Feu de véhicule électrique Flashcards
Fonctionnement
La propulsion est assurée par un moteur fonctionnant exclusivement à l’énergie électrique qui est stockée dans une batterie
de traction délivrant du courant continu (+/- 400 V pour les VL et jusqu’à 750V pour les BUS)
Extinction
Intervention rapide et précoce afin d’éviter l’emballement thermique des batteries de traction.
LDT immédiatement utilisée.
Si le COS a la certitude d’être confronté à un véhicule qui ne comporte pas de réservoir de gaz, la seconde lance n’est pas obligatoire.
L’attaque se fait par le ¾ avant pour tous les véhicules.
Dans le cas où l’emballement thermique (la batterie de traction prend feu) est constaté, il convient d’appliquer la méthode suivante selon la nature de la batterie :
► NIMH : extinction classique d’un feu de véhicule
► Li-ION : chercher à éteindre les flammes claires et peu fumigènes avec de l’eau en grande quantité (minimum 250 l/min)
► LMP : interdire la projection d’eau sur les batteries (attendre la fin de la combustion de la batterie, qui dure entre 15 et 20 min.)
La présence de dispositifs thermos fusibles ou de trappes mis en place par certains constructeurs automobiles (RENAULT/CITROEN/PEUGEOT) sur cette technologie de batteries exclusivement, permet d’utiliser une lance afin d’accéder au cœur du pack
batteries pour les noyer.
Dans ce cas, le jet brisé doit être utilisé pour les remplir.
Dégarnissage
Par principe, aucun dégarnissage ne sera effectué sur un véhicule électrique ou hybride, afin de ne pas risquer inutilement un contact avec un composant sous tension.
Surveillance
Si la batterie de traction a été endommagée ou a subi un échauffement, il existe un réel risque d’emballement différé (de quelques min. à plusieurs jours après l’événement). Cette information doit être donnée aux forces de police qui
interviennent et qui font assurer la prise en charge du véhicule.
Pour les intervenants, et afin de ne pas rester sur les lieux de façon exagérée, si la batterie de traction n’a pas brûlé (véhicule éteint rapidement), il convient de vérifier son intégrité :
► absence d’émission de fumées blanches et épaisses
► stabilité de la température au moyen de la caméra thermique après extinction, après un intervalle de temps de l’ordre de 20 min. Si la température augmente, la batterie va s’emballer : les secours doivent rester sur place.
Dans le cas contraire, les secours peuvent quitter les lieux.
Par ailleurs, si la batterie a brûlé, le temps de son refroidissement peut être variable :
► une batterie Li-ION refroidira assez vite dès lors qu’elle aura été éteinte à l’eau
► une batterie LMP restera chaude durant plusieurs heures après combustion
Dans ce cas, dès que la combustion sera terminée, les secours pourront quitter les lieux après les avoir balisés et dès lors que les techniciens du constructeur du véhicule seront sur place. Une ronde avec CTHE pourra être menée 2 heures après.
Lors de cette ronde, une température relevée de l’ordre de 300°C peut être considérée comme étant normale.
BUS RATP
► l’immense majorité des véhicules
électriques/hybrides utilise des batteries
NIMH et Li-ION
► le reste se divise entre batteries NICD,
Nickel chlorure sodium et LMP
► couper l’alimentation électrique à la
borne de charge le plus rapidement
lorsque c’est possible ou au coffret
électrique
► l’attaque rapide à l’eau des véhicules
garantit souvent l’extinction, avant que
les batteries ne s’emballent
► 99 % des batteries s’éteignent avec
de l’eau en grande quantité, seules les
batteries LMP ne peuvent être éteintes
► pas de dégarnissage
► contrôle de la température de la batterie
durant 20 min après le feu