Plan chute d'aéronef Flashcards
Outre les enjeux considérables qu’elles représentent, les interventions pour accidents d’aéronefs se caractérisent par leur complexité liée à :
► la zone géographique de l’intervention (ZA, ZVA, itinéraires, etc.)
► la multiplicité des intervenants (SSLIA, GTA, PAF, SDIS, etc.)
► la gestion des victimes (passagers)
quelles sont les plates-formes aéroportuaires secteur BSPP ?
« Charles-deGaulle (CDG)», « Le Bourget (LBG)», « Orly (ORY)», la base aérienne 107 (aérodrome de Villacoublay), la base hélicoptères de la Sécurité Civile d’Issy-les
Moulineaux
La zone d’aérodrome (ZA) est définie par ?
Elle est définie par ses limites domaniales et ses prolongements dans ses aires d’approche finale, jusqu’à une distance de 1 200 m du seuil des pistes. Il s’agit de
l’emprise aéroportuaire elle-même et certains ouvrages urbains particuliers (autoroute, route nationale). Aussi
100% de moyens service de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs (SSLIA) sont engagés
La zone voisine d’aérodrome (ZVA) est définie par :
Elle est la zone extérieure à l’aérodrome dans laquelle l’action
des moyens d’intervention aéroportuaires
est prévue compte tenu des voies d’accès et des performances de ces moyens.
Aussi, 50 % des moyens du SSLIA sont engagés pour CDG et 100 % des moyens pour LBG et ORY (= 3 VIM). Lors d’une alerte aéronautique, les moyens de secours publics du SSLIA sont gelés et intégrés au module aéronautique
La nature des moyens de secours engagés pour un accident d’aéronef varie en fonction de sa localisation géographique. Ainsi, plusieurs cas de figure sont à considérer :
►accident d’aéronef en « ZA » de la responsabilité BSPP
►accident d’aéronef en « ZVA » de la responsabilité de la BSPP
►accident d’aéronef en « ZVA » de la responsabilité d’un SDIS
►accident d’aéronef hors toutes zones prédéfinies
► incident en phase d’approche
le déclenchement de l’alerte peut
survenir suite à une information apportée par un témoin de l’accident, d’une compagnie aérienne, ou encore d’un
service de secours.
Le 1er détachement est envoyé :
►par le CTA PCDG pour un accident en ZA Paris - Charles de Gaulle
►par le CO, pour un accident :
* en ZA ORY et LBG
* en ZVA (91, 92, 93, 94, 95, 77, 78)
* hors ZA et ZVA secteur BSPP
Volume des moyens
ZA BSPP
1er départ
point zoulou
ou à l’adresse
► 1 G. ÉTARÉ
► 1 G. MED
BSPP
► renfort Cdt
VRID
Volume des moyens
ZA BSPP
Complément en ZDI
(prédéfini pour les ZA ou défini par
le CO et confirmée par le 1er COS)
► plan rouge + 1 VPMA
► renfort habitation (sans
équipe médicale)
► 1 Éq. NRBC
Volume des moyens
ZVA BSPP
(93, 92, 94)
1er départ
point zoulou
ou à l’adresse
► 1 G. ÉTARÉ
► 1 G. MED
BSPP
► renfort Cdt
VRID
Volume des moyens
ZVA BSPP
(93, 92, 94)
Complément en ZDI
(prédéfini pour les ZA ou défini par
le CO et confirmée par le 1er COS)
► plan rouge + 1 VPMA
► renfort habitation (sans
équipe médicale)
► 1 G. Incendie
► 1 Éq. NRBC
Volume des moyens
ZVA SDIS
(91, 95, 77, 78)
Complément en ZDI
(prédéfini pour les ZA ou défini par
le CO et confirmée par le 1er COS)
► 1 G. SAP
► 1 G. Incendie
► 1 OGC officier de liaison
auprès du COS SDIS
Volume des moyens
Chute d’aéronef hors ZA et
ZVA (secteur BSPP)
1er départ
point zoulou
ou à l’adresse
► 1 G. ÉTARÉ
► 1 G. MED
BSPP
► renfort Cdt
VRID
Volume des moyens
Chute d’aéronef hors ZA et
ZVA (secteur BSPP)
Complément en ZDI
(prédéfini pour les ZA ou défini par
le CO et confirmée par le 1er COS)
► plan rouge + 1 VPMA
► renfort habitation (sans
équipe médicale)
► renfort Incendie (sans
équipe médicale)
► 1 Éq. NRBC
Volume des moyens
Incident en phase d’approche
► 1 G. ÉTARÉ
► 1 G. PMA
- L’hélicoptère peut être utilisé pour transporter rapidement le DSM voire le colonel de garde avant d’être
utilisé pour les reconnaissances puis les évacuations
►Salle de crise ADP, ou Centre Opérationnel de la délagation des aéroports (CODa): GROUPE ADP,
Direction CDG, Bâtiment PLUTON 6067, Place de Berlin, BP 81007, 95931 ROISSY CDG CDEX
►PC crise Orly : Aérogare Sud, 2e étage, local 2860, salle jean Mermoz à Paray-Vieille-Poste (91)
►PC crise Le Bourget : Bâtiment Alizé 100, Rue Henri LOSSIER, DUGNY (93440)
CHUTE AERONEF
Principes fondamentaux
Le dispositif de secours sur les lieux de l’accident est destiné à mener les actions suivantes :
► lutter contre le sinistre, en procédant à la reconnaissance à l’extraction des victimes et à l’extinction
►procéder au ramassage et transférer rapidement toutes les victimes et impliqués vers le(s) point(s) de regroupement des victimes (PRV), assurer leur recensement et communiquer la liste au DOS
►assurer la catégorisation et la médicalisation des victimes au niveau du (des) poste médical avancé
(PMA) avant leur évacuation
►sécuriser et sectoriser dès que possible la zone de crash Ces opérations étant réalisées en préservant les preuves
et indices pour les enquêteurs.
