Priorités et hypothèques Flashcards
Selon l’article 2660 C.c.Q., une hypothèque est :
Réponse A. Un droit réel donnant à un créancier un droit de préférence et de suite sur un bien.
Réponse B. Un droit personnel garantissant uniquement un contrat de prêt.
Réponse C. Un engagement verbal de fournir une sûreté.
Réponse D. Une obligation légale entre copropriétaires.
A
Quel élément est essentiel à la validité d’une hypothèque conventionnelle?
Réponse A. Une signature manuscrite du créancier uniquement.
Réponse B. Un écrit et l’inscription au registre approprié (art. 2692 C.c.Q.).
Réponse C. Une autorisation judiciaire préalable.
Réponse D. Une preuve de solvabilité du débiteur.
B
Une hypothèque mobilière sans dépossession prend effet contre les tiers à quel moment?
Réponse A. Dès sa signature.
Réponse B. Dès l’enregistrement au RDPRM (art. 2700 C.c.Q.).
Réponse C. Dès l’acceptation du débiteur.
Réponse D. Dès le paiement de la taxe d’inscription.
B
Peut-on grever une créance future par hypothèque mobilière au Québec?
Réponse A. Non, seules les créances existantes sont admissibles.
Réponse B. Oui, à condition qu’elle soit déterminable et qu’une clause le prévoie expressément (art. 2684 C.c.Q.).
Réponse C. Oui, sans formalité particulière.
Réponse D. Non, sauf si le créancier est une banque à charte.
B
Quel bien ne peut pas faire l’objet d’une hypothèque?
Réponse A. Un terrain détenu en copropriété indivise.
Réponse B. Une servitude foncière.
Réponse C. Un bien insaisissable (art. 2664 C.c.Q.).
Réponse D. Une créance commerciale.
C
L’article 2696 C.c.Q. prévoit que pour être valable, une hypothèque mobilière avec dépossession doit :
Réponse A. Être constatée par acte notarié.
Réponse B. Être accompagnée de la remise du bien au créancier ou à un tiers convenu.
Réponse C. Être enregistrée au registre foncier.
Réponse D. Être publiée dans une revue spécialisée.
B
Une hypothèque immobilière peut-elle garantir une obligation future ou conditionnelle?
Réponse A. Non, elle ne peut garantir que des dettes présentes.
Réponse B. Oui, mais seulement si la condition est survenue au moment de l’inscription.
Réponse C. Oui, à condition qu’elle soit déterminée ou déterminable (art. 2680 C.c.Q.).
Réponse D. Non, sauf si elle est conjointe avec un prêt hypothécaire.
C
L’hypothèque est-elle valide si elle n’est pas inscrite au registre?
Réponse A. Oui, elle est toujours valide entre les parties.
Réponse B. Oui, mais elle n’est pas opposable aux tiers (art. 2941 C.c.Q.).
Réponse C. Non, elle est inexistante même entre les parties.
Réponse D. Oui, si elle est reconnue judiciairement.
B
Une hypothèque peut-elle porter sur une universalité de biens?
Réponse A. Non, seules les choses individualisées peuvent être grevées.
Réponse B. Oui, si l’universalité est clairement définie dans l’acte (art. 2666 C.c.Q.).
Réponse C. Oui, automatiquement si le débiteur l’accepte.
Réponse D. Non, sauf en matière de successions.
B
Quel document est exigé pour constituer une hypothèque immobilière?
Réponse A. Un contrat sous seing privé suffit.
Réponse B. Un acte notarié en minute (art. 2692 C.c.Q.).
Réponse C. Une résolution du conseil municipal.
Réponse D. Une reconnaissance judiciaire de dette.
B
Selon l’article 2663 C.c.Q., une hypothèque ne peut garantir que :
Réponse A. Une obligation civile ou pénale.
Réponse B. Une obligation pécuniaire ou évaluée en argent.
Réponse C. Une promesse morale de paiement.
Réponse D. Une dette découlant d’un contrat de travail.
B
Dans quel cas une hypothèque mobilière sans dépossession est-elle nulle?
Réponse A. Si elle n’est pas inscrite au RDPRM.
Réponse B. Si elle n’est pas notariée.
Réponse C. Si elle concerne un bien insaisissable et que cette qualité est connue du créancier (art. 2664 C.c.Q.).
Réponse D. Si elle est publiée après la date du contrat.
C
Quelle est l’une des particularités de l’hypothèque ouverte?
