GRANDS FEUX Flashcards

1
Q

On entend par grands feux, les incendies de grande étendue et/ou à fort potentiel calorifique nécessitant
l’établissement de moyens hydrauliques importants.

Les principes opérationnels communs sont :

A

▪ La lutte contre les propagations ;
▪ L’optimisation du potentiel hydraulique ;
▪ La sécurité des intervenants.

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2
Q

GRANDS FEUX

Le COS doit, au plus tôt, concentrer son effort sur ?

A

le risque de propagation et/ou éventuellement, selon la situation,
sur l’attaque du foyer principal.

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3
Q

GRANDS FEUX

Qu’est ce qui doit rester primordiale ?

A

La rapidité de la mise en œuvre des moyens hydrauliques.

mais ils doivent absolument être adaptés à la violence du sinistre afin de produire un effet marqué tant sur les propagations que sur le foyer principal.

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4
Q

GRANDS FEUX

il doit valoriser le potentiel hydraulique de ses premiers engins :

A

LGP (lance grande puissance), lignes de
110 mm, LGP sur MEA (moyen élévateur aérien) à nacelle, LC (lance canon) sur BEA (bras élévateur aérien) et anticiper sur le
potentiel proposé par les vecteurs en cours de déplacement : BEA, FACA, FMOGP.

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5
Q

GRANDS FEUX

aloriser le potentiel hydraulique de ses 1ers engins permet quoi ?

A

Ce mode d’action permet de ne pas
solliciter inutilement le réseau hydraulique avec des lances souvent inefficaces (débit inférieur à 1 000 l/mn).

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6
Q

GRANDS FEUX

Lors d’un feu de grande ampleur, les moyens NRBC peuvent être sollicités afin d’appuyer le COS dans l’évaluation du
risque de toxicité global qui se traduit par la prise en compte :

A

▪ Des risques chimiques ou radiologiques associés au terme source ;
▪ Des pollutions qui peuvent provenir de la rupture des contenants de stockages ou de l’accumulation de
matières indésirables dans les eaux d’extinction ;
▪ De la dispersion de matières toxiques ou indésirables dans les fumées d’incendie.

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7
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Dans ce chapitre sont inclus ?

A

les ICPE (entrepôts de stockage, casses automobiles, menuiseries, entreprises de
traitement des déchets, etc.), les ERP (concessions automobiles, hypermarchés, réserves de magasins de bricolage), les
établissements recevant des travailleurs (imprimeries, plateformes logistiques de vente, les messageries : DHL, La poste, etc.

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8
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Le COS est la plupart du temps confronté à deux implantations :

A
  • Bâtiments industriels/entrepôts enclavés dans un site urbain à forte densité constructive (immeubles,
    pavillons et ERP), généralement situés dans un îlot et dont la surface peut être proche de 1 000 m² ;
  • Bâtiments industriels/entrepôts implantés en zone industrielle, isolés ou pas d’autres bâtiments de même
    type et dont la surface d’une cellule peut atteindre 12000 m2 qui forme un entrepôt pouvant regrouper
    jusqu’à une dizaine de cellules.
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9
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

La plupart du temps les niveaux d’exigence de stabilité au feu des structures se situent entre ?

A

15 min et 4 h.

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10
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Il est impossible d’enrayer un feu développé de cellule. Qu’est ce qui est + efficace qu’une lance dans la lutte contre les propagations ?

A

Un mur CF est plus efficace qu’une lance dans la
lutte contre les propagations => ne pas réaliser de trouées d’extinction dans les murs de recoupement (inefficacité
et effet contre productifs sur la DECI),

La fermeture d’une porte CF est plus efficace que l’établissement d’une lance.

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11
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Qu’est ce qui évite la pollution des sols et des cours d’eau ?

A

La limitation de la quantité d’eau évite la pollution des sols et des cours d’eau.

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12
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

La puissance d’un feu de cellule d’entrepôts de
grande dimension est comprise entre ?

A

1 200 MW et 1 400 MW.
A titre de comparaison, une centrale nucléaire dispose d’une
puissance de 900 MW.
Les secours sont seulement en mesure de diminuer la puissance de 200 à 400 MW maximum.
Il reste 1000 MW à traiter.

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13
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

L’augmentation du dispositif hydraulique pendant la phase de développement du sinistre sur le foyer principal ………………… l’efficacité des secours, au contraire elle ………………………..
En revanche les secours sont
…………………………………………………afin d’accélérer l’extinction.

