L'éthique éclaire la médecine actuelle Flashcards

1
Q

Quels sont les bases de la médecine occidentale ?

A
  • rupture avec la médecine magique
  • bases de la déontologie médicale
  • constitution d’un corpus de connaissances à partir de l’observation
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2
Q

Quelle est la conception du corps et de la santé en médecine hippocratique ?

A
  • Le corps humain en parties solides et liquides (humeurs)
  • 4 humeurs : sang, bile noire et jaune et phlegme
  • santé définie comme l’équilibre des humeurs et des relations harmonieuses entre le corps et l’environnement
  • 4 éléments de l’environnement (nature) : air, eau, feu et terre
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3
Q

Comment était considérée la maladie dans la conception hippocratique de la médecine ?

A
  • maladie au second plan par rapport au malade
  • évènement naturel dû à une instabilité des composants du corps ou à une perturbation des relations entre le corps et son milieu
  • symptômes : lutte du corps pour le rétablissement de la santé
  • médecine : enlever ce qu’il y a en trop et ajouter ce qui manque
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4
Q

Quels sont les premiers tâtonnements expérimentaux et à qui pouvons-nous les attribuer ?

A

Au IIe siècle, à Galien

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5
Q

Quels commentaires a-t-il fait sur le premier aphorisme Hippocratique ?

A

Il vient développer la pensée d’Hippocrate en appuyant sur le fait qu’en faisant une intervention sur quelqu’un, cela expose cette personne à un risque

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6
Q

Quels sont les fondements, les justifications de l’expérimentation ?

A
  • le scepticisme philosophique (la remise en cause des fondements de connaissances de leur temps)
  • l’approche expérimentale permet de produire des données de même calibre que les démonstrations mathématiques ou logiques
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7
Q

Sur quoi repose la preuve des premières approches hypothético-déductives ?

A

Elle repose sur de grandes expérimentations chirurgicales réalisées selon des techniques rigoureusement maitrisées

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8
Q

Quelles sont les deux types d’opérations chirurgicales effectuées en leur temps ?

A
  • vivisections animales
  • vivisections humaines
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9
Q

Qui est Claude Bernard ?

A

Il est considéré comme père symbolique de la médecine expérimentale moderne

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10
Q

Comment étaient définis les notions d’expérience et expérimentation dans le contexte de la médecine hippocratique ?

A

L’expérience désignait un fait vécu ou observé alors que l’expérimentation désignait le fait de faire l’expérience de …

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11
Q

Quand apparaissent les prémices de l’expérimentation humaine moderne ?

A

Au XVIIe et XIXe siècle

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12
Q

Qu’est-ce que la variole ?

A

C’est un fleau du XVIIe siècle, une maladie endémique frappant surtout les enfants et qui cause la mort ou de séquelles esthétiques tragiques

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13
Q

Quels remèdes étaient proposés face à la variole ?

A
  • l’isolement pour la médecine occidentale alors impuissante
  • l’inoculation de croutes d’un malade à des enfants donnant un effet protecteur (en Turquie et en Cirassie)
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14
Q

Qui est Lady Montagu et qu’a-t-elle fait ?

A

C’est une femme qui a pu observer cette pratique et a décidé de l’importer en Angleterre

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15
Q

Pourquoi ce remède a-t-il été très mal accueilli par l’Occident ?

A

Parce qu’il n’y avait pas de théorie sous-jacente scientifique à cette pratique

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16
Q

Comment ont-ils essayer de prouver l’efficacité du remède ?

A

En expérimentant sur des condamnés à mort pour une commutation de peine, puis sur des orphelins

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17
Q

Que se passait-il dans les pays dans lesquels les dirigeants autorisaient cette pratique ?

A

Il se passait de vives controverses

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18
Q

Comment avaient tranché les dirigeants, la question sur la variolisation ?

A

En prenant une décision politique

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19
Q

Pourquoi cela était une décision politique ?

A

Par l’absence de données scientifique

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20
Q

Comment était accueilli la variolisation par les différentes parts de la population intellectuelle ?

A
  • pratique considérée comme inacceptable pour les théologiens remis en cause par les philosophes
  • avis médical contrasté
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21
Q

Pourquoi cette pratique était-elle considérée comme inacceptable pour les théologiens ?

A

Parce qu’ils considéraient que l’Homme ne devait en aucun cas pouvoir jouer sur la vie et la mort

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22
Q

Comment sommes-nous sortis de cette argumentation ?