AERONEF
Engagement des secours
L’engagement ordonné des secours vise à :
►déployer les moyens rapidement sur les lieux de l’accident
►mettre en place une structure de commandement adaptée, en lien étroit avec l’interservice et l’ensemble des acteurs (SSLIA, ESIS, GTA, PAF, DTSP, DDSP,
BEA…)4, qui comprend un PC TAC (zone PC)
Engagement des secours
Cet engagement ordonné impose aux secours de transiter selon le schéma suivant :
► le 1er départ passe au point Zoulou (Z1, Z2…) si l’accident s’est déroulé en « zone côté piste» ou il se rend directement à l’adresse si l’accident s’est déroulé en dehors de cette zone
► les moyens complémentaires se rendent obligatoirement en ZDI ou au centre de rassemblement des moyens (CRM) :
* la ZDI peut être modifiée uniquement par le COS ou par le CO en liaison avec le COS
* l’accès par les points Zoulou peut être modifié par le COS (ex : PARIF7 ou point de ralliement SP8)
* l’engagement des moyens stationnés en ZDI est ordonné par le COS. Il se fait en escorte et de préférence en colonne en ZA
Extinction
En cas de feu d’aéronef, la tactique d’intervention consiste à :
► intervenir massivement avec les moyens mousse sur le foyer
► maintenir un tapis de mousse pour éviter une réinflammation ;
► maintenir un couloir de survie si besoin et/ou assurer l’évacuation par les moyens existant (issues de secours) ou par la création d’ouverture dans le fuselage (« effraction »). La mise en surpression de
la cellule de l’avion au moyen des VOE est de nature à faciliter cette mission et permettre la survie des passagers qui n’ont pas pu évacuer.
La recherche de la nature du chargement et la levée de doute sur un risque NRBC doivent être entreprises impérativement par le COS. La prise de renseignement
sur la nature du chargement peut se faire auprès du commandant de bord (si joignable) ou bien :
en ZA et ZVA :
► auprès du commandant des opérations
aéroportuaire (COA)
hors ZA et ZVA :
► auprès des stations directrices (PVO ORLY – CTA
PCDG)
► du SSLIA LBG
► de la base aérienne 107 - aérodrome de Villacoublay.
CHUTE D’AVION
Poste de commandement
Le commandant des opérations de secours est en liaison permanente avec :
► le DOS du département concerné ;
► l’EMO de la BSPP ;
► le colonel de garde et l’officier de liaison situé au PC
Crise (PCO) en ZA et ZVA.
Axes logistiques et les zones
Ceux-ci sont définis rapidement et comprennent :
► points de transit : ZDI – point Zoulou
► axe d’arrivée des secours
► zones : PRM - PRV - PC - RCP - PR
► axes logistiques VIM et moyens d’extinction
► axes d’évacuation du PR
Quelles sont les informations à transmettre obligatoirement lors d’un message de renseignement ?
le type d’appareil, la compagnie aérienne, le nombre de passagers et membres d’équipage
quelles sont les mesures à prendre par le cos pour la conservation des preuves ?
l’état du site de l’accident ne doit pas être
modifié. Aucun prélèvement, déplacement de l’épave ou de son contenu ne doivent être réalisés sans autorisation expresse du BEA.
Lorsque les enregistreurs de vol, également appelés « boites noires » sont découverts par les primo-intervenants, il convient de prendre toutes les précautions afin de ne
pas les altérer et de les préserver. Le COS rappelle cette consigne in situ à l’ensemble des chefs de secteurs.