Prise en charge d'une épidémie Flashcards

1
Q

lors de lutte contre maladie infectieuse, que doivent faire les cliniciens?

A

signaler aux autorités de SP

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2
Q

qui mieux placés pour reconnaitre une éclosion d’une maladie?

A

cliniciens

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3
Q

mesure qui contribue à la surveillance?

A

Remplir des registres de sortie et des certificats de décès ainsi que déclarer les cas
d’une MALADIE À DÉCLARATION OBLIGATOIRE

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4
Q

étapes de la prise en charge d’une éclosion?

A
  1. Confirmer la présence d’une éclosion;
  2. Définir ce qui constitue un cas et reconnaître les cas au fur et à mesure qu’ils surviennent;
  3. Formuler des hypothèses pour expliquer les causes et mettre en oeuvre des mesures de
    contrôle initiales;
  4. Tester les hypothèses en analysant les données de surveillance ou au moyen d’études
    spéciales;
  5. Tirer des conclusions et modifier les hypothèses et les mesures de contrôle, s’il y a lieu;
  6. Planifier des mesures de prévention et de contrôle à long terme.
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5
Q

endémie?

A

présence constante d’une maladie ou d’un agent

infectieux dans une région ou une population donnée

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6
Q

grappe?

A

concentration de nouveaux cas d’une maladie rare qui surviennent
durant une période si courte ou dans un espace si limité que l’on doute qu’ils soient le
résultat d’un simple hasard

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7
Q

éclosion?

A

correspond à au moins deux cas de maladie qui semblent liés dans le temps et
l’espace. Une éclosion peut aussi désigner une petite grappe de cas localisés, habituellement
d’une maladie infectieuse, pouvant précéder une épidémie plus vaste.

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8
Q

épidémie?

A

est l’incidence d’une maladie bien au-delà des attentes normales. Le nombre
de nouveaux cas qui doivent être signalés avant de déclarer une épidémie varie en fonction de
la maladie, du moment et du lieu. Par exemple, un seul cas de fièvre jaune pourrait être
considéré comme une épidémie au Canada mais pas nécessairement dans une région
tropicale.

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9
Q

pandémie?

A

est une épidémie qui s’étend sur plusieurs continents. La grippe (en 1918-
1919 et en 1957-1958), le choléra (depuis 1961), le sida (depuis 1988) et la dépendance au
tabac (actuellement) en sont des exemples.
#covid19

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10
Q

grappe vs éclosion vs épidémie?

A

La distinction entre grappe, éclosion et épidémie est floue, mais sous-entend une
distribution géographique plus restreinte dans le cas d’une grappe, possiblement le début
d’une éclosion ou d’une épidémie. Elle s’applique également aux maladies transmissibles et
non transmissibles.

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11
Q

vrai ou faux

la déclaration d’une épidémie est lourde de conséquence

A

vrai
car en émettant une alerte sur le
besoin de prendre des mesures de contrôle, les autorités nationales ou régionales de santé
publique, qui sont responsables de ces décisions, risquent de créer un sentiment de panique
dans la population. On ne peut déclarer une pandémie qu’une fois que la situation a été
soigneusement évaluée par l’OMS, qui peut alors émettre des avis aux voyageurs. C’est une
décision à ne pas prendre à la légère, car de telles annonces peuvent avoir des répercussions
économiques considérables dans les régions touchées.

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12
Q

quelles sont les grandes phases d’une pandémie?

A
avant transmission interhumanie
transmission interhumaine
propagation
vague
période post-pandémique

voir figre 11.1 chapitre 11 p.5

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13
Q

causes des épidémies de maladies infectieuses?

A
  1. augmentation de la virulence de l’organisme infectieux (antibiorésistance, mutation)
  2. introduction récente de l’organisme dans un nouveau milieu
  3. Augmentation de la transmission résultant en une hausse de l’exposition des personnes
    susceptibles.
  4. Changement de la susceptibilité de l’hôte.
  5. Nouvelles portes d’entrée ou augmentation de l’exposition.
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14
Q

une MADO est MADO selon les critères suivants: ?