A

L’augmentation du dispositif hydraulique pendant la phase de développement du sinistre sur le foyer principal n’améliore pas l’efficacité des secours, au contraire elle prolonge la durée de l’incendie. En revanche les secours sont
particulièrement efficaces en phase de décroissance du sinistre afin d’accélérer l’extinction.

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14
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Reconnaissances :

A

Le tour du feu complet peut être long ou difficilement réalisable. Le 1er COS devra décider de la
demande de renforcement et de la mise en œuvre des premiers moyens sans avoir une vue globale de la situation.

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15
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Établissements :

A

Seuls des moyens hydrauliques puissants auront un effet réel sur l’incendie et son développement.

Les établissements seront principalement constitués de tuyaux de 110 mm pour lesquels les intervenants doivent
prendre en compte les contraintes logistiques et hydrauliques.

Le choix tactique consistant à positionner les divisions
100 mm aux angles des bâtiments peut permettre une souplesse d’emploi sur le positionnement des points d’attaque
sur 2 faces.

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16
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Les établissements d’attaque réalisés sur des points hauts sont efficaces :

A

► si le feu a percé en toiture ;
► si le jet n’est pas dirigé sur les exutoires de désenfumage, afin d’éviter de maintenir les gaz chauds dans le
volume et de participer à la propagation, sauf cas exceptionnel analysé par le CO.

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17
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Les axes logistiques : Ces feux imposent une manœuvre logistique qui doit être intégrée dès la présentation du
premier COS. Il doit préparer et anticiper en prenant en compte les éléments suivants :

A

► pas de mise en station systématique du 1er MEA (sauf BEA ou point haut) ;
► les MEA non utilisés sont dirigés en ZDI (zone de déploiement initial) ;
► identifier un axe logistique servant d’artère principale d’établissement des lignes de 110 mm ;
► signaler à la police son intention en identifiant les axes et zones à maintenir libres ;
► rendre compte de son idée de manœuvre au PCTAC (poste de commandement tactique).

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18
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

Les axes logistiques :
L’utilisation du parcellaire est indispensable afin

A

d’y reporter les premières indications sur les PEI utilisés et les axes
logistiques déterminés.

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18
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

La sécurité : La vigilance du personnel au pourtour des façades (recul des porte-lances, positionnement des
établissements et des engins) doit être renforcée afin de ne pas subir les effets d’un effondrement vers l’extérieur.
À ces risques, s’ajoutent la présence de :

A

► bouteilles de gaz ;
► engins de manutention ;
► véhicules électriques ;
► stockage de liquides inflammables ;
► lignes électriques en surplomb des entrepôts ;
► lignes aériennes de contact (LAC) ;
► fosses de visite…

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19
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

ENGAGEMENT DU 1er EP

A

Le chef d’agrès fait établir le ou les moyens les plus puissants dont il dispose sur la partie qu’il estime la plus menacée par les
propagations.
Il doit disposer ses établissements de manière à ne pas entraver l’accès des engins.
Il fait ouvrir au plus tôt les accès du site.

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20
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

ENGAGEMENT DU MEA
► EPA, EPSA :

A

le COS fait établir un moyen hydraulique sur ces engins uniquement dans le cas où il serait capable de
lutter efficacement contre les propagations ou sur le foyer principal (LGP). Ces MEA ne doivent pas se substituer au BEA. Ils
peuvent être utilisés comme point haut afin de renseigner sur le sinistre : étendue, toiture percée ou pas, nature de la toiture
et des recoupements visibles, exutoires présents

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21
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

ENGAGEMENT DU MEA

► BEA (LC 3 000 l/mn) et EPAN série F (LC 1200 l/mn) atout majeur du COS, ils peuvent :

A
  • de lutter efficacement contre les propagations ;
  • d’obtenir un effet mécanique ;
  • d’avoir une action directe sur le foyer principal ;
  • une mobilité des points d’attaque.
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22
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

ENGAGEMENT DU CDG
Ses actions principales portent :

