Interventions à l'échelle de la population Flashcards

1
Q

promotion de la santé?

A

vise à aider les gens à améliorer leur santé en
prenant le contrôle de leur santé.
viser individu, une communauté ou une population.

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2
Q

composante (question) du modèle intégré de la promotion de la santé?
chapitre 8, p.10

A

Dans la planification de tout type d’intervention en santé, le modèle intégré
précise certaines questions à poser : Qui a besoin de l’intervention? Quelle devrait être la
cible de l’intervention? Comment les objectifs devraient-ils être atteints? Les réponses à ces
questions devraient être fondées sur les données probantes, les stratégies et les services
disponibles et tenir compte des questions éthiques liées aux interventions possibles, ainsi que
des déterminants de la santé et des priorités des patients et des populations.

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3
Q

stratégie de choix pour la promotion durable?

A

mobilisation communautaire

Contrairement à l’éducation sanitaire
classique descendante, dans le cadre de laquelle les professionnels de la santé étudient et
priorisent les problèmes puis élaborent des solutions, la mobilisation communautaire
implique les membres de la communauté dans la définition et la résolution des problèmes. Il
s’agit d’un processus à long terme qui responsabilise les communautés ; en tant que tel, le
processus lui-même favorise la santé communautaire.

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4
Q

vrai ou faux:
la liste des déterminants de la santé confirme qu’aucune autorité ne peut
être responsable de la santé d’une population. Les promoteurs de la santé croient que cela
devrait être la responsabilité de tous les membres d’une population ou d’une communauté et
une responsabilité centrale pour tout le gouvernement.

A

vrai

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5
Q

interventions au niveau de la pop pour réduire certaines maladie?

A

législation, la sensibilisation, le développement communautaire et la mise en
oeuvre de programmes de santé.

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6
Q

réduction des méfaits?

A

stratégie qui vise à réduire les conséquences négatives de
comportements dangereux, plutôt que de changer les comportements eux-mêmes

sensibiliser les gens à l’importance de rester à l’intérieur les jours où la pollution est
particulièrement grave, trouver des moyens de réduire le risque de contracter une maladie à
diffusion hématogène. La réduction des méfaits repose sur l’idée que le risque est une partie
inévitable de notre monde. Il peut être difficile, voire impossible, d’éliminer le risque, mais
ses effets nocifs peuvent être réduits.

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7
Q

quatre composantes

essentielles pour alléger le fardeau des comportements malsains?

A

réduction des méfaits
prévention
traitement
application des lois et règlements

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8
Q

Trois stratégies dérivées de l’économie de marché peuvent également contribuer à réduire
l’abus de substances, lesquelles?

A

réduction de l’offre

augmentation du prix

réduction de la demande

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9
Q

aspect de la pratique clinique à fondements de SP?

A

promouvoir la santé;
prévenir les maladies;
réduire la durée ou la gravité des maladies;
réduire les incapacités et les handicaps.

tableaux 8.4 (chap.8 p.15)
sur les type d’intervention préventive en pratique clinique

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10
Q

exemple de type d’intervention de SP par un clinicien?

A

counseling
dépistage
immunisation
pharmacoprophylaxie

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11
Q

exemples de systèmes organisationneles qui amélirent la prévention en milieu clinique?

A

systèmes de suivi informatisés ou support papier
rappel aux patients
messages visuels en cabinet
évaluation des risques pour la santé
renseignements destinés aux patients et les dossiers préventifs tenus par les patients
prescriptions de prévention

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12
Q

modèle transthéorique des étape de changement de comportement ?

A
pré-réflexion
réflexion
préparation
action
maintien
rechute

chapitre 8 p.22

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13
Q

but du dépistage?

A

vise à détecter la maladie de manière précoce, avant qu’elle ne se manifeste
cliniquement. En conséquence, on le considère comme une intervention de prévention
secondaire
Selon l’hypothèse qui sous-tend le dépistage, une maladie qui est diagnostiquée à un stade
précoce de son développement répondra mieux au traitement.

