Pathologies de l'oesophage Flashcards
Associe les termes suivants à leur définition.
A) Pyrosis
B) Odynophagie
C) Dysphagie
- Ce terme vient du grec « qui brûle ». Il est ressenti comme une brûlure ascendante.
- Ce terme décrit une progression anormale du bolus alimentaire suite à la déglutition, que ce soit dans le transfert ou le transport, généralement indolore.
- Ce terme fait référence à une douleur apparaissant à la déglutition ou pendant le transport du bolus dans l’œsophage, et elle évoque une ulcération.
A) 1.
B) 3.
C) 2.
Concernant le pyrosis, quel énoncé est faux ?
A) Au questionnaire PQRST, la douleur est augmentée ou parfois diminuée par les repas et survient davantage en position déclive.
B) Elle est localisée en rétrosternal, épigastrique et central.
C) Elle est attribuée à l’œsophage seulement.
D) Elle soit augmentée par l’acidité des tomates, soit diminuée par l’ingestion de lait ou d’antiacides.
C) Elle peut aussi être associée à l’estomac.
Concernant l’odynophagie, comment sera-t-elle qualifiée ?
Donne le R et le Q (qualité).
Au questionnaire PQRST, elle sera souvent qualifiée comme une pression, une brûlure, un blocage ou une crampe suivant la déglutition et localisée dans la région du cou ou du thorax.
Quels sont les deux types de dysphagie ?
- Transfert (haute)
- Transport (basse)
Concernant la dysphagie haute (problème de transfert) :
1) Quels deux éléments peuvent être présents dans l’histoire ?
2) Quels nerfs crâniens sont impliqués ?
3) Que faut-il chercher à l’examen physique.
4) Quel est l’examen de choix pour investiguer une dysphagie haute ? Pourquoi ?
1) À l’histoire, il est possible de retrouver de la toux ou des antécédents de pneumonies dues à l’aspiration d’aliments dans les voies respiratoires
2) IX et XII
3) Déviation de l’épiglotte et de la langue (atteinte muscles striés de l’oropharynx ou des nerfs crâniens)
4) La gorgée barytée est l’examen de choix pour investiguer une
dysphagie haute puisqu’elle permet d’observer, si elle est présente, l’aspiration trachéale du liquide.
Concernant la dysphagie basse (problème de transport) :
1) Quelle caractéristique des aliments est en cause ?
2) Quelles sont les deux sous-catégories de la dysphagie basse ?
3) Quelle texture est plus problématique pour l’une et l’autre des sous-catégories ?
4) Que doit-on suspecter si on découvre des adénopathies dures à la fosse sus-claviculaire ?
5) Quelles sont trois méthodes pour investiguer une dysphagie basse ?
1) Leur texture.
2) Dysphagie motrice et obstrictrice
3) Motrice = liquide, Obstructive = solide
4) Une néoplasie maligne
5) La gorgée barytée, l’endoscopie et l’évaluation de la motilité.
Vrai ou faux. L’oesophagite peptique est le type d’oesophagite le plus fréquent et il en existe deux type : érosive et non érosive.
Vrai.
Quels sont les principaux points de la physiopathologie de l’oesophagite peptique ?
1) Principalement secondaire au reflux de liquide gastrique acide de l’estomac vers l’œsophage.
2) Ce n’est pas tous les reflueurs qui développent des œsophagites.
3) Déséquilibre entre les facteurs agressants (quantité et qualité du reflux) et protecteurs (barrière muqueuse, péristaltisme, salive)
Quels sont les principaux symptômes d’une oesophagite peptique ?
- Reflux (régurgitation d’aliments ou de liquide acido-bilieux)
- Pyrosis
- Odynophagie
- Dysphagie
*** Symptôme principal de l’œsophagite peptique non érosive : pyrosis - Symptôme principal de l’œsophagite peptique érosive : odynophagie**
Quelles sont les principales complications de l’oesophagite peptique ?
- Hémorragies aiguës (très rares)
- Hémorragies chroniques possibles, et peuvent parfois résulter en une anémie ferriprive.
- Sténose (anneau rigide qui peut causer une dysphagie aux solides, améliorée par une dilatation par bougies ou ballons)
- Œsophage de Barrett
- Perforation : rare (déchirement de la région œsophago-gastrique, très rare puisque la sous-muqueuse est la partie la plus solide (fibreuse et élastique) du tube digestif)
- Sténose par fibrose cicatricielle : la sténose et l’œsophage de Barrett surviennent après une longue période d’œsophagite peptique érosive non ou mal traitée.