A
  • Sur l’évacuation du bâtiment sinistré et/ou directement menacé ;
  • Sur une attaque directe du foyer s’il est maîtrisable avec les moyens dont il dispose ;
  • Sur la lutte contre la propagation principale en anticipant sur l’évolution du sinistre (ligne d’arrêt/ part du feu) ;
  • Sur la préparation de l’engagement des moyens de renforcement.
    À ce titre, l’articulation tactique du groupe
    incendie dépend de la composition du DN et doit prendre en compte l’ensemble des capacités hydrauliques ;
  • Sur l’emploi du parcellaire afin de renseigner au minimum les PEI affectés aux premiers engins et le bâtiment concerné.
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23
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

ENGAGEMENT DU CDG
Ces actions sont complétées par :

A
  • La désignation d’une ZDI. La gestion de la ZDI est du ressort des premiers chefs d’agrès en l’absence du chef de
    secteur ZDI (comptes rendus immédiats à adresser au COS par radio). Le COS engage les moyens qui s’y présentent
    jusqu’à l’activation du PC TAC. Le respect de la présentation en ZDI est impératif. Dans certains cas, le COS peut
    engager directement par radio des engins ou détachements avant qu’ils ne se présentent en ZDI ;
  • L’identification des murs séparatifs qui peuvent faire office de coupe-feu et sur lesquels les premiers moyens
    hydrauliques viendront s’appuyer afin de lutter contre les propagations ;
  • Le repérage et la mise en œuvre des dispositifs de désenfumage ;
  • La récupération du plan de l’établissement s’il existe ;
  • (La demande du service des eaux d’urgence si besoin, hors du renfort incendie).
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24
Q

FEUX DE BATIMENTS INDUSTRIELS / ENTREPOTS

S’il n’est pas en mesure de réaliser un tour du feu complet, le chef de garde fait

A

compléter les reconnaissances
cubiques en s’appuyant sur la sectorisation (au moyen d’engins-pompe) qui sera renforcée lors de la montée en puissance de
l’intervention. Cette action permet de disposer d’un renseignement terrain sur une face éloignée et menacée ou supposée l’être.

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25
Q

FEUX D’INSTALLATIONS PRÉCAIRES

INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES
Entrent dans cette rubrique :

A

► les stands d’expositions, baraques et attractions foraines ;
► les tentes et caravanes disposées sur les terrains de camping ;
► les campements sauvages (non assujettis à des règles de prévention).

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26
Q

FEUX D’INSTALLATIONS PRÉCAIRES

Quels sont les éléments qui représentent un fort risque humain ?

A

Le taux d’occupation, la précarité des occupants et des installations représentent un fort risque humain.

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27
Q

FEUX D’INSTALLATIONS PRÉCAIRES

Le 1er chef d’agrès doit mener son action afin de ?

A

afin de réaliser les éventuels sauvetages tout en établissant des moyens hydrauliques puissants.

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28
Q

FEUX D’INSTALLATIONS PRÉCAIRES

Généralement, une LGP aura une action efficace
sur ces installations, mais que recheche-t-on ?

A

la recherche dans la rapidité de mise en œuvre du premier moyen hydraulique reste une priorité.

29
Q

DÉPOTS D’ORDURES PUBLIQUES, DECHETS INDUSTRIELS SAUVAGES

Le caractère anarchique de ces dépôts définit les risques auxquels peuvent être confrontés les secours :

A
  • Présence de récipients sous pression ;
  • Présence d’accélérant ;
  • Présence de fumées nocives, produits chimiques, etc. ;
  • Pollution environnementale ;
  • Éboulement effondrement du monticule mettant en danger les SPP.
30
Q

DÉPOTS D’ORDURES PUBLIQUES, DECHETS INDUSTRIELS SAUVAGES

Pour éviter tout risque de blessure pouvant entraîner des complications, les porte-lances, dans toute la mesure du
possible, ne doivent pas

A

progresser sur les matériaux entreposés.
Les grands volumes de matières entreposées sont dangereux
et instables pour les SPP engagés.
Ne pas progresser sur les monticules.

31
Q

DÉPOTS D’ORDURES PUBLIQUES, DECHETS INDUSTRIELS SAUVAGES

Qu’est ce qui peut renforcer le dispositif et faciliter l’extinction ?

A

Des engins lourds (bulldozers, tractopelles) peuvent
renforcer le dispositif et faciliter l’extinction en remuant et en déblayant les matériaux en ignition.

