Module 4 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les changements climatiques?

A

Ce sont de variations durables du climat terrestre. Ils peuvent être se faire par réchauffement ou refroidissement du et des climats de la Terre.

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2
Q

Qu’est-ce que le réchauffement global?

A

Ce qui préoccupe aujourd’hui, c’est le réchauffement global (mondial) du climat de la Terre, c’est-à-dire que la température moyenne de la Terre est à la hausse. Cela comprend surtout la température des océans et de l’atmosphère.

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3
Q

Qu’est-ce qu’une convention-cadre?

A

Une convention-cadre des Nations Unies a été préparée puis signée par un nombre suffisant de pays, dont le Canada, pour la rendre en vigueur. Les nations s’engagent à faire la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (une série de gaz qui émit dans l’atmosphère réchauffe le climat selon différents mécanismes (voir diapo 5).

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4
Q

Qu’est-ce qu’une mesure d’atténuation?

A

Mesures visant à réduire les gaz à effet de serre (GES) dont le gaz carbonique (CO2) produit entre autres par l’utilisation des énergies dites fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel). La réduction de ce gaz fait l’objet de grands débats économiques.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une mesure d’adaptation?

A

Ensemble de mesures visant à s’adapter à un climat plus chaud et à ses effets. Par exemple, s’adapter à des villes plus chaudes peut vouloir dire planter plus d’arbres et promouvoir la climatisation. Dans le cas des effets comme plus de pluie dans certaines régions, cela peut vouloir dire: améliorer les infrastructures pour faire face aux inondations plus fréquentes et interdire les zones propices aux inondations.

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6
Q

Qu’est-ce que le protocole de Kyoto?

A

Engagement des nations les plus riches, dont le Canada mais pas les États-Unis, pour réduire en premier leurs émissions de gaz à effet de serre. Signé à la fin des années 1990, il a été un échec constaté lors de la rencontre internationale des Parties (pays signataires) en 2009.

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7
Q

Qu’est-ce que la conférence des parties?

A

Rencontres annuelles des signataires d’une convention ou d’un protocole pour suivre l’évolution des engagements pris. Une convention est un cadre, un protocole précise des engagements plus ciblés et souvent numériques (x% de moins de GES avant une date agréée).

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8
Q

Qu’est-ce que IPCC/GIEC?

A

Groupe d’experts international qui fait le point sur les connaissances du climat et de ses effets et sur les mesures à adopter pour lutter contre les changements climatiques (cc par la suite). Il produit des rapports réguliers adressés aux décideurs gouvernementaux.

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9
Q

Qu’est-ce que le gaz à effet de serre?

A

Ensemble de gaz qui ont pour effet, quand ils sont émis dans l’atmosphère, de la réchauffer et donc d’augmenter la température terrestre. L’Inventaire québécois des émissions de gaz à effet (2020, p. 7-8) en recense 32. Certains sont de provenance naturelle comme le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O). D’autres, la plupart des 32, sont des produits de l’industrie.

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10
Q

Qu’est-ce que le CO2?

A

Il est celui qui est le plus abondamment émis par les activités humaines dont le transport et la production de l’électricité. Sous-produit de la consommation d’énergies dites fossiles (pétrole, charbon et gaz), il s’ajoute dans l’atmosphère et doit donc être absorbé, par les océans par exemple, dont il augmente l’acidité.

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11
Q

Quels sont les problèmes plus sérieux du réchauffement climatique?

A

Les plus sérieux, et prévisibles, problèmes sont:
– Les côtes envahies ou menacées par la mer;
– Les modifications des écosystèmes, la sécheresse, par exemple;
– Recrudescence, plus forte incidence de certaines maladies (expansion spatiale de la malaria);
– Événements climatiques (météo) extrêmes plus fréquents;
– Rapidité des changements climatiques et des écosystèmes; de plus, inquiétudes face
aux adaptations naturelles et sociales nécessaires; – Disparition en grand nombre d’espèces (difficile à évaluer).

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12
Q

Entre les canadiens et les américains, qui pensent que nous sommes présentement en période de changements climatiques?

A

Les répondants américains sont moins convaincus que les répondants canadiens du fait que les
changements climatiques sont une réalité scientifique. Les différences d’opinions entre les répondants américains s’expliquent beaucoup par l’appartenance ou la proximité à un parti politique. Les répondants démocrates sont plus confiants en la science des changements climatiques que les répondants républicains

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13
Q

Entre les hommes et les femmes, quel groupe est le plus porté à croire au réchauffement climatique?