1) Quelles sont les deux manières de diagnostiquer une oesophagite peptique ?
2) Quel est le meilleur moyen d’en diagnostiquer une ?
3) Que permettent chacun des moyens ?
1) Par endoscopie ou par essai thérapeutique aux IPP
2) Endoscopie
3) Lire juste en dessous
Endoscopie : permet de visualiser les lésions de
l’œsophage, de caractériser le développement de la maladie et la présence de complications (ulcération, fibrose, sténose, métaplasie). L’analyse microscopique des biopsies prélevées lors d’une endoscopie permet d’ailleurs de confirmer ou non la présence de métaplasie.
IPP : permet de déterminer si les douleurs étaient dues au liquide acide l’estomac. Méthode privilégiée chez les patients plus jeunes, mais seulement en absence de signaux d’alarme.
Quels sont les principaux traitements d’une oesophagite peptique, ainsi que leurs mode d’action ?
IPP (action cellules pariétales de l’estomac pour augmenter le pH du liquide gastrique)
Prokinétique (augmente tonus sphincter oesophagien et favorise motilité oesophagienne et vidange gastrique)
Anti-H2 (réduction acide nocturne)
Qu’est-ce que l’oesophage de Barrett ?
Il y a métaplasie (changement de forme) lorsque l’épithélium pavimenteux de l’œsophage est détruit et est remplacé par un épithélium cylindrique (avec présence de cellules à gobelets) caractéristique de la muqueuse intestinale.
Qu’observe-t-on à la gastroscopie lorsqu’un patient présente un oesophage de Barrett ? Et à l’endoscopie ?
Gastroscopie : une jonction entre les deux types d’épithéliums qui est plus proximale et irrégulière que le hiatus diaphragmatique, mais qui n’est pas un glissement gastrique
Endoscopie : donne l’impression que l’œsophage est plus court
(endobrachyœsophage)
Quel énoncé est faux ?
A) Des biopsies lors de la gastroscopie doivent confirmer la métaplasie, et sont utilisées en suivi aux 2 ans pour déterminer si une dysplasie s’ajoute, soit des modifications dans la forme ou l’organisation des cellules du tissu.
B) En présence de dysplasie, le risque de transformation maligne en adénocarcinome est multiplié par 30 à 40.
C) La détection précoce de la tumeur par endoscopie avec biopsies aux années est le meilleur moyen d’améliorer la survie, puisqu’on pourra détruire ce segment de muqueuse métaplasique et dysplasique par
un traitement local.
C) Aux deux ans, pas aux années.
Quels sont les facteurs de risque de développer un oesophage de Barrett ?
- Homme > 50 ans
- Caucasien
- Reflueur depuis > 5 ans
Qu’est-ce qui peut prédire qu’un oesophage de Barrett s’est formé ?
Amélioration d’un pyrosis intense.
Le pyrosis a été sévère, mais s’est amélioré depuis le remplacement par un épithélium pavimenteux intestinal, celui-ci étant mieux adapté pour supporter l’acidité.
Vrai ou faux : La dysphagie est normale en cas d’oesophage de Barrett.
Faux.
La dysphagie en présence d’un œsophage de Barrett est associée à une sténose pouvant être en lien avec le développement d’un adénocarcinome à l’œsophage distal.
Quel est le traitement d’un oesophage de Barrett ?
Par ablation, soit la destruction de l’épithélium avec des
radiofréquences pour permettre le retour de l’épithélium normal
1) Quels symptômes sont présents dans les oesophagites infectieuses ?
2) Quels sont les principaux virus concernés ?
1) Odynophagie, dysphagie, douleurs thoraciques.
2) Herpès simplex 1, CMV, VIH
Concernant l’oesophagite virale à Herpès simplex 1, quel énoncé est faux ?
A) Elle se présente par des odynophagies récidivantes de courtes
durées (une semaine).
B) Elle est à suspecter chez des patients immunosupprimés ou
lors de primo-infections à l’herpès.
C) Le diagnostic est suspecté à la gastroscopie lorsque plusieurs petites ulcérations sont découvertes à l’œsophage supérieur ou moyen, et le diagnostic est confirmé par biopsie des lésions, à la recherche d’inclusions virales dans les cellules œsophagiennes.
D) La résolution est spontanée ou peut bénéficier d’un
traitement antiviral pour diminuer la fréquence des récidives.
C) À l’endoscopie, pas à la gastroscopie.
