DIRECTIVE ATTENTAT Flashcards

1
Q

1116 : Attaque terroriste avec explosion et/ou agent NRBC

A

(DN + 2 VSAV + OGC + OGC OPCC + 1 VI NRBC + 1 chef de groupe
NRBC + 1 AR + 1 UMH)

-> Si zone aéroportuaire ajout G aide CDT + OSG + GST.

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2
Q

317 : Attentat hors explosion/NRBC

A

(1 OGC + 1 OGC OPCC + 1 EP + 2 VSAV + 1 UMH)

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3
Q

318 : Personne blessée par arme à feu

A

(1 EP + 1 VSAV + 1 Eq med)

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4
Q

319 : Prise d’otage massive

A

(DN + 1 OGC + 1 VSAV + 1 AR + Groupe CDT + OSG)

-> si ZA G.PMA + GST

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5
Q

Dans la perspective d’un sur-attentat, les SPP doivent redouter :

A

-Le retour sur zone d’un assaillant non fixé et évoluant de façon aléatoire.
-Un tireur embusqué agissant en deuxième intention.

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6
Q

Le risque repose essentiellement sur

A

la présence possible de kamikazes dotés de ceintures d’explosifs et de
véhicules piégés.
Au-delà de l’effet mécanique d’une explosion, il faut anticiper la projection de nombreuses pièces métalliques (criblage), et, dans un cas moins conforme, un phénomène de contamination (hépatite ou HIV du PBIED).

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7
Q

Une ceinture d’explosifs est généralement chargée à 5 kg, elle est

A

mortelle à 14 m et provoque des effets jusqu’à 40m.

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8
Q

Le rayon de sécurité établi en présence d’un véhicule suspect est quant à lui de :

A
  • 200 m pour une voiture.
  • 400 m pour un camion.
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9
Q

Le risque chimique s’appréhende à travers

A

l’analyse des effets liés à un évènement (explosion, accident, épandage)
ou d’une source (radioactive notamment).

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10
Q

ENGAGEMENT EN SECURITE
Effort :

A
  • Préciser au plus tôt la zone d’exclusion, sous forme schématique.
  • Garantir autant que possible la sécurité des primo intervenants en les renseignant sur la présence d’un éventuel assaillant (mobile ou fixé) et la persistance du danger.
  • Transmettre en direction des acteurs de terrain et des unités des points sécuritaires adaptés.
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11
Q

MESSAGE D’AMBIANCE

A
  • De quoi s’agit-il ? Comment se caractérise la menace ?
  • Est-elle encore présente ? Vers où semble-t-elle s’être déplacée ?
  • Volume estimé des victimes, effort sur l’estimation du nombre d’UA (élément dimensionnant) ;
  • Forces amies présentes sur les lieux (police, SAMU, Sentinelle) ;
  • Population globalement concernée par l’événement ;
  • Eventuelle valeur symbolique du site touché ;
  • Adresse précise, éventuellement quadrilatère délimitant la zone de danger.
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12
Q

Les forces de police (en général la DSPAP) sont souvent sur les lieux avant l’arrivée des secours. Il est nécessaire de

A

se coordonner le plus précocement possible avec elles. Il faut néanmoins comprendre que leurs capacités de protection et de
riposte seront limitées.

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13
Q

Le compartimentage rapide de la zone d’intervention est primordial pour permettre à chaque service d’intégrer au mieux son dispositif dans la manœuvre globale. L’effort est à porter sur

A

la définition de la zone d’exclusion, au cœur du processus de sécurité lié à l’engagement des intervenants. Elle caractérise en effet la zone de danger, son accès doit être strictement limité au personnel équipé, formé et compétent. Elle est déterminée :

  • Par le COS pour les interventions de type feu/explosion/accident/NRBC.
  • Par le COPC (Commandant des Opérations de Police et Circulation) puis le COIS (Commandant des Opérations d’Interventions Spécialisées) en cas d’engagement d’unités de la FIPN pour les opérations typées police en climat hostile.
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14
Q

Pour tout engagement des secours sur une intervention laissant apparaitre la présence d’un individu armé, un point de
regroupement initial sera identifié afin :

A
  • De sécuriser au mieux l’engagement des premiers engins (regroupement initial des engins sélectionnés, appréciation sur l’accès aux victimes et la nécessité d’une protection).
  • De provoquer un contact initial entre le premier COS et la police.
  • De désigner le cas échéant un PRV et décider des itinéraires d’engagement et d’évacuation.
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15
Q

Le risque de sur-attentat (tireur embusqué, piège, retour des assaillants) doit constituer une préoccupation majeure.
Les intervenants doivent être imprégnés de cette menace. Ils sont invités :

A
  • À observer les comportements à risque dans leur environnement immédiat.
  • À redouter la présence de pièges (sur les victimes, dans les locaux, sous les véhicules en stationnement).
    Toute inquiétude doit être exprimée auprès du COPC, susceptible d’étendre la zone d’exclusion après avis des démineurs du LCPP.
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16
Q

