Problème 3 - Les anémies hémolytiques Flashcards

1
Q

Y a-t-il un noyau, mitochondries ou ribosomes dans le GR ?

A

Non

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

De quoi est composée la membrane du GR ?

A

50% protéines, 20% phospholipides (vulnérable au stress oxydatif), 50% cholestérol, 10% hydrocarbures.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

De quoi est composé le cytosquelette du GR ?

A

Maintien de la forme biconcave du GR. Composé de protéines réticulaires de :

  • Structure verticale, dont l’altération résulte en sphérocytose.
  • Structure horizontale, dont l’altération résulte en fragmentation sévère ou en elliptocytose.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que la voie Embden-Meyerhof ?

A

Production d’ATP par glycolyse anaérobique. Glucose -> pyruvate -> lactate. Permet le maintien de la fonction membranaire et de la forme du GR, sa pliabilité.

Si défaut de cette voie : augmentation de la rigidité du GR et diminution de survie = anémie hémolytique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Par quelles autres voies métaboliques est soutenue la voie Embden-Meyerhof ?

A
  1. Production de NADH nécessaire pour produire méthémoglobine réductase, ce qui permet de réduire la méthémoglobine (Hb contenant Fe3+) en hémoglobine active (Hb contenant Fe2+).

Si déficience de l’enzyme NADH-diaphorase :

  • Type 1 = petite accumulation de méthémoglobine.
  • Type 2 = cyanose et retard mental.
  1. Shunt Luebering-Rapoport qui régule la production de 2,3-DPG. Sensible au phosphate : si manque (acidocétose diabétique ou manque nutritionnel) = diminution de la réponse au 2,3-DPG.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que la voie hexose monophosphate (pentose phosphate) ?

A
  • 10% de la glycolyse.
  • Glucose-6-P –> 6-phosphogluconate –> pentose phosphate par l’enzyme G6PD.
  • Cette réaction produit du NADPH qui est utilisé pour la réduction du glutathione (protège contre stress oxydatif et prévient dénaturation globines, ce qui nécessite l’enzyme glutathione réductase - GSH)) et maintient le fer de l’hémoglobine réduit (Fe2+)
  • Si manque de GSH ou G6PD : Hb dénaturée précipite dans le GR et endommage la membrane et provoque l’hémolyse.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pourquoi le GR entre rapidement en sénescence (120 jours) ?

A

Étant donné que le globule rouge mature n’a pas d’ADN, la machinerie enzymatique vieillissante ne peut être remplacée et le globule rouge entre rapidement en sénescence puisque les voies métaboliques deviennent insuffisantes pour produire l’ATP ce qui ne permet plus de soutenir les fonctions cellulaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les modifications survenant lors du vieillissement chez le GR ?

A
  • Fragilisation de la membrane et perte de flexibilité.
  • Accumulation de méthémoglobine.
  • Accumulation de phospholipides oxydés.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Comment se fait la destruction normale d’un GR ?

A

Après 120 jours, par hémolyse extravasculaire. Ils sont phagocytés par les macrophages du système RE : destruction de la membrane et destruction de l’hème par les enzymes lysosomales (transferrine récupère le fer, lyse des chaînes de globines et récupération des AA, lyse de la protoporphyrine et conversion en bilirubine non conjuguée).

Si hémolyse intravasculaire (très minoritaire) : Hb libre est liée soit par l’haptoglobine ou oxydée en méthémoglobine qui relâche ensuite le groupe hème, qui se lie avec albumine ou hémopexine. Le foie lyse ensuite le groupe hème, récupère le fer et produit de la bilirubine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quel rôle la rate joue-t-elle dans le contrôle de qualité des GR ?

A

Teste la viabilité et la flexibilité des GR.

  • Sang artériel arrive par une artère terminale dans la pulpe rouge splénique : environnement hypoxique et concentré stresse les voies métaboliques (les cellules sénescentes ou endommagées subissent perte de flexibilité).
  • Pour regagner circulation, GR doivent passer dans de petits pores sinusoïdes (dont la taille est plus petite que celle des GR, donc les GR rigides restent pris et sont phagocytés).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelle est la structure générale de l’Hb ?

A
  • Tétramère de 4 chaînes polypeptidiques (globines): une paire de chaîne a, et une paire de chaîne non-a (soit B, y ou d)
  • Chaque globine contient un groupement hème constitué d’un anneau de protoporphyrine avec un atome de fer (Fe2+)
  • Chaque groupement hème contient un ion ferreux (Fe2+) capable de lier l’oxygène : donc, chaque molécule d’Hb peut lier 4 molécules d’O2.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment se fait la synthèse d’Hb ?

