PHYSIOLOGIE DOULEUR Flashcards

1
Q

Définir la Douleur

A
  • Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable
  • provoquée ou non par une lésion d’un tissu
  • La douleur est subjective ( dépend de la perception )
  • Elle a une fonction protectrice ( Alerte - réflexe moteur retrait )
  • Elle aide à la guérison en forçant le corps à rester au repos
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

La douleur a des répercussions sur la physiologie de l’organisme.

Lister les systèmes impactés

A
  • Cardiovasculaire
  • Respiratoire
  • Rénale
  • Coagulation
  • Immunitaire
  • Gastro-intestinale
  • Musculo-squelettique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Impacte sur le sys. cardiovaculaire ?

A

Stimulation sympathique :

  • inotropisme positif, chronotropisme positif, augmentation des résistances vasculaires par vasoconstriction et donc possible HTA.
  • Ces mécanismes de réponse vont provoquer une augmentation du travail cardiaque et une augmentation de la consommation d’oxygène.

Chez un patient cardiaque / souffrant d’angor : impératif de traiter la douleur car si elle n’est pas traitée, elle risque d’empirer l’ischémie (pas suffisament d’oxygène provenant aux cellules cardiaque) car l’apport d’oxygène est insuffisant pour répondre à la demande augmentée par le travail cardiaque.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Impacte sur le sys. respiratoire ?

A
  • Augmentation de la production de CO2 par stimulation du sympathique, respiration superficielle, atélectasie, hypoxie, risque accru d’infection pulmonaire.
  • Chez un patient ayant des pathologies respiratoires : impératif de traiter la douleur car cela permet une amélioration du travail respiratoire.*
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Impacte sur le sys. rénal ?

A
  • Oligurie et rétention urinaire.
  • Un patient algique depuis plusieurs jours peut présenter un globe urinaire causé par la rétention urinaire. Le globe péjore la douleur retenant encore plus d’urine -> cercle vicieux.*
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Impacte sur le sys. gastro-intestinal ?

A
  • Diminution de la motilité intestinale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Impacte sur le sys. coagulation ?

A
  • Hypercaogulabilité (risque accru d’EP)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Impacte sur le sys. immunitaire ?

A

Système immunitaire :

  • Diminution des défenses immunitaires.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Impacte sur le système musculo-squelettique ?

A

Système musculo-squelettique :

  • Limitation de la mobilité (risque accru d’EP et de fonte musculaire).
  • Si la douleur aigue est mal traitée, elle peut entraîner le développement de syndromes douloureux chronique et de symptômes végétatifs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Citer les éléments physiologique de la réponse réflexe de la douleur

A

Lors de douleur, il va y avoir une augmentation du tonus sympathique. Cela va provoquer :

  • Vasoconstriction -> augmentation des résistances périphériques -> HTA.
  • Tachycardie et inotropisme positif -> augmentation du débit cardiaque.
  • Augmentation du métabolisme -> augmentation de la consommation d’oxygène.
  • Diminution du tonus gastrique et vidange gastrique -> iléus.
  • Diminution des voies urinaires -> rétention urinaire.

Il va également y avoir une réponse endocrinienne. Cela va provoquer :

  • Augmentation des catécholamines, diminution de la production d’insuline et augmentation du taux de glucagon -> hyperglycémie
  • Augmentation production de cortisol (lutter contre inflammation)
  • Augmentation d’ADH, de rénine, d’angiotensine et d’aldostérone -> HTA

La réponse respiratoire va provoquer une hyperventilation. Et la réponse corticale va provoquer de l’angoisse et de la peur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Citer les deux types de “réflexes” liée à la douleur.