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14
Q

figure p.3 chapitre 9

A

merci!

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15
Q

dépistage de routine?

A

s’applique aux personnes selon leur âge et leur sexe et selon
preuves que le test identifie la maladie de façon juste et que les bienfaits du dépistage sont
plus important que les dommages.
*dépistage systématique ou opportuniste

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16
Q

recherche de cas?

A

but de déceler la pathologie au stade
asymptomatique, cependant la population cible est définie par les facteurs de risque autres
que démographiques.

Il est à noter que le terme recherche de cas est également utilisé :
1. Dans la lutte contre les maladies infectieuses, une procédure standard qui consiste à
faire diligence pour localiser et traiter les personnes ayant été en contact étroit ou intime avec
un cas connu. On l’appelle également le retraçage des contacts.
2. Dans la lutte contre les épidémies, la recherche des personnes ayant été exposées à un
risque ou à des facteurs potentiellement dangereux.

17
Q

dépistage universel ou de masse?

A

cible une population définie par des facteurs

démographiques. Il peut s’agir d’un programme organisé de dépistage

18
Q

test de dépistage vs test dx?

A

la différence entre un test de dépistage et un test de diagnostic est subtile;
elle peut être définie en termes de différence dans le risque de la maladie pour laquelle un
patient fait l’objet d’un dépistage ou d’un test. Dans le dépistage, la personne est
asymptomatique et présente un risque apparemment moyen pour la population. Lors du
diagnostic, le patient présente des symptômes ou des signes indiquant un risque plus élevé que la maladie faisant l’objet du test de dépistage. Bon nombre des caractéristiques des tests,
des patients et du système dans les critères de l’OMS peuvent donc aussi s’appliquer aux tests
diagnostiques.

19
Q

critère de dépistage de wilson et jungner?

A

chapitre 9 p.5
1. En lien avec la maladie :
La maladie visée devrait correspondre à un problème de santé important.
Il faut bien connaître l’histoire naturelle de la maladie, notamment son évolution de la
phase de latence à la phase symptomatique.
Il faut que la maladie soit décelable pendant une phase de latence ou au début de la phase
clinique.
Il faut qu’un traitement d’efficacité démontrée puisse être administré aux sujets chez
lesquels la maladie a été décelée.
2. En lien avec le test :
Il faut qu’il existe un test ou un examen de dépistage efficace.
Il faut que le test utilisé soit acceptable pour la population.
3. En lien avec le système de soins de santé :
Il faut que le choix des sujets qui recevront un traitement soit opéré selon des critères
préétablis.
Il faut disposer des moyens appropriés de diagnostic et de traitement.
Il faut que le coût du dépistage (y compris les frais de diagnostic et de traitement des
sujets reconnus malades) ne soit pas disproportionné par rapport au coût global des soins
médicaux.
Il faut assurer la continuité d’action dans le dépistage et non la considérer comme une
opération exécutée « une fois pour toutes ».
Chaque critère représente un maillon d’une chaîne dont la solidité dépend du maillon le plus
faible. Si l’activité de dépistage que l’on propose ne satisfait pas à l’un des critères, il faut la
laisser tomber.

20
Q

vrai ou faux

il faut que la maladie constitue une menace grave pour la santé de la population

A

vrai
Le terme « grave » se rapporte à sa gravité, y compris ses complications, mais aussi à la
fréquence de la maladie dans la population. Le dépistage du rhume n’aurait pas de sens, car il
ne cause que peu de tort à la personne qui en souffre. Le dépistage d’une maladie rare se
heurte également à des problèmes : un grand nombre de personnes subiront les
inconvénients potentiels du dépistage afin de trouver un seul cas.