Il est également possible d’envisager la mise à profit des forces de l’opération Sentinelle dans la sécurisation de la zone d’opération, en portant l’effort sur la protection :

A
  • Des postes commandement.
  • Des points de regroupement des victimes
17
Q

En présence d’une menace hostile, les sapeurs-pompiers ne pénètrent pas dans la zone d’exclusion. Toutefois, selon les circonstances, ils peuvent

A

exceptionnellement agir au plus près de cette zone (recueil d’otages) équipés d’effets de protection (gilets pare éclats). Lorsque les circonstances l’exigeront, l’engagement des GES de la BSPP sera anticipé au plus tôt. Une telle manœuvre doit être réalisée sur décision expresse du COS après accord du COB.

18
Q

La situation d’attentats multiples dans un contexte de menace terroriste implique une approche exceptionnelle du traitement de nombreuses victimes et impose d’adapter certains principes de médicalisation de l’avant.
La stratégie à mettre en place vise à

A

« sauver un maximum de patients sauvables ». Elle s’inspire des techniques de la
médecine de guerre, appréhendées sous l’appellation «Damage Control» (principes similaires à ceux du plan rouge alpha).

Elle porte l’effort sur les blessés graves et comprend un tri médical, la réalisation de gestes secouristes puis médicaux de sauvetage et une évacuation rapide vers une destination adaptée.

19
Q

CONDUITE À TENIR GENERALE.

A
  • Ne pas prendre de risque inutile en tentant de récupérer des victimes probablement décédées (pas de mobilité
    apparente, pas d’appels verbaux, blessures graves apparentes).
  • Tenir compte des angles morts et du positionnement des tireurs présumés.
  • Prioriser l’extraction des victimes invalides et encourager les valides à se mettre à l’abri.
  • Coordonner les manœuvres de sauvetage avec la Police et bénéficier si besoin d’un appui feu de la part des policiers
    présents.
  • Avoir préalablement et clairement défini avec l’OGC le cheminement allé et le cheminement retour vers le point de
    repli. Le choix de soustraire une victime sous le feu reste un acte de commandement, assumé et consenti.
    L’engagement des GES est en mesure d’apporter une réponse plus coordonnée et plus sécurisée dans ce contexte.
  • Adapter son comportement à la menace.
  • Vigilance dans les déplacements et les postures.
  • Progresser à couvert (utiliser le mobilier urbain et l’écran qu’offrent les véhicules)
  • Ne pas s’exposer inutilement.
  • Décider d’une tenue adaptée (la tenue de feu ne protège pas des balles mais reste efficace face aux effets missiles en
    cas d’explosion).
  • L’effort doit être porté d’emblée sur les victimes sauvables.
  • Extraire et regrouper les victimes hors de la première scène d’explosion ou de fusillade, les disposer à couvert, si
    possible en passant un angle de rue (objectif : 30 premières minutes.
  • Privilégier courettes et halls d’entrée, éviter la proximité de zones vitrées)
  • Découper sommairement les vêtements des victimes pour déceler une éventuelle ceinture d’explosifs.
  • Demander une protection policière prioritaire (voire militaire dans le cadre de l’opération
    Sentinelle) sur ces zones de regroupement
20
Q

Le GES est composé :

A
  • VLR OGC d’une CIS ELD ;
  • GELD ;
  • VSAV ELD ;
  • 1 VPMA.
21
Q

Le GES est projeté sur demande

A

du COS ou sur ordre de l’EMO, en fonction des éléments recueillis à la prise d’appel.

Engagement que sur validation du COB.

22
Q

1ER MESSAGE / DEMANDE DE MOYENS

A

Je demande PRA / G.PMA
adresse
Dénombrement terrain approximatif (DCD, UA, UR)
Axe de présentation :
Interdire aux engins l’accés :

“à tous les engins partis pour Personne blessée par arme à feu,
point de regroupement initial telle adresse.”

23
Q

MESSAGE D’AMBIANCE TYPE

A

Les secours sont confrontés à :
- fusillade
- fusillade mobile
- véhicule bélier
- prise d’otage
- explosion d’origine humaine, de 1 véhicule, suivi de feu
- tireur embusqué
- chute d’aéronef dans un batiment…
- ATK multiple ou ciblée à l’arme blanche…

Adresse

Risque figé (oui ou non)

ENI :
- tant de tireurs, kamikazes…
- à découvert, fixe, retanché, ou mobile…en direction de…

Victimes :
DT approximatif DCD UA UR dont militaire du corps, militaire détachement sentinelle, police..

AMI :
- police, RAID, GIGNE, Sentinelle, SAMU SLL

Quadrilatère zone de danger délimité par

24
Q

MESSAGE D’AMBIANCE TYPE, les rubriques à mentionner ?

A

Les secours sont confrontés à :

Adresse

Risque figé (oui ou non)

ENI :

Victimes : .

AMI :

Quadrilatère zone de danger délimité par