A

Dans les proérythroblastes. Se continue jusqu’aux réticulocytes, qui produisent encore un peu d’Hb. Nécessite des réserves adéquates de fer et une production normale de protoporphyrine et de globines.

Étapes:

  1. Synthèse de l’hème : synthèse de protoporphyrine dans la mitochondrie puis continue dans le cytoplasme et se termine dans la mitochondrie. Incorporation du fersous contrôle de l’enzyme ferrochélatase.
  2. Synthèse des globines et des ribosomes : gènes de a-globine situés sur chromo 16. Gènes de B-globine sur chromo 11.
  3. Assemblage final dans le cytoplasme.

C’est influencé par la stimulation par EPO et la disponibilité du fer.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels sont les types principaux d’Hb ?

A
  1. HbA. Composition = a2B2. Proportions = 96-98%.
  2. HbF. Composition = a2y2. Proportion = 0,5-0,8%.
  3. HbA2. Composition = a2d2. Proportion = 1,5-3,2%.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que l’HbF ?

A

Principale forme d’hémoblogine chez le foetus (à partir de 10-11 semaines de gestation). Reste la principale forme jusqu’à 3-6 mois post-naissance car chaîne y remplacée graduellement par chaîne B à partir de 38 semaines de gestation. A affinité plus élevée pour O2 que HbA (car ne se lie par avec 2,3-DPG).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les caractéristiques de la courbe de dissociation de l’Hb ?

A
  • Courbe de forme sigmoïdale : liaison de O2 à Hb entraîne une augmentation de l’affinité de Hb pour O2.
  • Permet liaison efficace a/n alvéolaire (PO2 élevée) et libération efficace aux tissus (PO2 faible).
  • Normalement seule la portion supérieure est utilisée car le sang artériel a PO2 de 95 mmHg et le sang veineux a PO2 de 40 mmHg ce qui permet de grandes réserves pour augmenter la libération d’O2 au besoin.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la courbe de dissociation de Hb ?

A

Déplacent vers la droite (moins d’affinité et plus grande libération d’O2) :

  • Augmentation de H+ (effet Bohr)
  • Augmentation du 2,3-DPG
  • Augmentation de CO2
  • Augmentation de température
  • HbS : anémie falciforme

Déplacent vers la gauche (gain d’affinité et moins grande libération) :

  • Diminution H+
  • Diminution 2,3-DPG
  • Diminution CO2
  • Augmentation CO
  • HbF : hémoglobine foetale.

** La libération de O2 favorise simultanément la liaison de O2 à Hb (effet Haldane) ce qui promet captation maximale de CO2 aux tissus périphériques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelle est l’importance de 2,3-DPG ?

A
  • Principale molécule altérant l’affinité de Hb pour O2 chez l’humain.
  • Production stimulée par désaturation de Hb (hypoxie, anémie, IC) soit par une augmentation de la différence artério-veineuse (extraction O2)
  • Se lie à Hb désoxygénée et diminue affinité pour O2 donc permet d’augmenter la libération d’O2 dans états d’hypoxie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Comment se passe le processus de désoxygénation de l’hémoglobine ?

A

Pendant la désoxygénation, les chaînes B s’éloignent et permettent l’entrée du 2,3-DPG entre elles. Celui-ci vient diminuer l’affinité pour l’oxygène de l’hémoglobine, phénomène responsable de la forme sigmoïde de la courbe de dissociation de l’hémoglobine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

À quelle SaO2 et PaO2 les échanges d’O2 surviennent-ils ?

A

SaO2 entre 70-95% et PaO2 de 40-95 mmHg.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Comment se fait la dégradation des GR ?

A

La dégradation des GR donne soit de l’Hb libre (hémolyse intravasculaire) ou Hb dans cellules RE.

L’Hb libre se lie à l’haptoglobine, ce qui permet de retourner vers l’Hb dans les cellules RE, où elle est dégradée en globine (dégradée en AA qui sont recyclés vers plasma pour synthèse protéique) et en hème, dégradé en fer qui sera recyclé vers la transferrine plasmatique et en protoporphyrine, qui est dégradée en biliverdine, puis en bilirubine non conjuguée, puis va dans foie où les enzymes produisent de la bilirubine conjuguée qui est excrétée dans la bile dans l’intestin, où les bactéries produisent de l’urobilinogène qui subit soit une réabsorption intestinale et excrétion urinaire (urobilinogène) ou une excrétion via selles (stercobilinogène).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Qu’est-ce qu’une anémie hémolytique ?