A

Grâce à l’introduction des statistiques

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23
Q

Sur quelle autre question philosophique, le débat s’engage-t-il en parallèle ?

A

L’inoculation est-elle moralement permise ?

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24
Q

Quel est l’essence de cette question philosophique ?

A

Si il est permis de risquer sa vie ou celle d’un autre en l’exposant à un danger certain pour la prémunir contre un danger incertain

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25
Q

Qu’engage l’essence de cette question philosophique ?

A

Une question individuelle mais aussi collective

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26
Q

Sur quoi reposait la querelle européenne très virulente de la variolisation ?

A

La confrontation entre la rationalité de la loi fondée sur la moralité et celle de la balance des risques

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27
Q

Que pouvons-nous percevoir dans cette balance des risques ?

A

La possibilité d’intervenir lorsque les bénéfices rapportés sont plus importants que les risques encourrus

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28
Q

Quel avis de Kant sur la question ?

A

Il était complètement contre au début, puis il a changé sa façon de voir en s’appuyant sur un principe d’obligation venant des dirigeants et suffisant pour faire aller à l’encontre de ses principes

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29
Q

Qu’est-ce que la thèse de l’avilissement ?

A

C’est une thèse répondant au déplacement de la question “Peut-on expérimenter sur l’homme ?” devenant “Sur quels hommes peut-on expérimenter ?”

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30
Q

A quoi est dû le déplacement de cette question ?

A

A la prise de conscience de la nécessité de l’existence d’expérimentations

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31
Q

Que répond la thèse à cette question ?

A

Elle dit qu’on peut expérimenter sur des gens de peu d’importance ou sur soi même

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32
Q

Quels sont les gens de peu d’importance et comment sont-ils considéré maintenant ?

A

Ce sont les putes, les condamnés à mort, les prisonniers, orphelins, handicapés et malades incurables. Ils sont maintenant considérés comme population vulnérabilisée par leurs situations

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33
Q

Quel est l’argumentaire rationnel à la naissance de la médecine expérimentale ?

A

Il est au nom de la nécessité de la science et du progrès

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34
Q

Que pense Claude Bernard des sciences ?

A

Il pense que toutes les sciences passent par les périodes évolutives

35
Q

Quelles sont les périodes évolutives ?

A

1) Constat des faits bruts pour s’assurer de leur existence
2) Observation pour chercher leurs rapports, leurs lois
3) Analyse expérimentale pour chercher leurs causes et agir sur la manifestation des phénomènes

36
Q

Qu’est-ce que la médecine expérimentale pour la médecine ?

A

La médecine expérimentale est l’état le plus avancé de la médecine considérée comme science

37
Q

Quels sont les principes de la médecine expérimentale pour Claude Bernard ?

A
  • physiologie et pathologie ne sont que des conditions différentes dans les manifestations de la vie
  • en médecine scientifique, il faut admettre un parallélisme entre la physiologie et la pathologie
  • la médecine expérimentale est inséparable de celle pratique et son objectif est le traitement des maladies par un traitement expérimental et rationnel
38
Q

Qu’est-ce que la physiologie et la pathologie ?

A

C’est l’état de santé et l’état de maladie

39
Q

Comment est défini le parallélisme entre la physiologie et la pathologie ?

A

Tout ce qui existe pathologiquement a une explication physiologique, la médecine expérimentale doit être fondée sur la physiologie expérimentale, et vise à valider ou invalider les théories

40
Q

Quels sont les deux sens du mot expérience pour Claude Bernard ?

A

Au singulier, il signifie l’instruction acquise par l’usage de la vie
Au pluriel, il signifie les faits qui nous fournissent cette instruction expérimentale des choses

41
Q

Quel est le nouveau sens officiel pour le mot “expérimentation” ?

A
  • l’action d’expérimenter : expérience provoquée en vue d’observer le ou les résultats
  • méthode scientifique exigeant l’emploi systématique de l’expérience
42
Q

Quels sont les buts de l’expérimentation ?

A

Vérifier les hypothèses avancées et d’acquérir des connaissances positives dans les sciences expérimentales

43
Q

Que représente alors l’expérimentation ?

A

Elle représente la démarche pour se libérer d’hypothèses purement subjectifs

44
Q

Quels sont les doubles pôles de la médecine ?

