Administration de programmes de santé efficace à l'échelle de la population Flashcards
5 principes de la Loi canadienne sur la santé?
La gestion publique : le régime provincial ou territorial d’assurance-santé doit être
géré par une autorité publique, sans but lucratif, qui répond de ses opérations
financières auprès du gouvernement provincial ou territorial;
L’intégralité : tous les services médicalement nécessaires fournis par les hôpitaux, les
dentistes travaillant en milieu hospitalier et les médecins doivent être assurés;
L’universalité : toutes les personnes assurées ont droit à l’assurance-santé publique
selon des modalités uniformes;
L’accessibilité : toutes les personnes assurées doivent avoir un accès raisonnable aux
services médicaux et hospitaliers médicalement nécessaires, sans obstacle d’ordre
financier ou autre;
La transférabilité : le régime doit offrir des services d’urgence à toutes les personnes
assurées qui voyagent dans une autre province ou un autre territoire du Canada.
Lorsqu’une personne assurée déménage à l’intérieur du Canada, elle doit pouvoir
transférer son régime d’assurance à celui de sa province ou de son territoire de
destination.
vrai ou faux:
autour de 30% des dépenses relatives aux soins de santé proviennent de la poche des gens ou bien des assurances privées
vrai
Selon les
partisans du financement privé, cela aurait l’avantage de soulager la pression sur le système
public. Cependant, les deux systèmes ont en commun leurs ressources humaines. Étant donné
la pénurie de main d’oeuvre professionnelle qualifiée, quand certains professionnels
choisissent d’exercer dans le secteur privé, le secteur public en souffre. De plus, les assureurs
privés évitent généralement d’assurer les personnes atteintes ou qui risquent d’être atteintes
de troubles graves et chroniques exigeant des soins complexes et coûteux. Par conséquent, on
continuerait d’utiliser le financement public pour les soins les plus chers. La réduction des
coûts pour le système public serait donc négligeable ou inexistante.
vrai ou faux:
au Canada, les frais administratifs représentent 17 % des dépenses en santé. (Aux É-U, c’est plutôt 30 % vu le prédominance du système privé)
vrai
vrai ou faux:
Selon les économistes, il n’y a que deux façons de réduire le coût des soins de santé : réduire
l’utilisation des services (en réduisant la demande ou l’offre) ou améliorer leur rendement
(diminuer leur coût à l’unité).
vrai
voir le tableau 12.1 à la page 16
vrai ou faux
Les connaissances traditionnelles autochtones mettent l’accent sur l’importance de maintenir
et de retrouver un équilibre entre les dimensions physique, mentale, émotionnelle et
spirituelle de la santé, en étant sensible aux facteurs sociaux et environnementaux.
vrai ou faux:
la santé des autochtones canadiens s’est détériorée comparativement à celle de la société dominante. Il s’est creusé un écart entre
la santé de nombreuses communautés inuites, métisses et des Premières Nations, comparée à
celle des autres habitants du Canada, et cet écart est toujours énorme de nos jours.
vrai
vrai ou faux
les services de santé ne peuvent contribuer significativement à réduire l’écart
entre la santé des populations autochtones et celle des autres Canadiens.
vrai
Pour cela, il faudrait
s’attarder au revenu, à l’instruction, à l’environnement social et physique, à l’infrastructure
résidentielle et sanitaire, ainsi qu’à la restauration des terres, de la gouvernance et de la
culture traditionnelles. Or, les services de santé destinés aux peuples autochtones manquent
de coordination malgré un besoin de services beaucoup plus important. Bien que le
gouvernement fédéral conserve la responsabilité de fournir des soins à un certain nombre de
communautés des Premières nations, les services sont de plus en plus souvent fournis par les
provinces, les territoires et les conseils de bande dans les réserves et les communautés
autochtones. Les services fournis par les provinces et territoires ne sont pas toujours bien
adaptés aux besoins communautaires. Ils sont souvent fournis par des personnes non
autochtones et, jusqu’à récemment, les communautés des Premières Nations n’étaient pas
consultées dans la planification de leurs services de santé.
sections distinctes des services de santé au travail?
La
première vise à protéger les travailleurs et à prévenir les accidents et les maladies liées au
travail. On l’appelle généralement « la santé et la sécurité au travail », bien
que les noms des
lois et des autorités responsables varient d’une province ou territoire à l’autre. La deuxième
vise la réadaptation des personnes ayant subi un accident du travail ou qui souffrent de
maladies professionnelles, et l’indemnisation des accidentés du travail. Cette responsabilité
relève en général d’une commission des accidents du travail, dont le nom peut aussi varier.
Certaines grandes entreprises au Canada gèrent leurs propres services de santé au travail tout
en se conformant aux lois en la matière.
vrai ou faux
il existe un Code canadien du travail?
vrai
Il incombe aux provinces et territoires de fournir les services de santé au travail. Elles le font
dans le cadre du Code canadien du travail. Les employés de la plupart des industries sont
protégés par les lois provinciales, et les types d’industries visées varient légèrement d’une
province ou territoire à l’autre.
droits des travailleurs?