A

L’hémolyse est la destruction prématurée des GR (survie < 100 jours) qui entraîne une augmentation du taux de dégradation des érythrocytes. L’hémolyse peut être compensée par une augmentation de la production de GR (hyperplasie de la moelle avec réticulocytose) et n’est donc pas toujours accompagnée d’une anémie, qui apparaît seulement lorsque l’hémolyse est trop massive et dépasse la capacité maximale de production des GR.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Qu’est-ce qu’une hémolyse intravasculaire ?

A

Destruction des GR directement dans la circulation, pouvant être causé par :

  • Dommages mécaniques (valves prosthétiques, thrombose)
  • Fixation du complément
  • Parasites intracellulaires
  • Facteurs exogènes toxiques

Entraîne libération d’une grande quantité d’Hb libre dans le sang :

  • Hémoglobinémie
  • Saturation de l’haptoglobine (diminution de l’haptoglobine sérique)
  • Oxydation de l’hémoglobine en méthémoglobine
  • Filtration glomérulaire de l’excédent d’hémoglobine et méthémoglobine : hémoglobinurie, accumulation de fer dans les tubules rénaux (hémosidérinurie), peut entraîner déplétion en fer.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Qu’est-ce que l’hémolyse extravasculaire ?

A
  • Destruction excessive des GR par les macrophages du système RE : altération du GR le rendant moins déformable.
  • Recyclage important du fer peut entraîner hémochromatose.
  • Splénomégalie peut entraîner hypersplénisme : thrombocytopénie, neutropénie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelles sont les manifestations cliniques et paracliniques de l’hémolyse extravasculaire ?

A

Anémie, splénomégalie, jaunisse (hyperbilirubinémie non conjuguée).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelles sont les manifestations cliniques et paracliniques de l’hémolyse intravasculaire ?

A

Anémie, jaunisse (hyperbilirubinémie non conjuguée), hémoglobinémie, hémoglobinurie, méthémoglobinémie, hémosidérinurie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quelles sont les différences entre les manifestations cliniques d’une anémie hémolytique aigue ou chronique ?

A

Aigue : une anémie auto-immune peut donner un tableau aigu et sévère. Peut entraîner hypotension due à résistance périphérique diminuée. Si intravasculaire : fièvre, frissons, douleurs lombaires.

Chronique : une sphérocytose héréditaire légère peut donner seulement petite anémie légère et être diagnostiquée plusieurs années plus tard. Peut avoir présentation aigue si décompensation par diminution de la production de GR (ex: infection à parvovirus ou déficience en B9) = crise aplasique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Si l’hémolyse est récurrente ou persistante, l’hyperproduction de bilirubine peut favoriser quoi ?

A

La formation de cholélithiases de pigments.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Comment l’hémolyse peut-elle causer des altérations de l’équilibre de fer ?

A

Tendance au manque de fer si hémolyse intravasculaire (peut causer anémie ferriprive) et tendance à l’excès si hémolyse extravasculaire (peut causer hémochromatose).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Que recherche-t-on à l’anamnèse ?

A

Origine ethnique, cas familiaux, séjours à l’étranger, prise de médicaments, transfusions antérieures, greffes, grossesses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quand faut-il toujours suspecter une anémie hémolytique ?

A

Réticulocytose, baisse rapide de l’hémoglobine en absence de saignements ou spoliation, cellules aux formes anormales sur le frottis, ictère ou splénomégalie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quelles sont les trouvailles paracliniques générales dans le cas d’une anémie hémolytique ?

A
  1. Anémie : généralement normochrome normocytaire, microcytaire dans thalassémies, macrocytaire si réticulocytose importante ou carence en folate associée.
  2. Signes d’augmentation de la lyse cellulaire : hyperbilirubinémie non conjuguée, augmentation de l’urobilinogène urinaire, diminution de l’haptoglobine sérique, augmentation des AST et du LDH.
  3. Signes d’augmentation de production érythrocytaire : réticulocytose, hyperplasie érythroïde de la MO.
  4. Érythrocytes endommagés : morphologie altérée (microsphérocytes, elliptocytes, fragments, inclusions), fragilité osmotique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Comment classifie-t-on les anémies hémolytiques intrinsèques ?

A

Héréditaire

  1. Anomalie membrane ou cytosquelette : sphérocytose héréditaire, elliptocytose héréditaire.
  2. Anomalie Hb : anémie falciforme, thalassémies.
  3. Défaut enzymatique : déficit en G6PD, déficit en pyruvate kinase.

Acquis
1. Hémoglobinurie paroxysmale nocturne.