Réponse A. Elle n’existe que dans le cadre des successions.
Réponse B. Elle permet d’assurer une obligation globale renouvelable (art. 2680 al. 2 C.c.Q.).
Réponse C. Elle est réservée aux personnes morales.
Réponse D. Elle ne nécessite aucune formalité d’inscription.
B
Une hypothèque mobilière est consentie sur un équipement industriel. Où doit-elle être publiée?
Réponse A. Au registre foncier.
Réponse B. Au RDPRM (Registre des droits personnels et réels mobiliers).
Réponse C. Au bureau du registraire des entreprises.
Réponse D. À la Cour supérieure du district du créancier.
B
Quelle est la conséquence de l’inscription tardive d’une hypothèque mobilière sans dépossession?
Réponse A. Elle est automatiquement rétroactive à la date du contrat.
Réponse B. Elle est opposable aux tiers seulement à compter de la date d’inscription (art. 2700 C.c.Q.).
Réponse C. Elle est annulée de plein droit.
Réponse D. Elle peut être convertie en hypothèque immobilière.
B
Selon l’article 2941 C.c.Q., quel est l’effet principal de la publicité d’un droit réel au registre foncier ou au RDPRM?
Réponse A. Elle donne force exécutoire au contrat entre les parties.
Réponse B. Elle rend le droit opposable aux tiers.
Réponse C. Elle permet la perception d’intérêts composés.
Réponse D. Elle valide automatiquement toute clause contractuelle.
B
Quelle est la conséquence d’un défaut de publier une hypothèque au registre approprié?
Réponse A. Elle est invalide même entre les parties.
Réponse B. Elle est valide mais non opposable aux tiers (art. 2941 C.c.Q.).
Réponse C. Elle entraîne l’extinction de l’obligation principale.
Réponse D. Elle constitue une fraude automatique.
B
Un créancier inscrit son hypothèque mobilière au RDPRM après un autre créancier, mais son contrat est antérieur. Qui est prioritaire?
Réponse A. Le créancier dont le contrat est antérieur.
Réponse B. Le créancier qui a publié en premier (prior tempore potior jure – art. 2961 C.c.Q.).
Réponse C. Les deux sont à égalité.
Réponse D. Cela dépend du montant de la créance.
B
Quelle information doit obligatoirement apparaître dans une réquisition d’inscription au registre foncier?
Réponse A. Le nom d’un témoin.
Réponse B. La désignation cadastrale de l’immeuble (art. 2981 C.c.Q.).
Réponse C. Le numéro de permis de l’avocat rédacteur.
Réponse D. Le montant total de toutes les dettes du propriétaire.
B
Quel est l’effet de la radiation d’une inscription au registre foncier ou au RDPRM?
Réponse A. Le droit demeure opposable, mais non exécutoire.
Réponse B. Le droit cesse d’être opposable aux tiers à compter de la radiation (art. 2986 C.c.Q.).
Réponse C. La créance est annulée automatiquement.
Réponse D. Le contrat devient un acte authentique.
B
Une erreur dans la désignation d’un immeuble grevé au registre foncier rend-elle l’inscription invalide?
Réponse A. Non, si le contrat est notarié.
Réponse B. Oui, si l’erreur empêche l’identification du bien (art. 2990 C.c.Q.).
Réponse C. Non, sauf si l’erreur est intentionnelle.
Réponse D. Oui, dans tous les cas, sauf mention contraire du créancier.
B
Selon l’article 2963 C.c.Q., une inscription ne peut valablement être maintenue au registre que pour :
Réponse A. 30 jours à la fois.
Réponse B. La durée prévue à la loi ou au contrat et renouvelée avant l’échéance.
Réponse C. Un maximum de cinq ans, sans exception.
Réponse D. La durée fixée par règlement municipal.
B
Le RDPRM permet l’inscription de :
Réponse A. Droits réels immobiliers exclusivement.
Réponse B. Droits personnels et réels mobiliers, comme les hypothèques mobilières et certains baux (art. 2696 C.c.Q.).
Réponse C. Obligations fiscales uniquement.
Réponse D. Jugements de la Cour supérieure.
B
Quel principe s’applique pour déterminer la priorité entre deux droits publiés au registre foncier?
Réponse A. Premier en date du contrat.
Réponse B. Premier à avoir donné avis à la municipalité.
Réponse C. Premier publié (prior tempore potior jure – art. 2961 C.c.Q.).
Réponse D. Celui dont l’acte est notarié.
C