32
Q

CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION OU BATIMENTS DESAFFECTES

Cependant, en raison de la nature, de l’organisation et de l’avancement des travaux qui y sont opérés, des précautions
particulières doivent être prises pour éviter d’exposer dangereusement les personnels engagés :

A
  • Présence de bouteilles de gaz sous pression (acétylène, butane propane, etc.) ;
  • Risques de chute dans les gaines non protégées en cours d’aménagement ;
  • Installations électriques volantes sous tension, chute de matériaux ;
  • Écroulements de murs, effondrements de toitures ou planchers, etc. ;
  • Occupation des locaux ;
  • Stabilité de l’édifice.
33
Q

CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION OU BATIMENTS DESAFFECTES

Engagement des premiers engins -> Les règles suivantes doivent être appliquées :

A
  • Les reconnaissances sont toujours effectuées en binômes et sont limitées au minimum indispensable pour la
    détermination des sauvetages à réaliser, ainsi qu’à la conduite normale des opérations ;
  • N’engager que le personnel strictement nécessaire à l’intérieur des locaux présentant quelque danger que ce
    soit ;
  • Dès lors, attaquer les foyers à distance en utilisant au besoin des moyens puissants pour abattre les parties
    menaçantes ;
  • Dans les feux de chantiers de démolition, le déblai ne doit pas être entrepris. En effet, l’extinction complète est
    alors obtenue en noyant les décombres.
34
Q

FEUX DE LIQUIDES INFLAMMABLES

FEUX DE RISQUE COURANT

Le risque courant comprend

A

les feux hors d’une rétention et de surface limitée (˂ 100 m² pour un feu de liquides non miscibles) tels que feu de chaufferie, feu de station-service, feu de PL, feu de PL TMD, crash d’avion de
tourisme.

35
Q

FEUX DE LIQUIDES INFLAMMABLES

FEUX DE RISQUE COURANT

Pour ces feux, la méthodologie d’intervention repose sur ?

A

l’autonomie en émulseur.

36
Q

FEUX DE LIQUIDES INFLAMMABLES

FEUX DE RISQUE COURANT

Mode de calcul du dimensionnement des moyens : autonomie en émulseur ?

A

C’est le débit de solution moussante utilisé et adapté
pour tenir en autonomie jusqu’à l’arrivée de moyens de
renfort en émulseur.

Le COS veille à adapter le débit des
lances pour ne pas risquer de rupture d’émulseur avant
l’extinction complète du foyer.

Taux d’application réflexe :
Le COS utilise alors un taux d’application réflexe
applicable au produit à éteindre.

37
Q

FEUX DE LIQUIDES INFLAMMABLES

FEUX DE RISQUE COURANT

Taux d’application réflexe pour les liquides inflammables
non miscibles à l’eau ?

Taux d’application réflexe pour les liquides inflammables
miscibles à l’eau ?

A

Taux d’application réflexe pour les liquides inflammables
non miscibles à l’eau : 10 l/min/m²

Taux d’application réflexe pour les liquides inflammables
miscibles à l’eau : 16 l/min/m²

Par exemple :
Pour une surface de 200 m², un taux d’application de 10
l/min/m² : il faudra 2 000 l de solution moussante pour 1
min donc une lance canon.

38
Q

FEUX DE LIQUIDES INFLAMMABLES

FEUX DE RISQUE COURANT

Le principe est celui de l’attaque immédiate tout en
assurant la continuité de la mousse jusqu’à extinction
complète.
Les moyens d’application employés sont :

A

► une ou plusieurs lances à mousse mises en œuvre
par des binômes sur EP
► une lance canon (débit réduit) du FMOGP pour une
action coup de poing
► l’action combinée des 2 moyens cités ci-dessus

39
Q

FEUX DE LIQUIDES INFLAMMABLES

FEUX DE RISQUE COURANT

Le COS fait réaliser :

A
  • Une zone d’exclusion de 50 m dans laquelle ne sera engagé que le personnel assurant l’extinction et le refroidissement ;
  • Un périmètre de sécurité d’environ 100 m.
40
Q

FEUX DE LIQUIDES INFLAMMABLES

FEUX DE RISQUE COURANT

Règles de sécurité liées à l’engagement

A

L’attaque doit être menée vent dans le dos.

Dans tous les cas, une lance en eau doit être établie pour assurer la protection du personnel.

Toute progression dans le tapis de mousse doit être proscrite
face au risque de ré-inflammation par rupture du tapis ou de chute pour le personnel pendant la phase d’attaque.