33
Q

Comment classifie-t-on les anémies hémolytiques extrinsèques ?

A

Héréditaire
1. SHU atypique.

Acquis

  1. Auto-immune : à anticorps chauds et à anticorps froids.
  2. Allo-immune : anémie hémolytique du nouveau-né, réactions transfusionnelles.
  3. Mécanique : microangiopathies (PTT, SHU, CID)
  4. Médicamenteux : mécanismes d’anémie immune, stress oxydatif.
  5. Toxique : métaux lourds, venins.
  6. Infections : parasites (ex: malaria), bactéries (ex: c. perfringens), peut aussi précipiter réaction auto-immune ou crises dans déficit en G6PD.
34
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> défaut membranaire-cytosquelette -> sphérocytose héréditaire. Quelle en est l’épidémiologie ?

A
  • Anémie hémolytique héréditaire la plus fréquente.
  • Surtout Nord-Européens
  • Autosomal dominant (généralement)
35
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> défaut membranaire-cytosquelette -> sphérocytose héréditaire. Quelle en est la pathophysiologie ?

A

Mutations diverses causant défaut dans les protéines de l’axe vertical du cytosquelette. Cela diminue la stabilité de la membrane.

La MO produit GR biconcaves mais perte graduelle de fragments de membrane lipidique, perte de fluide intracellulaire menant à la formation de microsphérocytes denses. Perte de membrane force GR à adopter une forme sphérique moins déformable. Ces GR sont incapables de passer dans la microcirculation splénique = hémolyse extravasculaire.

36
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> défaut membranaire-cytosquelette -> sphérocytose héréditaire. Quelle est la présentation clinique ?

A

Jaunisse fluctuante, splénomégalie, anémie légère à modérée.

Plusieurs patients sont asymptomatiques en dehors des crises, car ont une anémie compensée. Certains se plaignent de fatigabilité et de manque de vitalité disproportionnée par rapport à leur anémie.

Cholélithiases de pigments sont fréquentes et on peut faire une cholécystectomie préventive.

Évolution ponctuée par crises aplasiques ou hémolytiques :

  • Crises aplasiques souvent déclenchées par infection parvovirus B19.
  • Crises hémolytiques avec aggravation transitoire de l’anémie arrive souvent dans infections virales ou bactériennes.

Risque de macrocytose par manque de folate (besoin accru car haute production de GR).

37
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> défaut membranaire-cytosquelette -> sphérocytose héréditaire. Comment est-ce qu’on l’investigue ?

A
  • Microsphérocytes
  • CCMH élevé
  • Réticulocytose (index de réticulocytes > 2-3)
  • Fragilité osmotique et auto-hémolyse corrigée par le glucose.
38
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> défaut membranaire-cytosquelette -> sphérocytose héréditaire. Comment le traite-t-on ?

A

Splénectomie si sx proéminents : corrige anémie mais sphérocytose persiste. À faire 4 ans après pour éviter sepsis sévère.

39
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> défaut membranaire-cytosquelette -> elliptocytose héréditaire.
Qu’est-ce que c’est ?

A

Condition rare où mutations affectant interactions horizontales entraîne incapacité des hétérodimères de spectrine à s’associer en hétérotétramères.

Généralement autosomale dominant.

Entraîne hémolyse extravasculaire.

Caractérisé par présence d’elliptocytes au frottis sanguin et pas de poïkilocytose + VGM normal.

40
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> défaut membranaire-cytosquelette -> acanthocytose. Qu’est-ce que c’est ?

A

Accumulation de cholestérol dans la membrane lipidique. Chez patient avec abétalipoprotéinémie, cirrhose sévère ou pancréatite. Entraîne distorsion de la membrane.

41
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> défaut membranaire-cytosquelette -> stomatocytose. Chez qui ?

A

Chez patient avec cirrhose, néoplasies, maladies cardio-vasculaires.

42
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> hémoglobinopathies. Épidémio ? Classification ?

A

Les défauts génétiques de l’Hb sont désordes génétiques les plus communs au monde. Ils sont fréquents dans les régions tropicales et sous tropicales où le fait d’être porteur donne une protection contre la malaria.

2 catégories :

  • Hémoglobinopathies structurelles (production d’une Hb anormale) : anémie falciforme, Hb E, Hb C, Hb instables.
  • Thalassémies (réduction de la synthèse de chaîne a ou B globine.)
43
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> hémoglobinopathies structurelles –> anémie falciforme. Épidémiologie ?

A

Autosomique récessive, surtout chez les Africains (protection contre malaria)

44
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> hémoglobinopathies structurelles –> anémie falciforme. Pathophysiologie ?