Même si l’organisation des services n’est pas toujours la même, tous les travailleurs canadiens
ont certains droits et obligations en vertu du Code canadien du travail :
Les droits des travailleurs sont :
Le droit de savoir. Il s’agit du droit d’être informé des dangers au travail. Il comprend
la formation et la supervision nécessaires pour protéger la santé du travailleur.
Le droit de participer à l’organisation de la santé et de la sécurité. Les employeurs qui
ont 300 employés ou plus doivent mettre sur pied un comité de santé et de sécurité
composé de représentants de la main-d’oeuvre et de la direction. Son objectif est
d’élaborer une politique de santé et de sécurité. Les autres entreprises (comptant moins
de 300 employés) peuvent choisir de le faire ou non. Les travailleurs ont le droit de
siéger au comité et de participer aux délibérations sur la politique. Ils peuvent aussi
participer au processus de règlement des plaintes du Code canadien du travail.
Le droit de refus. Les employés peuvent refuser de travailler si le travail les met ou met
d’autres personnes en danger, et si le danger n’est pas une condition normale du poste.
obligations des travailleurs?
Les obligations des travailleurs sont : d’utiliser l’équipement de protection fourni, de
respecter les consignes de santé et de sécurité et les instructions et politiques liées à un
danger ou à l’utilisation de l’équipement de protection, et de signaler les dangers potentiels au
travail ainsi que les blessures et les incidents dangereux.
obligations des employeurs?
Les obligations des employeurs sont : de fournir un milieu de travail sécuritaire, de respecter
les normes de sécurité, et de s’assurer que les travailleurs reçoivent l’information et la
formation dont ils ont besoin pour protéger leur santé.
rôle de l’indemnisation?
l’indemnisation peut couvrir les coûts de la réadaptation, y compris, par
exemple, les services externes de physiothérapie. L’indemnisation des accidentés du travail
peut ainsi élargir l’éventail de services fournis par le régime d’assurance-maladie provincial.
Le travailleur malade est soigné par son médecin traitant habituel qui, à sa demande, fournit
une lettre appuyant la demande d’indemnisation et effectue le suivi de l’état du patient. À part
les soins médicaux, le retour au travail peut exiger des changements dans l’aire de travail du
patient, ce qui peut nécessiter une collaboration avec, par exemple, des ergothérapeutes, des
hygiénistes du travail et l’employeur.
5 piliers de l’indemnisation des accidentés du travail?
- Indemnisation sans égard à la responsabilité. Les personnes blessées au travail sont
indemnisées sans égard à la responsabilité. Le travailleur et l’employeur renoncent au
droit de poursuite en justice. Il n’y a pas d’attente d’aveu de responsabilité, sauf s’il s’agit
d’une négligence grave. - Responsabilité collective. Les employeurs se partagent le coût du régime d’indemnisation
en proportion du coût des demandes d’indemnisation de chaque secteur professionnel. Par
exemple, les primes du secteur forestier sont plus élevées que celles du secteur du travail
de bureau. Les employeurs cotisent à un fonds commun. La responsabilité financière
devient leur responsabilité collective. Cependant, les contributions des employeurs
peuvent être ajustées en fonction du coût des demandes comblées de leurs travailleurs. - Sécurité du paiement. Les travailleurs blessés sont assurés d’une indemnisation rapide et
de prestations futures. - Juridiction exclusive. Les demandes d’indemnisation sont adressées uniquement à la
commission des accidents du travail. La commission décide en dernier ressort de toutes
les demandes. La commission n’est liée par aucun précédent juridique; elle a le pouvoir et
l’autorité de juger chaque cas selon ses mérites. - Commission indépendante. La commission est autonome et apolitique. La commission est
financièrement indépendante du gouvernement ou de tout groupe d’intérêt.
L’administration du régime est axée sur les besoins de ses clients employeurs et
travailleurs, dispensant ses services avec efficacité et impartialité.
fonction de l’Agence de la santé publique du Canada?
Appuyer la prévention efficace des maladies et des programmes et activités de
promotion de la santé;
Fournir au ministre fédéral de la Santé une analyse et des conseils en matière de
politique de santé fondées sur les données probantes;
Assurer un leadership dans la promotion des initiatives en santé particulières;
Rehausser la qualité des pratiques de santé publique.
Appuyer la prévention efficace des maladies et des programmes et activités de
promotion de la santé;
Fournir au ministre fédéral de la Santé une analyse et des conseils en matière de
politique de santé fondées sur les données probantes;
Assurer un leadership dans la promotion des initiatives en santé particulières;
Rehausser la qualité des pratiques de santé publique.
La Loi confirme aussi la création de l’Agence de la santé publique du Canada, dont la mission
est de promouvoir et protéger la santé des Canadiens grâce au leadership, aux partenariats, à
l’innovation et aux interventions en matière de santé publique. L’agence doit permettre de :
Concentrer les ressources fédérales de santé publique;
Renforcer la collaboration parmi les différents ordres de gouvernement;
Intervenir de façon plus rapide et plus souple dans les situations d’urgence;
Améliorer et de cibler la communication;
Assurer une planification à plus long terme que celle liée au cycle habituel de
planification des gouvernements;
Mieux recruter et de maintenir en poste des professionnels de santé publique.
l’Agence se donne comme priorités immédiates la
préparation aux situations d’urgence, l’immunisation et la prévention des maladies
chroniques.