41
Q

FEUX DE CHAUFFERIE

Feux de chaufferie au fuel :

A
  • Prendre en compte le plan d’intervention (si existant) ;
  • Couper l’alimentation du fluide au moyen de la vanne police et des énergies électriques ;
  • Ventiler les locaux (raccord ZAG) ;
  • Attaquer à la mousse ou au jet diffusé ;
  • Veiller au risque de pollution par les eaux d’extinction
  • Refroidir l’atmosphère et ventiler ;
  • Ne pas négliger l’ensemble des caractéristiques de feu en espace clos.
42
Q

FEUX DE CHAUFFERIE

Feux de chaudière industrielle :

A
  • Faire stationner les engins à distance ;
  • Évacuer l’établissement ;
  • Établir un périmètre de sécurité ;
  • Couper les énergies et l’alimentation de la chaufferie ;
  • S’informer sur la nature du combustible ;
  • Ne pas engager inutilement du personnel ;
  • Ne pas entreprendre l’extinction à l’eau ;
  • Ventiler énergiquement les locaux ;
  • Brumiser le volume si possible (LHP, VGD, VM, lance diphasique) ;
  • Attendre que le combustible soit épuisé et que la chaudière ne soit plus emballée ;
  • Demander la présence d’un technicien spécialisé.
43
Q

FEUX DE STATION-SERVICE

A
  • Positionner les engins à distance ;
  • Procéder aux sauvetages et à l’évacuation de la zone sinistrée et sinistrable ;
  • Engager un minimum de personnel ;
  • Attaquer et protéger avec les moyens adaptés (eau/ mousse) en fonction de la zone touchée (pompe, véhicule,
    bâtiment administratif et annexe…) ;
  • Prévoir une montée en puissance des moyens hydrauliques ;
  • Temporiser à 5 l/min/m², si moyens mousses employés, jusqu’à la mise en place du dispositif d’extinction.
    Exemple : pour 200 m² de surface en feu, il faut un débit de 1 000 l/ min de solution moussante (1 LGP) ;
  • Poursuivre les actions de refroidissement de structures ;
  • Prévoir un tapis de mousse ;
  • Effectuer des relevés explosimétriques ;
  • Porter une attention particulière aux eaux d’extinction (pollution).
44
Q

FEUX DE CAMION-CITERNE

A
  • Si la citerne n’est pas atteinte la protéger et l’envelopper de mousse ;
  • Prévoir l’autonomie en émulseur (3 EP + FMOGP) avant l’arrivée de renfort (FACA, BEM…) ;
  • En présence d’une fuite alimentée sur une citerne, orienter le jet de la lance vers l’origine de la fuite. La mousse suivra
    l’écoulement du liquide enflammé.
45
Q

FEUX DE RISQUE MAJEUR

➢ SITE AUTONOME

1- Feu maitrisé par l’exploitant :

► L’OGC (OL) :

A
  • peut passer un message d’ambiance s’il le juge nécessaire ;
  • transmet un message de renseignement sous la forme : « Feu de dépôt d’hydrocarbure autonome,
    raison sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyens du dépôt en manœuvre, moyens BSPP restent à
    disposition du DOI ».

Attention, ne pas préciser d’appréciation (reconnaissances en cours…). ;
► CRI: 101.

46
Q

FEUX DE RISQUE MAJEUR

➢ SITE AUTONOME

2- Feu maitrisé par l’exploitant mais nécessitant des opérations complémentaires

► L’OGC (OL):

A
  • engage ses équipes et le matériel pour effectuer les opérations demandées par le DOI.
    Attention, en aucun cas il ne s’agira de s’intégrer dans la phase d’extinction.
  • transmet un message de renseignement sous la forme : « Feu de dépôt d’hydrocarbure autonome,
    raison sociale, adresse, scénario conforme au POI, moyens du dépôt en manœuvre, Dénombrement terrain provisoire, reconnaissances en cours ».
    ► CRI: 110
47
Q

FEUX DE RISQUE MAJEUR

➢ SITE AUTONOME

3- Feu non maitrisé par l’exploitant

A

► L’OGC (OL), en relation avec le DOI, demande les moyens supplémentaires calculés en fonction des besoins
en volume de solution moussante ou en eau et :
* Il devient COS et le DOI devient conseiller technique du COS.
* transmet un message du type : « Je prends le COS et demande un groupe environnement
hydrocarbure + X FA-CA et/ou X EGP, feu de dépôt hydrocarbure, raison sociale, adresse ».
* Puis des messages de renseignements classiques pour feu…
► CRI: 111