A

La médecine est à la fois un savoir théorique et une pratique qui doit être conforme au savoir

45
Q

Si la médecine est à la fois un savoir théorique et une pratique, comment passer des expériences ponctuelles, particulières à un savoir général ?

A

Il faut expérimenter pour acquérir de l’expérience mais sans expérience un médecin expose son malade à des risques, formant donc un dilemme

46
Q

Quelles sont les deux attitudes opposées par la question morale de l’expérimentation en médecine ?

A

La prudence et sagesse (primum non nocere) et l’audace expérimentale

47
Q

Comment peut être interprété le primum non nocere ?

A

Comme l’inaction aux dépends d’une stagnation des savoirs

48
Q

Comment peut être interprété l’audace expérimentale ?

A

Comme le perfectionnement et progrès de la médecine au risque de mettre en péril de la vie humaine

49
Q

Quel est le constat que peut faire Claude Bernard ?

A

L’expérimentation sur l’homme existe

50
Q

Quelles sont les deux grands types d’expérimentation sur l’homme ?

A
  • les expériences quotidiennes thérapeutiques des médecins sur leurs malades
  • les vivisections des chirurgiens sur leurs opérés sont quotidiennes
51
Q

Néanmoins que devons nous définir pour Claude Bernard à l’expérimentation ?

A

Nous avons la nécessité de définir des limites à l’expérimentation

52
Q

Quelles limites Claude Bernard pose-t-il ?

A
  • l’interdiction de pratiquer une expérience qui ne pourrait être que nuisible au sujet
  • l’interdiction de faire des expériences ou des vivisections sur des condamnés à mort
  • les expérimentations sans objectifs thérapeutiques possibles seulement si elles n’entrainent aucune souffrance ni inconvénient chez le sujet
53
Q

A quoi fait penser l’une des limites de Claude Bernard sur l’expérimentation ?

A

L’interdiction de faire des expériences ou vivisections sur des condamnés à mort rappelle la morale moderne

54
Q

Quelle fut la réaction de la société française dès le XIXe siècle ?

A
  • engagement des artistes, notamment les écrivains
  • dénonciation par les journalistes et certains médecins
  • inertie de la loi (inaction)
55
Q

Quand apparaît la piste de l’éthique de la recherche ?

A

Au XXe siècle

56
Q

Où apparaissent les premières réflexions d’éthique ?

A

En Allemagne, où toute expérimentation sans le recueil d’un consentement éclairé est interdite sous le gouvernement de Weimar

57
Q

Qui est Pierre-Charles BONGRAND ?

A

C’est le précurseur français de la recherche qui a relevé de nombreux points importants lors de sa thèse

58
Q

Comment compare-t-il la maladie et que faut-il faire pour la traiter ?

A

La maladie est comparée à une lutte entre l’organisme et le principe morbide, il faut étudier les deux adversaires en présence, comprendre les phases de lutte et enfin rompre la neutralité pour venir au secours de l’organisme

59
Q

Pourquoi fait-il la critique de l’usage des modèles animaux ?

A

Il remet en cause la justesse des extrapolations à l’homme des résultats de l’expérimentation animale

60
Q

Que répond-t-il à la question “devons-nous expérimenter sur l’homme ?” ?

A

Il dit que de toute façon c’est inutile de se poser la question alors que cela s’exerce couramment et que la seule intention ne suffit pas à justifier l’expérimentation

61
Q

Quelle distinction fait-il ?

A

Il fait la distinction entre expérience thérapeutique et spéculative

62
Q

Quelle est la différence entre une expérience thérapeutique et spéculative ?

A

L’expérience thérapeutique a des conséquences immédiatement utiles au sujet si elle réussit alors que si l’expérience spéculative est féconde, elle servira à la collectivité mais n’aura pas d’utilité pour le sujet bien qu’elle puisse être néfaste sur sa vie et sa santé

63
Q

Comment reforme-t-il la question ?

A

Sommes-nous en droit, dans l’intérêt général, d’inoculer à un ou plusieurs individus une malade dont ils souffriront voire mourront dans le seul but d’étudier son évolution et d’en trouver un remède spécifique qui guérira ou immunisera préventivement les autres membres de la collectivité ?

64
Q

Que dénonce-t-il ?

A

Il dénonce les pratiques nombreuses et publiées, sous l’impulsion et la responsabilité directe de médecins-chercheurs convaincus du bien-fondé de la médecine-science

65
Q

Quelles questions relèvent ce qu’il dénonce ?