A
  • Substitution d’un AA sur B-globine a/n chromo 11, ce qui produit du HbS.
  • Hbs polymérise lorsqu’elle est désoxygénée et déforme le GR en drépanocyte : falciformation (forme de croissant), de manière réversible au début puis irréversible après quelques crises.
  • Favorisé par CCMH augmenté et diminution de pH intracellulaire car augmentation de Hb désoxygénée.
  • Drépanocytes sont moins déformables et anormalement adhérents à endothélium causant : hémolyse chronique (non déformables = hémolyse extravasculaire et mécaniquement fragiles = hémolyse intravasculaire) et occlusions microvasculaires (surtout dans lits vasculaires avec temps de transit allongé : microcirculation, rate, MO, tissus inflammés. Entraîne infarctus, ischémie et atteintes tissulaires multiples, ce qui crée un cercle vicieux car l’augmentation de l’hypoxie et de l’acidose augmente la polymérisation.
45
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> hémoglobinopathies structurelles –> anémie falciforme. Présentation clinique des homozygotes ?

A
  • Anémie hémolytique modérée à sévère.
  • Ulcères aux MI.
  • Crises vaso-occlusives :
  • Épisodes hypoxiques / infarctus causant douleur aigue, dommage tissulaire.
  • Précipitées par infection, acidose, déshydratation, hypoxie, changement de température…
  • Entraîne dommages progressifs à :
    1. Os : syndrome pied-main entraînant doigts plus courts que d’autres. Hanches, épaules, vertèbres atteintes.
    2. Poumons : syndrome thoracique aigu. Cause la plus fréquente de mort après la puberté. DRS, tachypnée, fièvre, toux, infiltrats pulmonaires, diminution de PaO2.
    3. Cerveau -> AVC
    4. Rate : splénomégalie dans l’enfance, mais rate s’atrophie car infarctus et fibrose entraîne auto-splénectomie. Susceptibilité accrue pour infections.
    5. Reins : isothénurie, IRC.
  • Crises de séquestration splénique :
  • < 4 ans qui ont rate intacte.
  • Séquestration massive de GR falciformes dans rate avec pooling de sang.
  • Entraîne splénomégalie, hypovolémie, aggravation aigue de l’anémie, douleur abdo.
  • Crises aplasiques :
  • Causées par diminution transitoire de l’érythropoïèse due à infection parvovirus B19 ou manque d’acide folique.
  • Aggravation subite de l’anémie et diminution de réticulocytes.
  • Crises hémolytiques:
  • Augmentation de l’hémolyse.
  • Accompagne crise douloureuse.
  • Diminution Hb mais augmentation réticulocytes.
46
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> hémoglobinopathies structurelles –> anémie falciforme. Manifestations cliniques des hétérozygotes (traits d’anémie falciforme) ?

A
  • Généralement ASX.
  • Peut avoir hématurie ou isothénurie due à microinfarcissement de la zone médullaire.
  • Éviter hypoxie (plongée en apnée, hautes altitudes, exercice extrême) et déshydratation.
  • Attention avec grossesse et anesthésie.
47
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> hémoglobinopathies structurelles –> anémie falciforme. Comment est-ce qu’on l’investigue ?

A

Diagnostic : électrophorèse de Hb (absence de HbA, HbF légèrement augmentée). Test de falciformation in vitro.

Frottis sanguin : drépanocytes (faucilles) et cellules cibles dans les périodes de crises. Corps de Howell-Jolly (signes d’atrophie splénique).

48
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> hémoglobinopathies structurelles –> anémie falciforme. Comment on traite ça ?

A
  • Éviter précipitants (déshydratation, infections, stase, froid, hypoxie).
  • Vaccination pneumocoque, influenza, méningocoque.
  • Prophylaxie de pénicilline.
  • Hydratation vigoureuse si stress, exercice, infection.
  • Bonne nutrition, hygiène et équilibre de vie.
  • Suppléments d’acide folique.
  • Hydroxyurée pour patients avec sx sévères/fréquents : augmente synthèse HbF, effet anti-inflammatoire par inhibition de production de GB.
  • Lors des crises : repos, hydratation vigoureuse, analgésie agressive, transfusions seulement si anémie grave.
49
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> enzymopathies -> déficience en G6PD. Épidémiologie ?

A

20% dans certains pays d’Asie du sud-est, Afrique, Moyen-Orient. Procurerait résistance contre formes léthales de falciparum malaria.

Transmission liée à X.

50
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> enzymopathies -> déficience en G6PD. Pathophysiologie ?

