Geriatrie Flashcards
critères de Fried
- Perte de poids involontaire dans la dernière année.
- Impression subjective de fatigue.
- Réduction des activités physiques.
- Vitesse de marche <0,60m/s : critère le plus important de la fragilité/ préduit a lui seul la mortalité
- Force musculaire (mesure par hand grip)
Trois critères sur cinq pour définir la vulnérabilité du sujet ÂGÉ
Longévité moyenne
Durée de vie biologiquement programmée en conditions idéales
Longévité maximale
Durée de vie maximale observée
Espérance de vie
Nombre moyen d’années de vie pour une classe d’âge donnée
- l’espérance de vie à 60 ans a augmentée de près de 50% entre 1950 et 2010
- L’espérance de vie est dépendante desux de mortalité
- la courbe d’espérance de vie qui a le plus progressée ces 50 dernières années : L’espérance de vie à 65 ans
Espérance de vie sans incapacité
Nombre moyen d’années sans handicap
paramètres biologiques inchangés au cours de la vieillesse
Paramètres cardio-vasculaire
• débit et la fréquence cardiaques de repos.
• La fraction d’éjection
Paramètres pulmonaires
• PaCO2 (À part elle tout le reste diminue)
Paramètres métabolique
•Besoins alimentaires inchangés
Paramètres nerveux
•Tonus, sensibilité nociceptive, Fonctions motrices
Paramètres immunologiques
•Fonction humérale (VS fonction immunologique à médiation cellulaire liée lymphocytes T qui change et diminue)
Fonction psychique
•Personnalité inchangée
Modification du système nerveux autonome durant la vieillesse
Système nerveux autonome :
– ↓ de sensibilité des récepteurs aux catécholamines avec augmentation réactionnelle des taux plasmatiques des catécholamines et de l’activité des nerfs sympathiques;
– ↓ du fonctionnement de la boucle baroréflexe (favorise l’hypotension orthostatique);
– ↓ de la fréquence cardiaque maximale à l’effort (favorise l’inadaptation à l’effort).
Définition de la vulnérabilité
diminution de la capacité de l’organisme à faire face à une agression ou un stress ; elle est
liée à une diminution des capacités de réserver de l’organisme.
Définition de la ménopause
aménorrhée consécutive de 12 mois sans cause évidente, de définition rétrospective, et qui survient en moyenne à 50–51 ans ;
Définition de la ménopause prématurée
45 49 ans
Définition de la ménopause précoce
40 44 ans
Facteurs de risque de ménopause prématurée / précoce
Tabac et nulliparité sont des facteurs de ménopause prématuré ou précoce
Multiparité à l’inverse rallonge la date de début de la ménopause
Triade symptomatique du SGU (syndrome génito-urinaire)
Sécheresse vaginale
Symptômes urinaires
Symptômes sexuels
Facteurs de risques ostéoporose (8)
une prédisposition génétique des antécédents familiaux d'ostéoporose une ménopause avant 50 ans un phénotype longiligne une dénutrition le tabac et l'alcool la nulliparité un faible niveau d'activité physique
THM VS THS
- pour la ménopause précoce, anticipée, chirurgicale ou encore l’insuffisance ovarienne pré-maturée on parle de traitement hormonal substitutif THS
- après 50 ans on parle de THM Traitement hormonal de la ménopause
Traitement des bouffées vasomotrices de la ménopause
–Œstrogènes
Hors AMM : –Alpha adrénergiques centraux : Claudine –inhibiteurs de la recapture de la sérotonine –gabapentine –Phyto œstrogènes
Surveillance du traitement Hormonal de la ménopause
Contrôle à :
2 mois
puis à trois mois
puis tous les six à 12 mois
La dose d’oestrogènes peut être diminuée en cas de :
–tension mammaire
–nausées
Après cinq ans de traitement la dose d’oestrogenes peut être diminuée de moitié
Durée maximale de traitement préconisée : 10 ans
Contre-indication au TMH
- cancer hormonodépendant connu ou suspecté (sein, endomètre) ou antécédent de cancer du sein ou d’hyperplasie endométriale ;
- antécédent de thrombose veineuse ;
- antécédent de thrombose artérielle, de maladie coronaire, d’AVC ;
- intervalle de plus de 10 ans sans œstrogènes.