A

l’intérêt qu’elles présentent pour les règlements ou les programmes de prévention
nationaux ou internationaux ;
leur incidence nationale ;
leur gravité ;
leur transmissibilité ;
leur potentiel de causer des éclosions ;
les coûts socioéconomiques liés aux cas ;
la disponibilité des moyens de prévention ;
la perception publique de leur risque ;
le besoin d’une intervention de santé publique ;
leurs signes d’évolution.

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15
Q

vecteur?

A

insecte qui transmet une maladie infectieuse. Les agents pathogènes qui causent
des maladies à transmission vectorielle ont généralement besoin de l’insecte pour compléter
leur cycle de vie. L’exemple comprend le paludisme, le virus Zika ou le virus de la fièvre
jaune.

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16
Q

fomite?

A

un objet inanimé qui devient contaminé et transmet ainsi la maladie. Un exemple
serait les aiguilles mal nettoyées d’un tatoueur négligent

17
Q

zoonose?

A

une maladie qui peut être transmise de l’animal à l’homme (et vice versa). Les
exemples incluent le campylobacter, l’anthrax, l’Ebola, la rage et la grippe aviaire. Bien que
les prions qui causent l’encéphalite spongiforme bovine ne soient généralement pas
considérés comme des microbes, la maladie peut tout de même être classée comme zoonose.
L’anthrax sur

18
Q

triangle épidémiologique?

A

agent - hôte - environnement

voir p.23 du chapitre 11, figure 11.4

19
Q

interventions sur l’agent?

A
  1. Destruction ou affaiblissement de l’agent à l’extérieur de l’organisme (produits nettoyants,
    incinération)
  2. Destruction ou affaiblissement de l’agent à l’intérieur de l’organisme (utiliser l’antibiotique
    ou l’antiviral qui convient pendant la période nécessaire)
20
Q

intervention dur l’hôte?

A
  1. Bar rières physiques (masques, pantalons longs lors des randonnées dans les régions où la
    maladie de Lyme est présente)
  2. Diminution de la possibilité de transmission (isoler les cas infectieux, mettre les contacts
    en quarantaine, tousser dans sa manche, traiter les cas rapidement et adéquatement)
  3. Augmentation de la résistance spécifique (vaccination, prophylaxie)
  4. Augmentation de la résistance générale (nutrition, exercice)
21
Q

interventions sur l’environnement?

A
  1. Hygiène et ass ainissement (propreté de l’eau et des égouts, logements adéquats)
  2. Contrôle du VECTEUR (drainage des aires de reproduction des moustiques, hyg iène des
    mains, respect des mesures de lutte contre les infections par les professionnels de la santé)
  3. Programmes de santé (programmes d’immunisation gratuits avec système d’appel et de
    rappel, notification des partenaires dans les cas d’infections transmissibles sexuellement)
22
Q

période d’incubation?

A

intervalle entre l’infection et l’apparition des premiers
symptômes ou signes. Les personnes ayant été en contact avec une maladie infectieuse
doivent être observées pendant cette période pour voir si elles présentent des
symptômes. La période d’incubation peut aider à choisir entre plusieurs diagnostics
possibles. Par exemple, il est probable qu’un cas de gastroentérite qui survient
rapidement après la consommation d’un aliment suspect est causé par une toxine,
comme celle produite par la bactérie Staphylococcus, alors qu’un délai de six heures ou
plus indique la présence d’un agent infectieux, comme la bactérie Salmonella.

23
Q

fenêtre sérologique?

A

délai entre l’infection et le moment où il est possible de la
détecter. Certaines maladies, par exemple l’infection par le VIH, ont une fenêtre
sérologique prolongée, pendant laquelle elles peuvent être transmises. Aux premiers
stades de l’infection par le VIH, les résultats de test négatifs peuvent faussement
rassurer le patient, qui peut continuer son comportement à risque et mettre d’autres
personnes en danger.

24
Q

période de transmissibilité?

