Principes généraux du Code judiciaire Flashcards
Quels sont les prérogatives des parties dans le procès civil ?
- si on ne veut pas mettre en oeuvre nos droits subjectifs, c’est notre décision, nul n’est obligé de faire un procès
- Rien ne nous oblige à pousser notre procès jusqu’au bout, on peut transiger en cours de route
- Rien ne nous oblige à faire appel ou opposition
Quels sont les pouvoirs du juge et comment évoluent-ils au cours de la procédure ?
Plus on avance, plus le juge gagne en pouvoir.
Les pouvoirs du juge :
- imposer des délais contraignants
- ordonner de son propre chef une mesure d’instruction si on allègue des faits non-prouvés.
Quel est le rôle du juge dans le procès civil
EXAM : le juge a la direction de l’instance, bien que ce soit le litige des partis
Quel est la compétence du juge face au droit applicable ?
Le juge a la souveraineté du droit applicable : arrêt C.C. garage Spinoit : le juge soulève les bons fondements d’office en respectant les droits de la défense, il a l’obligation d’appliquer le bon droit au litige qui lui est soumis.
Quel est le devoir du juge face à la cause et l’objet du litige ?
Le juge a un devoir de déqualification et de la cause et de l’objet
quels sont les 2 niveaux auxquels opère le juge ?
Donne satisfaction aux parties
Nourrit l’application du droit, la jurisprudence
Donne 2 cas concrets ou la procédure devient interactive entre le juge et les parties car on a utilisé le mauvais fondement
Ex. 1 : Le juge, durant les plaidoiries, se rend compte qu’on conclut sur le mauvais fondement, il remet un délai pour laisser les avocats repréparer les plaidoiries.
Ex. 2 : Le juge s’en rend compte en délibéré qu’on utilise le mauvais fondement (une fois les plaidoiries finies) : il réouvre le débat pour qu’on puisse en parler
Quels sont les 3 principes fondamentaux de la fonction juridictionnelle, avec quel principe sont-ils conciliés ?
Art. 5 : déni de justice
Art. 6 : les juges ne se prononcent que sur les causes qui leurs sont soumises
Art. 23 : l’autorité de la chose jugée n’a des effets que sur les tiers
-> Concilié avec le principe de séparation des pouvoirs EXAM
Quels sont les 2 nuances du non-effet d’un jugement sur les tiers ?
EXAM
- le renvoi du pourvoi en cassation : art. 1110 C.JUD : la décision de justice de la C.C. s’impose au juge
- autorité de faits de la jurisprudence dans la pratique (dit par la C.Const.) : dans les faits, les juges ne contredisent pas la jurisprudence, surtout celle de la C.C.
Quels sont les conséquences positives et négatives d’un revirement de jurisprudence ?
négatif :
- crée de l’insécurité juridique
positif :
- nécessaire : le droit doit évoluer
- effet rétroactif de la jurisprudence (pas les décisions irrévocables terminées)
En principe, que doit respecter la C.C. en rendant ses arrêts
Elle doit en principe respecter sa propre jurisprudence
Quel est un problème fréquent linguisitique de la C.C., comment y remédie-elle ?
divergence de jurisprudence entre les 2 chambres linguistiques de la C.C.
Pour y remédier, les arrêts de la C.C. sont parfois rendus dans les 2 langues
Quand est ce que les arrêts de la C.C. sont ils rendus en 2 langue ?
- Toute décision rendue en assemblée plénière
- Arrêt qui pose et une question préjudicielle et reçoit une réponse à la Cour Constitutionnelle, Cour de justice, ou C.E.D.H.
- Arrêt qui précise qu’une règle de droit interne est contraire à une disposition conventionnelle ayant effet direct.
- Arrêt contribue à la formation de la jurisprudence (crée, nuance, modification, restriction d’une ligne jurisprudentielle)
- Arrêt important pour la compréhension de la jurisprudence
- Arrêt d’une affaire ou le pourvoi a été introduit par le procureur-général dans l’intérêt de la Loi
- Arrêt statue sur la récusation des juges ou dessaisissement d’une juridiction.
- Arrêt rappelle une jurisprudence ancienne (+ de 3 ans) importante.
Quels sont les 4 raisons d’un revirement de jurisprudence, donne un arrêt comme exemple.
o Erreur manifeste de droit (Spinoit)
o Paix judiciaire non-atteinte : les juridictions font toujours la chose différente que ce que dit la C.C. (Spinoit)
o Changement de circonstances (la vérité de 1950 n’est plus la même que 2020 (Taxquet et Spinoit) : la C.C. fait évoluer le droit quand le législateur ne le fait pas.
o Pour se conformer aux décisions des cours suprêmes européennes.
Que peut faire la C.E.D.H. face à trop de revirement de jurisprudence ?
elle peut sanctionner l’état car le revirement de jurisprudence apporte de l’insécurité juridique.