GRANDS FEUX Flashcards
On entend par grands feux, les incendies de grande étendue et/ou à fort potentiel calorifique nécessitant
l’établissement de moyens hydrauliques importants.
Les principes opérationnels communs sont :
▪ La lutte contre les propagations ;
▪ L’optimisation du potentiel hydraulique ;
▪ La sécurité des intervenants.
GRANDS FEUX
Le COS doit, au plus tôt, concentrer son effort sur ?
le risque de propagation et/ou éventuellement, selon la situation,
sur l’attaque du foyer principal.
GRANDS FEUX
Qu’est ce qui doit rester primordiale ?
La rapidité de la mise en œuvre des moyens hydrauliques.
mais ils doivent absolument être adaptés à la violence du sinistre afin de produire un effet marqué tant sur les propagations que sur le foyer principal.
GRANDS FEUX
il doit valoriser le potentiel hydraulique de ses premiers engins :
LGP (lance grande puissance), lignes de
110 mm, LGP sur MEA (moyen élévateur aérien) à nacelle, LC (lance canon) sur BEA (bras élévateur aérien) et anticiper sur le
potentiel proposé par les vecteurs en cours de déplacement : BEA, FACA, FMOGP.
GRANDS FEUX
aloriser le potentiel hydraulique de ses 1ers engins permet quoi ?
Ce mode d’action permet de ne pas
solliciter inutilement le réseau hydraulique avec des lances souvent inefficaces (débit inférieur à 1 000 l/mn).
GRANDS FEUX
Lors d’un feu de grande ampleur, les moyens NRBC peuvent être sollicités afin d’appuyer le COS dans l’évaluation du
risque de toxicité global qui se traduit par la prise en compte :
▪ Des risques chimiques ou radiologiques associés au terme source ;
▪ Des pollutions qui peuvent provenir de la rupture des contenants de stockages ou de l’accumulation de
matières indésirables dans les eaux d’extinction ;
▪ De la dispersion de matières toxiques ou indésirables dans les fumées d’incendie.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Dans ce chapitre sont inclus ?
les ICPE (entrepôts de stockage, casses automobiles, menuiseries, entreprises de
traitement des déchets, etc.), les ERP (concessions automobiles, hypermarchés, réserves de magasins de bricolage), les
établissements recevant des travailleurs (imprimeries, plateformes logistiques de vente, les messageries : DHL, La poste, etc.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Le COS est la plupart du temps confronté à deux implantations :
- Bâtiments industriels/entrepôts enclavés dans un site urbain à forte densité constructive (immeubles,
pavillons et ERP), généralement situés dans un îlot et dont la surface peut être proche de 1 000 m² ; - Bâtiments industriels/entrepôts implantés en zone industrielle, isolés ou pas d’autres bâtiments de même
type et dont la surface d’une cellule peut atteindre 12000 m2 qui forme un entrepôt pouvant regrouper
jusqu’à une dizaine de cellules.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
La plupart du temps les niveaux d’exigence de stabilité au feu des structures se situent entre ?
15 min et 4 h.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Il est impossible d’enrayer un feu développé de cellule. Qu’est ce qui est + efficace qu’une lance dans la lutte contre les propagations ?
Un mur CF est plus efficace qu’une lance dans la
lutte contre les propagations => ne pas réaliser de trouées d’extinction dans les murs de recoupement (inefficacité
et effet contre productifs sur la DECI),
La fermeture d’une porte CF est plus efficace que l’établissement d’une lance.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Qu’est ce qui évite la pollution des sols et des cours d’eau ?
La limitation de la quantité d’eau évite la pollution des sols et des cours d’eau.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
La puissance d’un feu de cellule d’entrepôts de
grande dimension est comprise entre ?
1 200 MW et 1 400 MW.
A titre de comparaison, une centrale nucléaire dispose d’une
puissance de 900 MW.
Les secours sont seulement en mesure de diminuer la puissance de 200 à 400 MW maximum.
Il reste 1000 MW à traiter.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
L’augmentation du dispositif hydraulique pendant la phase de développement du sinistre sur le foyer principal ………………… l’efficacité des secours, au contraire elle ………………………..
En revanche les secours sont
…………………………………………………afin d’accélérer l’extinction.
L’augmentation du dispositif hydraulique pendant la phase de développement du sinistre sur le foyer principal n’améliore pas l’efficacité des secours, au contraire elle prolonge la durée de l’incendie. En revanche les secours sont
particulièrement efficaces en phase de décroissance du sinistre afin d’accélérer l’extinction.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Reconnaissances :
Le tour du feu complet peut être long ou difficilement réalisable. Le 1er COS devra décider de la
demande de renforcement et de la mise en œuvre des premiers moyens sans avoir une vue globale de la situation.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Établissements :
Seuls des moyens hydrauliques puissants auront un effet réel sur l’incendie et son développement.
Les établissements seront principalement constitués de tuyaux de 110 mm pour lesquels les intervenants doivent
prendre en compte les contraintes logistiques et hydrauliques.