A
  • Mutations entraîne survie diminuée de l’enzyme glucose-6-phosphate déshydrogénase.
  • Entraîne déficience de l’enzyme G6PD :
  • Seule source de NADPH dans le GR qui permet de réduire le glutathione et donc de protéger la cellule contre le stress oxydatif.
  • Entraîne hémolyse aigue lors d’exposition à stress oxydatifs :
  • Médicaments, fièvre, fèves fava…
  • Hémolyse intravasculaire ET extravasculaire : oxydation cause dénaturation globine et précipitation = corps de Heinz, qui endommagent la membrane du GR. Ils vont être phagocytés par macrophages, ce qui entraîne la déformation du GR.
51
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> enzymopathies -> déficience en G6PD. Présentation clinique ?

A

3 principales présentations :

  1. Anémie hémolytique aigue en réponse à un stress oxydatif :
    - Infections (ROS produits par leucocytes) : hépatites virales, pneumonie, fièvre typhoïde…
    - Médicaments : anti-malariens, antibiotiques et antibactériens, analgésiques et antipyrétiques (ex: aspirine à haute dose).
    - Fèves fava.
    * * Risque le plus sévère durant ces crises : IRA.
  2. Jaunisse néonatale : risque augmenté chez les patients avec déficience en G6PD. Peut entraîner kernictère si non traité.
  3. Anémie congénitale chronique non sphérocytique (rare).
52
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> enzymopathies -> déficience en G6PD. Investigation ?

A
  • Tests de dépistage et tests de détection directe de l’enzyme sur GR.
  • Entre crises : FSC normale.
  • Durant crises :
  • Frottis : cellules fragmentées, bite celles, sphérocytes, corps de Heinz.
  • Hémoglobinémie/urie, hyperbilirubinémie conjuguée, augmentation des LDH, diminution de haptaglobine.
53
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> enzymopathies -> déficience en G6PD. Comment on traite ça ?

A
  • Cessation / évitement des agents déclencheurs.
  • Lors d’anémie aigue sévère, maintenir diurèse élevée (et transfusions au besoin)
  • Lors d’anémie chronique, souvent supplément de folate et surveillance sont suffisants.
54
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> enzymopathies -> déficience en pyruvate kinase. Épidémio et pathophysio ?

A
  • Transmission autosomal récessif. Rare !

Pathophysio :

  • Manque d’ATP entraîne rigidification des GR.
  • Entraîne hémolyse extravasculaire avec anémie de sévérité variable.
55
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> enzymopathies -> déficience en pyruvate kinase. Présentation clinique ?

A
  • Anémie bien tolérée car le blocage métabolique est à la dernière étape de la glycolyse et cause une augmentation 2,3-DPG entraînant un shift vers la droite de la courbe de dissociation.
  • Souvent jaunisse néonatale persistante.
56
Q

Anémies hémolytiques intrinsèques -> enzymopathies -> déficience en pyruvate kinase. Investigation et traitement ?

A

Investigation :

  • Diagnostic par dosage direct de l’enzyme.
  • Présence de poïkilocytose et prickle cells au frottis.

Traitement :

  • Supplémentation en acide folique pour compenser le turnover augmenté.
  • Transfusions si nécessaire.
  • Splénectomie peut être bénéfique chez patients avec manifestations sévères.
57
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA). Définition ?

A

Causées par des anticorps qui se lient aux globules rouges, entraînant leur destruction précoce. Ces anticorps sont détectés par le test de Coombs et sont diviés en anticorps chauds (réagissant plus fortement à 37°) et anticorps froids (réagissant plus fortement à 4°).

58
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps chauds. Épidémio et causes ?

A

Épidémio :
- Forme la plus commune des anémies immuno-hémolytiques.

Causes :

  • Idiopathique/primaire (50%)
  • Secondaire :
  • Lupus érythémateux disséminé ou autre maladie auto-immune systématique
  • Leucémie lymphocytique chronique, lymphomes
  • Médicaments : méthyldopa (antihypertenseur) stimule la production d’auto-anticorps contre antigènes du système Rh
59
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps chauds. Pathophysio ?

A
  • Liaison d’anticorps (IgG) aux GR et parfois C3.
  • GR liés sont reconnus par macrophages.
  • Entraîne perte de la membrane, sphérocytose progressive et séquestration splénique = hémolyse extravasculaire.
60
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps chauds. Présentation clinique ?

A

Anémie hémolytique extravasculaire pouvant être très sévère. Installation souvent brutale. Pattern de rémissions et rechute. Anémie aigue + jaunisse + splénomégalie.

61
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps chauds. Investigation ?

