Neurologie Flashcards
Canal lombaire étroit majorée en ?
La symptomatologie est majorée en hyperlordose
Innervation diaphragmatique
Le diaphragme est innervé par le métamère C4. En cas de paraplégie T6, il n’est pas paralysé.
Niveaux thoraciques
T4-T5: ligne mamelonnaire
T6 : l’apophyse xiphoïde sternale
T10 : ombilic
T12 : hauteur des plis inguinaux
Signe de Lasegue
Atteinte du nerf sciatique
Peut manifester une étiologie discale du trouble
Ophtalmoplégie internucléaire
- atteinte du faisceau longitudinal médial (FLM)
- déficit d’aDDuction de l’œil homolatéral à la lésion
- nystagmus de l’œil controlatéral à la lésion
- diplopie dans le regard opposé à la lésion
- convergence conservée
https: //m.youtube.com/watch?v=pIv4S8F6nYQ
•Si >50ans + Fdr Cardiovasc évoquer :
Lacune = infarctus cérébral du tronc cérébral
•Si <40ans évoquer : SEP
Paralysie du nerf VI dans sa forme complète
Limitation de l’ABDuction du côté atteint
Oeil en convergence en position primaire
Position compensatrice de la tête tournée du côté de la paralysie
Fistule carotido-veineuse
- Exophtalmie unilatérale
- Dilatation des vaisseaux épiscléraux “en tête de méduse”
- Sensation d’entendre les battements de son coeur du coté de la fistule. La palpation de l’orbite pourrait sentir un thriller (frémissement).
Quelle(s) structure(s) vasculaire(s) ou nerveuse(s) sont contenues dans le sinus caverneux?
La carotide interne
Le nerf trochléaire (IV)
Le nerf maxillaire (V2)
Le nerf oculomoteur (III)
Paralysie du nerf III dans sa forme complète
ptosis
paralysie de l’aDDuction
diplopie verticale
strabisme divergent
L’impossibilité de déplacer l’œil en dedans, en haut et en bas
mydriase aréflexique
Vertige de type périphérique
- Syndrome vestibulaire harmonieux (car les déviations segmentaires et axiales sont du côté du déficit).
- Signes neurovégétatifs
- nystagmus diminué ou aboli par la FIXATION du regard
- nystagmus horizonto-rotatoire qui bat dans le sens opposé au déficit
(ex : déficitaire gauche (car le nystagmus bat à droite) - Un nystagmus bat dans le même sens quelle que soit la position des yeux
- Hypoacousie peut être associée
Maladie de Menière
- Triade symptomatique clinique (vertige, acouphène et surdité/hypoacousie)
- La maladie peut se bilatéraliser
- Le mécanisme physiopathologie est un hydrops labyrinthique
Hydrops labyrinthique
Hyperpression dans l’oreille interne, dans le compartiment vestibulaire impliqué dans l’équilibre.
Signe vestibulaire dysharmonieux signe toujours ?
une atteinte centrale
Signe vestibulaire harmonieux signe toujours ?
une atteinte périphérique
localisations préférentielles des lésions démyélinisantes au cours de la sclérose en plaques?
- Periventriculaires
- Juxta-corticales
- médullaires
Elles peuvent également être juxta-corticales, sous-tentorielles (dans le cervelet ou le tronc cérébral) ou médullaires.
Une lésion est définie comme périventriculaire lorsqu’elle touche le ventricule et une lésion est définie comme juxta-corticale lorsqu’elle touche le cortex.
Elles doivent être différenciées des lésions sous-corticales qui ne touchent ni le ventricule ni le cortex. Les lésions récentes (en pratique moins de 1 mois) apparaissent en hypersignal T1 après injection de produit de contraste (gadolinium).
Physiopath SEP
Maladie inflammatoire chronique démyélinisante du système nerveux central
Qui touche l´oligodendrocytes et sa myéline
LCS de SEP
LCS est inflammatoire s’il existe des bandes oligoclonales en immunofixation ou, mieux, en isoélectrofocalisation (plus de 90 % des SEP) et/ou un index IgG augmenté (supérieur à 0,7) correspondant à une sécrétion intrathécale d’IgG.
La protéinorachie n’est augmentée que dans 25 % des cas, en restant inférieure à 1 g/L.
La cytorachie, composée d’éléments mononucléés (surtout des lymphocytes et plasmocytes), est supérieure à 4 éléments/mm3 dans un tiers des cas, mais le plus souvent inférieure à 50 éléments/mm3.
Il existe une élévation des gammaglobulines dans le LCS dans 70 % des cas, alors qu’elles sont normales dans le sang.
Le LCS peut aussi être normal.
L’examen du LCS n’est pas systématique si les critères diagnostiques sont déjà remplis, mais il aide aussi à éliminer des diagnostics différentiels.