Le choix tactique consistant à positionner les divisions
100 mm aux angles des bâtiments peut permettre une souplesse d’emploi sur le positionnement des points d’attaque
sur 2 faces.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Les établissements d’attaque réalisés sur des points hauts sont efficaces :
► si le feu a percé en toiture ;
► si le jet n’est pas dirigé sur les exutoires de désenfumage, afin d’éviter de maintenir les gaz chauds dans le
volume et de participer à la propagation, sauf cas exceptionnel analysé par le CO.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Les axes logistiques : Ces feux imposent une manœuvre logistique qui doit être intégrée dès la présentation du
premier COS. Il doit préparer et anticiper en prenant en compte les éléments suivants :
► pas de mise en station systématique du 1er MEA (sauf BEA ou point haut) ;
► les MEA non utilisés sont dirigés en ZDI (zone de déploiement initial) ;
► identifier un axe logistique servant d’artère principale d’établissement des lignes de 110 mm ;
► signaler à la police son intention en identifiant les axes et zones à maintenir libres ;
► rendre compte de son idée de manœuvre au PCTAC (poste de commandement tactique).
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
Les axes logistiques :
L’utilisation du parcellaire est indispensable afin
d’y reporter les premières indications sur les PEI utilisés et les axes
logistiques déterminés.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
La sécurité : La vigilance du personnel au pourtour des façades (recul des porte-lances, positionnement des
établissements et des engins) doit être renforcée afin de ne pas subir les effets d’un effondrement vers l’extérieur.
À ces risques, s’ajoutent la présence de :
► bouteilles de gaz ;
► engins de manutention ;
► véhicules électriques ;
► stockage de liquides inflammables ;
► lignes électriques en surplomb des entrepôts ;
► lignes aériennes de contact (LAC) ;
► fosses de visite…
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
ENGAGEMENT DU 1er EP
Le chef d’agrès fait établir le ou les moyens les plus puissants dont il dispose sur la partie qu’il estime la plus menacée par les
propagations.
Il doit disposer ses établissements de manière à ne pas entraver l’accès des engins.
Il fait ouvrir au plus tôt les accès du site.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
ENGAGEMENT DU MEA
► EPA, EPSA :
le COS fait établir un moyen hydraulique sur ces engins uniquement dans le cas où il serait capable de
lutter efficacement contre les propagations ou sur le foyer principal (LGP). Ces MEA ne doivent pas se substituer au BEA. Ils
peuvent être utilisés comme point haut afin de renseigner sur le sinistre : étendue, toiture percée ou pas, nature de la toiture
et des recoupements visibles, exutoires présents
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
ENGAGEMENT DU MEA
► BEA (LC 3 000 l/mn) et EPAN série F (LC 1200 l/mn) atout majeur du COS, ils peuvent :
- de lutter efficacement contre les propagations ;
- d’obtenir un effet mécanique ;
- d’avoir une action directe sur le foyer principal ;
- une mobilité des points d’attaque.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
ENGAGEMENT DU CDG
Ses actions principales portent :
- Sur l’évacuation du bâtiment sinistré et/ou directement menacé ;
- Sur une attaque directe du foyer s’il est maîtrisable avec les moyens dont il dispose ;
- Sur la lutte contre la propagation principale en anticipant sur l’évolution du sinistre (ligne d’arrêt/ part du feu) ;
- Sur la préparation de l’engagement des moyens de renforcement.
À ce titre, l’articulation tactique du groupe
incendie dépend de la composition du DN et doit prendre en compte l’ensemble des capacités hydrauliques ; - Sur l’emploi du parcellaire afin de renseigner au minimum les PEI affectés aux premiers engins et le bâtiment concerné.
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
ENGAGEMENT DU CDG
Ces actions sont complétées par :
- La désignation d’une ZDI. La gestion de la ZDI est du ressort des premiers chefs d’agrès en l’absence du chef de
secteur ZDI (comptes rendus immédiats à adresser au COS par radio). Le COS engage les moyens qui s’y présentent
jusqu’à l’activation du PC TAC. Le respect de la présentation en ZDI est impératif. Dans certains cas, le COS peut
engager directement par radio des engins ou détachements avant qu’ils ne se présentent en ZDI ; - L’identification des murs séparatifs qui peuvent faire office de coupe-feu et sur lesquels les premiers moyens
hydrauliques viendront s’appuyer afin de lutter contre les propagations ; - Le repérage et la mise en œuvre des dispositifs de désenfumage ;
- La récupération du plan de l’établissement s’il existe ;
- (La demande du service des eaux d’urgence si besoin, hors du renfort incendie).
FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS
S’il n’est pas en mesure de réaliser un tour du feu complet, le chef de garde fait
compléter les reconnaissances
cubiques en s’appuyant sur la sectorisation (au moyen d’engins-pompe) qui sera renforcée lors de la montée en puissance de
l’intervention. Cette action permet de disposer d’un renseignement terrain sur une face éloignée et menacée ou supposée l’être.
FEUX D’INSTALLATIONS PRÉCAIRES
INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES
Entrent dans cette rubrique :
► les stands d’expositions, baraques et attractions foraines ;
► les tentes et caravanes disposées sur les terrains de camping ;
► les campements sauvages (non assujettis à des règles de prévention).
FEUX D’INSTALLATIONS PRÉCAIRES
Quels sont les éléments qui représentent un fort risque humain ?
Le taux d’occupation, la précarité des occupants et des installations représentent un fort risque humain.
FEUX D’INSTALLATIONS PRÉCAIRES
Le 1er chef d’agrès doit mener son action afin de ?
afin de réaliser les éventuels sauvetages tout en établissant des moyens hydrauliques puissants.