A
  • Le réflexe spinal où l’influx nociceptif est transmis au niveau de la corne dorsale à des neurones moteurs ou autonomes provoquant le retrait musculaire réflexe et la réponse réflexe (tachycardie, vasoconstriction, iléus paralytique, etc …).
  • Le réflexe cortical comprenant les voies ascendantes vers l’hypothalamus et le cortex.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Citer les différentes formes de douleurs (8)

A
  • Douleur Aigüe
  • Douleur chronique
  • Douleur référée
  • Douleur nociceptive (Somatique et Viscérale)
  • Douleur neurogène
  • Douleur psycogene
  • Douleur idiopathique
  • Douleur cancéreuse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Différencier la douleur aigüe de la douleur chronique

A
  • Aigüe : Apparition soudaine, crise grave, intense, évolution rapide, durée inf à 3 mois. couramment dûe à une hypoxie, distension, inflammation.
  • Chronique : Douleurs continue sup à 3 mois, parfois accompagnée d’une poussée active et/ou exacerbation.

Le but du TTT de l’antalgie de douleurs chroniques est différent de celui des douleurs aigues. En effet, le but du TTT de la douleur aigue et sa diminution alors que lors de douleurs chroniques, l’objectif de l’antalgie et de maintenir la fonction motrice.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrire la douleur référer

A

Douleur ressentie à distance du foyer local de lésion

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Décrire la douleur nociceptive

A

Douleur physiologique et protectrice

  • Somatique: localisé, facile à caractériser ( peau, os, articulation, muscle )
  • Viscérales: diffuse et sourde, difficile à caractériser ( Organes interne, intestin, pancréas )
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Définir la douleur neurogène

A
17
Q

Décrire la douleur psychogène

A

Aucune cause somatique, Majorité proviennent d’un ralentissement moteur

(hypocondrie, désordre émotionnel)

18
Q

Citer et décrire les complications de la douleur observé chez le patient

A

Réponses végétatives de la douleur : stimulation trop fortes

  • Réponse sympathique: Tachycardie, Polypnée, Hypertension
  • Réponse parasympathique: Bradycardie rapide, baisse DC avec PC consécutive
  • Réponse moins spécifiques: pâleurs, transpiration.
19
Q

Expliquer le but du mécanisme inflammatoire

A

L’inflammation est un processus de défense de l’organisme dont le but est de neutraliser, de combattre et d’éliminer les agents responsables et de préparer la réparation des tissus. Les causes sont soit physiques (traumatisme, chaleur, froid, rayonnement, courant électrique), trophiques par défaut de vascularisation, chimiques (acides, bases, corps étrangers exogènes ou endogènes) ou infectieuses (germes, bactérie, virus, parasites, champignons).

Les objectifs de l’inflammation sont de réagir aux dégâts dus à l’agression tissulaire en limitant son extension et en assurant la détersion, de rétablir une continuité tissulaire temporaire et de rétablir une continuité définitive par cicatrisation.

20
Q

Citer et expliquer les étapes de l’inflammation

A

Phase 1 = phase vasculaire : lors de lésion, les cellules immunitaires (macrophages et mastocytes) contenues dans la peau vont libérer des médiateurs chimiques suite au repérage d’agents pathogènes permettant la réalisation de divers mécanismes. L’acide arachidonique va activer la synthèse de ses médiateurs par les cellules immunitaires.

Premièrement, elles vont libérer des prostaglandines. Les prostaglandines vont provoquer :

  • Vasodilatation = rougeur et chaleur.
  • Inhibition de l’agrégation plaquettaire
  • Stimulation des nocicepteurs = douleurs

En parallèle, des leukotrienes vont être libérées provoquant :

  • Augmentation de la perméabilité des capillaires. Cela provoque une sortie du plasma sanguin se traduisant par un œdème, des douleurs et une incapacité fonctionnelle.

Phase 2 = phase cellulaire : Les leukotriennes libérées vont provoquer l’attraction d’autres globules blancs vers le lieu de l’infection. La diapédèse se met en place, c’est-à-dire le passage des globules blancs hors des vaisseaux grâce à l’augmentation de la perméabilité des capillaires.

La phagocytose se met alors en place car les globules blancs migrent vers le siège de la lésion et ingurgitent les agents pathogènes et / ou les débris cellulaires.

Phase 3 = phase de résolution ou réparation des tissus : la cicatrisation débute quand les débris cellulaires ont été éliminés. Il y a alors prolifération de cellules de mêmes types que les cellules détruites (régénération). Puis cela se termine par le remplacement par des cellules d’un autre type comme les cellules conjonctives entraînant la cicatrisation.