A

Si les expérimentations sont des crimes ou des tentatives audacieuses vers le vrai en dehors des chemins battus de la loi et de la morale admise et quel avenir pour l’expérimentation

66
Q

Dans quels cas l’expérience sur l’homme est-elle indispensable ?

A

Lorsque l’intérêt de l’observation des grands nombres est limité et que l’expérimentation animale est inutile

67
Q

A quoi est incompatible les pratiques expérimentales en terme juridique ?

A

Elles sont incompatibles avec le code civil

68
Q

Quelle notion est introduite avec cette incompatibilité ?

A

L’introduction de la notion de consentement libre et éclairé

69
Q

Comment critique-t-il la loi ?

A

Il dit qu’elle peut être considérée comme l’expression a posteriori d’une morale pratique, une conséquence directe de l’opinion et des moeurs, la restriction des libertés individuelles dans l’intérêt général et elle doit évoluer avec l’intérêt général

70
Q

Quelles sont les conclusions de thèse de Pierre-Charles Bongrand ?

A
  • l’expérience pratiquée sur l’homme est parfois nécessaire, même en l’absence de toute idée thérapeutique
  • ces expériences sont immorales car elles sacrifient l’individu à la collectivité
  • la société ferme les yeux sur les aspects moraux par intérêt
71
Q

Quelles sont les propositions que fait Pierre-Charles Bongrand ?

A
  • Impératif de limiter le nombre d’expérience
  • Nécessité d’une régulation pour limiter les abus
  • Introduction d’un contrat entre le sujet et l’expérimentateur et du recueil d’un consentement éclairé
72
Q

Quels sont les objectifs de la recherche biomédicale ?

A
  • de progression des connaissances
  • de progression des connaissances dans un intérêt particulier désirable (la santé)
73
Q

A travers quelle démarche faisons-nous progresser les connaissances ?

A

A travers la recherche fondamentale

74
Q

Quelles sont les démarches possibles dans la recherche ayant pour but la progression des connaissances dans l’intérêt de la santé ?

A
  • la recherche clinique qui va essayer de mettre en place des outils diagnostic et thérapeutiques
  • la recherche translationnelle qui va partir des besoins des patients
  • la recherche épidémiologique qui est une recherche populationnelle
75
Q

Pourquoi avons-nous besoin d’une régulation de la recherche ?

A

Parce que la réalisation d’une expérimentation humaine implique le déplacement du sujet en objet de recherche, l’exposition à des risques non justifiés par les soins et un questionnement sociétal sur l’acceptabilité de la recherche, où l’homme pourrait apparaître plus comme un moyen qu’une fin

76
Q

Quels faits historiques confirment la nécessité d’imposer une régulation ?

A
  • exactions Nazis durant la guerre
  • publication de 22 recherches réalisées sans information ni consentement avec l’accord des autorités et universités
77
Q

Quel était le problème avec le procès de Nuremberg ?

A

Certains médecins affirmaient n’avoir que fait de la recherche et il n’y avait pas de référentiel sur lequel se baser pour juger de ce fait

78
Q

A quoi le procès de Nuremberg se conclut-il ?

A

Avec le code de Nuremberg avec une portée jurisprudentielle possédant 10 principes incontournables

79
Q

Quels sont les principes bons à savoir du Code de Nuremberg ?

A
  • consentement éclairé
  • information loyale et claire
  • subordination de la recherche au bien de la société
80
Q

Qu’est-ce que l’Assemblée Médicale Mondiale

A

C’est l’assemblée des représentants des conseils de l’ordre des médecins des différents pays qui en disposent

81
Q

Quelles sont les caractéristiques de la déclaration d’Helsinki ?

A

Elle réaffirme des principes du code de Nuremberg (devoirs déontologiques), elle évolue au fil du temps, n’a pas de portée juridique (elle n’est pas contraignante mais déontologique), n’est pas protectrice si certaine pratique n’est pas autorisée dans leur pays

82
Q

Qu’a donné naissance la réflexion pluridisciplinaire organisée par l’état (USA)) pour poser les bases d’une réglementation des pratiques médicales ?

A

le principisme = principlisme

83
Q

Donner une des fortes revendications du mouvement bioéthique ?

A

Les revendications du respect d’un principe de transparence :
- privilégier l’individu face à la corporation des professionnels
- remise en cause du secret médical
- repenser la question du statut de la médecine : exacte ou humaine ?