21
Q

vrai ou faux
quand on parle de dépistage,
Il faut bien connaître l’histoire naturelle de la maladie, notamment son évolution de la
phase de latence à la phase symptomatique

A

vrai
La maladie peut régresser en
raison des défenses naturelles du patient. D’autres conditions peuvent être indolentes et ne
progresseront jamais assez pour nuire au patient.
Ces variations peuvent fausser les résultats du
dépistage d’une manière appelée « biais de durée ».

22
Q

biais de durée?

figure 9.2 p.8 chapitre 9

A

La variabilité de l’histoire naturelle d’une maladie complique l’évaluation d’un programme de
dépistage. Les variantes à évolution lente d’une maladie demeurent au stade
présymptomatique (mais dépistable) plus longtemps que les variantes de la même maladie
qui évoluent rapidement. Ainsi, il est plus probable que le dépistage reconnaîtra les cas qui
évoluent lentement. Ceux-ci survivront plus longtemps après le début des symptômes ainsi
qu’après la détection par le dépistage. En conséquence, un programme de dépistage identifie
un nombre démesuré des cas à progression lente. Ensuite, si on évalue le programme en
comparant la survie des cas qui présente au stade symptomatique avec ceux identifiés par le
dépistage, on risque d’arriver à la conclusion fausse, que le dépistage augmente la survie des
cas de maladie.

23
Q

vrai ou faux
quand on parle de dépistage
Il faut que la maladie soit décelable pendant une phase de latence ou au début de la
phase clinique

A

vrai
Si le dépistage vise à détecter la maladie chez les personnes asymptomatiques, il doit y avoir
un temps suffisant entre le stade où elle est détectable par le dépistage et le stade où elle
provoque les symptômes.

24
Q

que faire des stades de pré-maladie comme le pré db ou HTA essentielle?

A

Le diagnostic du pré-diabète et de la préhypertension peut mener au traitement des facteurs
de risque (pré-diabète, préhyptension) pour le diabète ou l’hypertension, qui sont euxmêmes
des facteurs de risque de maladies microvasculaires, cardiovasculaires, rénales et
cérébrovasculaires, avec peu de preuves d’une amélioration des résultats finaux.

25
Q

biais de dépassement?

A

De longues périodes de latence peuvent également être une source d’erreur dans l’évaluation
du dépistage.

s’explique par le délai
entre le moment où la maladie est décelable par dépistage et celui où il est probable qu’elle
produira des symptômes et sera diagnostiquée sans dépistage. Le dépistage mène à un
diagnostic plus précoce, comme indiqué dans la figure 9.3. Le patient vit donc plus
longtemps avec le diagnostic, mais il est possible que le dépistage ne modifie pas sa durée de
vie globale.

26
Q

comment éliminer le biais de dépassement

figure 9.3 p.10 chapitre 9

A

essais contrôlés de dépistage

27
Q

vrai ou faux
une des difficultés rencontrées en évaluant les programmes de dépistage est que les
personnes qui adoptent facilement de nouveaux comportements censés être sains ont
tendance à mieux se porter que les autres.

A

vrai

28
Q

vrai ou faux:
quand on parle de dépistage,
Il faut qu’un traitement d’efficacité démontrée puisse être administré aux sujets chez
lesquels la maladie a été décelée

A

vrai
Si rien ne peut être fait pour réduire l’impact d’une maladie, le dépistage augmente la
morbidité en allongeant la durée de la maladie.
Lorsqu’il existe un traitement efficace, le dépistage peut parfois être un initiateur de la
prévention primaire.

29
Q

caractéristique d’un bon test de dépistage?

A

devrait être simple, rapide, bon marché, fiable et valide. En
réalité, tous les tests ne sont pas à la hauteur.
acceptable pour la population

30
Q

vrai ou faux:
quand on parle de dépistage
Il devrait y avoir une politique convenue sur les personnes à traiter en tant que
patients

A

Il faut fixer un POINT DE COUPURE qui sépare
les personnes à risque moyen de développer la maladie et ceux qui en sont à risque, tel que
décrit au chapitre 6.