A

les femmes ont plus confiance en la science du climat que les hommes

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14
Q

Que s’est-il passé en 1988 au sujet du climat?

A

création du GIEC/IPCC

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15
Q

Que s’est-il passé en 1992 au sujet du climat?

A

conférence des Nations Unies à Rio de Janeiro. Deux conventions sur les problèmes environnementaux globaux (sur les changements climatiques et la biodiversité) sont signées

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16
Q

Que s’est-il passé en 1997 au sujet du climat?

A

le protocole de Kyoto est signé dans lequel les Nations développées (appelées Parties de l’ Annexe 1) s’engagent à réduire en moyenne de 5% avant 2008-2012 leurs émissions de GES calculées à partir de 1990. Le Canada s’y engage, mais pas les États-Unis, le plus gros émetteur à l’époque.

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17
Q

Que s’est-il passé en 2009 au sujet du climat?

A

la conférence des Parties de la CCNUCC fait le constat d’échec du protocole de Kyoto et période d’incertitude jusqu’à 2015

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18
Q

Que s’est-il passé en 2015 au sujet du climat?

A

conférence des Parties à Paris. Grand jeu diplomatique, la Conférence tente de faire en sorte que les pays se donnent des objectifs et une manière d’y arriver. On est plus confiant en la capacité internationale d’agir en matière du climat après cette conférence.

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19
Q

La Convention-cadre sur les changements climatiques donne-t-elle priorité aux mesures d’atténuation (comme la réduction des gaz à effet de serre) au détriment des mesures d’adaptation? Et pourquoi?

A

la Convention n’établit pas d’ordre entre les deux types de mesure. Les deux types sont envisagés dans la lutte contre les changements climatiques. Dès 1992, la Convention prend acte que le climat est sur la voie du réchauffement et que, s’il faut stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre, en réduisant leurs émissions, elle annonce aussi qu’un climat planétaire plus chaud entrainera des mesures d’adaptation nécessaires.

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20
Q

Quelles sont les 5 étapes d’une controverse publique, notamment environnementale?

A
  1. Identification et nature du problème
  2. Diffusion
  3. Appropriation sociale
  4. Débat/négociation/décision
  5. Institutionnalisation et mise en oeuvre
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21
Q

Qui sont les acteurs de l’identification et nature du problème dans la controverse publique et que font-ils?

A

Les scientifiques et habitants, les associations locales et écologiques. Il décrivent, comprend, expliquent et évaluent les impacts.

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22
Q

Qui sont les acteurs de la diffusion dans la controverse et que font-ils?

A

Associations/ONG écologistes souvent les acteurs centraux, médias et Internet; agences internationales. Ils cadrent le problème et élaborent un message publique.

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23
Q

Qui sont les acteurs de l’appropriation sociale dans la controverse publique et que font-ils?

A

Large public et institutions/ organisations de décisions.

Évaluation des impacts et des coûts; examen des options possibles

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24
Q

Qui sont les acteurs des débats/négociations/décisions dans la controverse publique et que font-ils?

A

Forums plus institutionnalisés; pouvoirs publics (ou privés).

Gouvernabilité, acceptabilité, efficacité, faisabilité.

25
Q

Qui sont les acteurs de l’institutionnalisme et mise en oeuvre et que font-ils?

A

Administrations publiques et privées; citoyen/consommateur.

Lois, politiques, plans, stratégies, programmes, suivi et évaluation

26
Q

Que peut on dire quant à l’échelle spatiale du réchauffement climatique?

A

le réchauffement est mondial

27
Q

Que peut on dire quant à l’échelle temporelle du réchauffement climatique?

A

Temps long à cause de l’inertie des systèmes naturels: les gaz rejetés dans l’atmosphère
vont y rester un temps et feront leur effet.

28
Q

Est-ce qu’on connait bien les causes du réchauffement climatique?

A

Les causes sont réparties et de plus en plus connues: elles sont d’origine humaine; causes naturelles (activité solaire ou variabilité naturelle), pas totalement exclues, mais de moins en moins probables.

29
Q

Est-ce qu’on connait et perçoit les conséquences du réchauffement climatique?