Qui est généralement affecté par l’oesophagite virale à CMV ?
Les patients immunosupprimés (VIH, chimiothérapie, post-transplantation)
Concernant les oesophagites mycosiques, qui est le responsable ?
Candida albicans
Concernant l’oesophagite mycosique, quel énoncé est faux ?
A) Elle arrive plus souvent hez les patients immunosupprimés et chez les patients sous corticostéroïdes inhalés (ex : asthmatiques).
B) Le diagnostic est posé visuellement à l’endoscopie, qui permet de visualiser des membranes blanchâtres floconneuses et peut être confirmé par biopsie et culture.
C) On la traite localement avec un antifongique topique par voie orale.
D) Un antifongique systémique n’est jamais jugé plus efficace si on considère le rapport risque-bénéfice, à cause de ses effets secondaires.
D) C’est parfois plus efficace que l’antifongique topique par voie orale.
Concernant l’oesophagite à éosinophiles, quel énoncé est faux ?
A) Il s’agit d’un type d’œsophagite nouvellement reconnu, elle est plus fréquente chez la population gériatrique et est associée aux allergies.
B) Elle se présente généralement
par de la dysphagie aux solides ou une impaction alimentaire (obstruction alimentaire dans l’œsophage).
C) À l’endoscopie, l’œsophage aura une apparence de trachée
(œsophage en anneau) et la biopsie révèlera une infiltration massive des tissus sousmuqueux par des éosinophiles.
D) Traitement : Le traitement consiste en une corticothérapie locale aérosolisée (attention aux œsophagites à candida qui peuvent en découler).
A) Chez la population pédiatrique, pas gériatrique.
Concernant l’oesophagite caustique, quel énoncé est faux ?
A) Il s’agit d’une atteinte sévère de l’œsophage due à l’ingestion d’un agent acide ou alcalin. L’acide est plus grave que l’alcalin.
B) Cette œsophagite se présente avec des ulcérations par nécroses où il faut craindre la perforation.
C) La cicatrisation cause une certaine rigidité qui diminue l’efficacité
du péristaltisme.
D) L’ingestion de caustiques peut engendrer de longues sténoses irrégulières, un brachyœsophage ou une hernie hiatale (estomac glisse au-dessus du hiatus diaphragmatique).
E) En raison de la destruction importante de l’épithélium œsophagien, il y a un risque de transformation néoplasique à long terme, donc de développer un cancer épidermoïde.
A) Faux. Alcalin est plus grave.
Quelle est l’examen d’investigation d’une oesophagite caustique ?
L’endoscopie.
Prudence pour éviter de perforer les organes affaiblis.
Quel est le traitement d’une oesophagite caustique ?
C’est limité…
- Garder en observation
- Réduire l’inflammation avec des corticoïdes systémiques
- Chirurgie d’urgence si perforation.
Concernant une oesophagite médicamenteuse, quels énoncés sont vrais ?
A) Cette œsophagite survient lorsqu’un médicament reste collé à la paroi œsophagienne et cause un ulcère qui est ressenti par le patient sous forme de dysphagie, d’odynophagie et de douleur thoracique.
B) Facteurs de risques : un médicament irritant ou corrosif, dysmotricité œsophagienne, prise du médicament en décubitus, ingestion de liquide en quantité insuffisante lors de la prise du médicament.
C) Prévention : Il est préférable de prendre une gorgée d’eau avant d’avaler le médicament pour lubrifier l’œsophage et ainsi éviter qu’il ne colle à la paroi de l’œsophage.
D) Traitement : La guérison est généralement spontanée après quelques jours, mais peut nécessiter une prise d’antiacides avec anesthésiques locaux (ex. « Pink Lady ») pour réduire la douleur.
Tous ! :)
Qu’est-ce qu’une oesophagite radique ?
Œsophagite due à des doses cumulatives de radiations localisées engendrant, en aigu, de la nécrose cellulaire multifocale ressentie par le patient sous forme de douleur, odynophagie ou dysphagie.
Vrai ou faux : À long terme, l’œsophagite peut causer une sténose radique.
Vrai.
Comment traite-t-on une oesophagite radique (douleur) ?
Quelle autre mesure peut être prise pour faciliter sa survenue ?
La douleur est palliée grâce à des analgésiques et des
antiacides.
La nutrition nécessite parfois un tube naso-gastrique.
Les tumeurs bénignes de l’œsophage sont ________ : il s’agit principalement de ________
(origine : muscles ______)
1) Rares
2) Léiomyomes
3) Lisses