Si le point de coupure se rapproche trop de
l’extrémité à risque élevé de l’échelle, le dépistage est inefficace parce qu’un trop grand
nombre de patients atteints de la maladie à un stade précoce ne sont pas reconnus. Si le point
se rapproche trop de l’extrémité à faible risque de l’échelle, les coûts nécessaires pour tester
davantage et pour rassurer le grand nombre de patients à faible risque l’emportent sur les
avantages de traiter de façon précoce les patients qui sont à haut risque.

31
Q

vrai ou faux:
quand on parle de dépistage
des installations de dx et de tx devraient être dispos

A

vrai
si les listes d’attente sont longues ou si les installations de suivi et
de traitement ne sont pas facilement accessibles, la mise en oeuvre d’un programme de
dépistage devrait être reconsidérée. Il y a préjudice lorsque des personnes asymptomatiques
sont étiquetées comme étant susceptibles d’être atteintes d’une maladie, mais qu’il n’est pas
possible d’effectuer d’autres examens. Il y a également préjudice lorsqu’ils sont diagnostiqués
et qu’aucun traitement n’est offert.

32
Q

vrai ou faux
Il faut que le coût du dépistage (y compris les frais de diagnostic et de traitement des
sujets reconnus malades) ne soit pas disproportionné par rapport au coût global des
soins médicaux.

A

vrai
Les
cliniciens devraient reconnaître que le fait de dépenser pour une intervention qui ne s’est pas
avérée bénéfique réduit les ressources disponibles pour des interventions efficaces.

Outre les
coûts pour le système de santé, le dépistage entraîne des coûts physiques, mentaux et
financiers pour les patients et leur famille,

les cliniciens devraient former leurs patients et ils
devraient négocier avec eux tout en tenant compte de ces points

tableau 9.1, p.15 chapitre 9

33
Q

vrai ou faux:

le dpistage devrait être un processus continu et non un projet ponctuel

A

Vrai
L’intervalle de dépistage (temps entre les dépistages) devrait être basé sur l’histoire naturelle
de la maladie – combien de temps entre l’apparition de la maladie détectable par dépistage et
les dommages irréversibles – et la sensibilité du test – à quel stade le test peut détecter la
maladie.
Un intervalle trop long signifie que de nombreux cas deviendront symptomatiques
dans les intervalles entre les dépistages, de sorte que l’avantage d’une détection précoce est
perdu. Un intervalle trop court peut réduire la VPP et augmenter le nombre de tests requis
pour détecter un cas. Le dépistage annuel est souvent recommandé, non pas sur la base de
données probantes, mais par commodité.

34
Q

loi de l’inversion des soins de santé?

A

Julian Tudor Hart nomme la relation inverse malencontreuse entre le besoin et la demande
« la loi de l’inversion des soins de santé » : les personnes qui sont le plus dans le besoin sont
les moins susceptibles de recevoir un dépistage ou d’autres soins.

35
Q

critères de dépistage par l’OMS?

A
  1. Il faut que le programme de dépistage réponde à un besoin reconnu.
  2. Il faut que les objectifs du dépistage soient définis dès le début.
  3. Il faut définir une population cible.
  4. Il faut que des preuves scientifiques reconnaissent l’efficacité du programme de
    dépistage.
  5. Il faut que le programme comprenne la sensibilisation, les tests, les services cliniques et
    la gestion du programme.
  6. Il faut qu’il y ait des mesures d’assurance de la qualité, y compris des mécanismes pour
    réduire les risques potentiels du dépistage.
  7. Il faut que le programme garantisse un choix éclairé, la confidentialité et le respect de
    l’autonomie.
  8. Il faut que le programme encourage l’équité et favorise l’accès au dépistage pour
    l’ensemble de la population cible.
  9. Il faut que l’évaluation du programme soit prévue dès le début.
  10. Il faut que les avantages globaux du dépistage l’emportent sur le tort qu’il peut causer.