A

peu visibles pour l’instant; globales et locales; en partie méconnues, mais prévisibles (chaleur, sécheresse, inondations, maladies…).

30
Q

Que peut on dire quant aux décisions à prendre pour le réchauffement climatique?

A

complexes et multiples, impliquant un grand nombre d’acteurs, notamment pour l’adaptation.

31
Q

Que peut on dire quant aux incertitudes du réchauffement climatique?

A

restent élevées, mais mécanismes pour les réduire (recherche; mise en commun; révision par les pairs): le portrait se précise

32
Q

Que peut on dire sur la quantité de l’émission des gaz à effet de serre entre 2005 et 2013?

A

Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté entre 2005 et 2013. Certains seraient tentés de dire que les efforts internationaux n’ont pas eu les résultats escomptés. D’autres vont dire qu’il reste encore beaucoup de travail à faire

33
Q

Quels sont les pays émettant le plus de gaz à effet de serre?

A

La Chine est devenue le plus gros émetteur de gaz à effet de serre (GES). Les États-Unis et l’Union européenne ont réduit les leurs et le Canada est resté à la même place en proportion de l’ensemble mondial (1,6%).

34
Q

Que peut on dire quand à l’évolution de l’émission des gaz à effet de serre au Canada?

A

l’évolution des GES au Canada : une certaine stabilisation, mais pas de réduction notoire.

35
Q

Que peut on dire quand à l’évolution de l’émission des gaz à effet de serre dans les différentes provinces au Canada?

A

les provinces canadiennes émettent des GES de manière fort différenciée: le Québec a réduit les siennes de peu entre 1990 et 2015, comme l’Ontario, mais l’Alberta a augmenté ses émissions de GES considérablement.

36
Q

Quelles activités/secteurs sont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre?

A

l’exploitation du pétrole et du gaz et le secteur des transports sont les deux plus importants émetteurs de GES. Au Québec, ce sont les transports et l’industrie qui sont les plus gros émetteurs de GES.

37
Q

Le GIEC ou l’IPCC est structuré en 3 groupes de travail. Lesquels sont-ils?

A

Groupe 1: fondements physiques du climat
Groupe 2: les effets et le vulnérabilités
Groupe 3: mesures d’atténuation et d’adaptation: types et couts.

38
Q

Qu’est-ce que la communauté épistémique?

A

leur rôle est de favoriser les liens entre acteurs et d’élaborer une compréhension commune des problèmes. Ce sont les agences internationales qui jouent souvent ce rôle. Au plan national, ce peut être un ministère, une communauté de chercheurs, une coalition d’acteurs sociaux (chercheurs et écologistes, par exemple).

39
Q

Quelles sont les 3 stratégies que les acteurs peuvent adopter en présence d’incertitudes

A
  • de doute: ils jouent de prudence, mettent en doute la réalité, conseillent de faire plus de recherche, appellent à plus d’information notamment sur les coûts (économiques) des décisions;
    – d’opposition: ils organisent une contre-expertise, contestent les décisions qui se dessinent, font valoir des effets négatifs d’une décision hâtive sur la société et l’économie, le mode de vie;
    – de sabotage: pratiquent des mesures de mise en cause des promoteurs de l’action et les accusent de pratiquer l’alarmisme et de se donner à des jérémiades; menacent de ne pas faire partie de la décision ou se retirent.
40
Q

À l’opposé des acteurs qui ont des incertitudes sur la problématique, que font ceux qui sont certain de leur opinion sur le problème?

A

– Plus d’information, de recherche et de sensibilisation du public et des décideurs (privés et publics): campagne d’information par médias interposés ou directement.
– Appel public à la responsabilité écologique: «moralisme» écologique (une seule Terre; lègue aux générations futures).
– Mobilisation et actions collectives (le lobby ONGE dans les forums internationaux; actions locales; actes d’éclat de Greenpeace.)
– Alliances décisionnelles élargies: les écolos vont tenter de convaincre les syndicats, les consommateurs, les pays en développement, que lutter contre les cc est dans l’intérêt des travailleurs, des pays en développement, des citoyens.
– Bref des actions cognitives (et éducatives; rôle des scientifiques) et sociopolitiques (coalitions, mobilisations, pressions).

41
Q

Si l’incertitude produit le conflit et les tensions, la certitude (scientifique) produit- elle l’inverse: le consensus?