NF1
Autosomique dominante
Pénétrante complète
Mais expressivité variable
malformation d’Arnold-Chiari
Les amygdales cérébelleuses s’engagent dans le trou occipital
Retrouvé dans la syringomyélie par exemple
Durée des épreuves de Barré et de Mingazzini
Respectivement normalement tenues 2 min 30
Et 1 min 15 respectivement.
Auto anticorps Myasthénie
Anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine :
– chez 80 % des malades avec myasthénie généralisée
- chez 50 % de ceux avec myasthénie
• Anticorps anti-MuSK (dirigés contre une protéine associée au récepteur à l’acétylcholine; Muscle Specific Kinase) :
- 10 % environ des myasthénies généralisées.
• Anticorps anti-LRP4 et anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine à faible affinité :
- 5 à 10 % des formes généralisées et oculaires
- non mis en évidence par les techniques classique
Délai d’action des anticholinesterasiques de la myasthénie
délai d’action inférieur à 5 minutes pour l’edrophonium et 30 minutes pour la néostigmine
Modalités du test pharmacologique aux anticholinestérasiques
3 choses à retenir :
- toujours réalisé en milieu HOSPITALIER
- Administration d’edrophonium IV (Enlon®) par voie IV (1 ampoule à 10 mg) ou de néostigmine (Prostigmine®) par voie IM (1 mg)
- associée à une injection de 0,5 mg d’ATROPINE pour éviter les effets secondaires intestinaux et une bradycardie.
Dans quelle maladie peut-on retrouver des anticorps LRP4?
Myasthénie
Interférons et SEP
Ce sont des immunomodulateurs (en modifiant l’équilibre de certains systèmes immunologiques comme le réseau des cytokines) pas immunosuppresseur
Il s’agit de l’interferon bêta pas alpha. permettent de réduire la fréquence des poussées d’environ 30 % et de ralentir la progression du handicap
tolérance est globalement bonne, sauf les premières semaines où il peut exister un syndrome pseudo-grippal pour la moitié des malades après les injections.
Injection en sous cut ou IM
Définition céphalée
Douleur de l’extrémité céphalique crânienne ou faciale
ICHD
International classification of headache disorders
= Classification internationale des céphalées
Examen complémentaire de la méningite
Ponction lombaire d’emblée sans scanner préalable
Scanner avant l’APL seulement si :
–signes de localisation neurologique
–Glasgow inférieur ou égal à 11
–crise épileptique récente ou en cours focale généralisée après l’âge de cinq ans (avant cinq ans seulement si hémicorporelle)
Contre-indication à la ponction lombaire immédiate dans la PEC de la méningite
–signe d’engagement
•clinique (mydriase unilatérale,hoquet, troubles ventilatoire, instabilité hémodynamique)
•ou radiologique (effet de masse)
–anomalie de l’hémostase (TP <50%, TCA > 1,5), thrombopénie (plaquettes <50K), anticoagulants, saignements actifs
–instabilité hémodynamique (état de choc) => Corriger les anomalies puis faire ponction lombaire ensuite
La ventriculocysternostomie endoscopique
–DeF : consiste à réaliser un orifice sur le plancher du V3
- Traitement : des hydrocéphalies par sténose de l’aqueduc du mésencéphale
–permet de faire communiquer le liquide ventriculaire du V3 avec les citernes subarachnoïdiennes de la base
Céphalée aggravée en position allongée
HYPERtension intracrânienne
Peut également s’accompagner d’un œdème papillaire
Céphalées aggravées en position debout
HYPOtension intracrânienne
Céphalées à début progressif
HTIC
Céphalées à début brutal
Hémorragie sous arachnoïdiennes et autres causes vasculaires
Céphalées avec fièvre
Méningite ou infection générale
Céphalées avec facteurs de risques cardio-vasculaires ou facteurs de risques de thrombose veineuse
Cardiovasc : AVC
Thrombose veineuse : thrombose veineuse centrale TVC (ex de Fdr : contraception orale)
Céphalées avec infection par le VIH non contrôlée
- Toxoplasmose cérébrale
- Méningite à cryptocoque
Céphalées lors d’un traumatisme crânien
–Hémorragie cérébrale
–hématome sous dural
Céphalées lors d’un traumatisme rachidien
–Dissection artérielle cervicale
–hypotension intracrânienne
Contexte de survenue possible d’un syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (SVCR)
–Post-partum
–prise de substances vasoactives « drogue, sérotoninergiques, alpha sympathicomimétiques)
–à l’effort ou pendant l’orgasme
–lors des manœuvres de Valsalva (toux, défécation)
Citer les deux urgences vitales en cas de céphalées
1) Syndrome méningé : rechercher
•Méningite (si fièvre par exemple)
