans ce cadre-ci: on contrôle les variables de l’enviro, on reçoit une panoplie de données (discours du patient dans l’association libre), on note les répétitions pour en venir à la formulation d’H)
  • Par ailleurs, puisque la neuropsychanalyse (pas pareil à la psychanalyse!) implique l’opérationnalisation des notions freudiennes en s’appuyant sur le substrat neurophysiologique ainsi que la formulation d’hypothèses vérifiables expérimentalement, nous pouvons classer celle-ci parmi les sciences dites explicatives, au sens nomologico-déductif (on se base sur des lois physiques pour faire des prédictions) du terme
26
Q

Quelles sont les critiques de la psychanalyse?

A
  • La dérive vers la « physique occulte » a nui à la crédibilité de la psychanalyse. Exemples : l’accumulateur d’orgone et le cloudbuster de Wilhelm Reich. (il a postulé l’existence de l’orgone, une É vitale partout dans la nature, et qu’il y aurait moyen de manipuler cette É pour guérir et pour influencer les phénomènes, notamment ceux météorologiques (canon pour faire pleuvoir et repousser les tempêtes). Les autorités l’ont empêché de se procurer des accumulateurs d’orgone, il l’a fait quand mm et il a été incarcéré.) (donc c’est un psychanalyste qui a donné une image assez farfelue de la psychanalyse)
  • Après la mort de Freud, le courant psychanalytique est devenu particulièrement dogmatique (« plus freudien que Freud ») (ex: bureaux complètement blancs, pas de fenêtre, surtout pas dans le champs visuels du patient)
  • Si la psychanalyse a continué à évoluer sur le plan théorique (pensons à l’apport de Bion, Winnicott et Kernberg, par exemple), son essor a été ralenti par des argumentations abstraites parfois trop loin de la réalité clinique (par ex, chez certains théoriciens français, ça été assez lourd ce qui a été écrit du côté psychanalytique, pas tjrs si connecté à la réalité clinique, tend à s’éloigner, à tomber dans la cérébralité. L’intellectualisation est une des dérives possibles de la psychanalyse et ça s’est en partie produit et ça perd de sa crédibilité)
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Q

Pourquoi la psychanalyse est sans doute l’approche la plus complète en psychologie?

A
  • Parce qu’elle traite et intègre la biologie, le développement, la psychopathologie individuelle et les phénomènes sociaux, notamment, la psychanalyse est sans doute l’approche la plus complète en psychologie. Elle serait d’ailleurs la seule à disposer d’une métapsychologie (à travers les points de vue économique, dynamique et topique) (elle offre des formulations pour rendre compte des phénomènes les + profonds pour ce qui est de l’activité psychique)
  • Par conséquent, elle offre des pistes de compréhension par rapport aux problématiques cliniques les plus complexes
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Q

Concernant la psychanalyse après Freud, expliquer l’opposition entre Melanie Klein (1882-1960) et Anna Freud
(1895-1982).

A
  • Kleiniens : approche centrée sur la relation d’objet, les psychoses et les troubles narcissiques (bcp d’emphase sur la dyade mère-enfant)
  • Annafreudiens : approche centrée sur le complexe d’Œdipe
  • Middle Group : entre les deux, indécis (Winnicott, Bowlby, Balint)
  • En 1946, il y a un accord qui a été signé, le Middle Group est allé rejoindre les Kleiniens, qui est devenu le groupe majoritaire.
  • Ces luttes ont ralenti le développement de formulations nouvelles. Pendant qq années, il y a eu un repli vers l’orthodoxie freudienne pcq s’éloigner de Freud voulait dire s’éloigner de la psychanalyse, mis à distance par les autres, donc ça a créé un climat particulier.
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Q

Décrire la psychanalyse au Québec.

A

-Plusieurs regroupements en-dehors des universités :
Société psychanalytique de Montréal (SPM), Institut psychanalytique de Montréal (IPM), Quebec English Branch (Canadian Psychoanalytic Society), Groupe interdisciplinaire freudien de recherche et d’intervention clinique et culturelle (GIFRIC), Association des psychothérapeutes psychanalytiques du Québec (APPQ)
(SPM par exemple, la moyenne d’âge est si élevée car le groupe a été réfractaire à recevoir de nouveaux membres, donc ça a nuit au renouvellement)
-Revues « Trans » (1992-1999) et « Filigrane » (1992-)
-De plus en plus en marge des milieux hospitaliers et universitaires