Cut off concentration basse de testostérone andropause
< 8 nmol/l [2,3 ng/ml]
Diagnostic positif de la ménopause
Diagnostic CLINIQUE
Diagnostic positif de l’andropause
Diagnostic CLINIQUE et BIOLOGIQUE
Contre-indication au traitement androgénique substitutif
- hypertrophie bénigne obstructive de la prostate ;
– cancer de la prostate ;
– polyglobulie, hématocrite > 50 % ;
– cancer du sein, adénome à prolactine ;
– insuffisances cardiaque, hépatique, rénale sévère.
Physiopathologie de la miction
En temps normal :
–système sympathique entraîne contraction du muscle lisse urétéral et inhibition de la contraction du détrusor
= muscle lisse contracté et detrusor decontracté
Au moment de la miction :
Encéphale arrêter d’inhiber le pont et donc :
–système sympathique entraîne relaxation du muscle lisse urétéral
–système parasympathique entraîne relaxation du muscle strié (par nerf pudendal) et contraction du muscle detrusor
À partir de quel volume vésicale peut on fortement suspecter une rétention aiguë d’urine chez la personne âgée ?
> 400mL
Recherche d’insuffisance urinaire transitoire réversible (IUTR)
Mnemo DIAPPERS
Délire : syndrome confusionnel Infection urinaire symptomatique Atrophies vaginale ou urétrale Psychologique : dépression Pharmacologique : iatrogénie Excès de diurèse Restriction de mobilité Selles : constipation
Liste des os indemnes d’ostéoporose
- crâne, face ;
- rachis cervical ;
- trois premières vertèbres thoraciques;
- doigts et orteils.
Définition d’un traumatisme à bas niveau d’énergie
Égal ou inférieur à une chute de sa hauteur
Étiologies ostéoporose primitive
–Vieillissement
-carence en œstrogènes
Étiologies endocriniennes ostéoporose secondaire
- Cushing
- HYPOgonadisme (incluant l’androgénoprivation par orchidectomie ou médicamenteuse [traitement prolongé par un analogue de la Gn-RH])
- acromégalie
- insuffisance antéhypophysaire
- HYPERthyroidie
- HYPERparathyroïdie primaire
- hémochromatose
Déterminants principal du risque de fracture ostéoporotique
C’est la : diminution de la densité minérale osseuse (DMO)
Facteurs de risques de fracture ostéoporotique
–Diminution de la densité minérale osseuse (DMO) +++
Autres facteurs
–antécédents de fracture
–antécédent/ survenue de chute
Diagnostique positif d’ostéoporose
Constatation de :
–fracture ostéoporotique ou de facteurs de risques ostéoporotiques
–et/ou diminution de la DMO
DMO chez le sujet âgé
- mesurée au niveau de l’EXTREMITE SUPÉRIEURE du fémur (mesure au niveau du rachis souvent faussée par l’arthrose vertébrale fréquente chez le sujet âgé donc non conseillée)
- est une méthode PRÉCISE, REPRODUCTIBLE et NON IRRADIANTE
- est exprimée :
- en g/cm2
- ou en valeur relative (%)
- ou déviations standard (DS) : Z-score ou T-score
• est très PRÉDICTIVE du risque fracturaire ultérieur : toute diminution de 10 % ou d’une déviation standard de la DMO multiplie par 2 le risque fracturaire
Z-score définition
déviations standard (DS) par rapport à un sujet de même SEXE et de même ÂGE
T-score définition
déviations standard (DS) par rapport à un sujet de même sexe et âgé de 25 et 40 ans
Définition de l’ostéoporose densitométrique
T-score ≤–2,5;
Seuil de DMO indiquant un traitement ostéoporotique
- en cas de T-score ≤ – 1 en cas d’antécédent de fracture sévère (FESF par exemple);
- en cas de T-score ≤ – 2 en cas de fracture non sévère (poignet par exemple);
- en cas de T-score ≤ – 3 en l’absence de fracture;
Diagnostic différentiel de l’ostéoporose
- atteintes osseuses cancéreuses
•myélome
•métastases osseuses
Bilan para clinique de l’osteoporose
- densité osseuse mesurée par absorptiométrie à rayons X en double énergie (dual X-ray absorptiometry [DXA] ou ostéodensitométrie).