•HSA = hémorragie méningée (sans fièvre et à début brutal)
2) syndrome d’hypertension intracrânienne : rechercher
•processus expansif : tumeur intracrânienne, HSD, abcès
•hydrocéphalie
•TVC
Examen complémentaire en cas de HSA
Scanner cérébral demandé dans l’immédiat
Symptomatologie du syndrome méningé
–Céphalées :
En casque, diffuse, intense
–vomissements : en jets, ou simple nausées
–photophobie et attitude en chien de fusil
–raideur de la nuque, manœuvres méningés positives
–température corporelle élevée ou normale
Symptomatologie du syndrome d’hypertension intracrânienne
–Céphalées :
Progressive, matinale
Exagéré par toux, effort, décubitus
Résistantes aux antalgiques
–vomissements : inconstants, typiquement SANS effort, en jets, soulageant temporairement les céphalées
–troubles de la vigilance : obnubilation, confusion, coma
–diplopie horizontal par atteinte du VI (uni ou bilatérale)
–éclipse visuelle
–œdème papillaire bilatéral au FO
Définition de l’éclipse visuelle
Trouble bilatérale et transitoire de la vision
Si dans un cadre d’HyperTIC : signe tardif et de signification pejorative
Scanner normal malgré anomalie lésionnelle dans :
–7 % des hémorragie sous arachnoïdiennes après 24 heures
–30 % des TVC
-PRÈS et encéphalopathie hypertensive
- artérite temporale
- nécrose pituitaires
-AVC ischémique (si scanner <3heures depuis le début)
–svt dans la dissection des artères cervicales
–svt dans les méningites
Angioscanner cérébral
- explore les réseaux ARTÉRIELS et VEINEUX INTRAcraniens
- recherche anomalie artérielle : anévrisme ou vasospasme d’un SVCR
- recherche anomalie veineuse :
TVC
Angioscanner cervical
- explore les TSA
- recherche dissection des artères carotides ou vertébrales
Paresthésies
sensations anormales
- non douloureuses
- ressenties par le sujet lors d’une stimulation sensitive ou en l’absence de celle-ci : fourmillements, peau cartonnée, engour- dissement, picotements;
Allodynie
sensation désagréable provoquée par une stimulation minime (par exemple, le frottement d’un vêtement ou du drap)
- avec diffusion de la sensation à distance du stimulus,
- et persistant après que celui-ci ait été supprimé ;
douleurs neuropathiques (définition)
essentiellement à type de brûlure, morsure, déchirure, striction ;
- elles sont plus ou moins continues avec des exacerbations
- ou évoluent par crises ;
Coupes d’I.R.M. de la dissection artérielle
Coupes d’IRM axiales T1 FAT-SAT
Cut off de pression pour l’HyperTIC
En position allongée si
> 25 cm H2O chez l’adulte
> 28 cm H2O chez l’enfant
Que suspecter en premier si céphalée inhabituelle :
- brutale ?
- progressive ?
- febrile ?
jusqu’à preuve du contraire:
Céphalée inhabituelle brutale : HSA ou autre cause vasculaire
Céphalée progressive : HTIC
Céphalée fébrile : méningite
Examens complémentaires de la céphalée brutale / explosive
1ere intention
- Scanner cérébral + angioscanner cérébral +/- angioscanner des TSA si suspicion de dissection
- IRM cérébrale avec angio-IRM et/ou des TSA
2ème intention
Si pas de diag clair à l’imagerie : PL à la recherche d’une xantochromie
3ème intention
Si pas de diag clair à la PL : IRMc avec angio-IRM des TSA
Si suspicion de SVCR : imagerie à répéter à quelques jours de la crise si imagerie initiale normale
Xanthochromie à la PL
Coloration jaune du LCS
Présent dans 100% des HSA anévrismales lorsque le LCS est prélevé entre 12-14heures après crise
Examens complémentaires céphalée progressive
1ère intention
Dans l’idéal : IRMc
- T1,T2,FLAIR et T1 injectée
- T2* si recherche de saignement ou TVC en hyposignal
Sinon : scanner cérébral sans puis avec injection + angioscanner des TSA
Chez >50ans : recherche sd inflammatoire systématique (VS,CRP élevée) : maladie de Horton
2ème intention : si imagerie ne donne pas diag
- PL : recherche d’HTIC, soulager la céphalée, recherche de méningite
Examens complémentaires de la céphalée fébrile
PL immédiate sauf si CI
Bilan sanguin :
- hemoc
- glycémie pour interpréter glycocarachie)
Examens complémentaires de la TVC
Scanner + angioscanner veineux
Ou
IRM + veinographie par IRM
Examens complémentaires de l’encéphalopathie hypertensive et éclampsie (PRES)
- mesure de la pression artérielle (élevée +++)
- FO : œdème papillaire
- IRM : hyper signaux Flair et T2 symétriques
Symptomatologie de la SVCR
Céphalées
- en coup de tonnerre
- répétées spontanément
- ou lors d’efforts, de Vasalva ou pré-orgasmiques
+/- signes focaux et épilepsie