Prélèvement et transplantation d’organes Enjeux éthiques Flashcards
Que peut-on greffer aujourd’hui ?
Quels sont les grands principes de la transplantation d’organes ?
Quelles sont les sources d’organes et de tissus ?
Dans quoi s’inscrit le prélèvement d’organes ?
Dans une chaine de solidarité interhumaine
Quel est le contexte historique au XXe siècle du prélèvement d’organes ?
- Début de la médecine expérimentale efficace
- Impasse thérapeutique pour les défaillances «isolées » d’organes vitaux
- Focus sur le modèle particulier de l’insuffisance rénale terminale
Quel est le contexte de prémices du traitement de l’insuffisance rénale terminale ?
– Pas de traitement disponible: enjeu vital
– Résultats catastrophiques des premières expérimentations
– Développement de deux pistes thérapeutiques simultanément: le rein artificiel (hémodialyse) et la transplantation
rénale
Quelles sont les différentes étapes du 20e siècle de la greffe ?
- Années 50 : Premières expérimentations chez
l’homme. Et des progrès scientifiques: HLA, Immunosuppresseurs, Identification de l’état de « coma dépassé » (mort encéphalique) - Années 60: Premiers succès de greffes réalisées à partir d’organes prélevés chez des donneurs décédés
- Années 70: développement de la technique. Succès prolongés, demande accrue
- Années 90 : Démonstration d’une amélioration de la qualité de vie, et de sa durée
Comment évolue la survie des greffons rénaux fonctionnels avec le temps ?
La survie des greffons rénaux fonctionnels baisse avec le temps
Quelles sont les différences des taux de survie selon le traitement et les classes d’âge ?
Le taux de survie des individus transplantés est plus important que ceux traités par dialyse, et le taux de survie d’individus plus jeunes que 60 ans est plus important que celui d’individus plus âgés que 60 ans
Quelle est la différence entre la greffe rénale et celle du foie ?
A la fin du fonctionnement du greffon de foie, il n’y a pas de dialyse comme avec la greffe rénale, et il faut donc attendre une autre greffe de foie
Comparez le nombre de patients avec un greffon fonctionnel d’une transplantation de greffons rénaux, du foie, cardiaque et pulmonaire
Les patients avec un greffon rénal sont les plus nombreux (42k) ensuite vient ceux du foie (15k) puis ceux cardiaque (5k) et finalement ceux pulmonaires (2k7)
Quelles sont les différentes greffes pulmonaires ?
Mono poumon, bi poumon, coeur-poumons
En quoi consiste cette médecine substitutive complexe ?
En une chirurgie initiale, puis d’un traitement immunosuppresseur à vie, surtout une médecine conditionnée par la disponibilité d’un organe viable d’un autre être humain, vivant ou mort
Selon quoi peuvent différer les rapports entre le corps et la personne ?
Selon le contexte juridique et culturel qui donnerait un statut différent du corps humain, puisque aussi le rapport de l’homme à son corps est dépendant de sa culture
Quelle est la question qu’il faut se poser dans le domaine de la transplantation, dans le prélèvement d’organes et avec les progrès médicaux dans le maintien en vie ?
La question de la limite entre la vie et la mort, on rencontre donc des difficultés pour tracer une frontière consensuelle, question aussi dépendante des cultures
Quel était la législation pour la médecine substitutionnelle ?
L’absence de loi spécifique, ce qui signifie que tout accident lors du prélèvement d’organes était sous la responsabilité du médecin alors accusé de coups et blessures volontaires voire d’homicide involontaire
Qu’induisait le constat de telle législation ?
La nécessité d’un cadre législatif et réglementaire strict pour protéger les citoyens et les médecins surtout en constatant la popularisation de cette technique (transplantation)
Quelles sont les différentes étapes de la mise en place de la législation spécifique de la transplantation ?
Quel est le premier en jeu (bio)éthique pour la société en rapport avec la loi de portée générale qui protège les personnes humaines et l’intégrité de leur corps ?
L’accessibilité aux éléments issus du corps humain en lien avec la question de comment permettre l’accès aux organes vitaux du corps humain sans compromettre cette fonction protectrice du droit
Que permet la loi de bioéthique de 94 ?
Tout d’abord la reconnaissance de l’existence du corps en tant que tel (statut du corps humain) et le primat de la protection de son intégrité (inviolabilité), puis que le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial (indisponibilité) et d’un principe d’exception sous conditions
Quelles sont les caractéristiques de ce principe d’exception ?
- Double transgression (principes d’inviolabilité et d’indisponibilité)
- Conditionnée par la finalité (visée d’utilité pour la société)
- Sous réserve de respect
Quelles finalités peuvent conditionner le principe d’exception ?
- finalité thérapeutique pour autrui
- (finalité de recherche)
Sous réserve de quoi, peut être appliqué le principe d’exception ?
Sous réserve :
- du respect du principe d’extra-patrimonialité (hors du patrimoine) et de non rémunération
- et du respect de la volonté de la personne “source” (principe d’autonomie)
Quel est le deuxième enjeu (bio)éthique en regard de la médecine substitutive ?
La nécessité de prendre en compte les particularités respectives des dons entre vivants et post-mortem
Quelles sont les caractéristiques de dons entre vivants ?
- Solidarité interhumaine
- Respect de la dignité humaine en respectant l’autonomie du donneur et du receveur
Comment assurer l’autonomie du donneur (et du receveur) ?
Quelles sont les caractéristiques des dons post-mortem ?
Quelle circonstance de décès n’a pas de consensus dans la question de compatibilité avec un prélèvement d’organes ?
Le décès en état de mort encéphalique (à coeur battant) avec donc des critères de constat variable selon les pays (critères nationaux)