- CRP;
- électrophorèse des protides;
- calcémie, phosphorémie ;
- créatininémie et calcul de la clairance de la créatinine ;
- ± TSH (car l’hyperthyroïdie est une cause de perte osseuse) ;
- avec dosage de la vitamine D totale (D2 + D3) »_space; SYSTÉMATIQUE
Traitement de l’ostéoporose du sujet âgé en gériatrie
- Calcium-vitamine D : calcium 1g/jour et vitamine D 800UI/jour
- Biphosphonates : oui.
- Dénosumab : oui.
- Tériparatide : oui.
- Raloxifène : pas après 70 ans, non abordé.
Contre-indication biphosphonates
- d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min, voire 35 ml/min pour le zolédronate)
- d’hypocalcémie.
Denosumab
- Anticorps anti-RANK ligand : inhibe la résorption osseuse en inhibant l’action de RANK ligand sur le récepteur RANK des ostéoclastes.
• Réduit de : - 68 % l’incidence des fractures vertébrales
- 20 % l’incidence des fractures non vertébrales
- 40 % l’incidence des fractures de hanche
• Administration par injection SC de 60 mg tous les 6 mois pendant 3 ans
Contre-indication denosumab
Hypocalcémie
Indication dénosumab
- Pour l’ostéoporose post-ménopausique chez les patientes à risque élevé de fracture
- en seconde intention si échec biphosphonates
- ou si CI aux biphosphonates
À l’arrêt de dénosumab : relais pendant un an par un biphosphonate pour éviter hausse du risque de fracture par remodelage osseux post-denosumab
Principaux effets secondaires des biphosphonates
- Syndrome pseudo-grippal : très fréquent forme IV-> prévention par paracetamol
- Toxicité digestive (contact direct de la muqueuse) : Fréquente -> prévention par grand verre d’eau au moment de la prise médicamenteuse
- Ostéonécrose de la mâchoire : exceptionnel
- Fractures atypiques fémorales (trait de fracture perpendiculaire) : exceptionnel
Contre-indications à la Parathormone (PTH) 1-34 ou tériparatide
- maladie de Paget
- l’ostéomalacie
- ATCD de radiothérapie ou de tumeur osseuse
- l’hypercalcémie
- l’hyperparathyroïdie primitive
- l’insuffisance rénale sévère
Effets secondaires de tériparatide
- céphalées
- nausées
- hypotensions ortho- statiques
Une HYPERcalcémie Asymptomatique transitoire survient dans 20 % des cas dans les heures qui suivent l’injection.
Suivi de traitement ostéoporotique
- dosage de CTX sérique (marqueur de résorption osseuse) entre le 3e et 12e mois sous biphosphonates ou dénosumab
- évaluation régulière de la fonction rénale et de la calcémie
- DMO réalisée après 3 à 5 ans de traitement pour décider de sa poursuite, sa modification ou son arrêt.
Reconduite d’un cycle de 3-5 ans de ttt ostéoporotique si :
- survenue de fracture sous traitement;
– nouveaux facteurs de risque de fracture ajoutés ;
– diminution significative de la DMO à l’un des deux sites (FESF et rachis) (≥ 0,03 g/cm2) ou en cas de persistance d’un T-score abaissé (≤ –2,5).
Risque de fracture élevé
- T-score ≤ − 2,5 sur au moins un site ;
- ATCD personnel de fracture par fragilité osseuse après 50 ans ;
- âge ≥70 ans;
- corticothérapie avec une posologie ≥ 7,5 mg équivalent prednisone pour une durée > 3 mois.
Facteurs de risques ostéoporotiques chez la femme
- ATCD de fracture du col fémoral chez un parent du premier degré
- faible poids (IMC < 19)
- précocité de la ménopause (< 40 ans)
- ATCD de corticothérapie prolongée.