A

Test de Coombs (direct et indirect) positif aux IgG et/ou complément.

Sphérocytose proéminente dans le sang périphérique.

62
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps chauds. Traitement ?

A
  • Adresser la cause : retirer médicaments, traiter lymphome.
  • Hydratation pour maintenir TA
  • Transfusion de GR en urgence : problématique si anticorps non spécifique, car tout donneur est incompatible. On en donne quand même pour maintenir le patient en vie s’il est instable.
  • Corticostéroïdes : PREMIÈRE LIGNE. Permet de diminuer phénomène immunitaire. Rechutes fréquentes. Meilleure réponse si IgG, moins bonne si complément.
  • Splénectomie : DEUXIÈME LIGNE. Retire site majeur d’hémolyse, mais ne guérit pas la maladie. Entraîne susceptibilité aux infections encapsulées (pneumocoques).
  • Anticorps monoclonaux : DEUXIÈME LIGNE.
  • Immunosuppression : TROISIÈME LIGNE.
  • Supplément d’acide folique si hémolyse importante pour éviter crise aplasique.
63
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps froids. Causes ?

A
  • Idiopathique / primaire (forme chronique)
  • Secondaire :
  • Infections (forme aigue post-infectieuse) : mycoplasma pneumoniae, EBV, CMV, influenza, mononucléose infectieuse.
  • Néoplasie lymphoïde
  • Hémoglobinurie paroxysmale au froid
64
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps froids. Pathophysio ?

A
  • Liaision d’anticorps (IgM) et du complément aux GR. Surtout aux extrémités (T°C plus froide).
  • IgM se détachent quand le sang recircule vers température plus chaude : complément reste attaché au GR entraînant hémolyse extravasculaire. Si complément activé de façon importante = hémolyse intravasculaire.
65
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps froids. Présentation clinique ?

A
  • Anémie hémolytique chronique aggravée par le froid.
  • Hémolyse mixte.
  • Agglutination au froid aux extrémités entraînant obstruction vasculaire avec acrocyanose.
66
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> anémies hémolytiques auto-immunes (AIHA) -> à anticorps froids. Investigation et traitement ?

A

Investigation :

  • Coombs direct positif et montre complément C3d sur surface des GR.
  • Coombs indirect positif et montre anticorps froids.
  • Sphérocytose (moins marquée qu’à anticorps chauds)

Traitement :

  • Garder le patient au chaud
  • Traiter la cause
  • Anticorps monoclonaux peuvent être utiles, surtout si maladie lymphoproliférative associée
67
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques allo-immunes -> Érythroblastose foetale (anémie hémolytique du nouveau-né). Définition ? Étiologies ?

A

Hémolyse causée par incompatibilité des groupes sanguins de la mère et du foetus.

Étiologies :

  • Incompatibilité Rh (mère RhD- avec foetus RhD+)
  • Incompatibilité ABO (généralement cliniquement silencieux car surtout IgM ne traversent pas le placenta)
68
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques allo-immunes -> Érythroblastose foetale (anémie hémolytique du nouveau-né). Pathophysio ?

A
  • Sensibilisation (alloimmunisation) de la mère à des antigènes du foetus qu’elle n’a pas.
  • Via passage des GR du foetus dans la circulation maternelle : hémorragie foeto-placentaire durant l’accouchement, durant 3e trimestre (absence du cytotrophoblaste comme barrière)
  • Via transfusions ou amniocentèse précédentes
  • Entraîne production d’anticorps anti-D (ou autres) par la mère :
  • D’abord anticorps IgM qui ne peuvent pas traverser la membrane placentaire
  • Puis plus tard anticorps IgG pouvant la traverser
  • Si grossesse subséquente IgG anti-D traversent placenta et attaque GR du foetus RhD-
  • Hémolyse extravasculaire chez le bébé :
  • Anémie entraînant décompensation cardiaque et insuffisance hépatique : entraîne anasarque.
  • Dégradation de l’hémoglobine ++ : jaunisse avec risque de kernictère
69
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques allo-immunes -> Érythroblastose foetale (anémie hémolytique du nouveau-né). Manifestations cliniques ?

A
  • Maladie sévère : anasarque foetoplacentaire.
  • Dysfonction hépatique + décompensation cardiaque entraîne oedème généralisé
  • Entraîne mort intra-utérine
  • Maladie modérée : nouveau-né très anémique
  • Anémie, jaunisse, pâleur, tachycardie, oedème et hépatosplénomégalie
  • Hyperbilirubinémie peut causer kernictère neuro si mal contrôlé
    ° Encéphalopathie entraîne séquelles neuro, spasticité, surdité
  • Maladie légère : anémie légère avec ou sans ictère.
70
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques allo-immunes -> Érythroblastose foetale (anémie hémolytique du nouveau-né). Investigation et traitement ?