  • Lors d’inflammation il y a des douleurs, une rougeur, une tuméfaction, de la chaleur et une impotence fonctionnelle. Il peut également y avoir de la fièvre (n’est pas signe d’une infection mais d’une inflammation) par libération de substance pyrogènes et une hyperleucocytose par activation de la production et de la libération de globules blancs par la moelle osseuse.
21
Q

Expliquer le mécanisme de la nociception

A

La nociception est le mécanisme permettant le ressenti de la douleur. Les nocicepteurs sont responsables de la détection de la douleur. Le seuil d’activation des nocicepteurs sont modulés par des médiateurs chimique (prostaglandine, leukotriènes, thromboxyne, sérotonine, substance P et endorphines). Il y a deux phases : une phase ascendante et une phase descendante

Voie ascendante = transmission de l’information douloureuse jusqu’au cerveau :

  1. Stimulus (lésion) : provoque inflammation et synthèse de prostaglandines
  2. Les prostaglandines vont stimuler fibres nociceptives
  3. Ces fibres forment un nerf périphérique ascendant (= neurone de premier ordre)
  4. Ce nerf ascendant entre dans la corne dorsale de la vertèbre et fait synapse avec un deuxième neurone (neurone de deuxième ordre).
    • La substance P (neurotransmetteur) est libérée dans la synapse.
  5. Ce neurone décusse et passe par le côté opposé de la lésion
  6. Le neurone remonte
  7. Passage par le tronc cérébrale
  8. Remonte jusqu’à l’hypothalamus
  9. Depuis l’hypothalamus, le neurone fait synapse avec un neurone de troisième ordre jusque dans le cortex somatosensoriel. Le cortex somatosensoriel va identifier l’information comme étant une douleur et va la localiser
  10. L’hypothalamus va permettre la réponse au stress
  11. Le système limbique va mettre en relation la douleur aux émotions.

Voie descendante = réponse du cerveau, inhibition et contrôle de la phase ascendante :

  1. Un neurone descend du tronc cérébral pour faire synapse avec un deuxième neurone. Ce deuxième neurone est un neurone sérotoninergique et noradrénergique.
  2. Ce deuxième neurone descend jusque dans la moelle épinière concernée par la transmission des informations nociceptive et fait synapse au niveau du neurone de premier ordre et du neurone de deuxième ordre de la voie ascendante.
    • Cela permet un premier contrôle sur le passage des signaux douloureux. Il va inhiber la libération de substance P directement et va stimuler un interneurone qui va libérer des enkephalines (opioïdes).
    • Les enkaphalines vont inhiber la libération de substance P au niveau des récepteurs aux opioïdes et vont inhiber la dépolarisation du neurone de deuxième ordre ce qui va empêcher l’influx nerveux de remonter au cerveau et être interprété comme douleur.
22
Q

Qu’est ce qui peux inhiber les signaux douloureux ?

A
  • Les opiacés vont agir au niveau des récepteurs aux opioïdes inhibant la libération de substance P et vont inhiber la dépolarisation du neurone de deuxième ordre de la voie ascendante.
  • Un autre élément pouvant inhiber les signaux douloureux est le Gate Control. Il consiste en une stimulation d’autres fibres qui vont inhiber les fibres nociceptives et diminuer la sensation douloureuse.
23
Q

Qu’elles sont les différents récepteurs aux opiacés, leurs effets et endorphines ?

A
24
Q

Citer les 3 paliers d’antalgie de l’OMS

A

Les paliers d’antalgie de l’OMS regroupent tous les antalgiques par ordre de puissance et de leur utilisation en cas de douleurs.

Palier 1 : Douleurs faibles à modérées

  • Médicaments non opioïdes : paracétamol, AINS

Palier 2 : Douleurs modérées

  • Médicaments opioïdes faibles : codéine, tramadol

Palier 3 : Douleurs fortes

  • Médicaments opioïdes forts : morphine, fentanyl, méthadone, buprénorphine