48
Q

FEUX DE RISQUE MAJEUR

➢ SITE NON AUTONOME

La Brigade complète les besoins hydrauliques de l’exploitant au regard du scénario de référence. Le POI précise toujours :

A

► le type d’émulseur à mettre à disposition des secours ;
► la quantité d’émulseur ;
► le conditionnement approprié (alimentation des points d’injection) ;
► les zones où l’émulseur doit être maintenu

49
Q

FEUX DE RISQUE MAJEUR

➢ SITE NON AUTONOME

Le nombre nécessaire de FACA sera défini comment ?

Que deviennent dès le début de l’intervention, l’OGC et le DOI ?

A

pour chaque site en fonction du scénario le plus défavorable.

Dès le début de l’intervention, l’OGC devient COS et le DOI le conseiller technique

50
Q

STRATÉGIE D’EXTINCTION FACE A UN RISQUE MAJEUR

Une phase de temporisation :

A

Elle précède l’attaque et permet de contenir les effets thermiques et l’incendie le
temps nécessaire à l’établissement des moyens utiles à l’extinction. Elle est effectuée avec la moitié des moyens nécessaires à
l’attaque (moyens SP) ou 50 % du taux d’application (moyens du dépôt). Cette phase permet de réduire de 30 à 40 % le flux
thermique. Les sites industriels ne disposant pas de moyens permettant une extinction immédiate, cette phase est
généralement assurée par l’exploitant. D’une manière générale, les sapeurs-pompiers ne participent qu’à la phase d’extinction.
Les exploitants autonomes ne passent pas nécessairement par cette phase et procèdent directement à l’extinction avec des
moyens fixes.

51
Q

STRATÉGIE D’EXTINCTION FACE A UN RISQUE MAJEUR

Une phase d’extinction :

A

C’est la mise en œuvre de l’ensemble des moyens nécessaires à l’extinction du sinistre :
exploitant + renforts externes publics (SP), privés ou zonaux si nécessaires (calculés en fonction du T.A.). Cette phase, une fois
lancée, ne peut pas être stoppée. Les réserves minimales de l’exploitant prévoient une extinction en 20 minutes. Il est
recommandé aux industriels de doubler cette durée pour :
► réaliser une deuxième phase d’extinction ;
► effectuer le refroidissement des installations voisines ;
► anticiper l’entretien d’un tapis de mousse, le temps nécessaire à l’élimination complète du produit et éviter tout
risque de ré-inflammation.

52
Q

STRATÉGIE D’EXTINCTION FACE A UN RISQUE MAJEUR

Une phase de refroidissement :

A

Elle est menée en parallèle des opérations de temporisation et d’extinction, les
ouvrages situés dans un rayon de 50 m autour du sinistre sont à refroidir. Action menée par exploitant + moyens publics (SP).

53
Q

STRATÉGIE D’EXTINCTION FACE A UN RISQUE MAJEUR

Une phase d’extinction :
Les réserves minimales de l’exploitant prévoient une extinction en

A

20 minutes.

Il est recommandé aux industriels de doubler cette durée pour :
► réaliser une deuxième phase d’extinction ;
► effectuer le refroidissement des installations voisines ;
► anticiper l’entretien d’un tapis de mousse, le temps nécessaire à l’élimination complète du produit et éviter tout
risque de ré-inflammation.

54
Q

FEUX DE TMD

En règle générale il faut se conformer à la MGO NRBC et notamment :

A
  • Se renseigner immédiatement sur le produit, ses caractéristiques et les moyens d’extinction à employer
    (auprès du conducteur, qui détient les fiches de produit et auprès du CO, qui dispose d’une base de
    données sur les produits) ;
  • Caler le véhicule ;
  • Délimiter un périmètre de sécurité ;
  • Établir des moyens d’extinction autour du véhicule, en tenant compte de la pente de la voirie et du sens du
    vent
  • Protéger la zone voisine si elle est menacée ;
  • Créer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des tranchées pour empêcher le liquide de se répandre ;
  • Entreprendre l’extinction avec les moyens adaptés au produit ;
  • Demander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence ;
  • Si le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est pas atteinte par le feu au moment de l’arrivée des secours, il est parfois nécessaire pour la protéger :
    ▪ Soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir progressivement ;
    ▪ Soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse Exemple de feu de camion-citerne recouvert de mousse.
  • Faire attention aux risques associés
    Blève ;
    UVCE.
55
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Par définition, le feu d’espaces naturels est un feu …………………… De fait, il convient généralement d’engager ………………………………… afin de ………………………………..