A

Investigation :

  • Anémie variable avec réticulocytose
  • Hyperbilirubinémie
  • Bébé RhD+ et test de Coombs direct est positif
  • Érythroblastes dans sang périphérique dans cas modérés-sévères (érythroblastose)

Traitement :

  • Avant la naissance si détection d’anti-D chez la mère :
  • Suivi étroit et quantification du niveau d’anti-D
  • Amniocentèse si anomalie développement et transfusions intra-utérine au besoin
  • Après la naissance :
  • Transfusions d’échanges
  • Photothérapie : dégradation de la bilirubine par photo-oxydation, ce qui réduit le risque de kernictère
71
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques allo-immunes -> Érythroblastose foetale (anémie hémolytique du nouveau-né). Prévention ?

A
  • Femmes enceintes devraient avoir dépistage au moins 2 fois durant grossesse :
  • Détermination de leur groupe ABO et Rh
  • Coombs indirect pour détecter anticorps dans sérum
  • Femmes RhD négatives sans anticorps doivent recevoir prophylaxie à anti-D :
  • On donne petite quantité d’anti-D (vaccin Whinrho) à 28 sem ET max 72h après accouchement si bébé RhD+
  • Prévient formation d’anti-D par la mère en neutralisant GR du foetus qui traversent la membrane placentaire
  • Prophylaxie anti-D aux femmes RhD- qui ont évènements potentiellement sensibilisants : terminaison thérapeutique ou avortement spontané, grossesse ectopique, transfusions, trauma
72
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques allo-immunes -> Réaction transfusionnelle hémolytique. Définition ?

A

Réactions ABO :

  • Activation complément
  • Hémolyse intravasculaire
  • Réaction rapide
73
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques médicamenteuses. Pathophysio ?

A

Plusieurs mécanismes :

  1. Induction d’une réaction immune :
    - Liaison du Rx au GR puis production d’anticorps contre Rx.
    - Déposition de complexe anticorps-médicament sur GR, activation du complément.
    - Induction production d’auto-anticorps contre antigènes du GR (auto-immun)
  2. Par stress oxydatif (surtout patient avec déficience en G6PD) : anti-malariens, analgésiques (aspirine à haute dose)
74
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques microangiopathiques. Pathophysio ? Causes ?

A

Pathophysio :

  • Anémie hémolytique intravasculaire d’origine mécanique
  • Turbulence et forces de cisaillement entraîne fragmentation des érythrocytes.

Causes :

  • Surfaces anormales : valves prosthétiques.
  • Malformations artérioveineuses.
  • Microangiopathies (lésion microvasculaire entraîne rétrécissement des vaisseaux) :
  • PTT (avec pentade clinique, traitement par échanges plasmatiques)
  • SHU (avec triade clinique, traitement de support par dialyse rénale)
  • Coagulation intravasculaire disséminée (CID)
  • HT maligne sévère
  • Vasculites
  • Cancer disséminé
  • Trauma externes
  • Hémoglobinurie de marche durant marche ou course prolongée : dommage des GR entre les petits os du pied.
  • Jouer du bongo à répétition.
75
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Anémies hémolytiques microangiopathiques. Présentation clinique ? Investigation ?

A

Présentation clinique :

  • Anémie hémolytique intravasculaire
  • Selon condition sous-jacente

Investigation :

  • Frottis sanguin :
  • Schistocytes (GR fragmentés)
  • Helmet cells
  • Triangle cells
  • Burr Cells
  • Pas de sphérocytes
76
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Autres -> Infectieuse

A
  • Parasites : malaria
  • Bactéries : clostridium perfringens

Les infections peuvent aussi être le déclencheur de d’autres mécanismes pathophysiologiques :

  • Immuns (agglutinines froides)
  • Hémolyse microangiopathique
  • Précipite crise hémolytique chez patient avec déficience en G6PD
77
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Autres -> Toxiques.

A
  • Chambre hyperbare 100%, nitrates, chlorates, naphtalène.
  • Cuivre (inhibition enzymatique, surtout G6PD)
  • Plomb (déficit synthèse de l’hème, inhibition pompes membranaires)
  • Venins (araignées, serpents, scorpions
78
Q

Anémies hémolytiques extrinsèques -> Autres -> Secondaire à un hypersplénisme

A

Lors d’une splénomégalie