A

la période pendant lequel une personne peut
transmettre un pathogène. Afin de prévenir la transmission, on doit prendre les
précautions appropriées tout au long de cette période. Certains organismes, comme le
virus de l’hépatite B ou la bactérie Salmonella typhi, peuvent causer un état porteur
chronique où le patient semble guéri de la maladie mais continue de la transmettre aux
personnes susceptibles.

25
Q

taux d’attaque?

A

proportion des personnes exposées qui deviennent infectées. C’est
un marqueur de l‘infectiosité, laquelle désigne la capacité d’un organisme à envahir
un hôte, à survivre à l’intérieur et à s’y multiplier. Le virus du VIH, par exemple, n’est
pas très infectieux. On peut se protéger contre le VIH en évitant le contacte intime avec
les personnes infectées. À l’opposé, la rougeole est très infectieuse avant même que
l’éruption caractéristique n’apparaisse, la plupart des personnes non immunisées qui
entrent en contact avec un cas développeront la maladie, de sorte que la vaccination
systématique est le meilleur moyen de réduire la transmission.

26
Q

pathogénicité?

A

proportion des personnes infectées qui développent la maladie
clinique. Par exemple, les jeunes enfants peuvent développer des anticorps contre le
virus de l’hépatite A sans manifester de signes de la maladie, ce qui est beaucoup plus
rare chez les adultes. L’hépatite A est donc moins pathogénique chez les enfants que
chez les adultes. Un autre exemple est la bactérie Corynebacterium diphtheriae, qui ne
produit la diphtérie que lorsqu’elle est porteuse du bactériophage qui produit la toxine
responsable de la diphtérie.

27
Q

virulence?

A

proportion des personnes atteintes de la maladie clinique qui deviennent
gravement malades ou qui en meurent (gravité). Le virus du rhume n’est pas virulent ;
le virus d’Ebola, lui, l’est.

28
Q

Létalité?

A

proportion des personnes atteintes d’une maladie qui y succombent. Plus
une maladie est virulente, plus il est probable que sa létalité soit élevée, et plus il est
urgent d’en maîtriser la transmission. C’est pourquoi les médecins qui soupçonnent la
présence d’une maladie virulente, comme la maladie invasive due au méningocoque,
doivent aviser les autorités de santé publique dès que possible par téléphone ; la
déclaration des maladies moins virulentes ne presse pas autant.

29
Q

immunité collective?

A

résistance d’un groupe ou d’une communauté à l’invasion et à
la propagation d’un agent infectieux. Si un nombre suffisant de personnes dans la
communauté sont immunisées contre un agent, il est très probable que la chaîne de
transmission se brisera avant que l’agent ne touche des personnes non immunisées.
L’immunité du groupe protège donc les membres non immunisés. Cela n’est possible
que pour les agents qui se transmettent d’une personne à l’autre.

30
Q

comment être un bon virus?

A

En général, une maladie qui se propage par l’entremise des préposés aux soins (des
infirmières ou des médecins qui transportent le pathogène d’un patient à l’autre sans être
eux-mêmes infectés) a tendance à être très virulente. Par contre, pour continuer à se
propager, le microbe ne peut nuire au préposé ; la dose transmise doit donc être petite. Une
petite dose d’un pathogène moins virulent ne cause pas nécessairement une infection. Selon
cette logique, la création de barrières contre la transmission de certains microbes d’origine
extra-hospitalière peut réduire leur virulence à long terme tout en luttant contre les éclosions
dans l’immédiat. En effet, afin de franchir les barrières, les microbes doivent infecter leurs
hôtes pendant des périodes plus longues, tout en s’assurant que leur état de santé est assez
bon pour qu’ils transmettent l’infection. En théorie, il est donc possible de contribuer à
l’évolution de formes moins virulentes de ces organismes. Il est possible que l’une des raisons
de l’impact énorme de la pandémie de la grippe de 1918-1919 ait été l’apparition du virus à un
moment favorable à la transmission d’un virus qui aurait été difficilement transmissible dans
des conditions sociales normales.