A

Par définition, le feu d’espaces naturels est un feu mobile qui peut évoluer rapidement. De fait, il convient
généralement d’engager rapidement les moyens sur le front du feu afin de stopper l’évolution libre de celui-ci.

56
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Quels sont les 3 garants d’une intervention réussie ?

A

La sectorisation,
l’anticipation et
la demande précoce de moyens sont alors les garants d’une intervention réussie.

57
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Ces feux nécessitent et imposent ?

A

une réelle manœuvre logistique sur laquelle il faut axer les efforts.

58
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

► QUEUE OU AMORCE DE FEU :
► AXE DE PROPAGATION :

A

► QUEUE OU AMORCE DE FEU : origine du départ de feu avant son évolution ;

► AXE DE PROPAGATION : direction générale de développement du feu, il en délimite les parties droite et gauche ;

59
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

► FLANC DROIT :
► FLANC GAUCHE :
► FRONT DE FEU :

A

► FLANC DROIT : côté droit du feu par rapport à l’axe de propagation ;

► FLANC GAUCHE : côté gauche du feu par rapport à l’axe de propagation ;

► FRONT DE FEU : avant du feu par rapport à l’axe de propagation

60
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

► LISIÈRE :
► DOIGT :
► ROCADES : les routes, chemins ou pistes qui contournent le chantier en longeant la lisière sans la traverser ;
► PÉNÉTRANTES : les routes, chemins ou pistes qui permettent de traverser la lisière ;
► SAUTE : distance parcourue par des escarbilles.

A

► LISIÈRE : partie délimitant la surface brûlée de la surface non brûlée ;

► DOIGT : partie du feu évoluant différemment de l’axe de propagation (exemple : à cause du relief) ;

61
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

► ROCADES :
► PÉNÉTRANTES :
► SAUTE :

A

► ROCADES : les routes, chemins ou pistes qui contournent le chantier en longeant la lisière sans la traverser ;

► PÉNÉTRANTES : les routes, chemins ou pistes qui permettent de traverser la lisière ;

► SAUTE : distance parcourue par des escarbilles.

62
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

GROUPE D’INTERVENTION FEUX DE FORETS

A

Lorsque l’évolution du sinistre et les besoins en eau dépassent les possibilités hydrauliques d’un camion
citerne feu de forêt (CCF), la mise en œuvre simultanée de plusieurs CCF est nécessaire.

Cet ensemble de véhicules constitue un groupe d’intervention feux de forêts, placé sous les ordres d’un chef de groupe feux de forêts, dont la composition est la suivante :

► 1 VLTT : 1 chef de groupe – 1 conducteur
► 4 CCF : 1 chef d’agrès – 1 conducteur – 1 binôme (chef-équipier)

En fonction des besoins et des contraintes locales, un des CCF peut être remplacé par un engin d’appui
(Camion Citerne Grande Capacité) avec le personnel adapté.

Tous les CCF n’ont pas les mêmes caractéristiques (réserve d’eau dans la tonne),
Il peut arriver également que le nombre de CCF qui se présentent sur intervention soit supérieur à la demande.

63
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Toute opération de lutte se déroule selon un scénario qui comprend les 4 phases essentielles suivantes :

A

► la reconnaissance
► la sauvegarde des personnes et des biens
► l’attaque
► la surveillance

64
Q

Deux tactiques d’engagement sont utilisées lors des manœuvres en espace naturels.

A

Il s’agit des manœuvres
offensives et des manœuvres défensives.
Par définition :
► Manœuvres offensives : ce sont les manœuvres qui nécessitent un déplacement dynamique pour aller
chercher le feu par exemple. Les SPP porteront alors la tenue légère d’intervention en première intention afin de préserver leur résistance physiologique. Cette tenue sera modifiée en fonction des conditions d’engagement si besoin au ordre du COS ;

► Manœuvres défensives : ce sont les manœuvres qui nécessitent la défense d’un point sensible (DPS) type habitation, centre équestre, antenne relais. Ces manœuvres ne sont pas dynamiques mais sont réalisées en formation statique. La TDF complète avec ou sans ARI sera alors revêtue.

65
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Le travail de reconnaissance doit être reporté

A

sur un plan au plus tôt.

66
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Le travail de reconnaissance permet :

A

► d’apprécier l’ampleur du sinistre, son contour et ses possibilités de propagation en se plaçant sur des points hauts, si nécessaire au moyen du MEA ou à l’aide d’un aéronef télé-piloté ou d’un hélicoptère
► de demander des moyens, prévoir les relèves
► de préciser les accès à emprunter ainsi que la ZDI adaptée en précisant les coordonnées Brigade
► d’organiser l’engagement des moyens de manière à pouvoir assurer en permanence la réalimentation des
engins selon le principe d’un moyen à l’attaque, un moyen au point d’eau et un moyen en transit
► de prévoir un itinéraire de repli
► de ne s’engager que sur des itinéraires praticables

67
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

L’attaque du feu se déroule en trois stades successifs :

A

Circonscrire, maîtriser, éteindre.

68
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Différents types d’attaque (5)

A

L’attaque directe
C’est l’attaque la plus active, elle est basée sur la rapidité d’exécution. L’action d’un seul engin peut suffire.

L’attaque de front :
Cette attaque consiste à casser la pointe et progresser ensuite par les flancs. Elle est possible s’il y a peu de
vent et si les moyens en matériel et en eau sont suffisants. Les reconnaissances aériennes sont nécessaires.
Les engins sont obligatoirement sur des chemins carrossables afin de pouvoir se replier rapidement.

L’attaque de flancs
Dans la mesure du possible, il est d’abord nécessaire de rétrécir le front, puis la méthode consiste à éteindre les
flancs en remontant vers le front du feu
Elle reste théoriquement la méthode idéale sous réserve d’un feu non violent avec un front accessible.

L’action par « jalonnement de flanc »
Cette action vise à aborder le feu par ses flancs et à l’attaquer en progressant vers la pointe afin de la resserrer pour
en réduire l’intensité.
Elle est privilégiée car elle permet de réduire peu à peu les flancs tout en se portant au plus près du front du
feu et ce, en assurant au mieux la sécurité des intervenants.

L’attaque par percée de flancs
Cette attaque consiste à réaliser une trouée dans un flanc et progresser dans le brûlé de façon à casser le front par
l’intérieur.

69
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Sécurité individuelle

A

❶ Si la protection contre le risque du flux thermique et des fumées reste une priorité, l’engagement sur les
« feux d’espaces naturels » nécessite la préservation de
la résistance physiologique du SPP.
* Pour tout départ feu CMA 113 et 114 le personnel
s’équipe de la tenue légère d’intervention.
* Le chef d’agrès ou le COS, à son arrivée sur les lieux, détermine le risque et fait porter la tenue de feu sans ARI si nécessaire. Il conserve la possibilité de faire revêtir la tenue de feu par son équipe d’attaque tout en laissant les équipes
chargées des établissements en tenue légère.

❷ se déplacer ou manœuvrer toujours en binôme

❸ ne pas s’engager dans la végétation haute non
reconnue

❹ observer toujours la progression du front du feu

❺ prendre les précautions nécessaires relatives à
l’hydratation du personnel engagé
Des bouteilles d’eau doivent être embarquées dès le départ du CS.

70
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

Sécurité collective

A

► reconnaître à pied ou en véhicule léger les pistes, les aires pour effectuer les demi-tours ; le guidage
est impératif
► veiller à la fermeture des vitres, des portières et des
volets de ventilation de l’engin
► ranger son engin sur le bord de la piste du coté du feu de façon à ne pas gêner la progression des
autres engins
► la voie carrossable ou voie d’accès doit être laissée libre pour le passage d’autres engins
► s’assurer que tous les engins sur une même piste soient dans le même sens et dans le sens du repli
► en cas de danger : se regrouper / gagner les flancs, les zones brûlées. En priorité ne pas quitter la cabine / ne pas essayer de gagner de vitesse un feu / se signaler aux autres secours (Gyrophare + 2 tons + radio)
► faire attention aux lignes aériennes électriques lors des feux d’espaces naturels

71
Q

FEUX D’ESPACES NATURELS

La manœuvre tactique du COS repose sur

A

le maintien permanent des capacités en eau