A

La certitude, si une telle chose est possible sur des changements environnementaux globaux,
met du temps à devenir «certaine» pour tous.
* On peut rencontrer des situations plus ou moins indécidables: entre valeurs de développement et valeurs de protection de l’environnement; la conciliation n’est pas donnée d’avance et souvent difficile à atteindre.
* On ne peut pas éliminer l’incertitude, produite par la complexité des choses

42
Q

La « complexité des choses » est de 3 ordres. Lesquels?

A
  • Complexité naturelle: la nature n’est pas simple
  • Complexité sociale dans un monde fort différencié: les êtres humains ne sont pas tous pareils et ne
    vivent pas tous dans les mêmes conditions
  • Complexité des relations entre les deux (par ex. la biodiversité n’a pas de même sens pour les industries, les agriculteurs, les ONGE)
43
Q

Qui ont été les premiers acteurs scientifiques à identifier le problème du réchauffement climatique?

A
  • Premiers à identifier le problème: d’abord hypothèse (Joseph Fourier dès les années 1820), puis exploré plus à fond (Arrhenius, Tyndall et autres plus tard dans le siècle), enfin pris au sérieux et inscrit dans des institutions scientifiques internationales: formation du GIEC/IPCC en 1988, défini plus haut et divisé en 3 groupes de travail.
  • Avant et après la conférence de Rio de Janeiro, 1992, année de la Convention, une partie de ces acteurs se joignent à des acteurs proches de la décision publique; une coalition internationale, nationale, voire locale (villes) forme graduellement une communauté épistémique climatique
44
Q

Que peut on dire quant aux acteurs internationaux en environnement?

A

– Les organisations internationales, comme le PNUE (programme des Nations Unies pour l’environnement), le Global Environmental Facility (GEF) et autres ont joué un rôle de mise en commun des connaissances et de diffusion des pratiques auprès des gouvernements nationaux, surtout dans les pays sans grandes ressources scientifiques, et auprès du grand public (médias interposés).
– En matière d’environnement, il y a une longue histoire de traités, d’accords et de conventions; un fort va-et-vient entre des acteurs nationaux et les organisations internationales en vue d’élaborer connaissances et normes d’action communes.
– Les organisations internationales liées à la gestion ressources (forêt, agriculture, eau, dont la FAO) et à la santé (OMS) semblent avoir emboîté le pas: ils perçoivent les impacts négatifs des CC et cherchent à les réduire ou éviter.

45
Q

Pourquoi l’Europe est-elle devenue meneur de jeu?

A
  • Explication négative: se donner les moyens de rivaliser avec les ÉU par le nivellement (vers le haut) des coûts de l’énergie; une explication récusée.
  • Explication positive:
    Convaincue à cause, entre autres, de la pression des écologistes (vote vert); on ne peut invoquer une plus grande expertise et son lien avec le politique comme variable clé, car aux ÉU, les scientifiques sont tout aussi bien «branchés» sur le politique et ont des programmes de recherche sur le sujet.
  • Exercer une direction politique internationale
  • Profiter d’une certaine direction technologique, notamment dans l’électronucléaire (malgré ses problèmes) et énergies « vertes ».
46
Q

Que peut on dire quant à l’implication des industries au niveau des changements climatiques?

A

– Elles ont été lentes à réagir, prétextant souvent:
* Absencedepreuvesdéfinitives
* Exagérations («jérémiades») des écologistes
* Coûts de transformation élevés pour elles.
– Ont agi parfois comme «saboteurs environnementaux» (lobby du pétrole)
– Perçues comme la source de tous les maux environnementaux par les écologistes (réplique:
ce sont les consommateurs qui veulent nos produits…).
– Mais se sont en partie ralliées sous la pression de la loi, de l’image publique, de leurs «propres scientifiques».

47
Q

Que peut on dire quant à l’implication des organisations non gouvernementales écologistes ou environnementales (ONGE): nationales et internationales au niveau des changements climatiques?

A
  • Acteurs majeurs dans la prise de conscience environnementale: sensibilisation, information, mobilisation: les médias ne peuvent plus s’en passer… et les gens semblent leur faire confiance (selon des sondages)
  • Participants internes et externes aux débats et controverses en environnement depuis des décennies: elles ont de l’expérience
  • De plus en plus associées à la décision publique (forums, ateliers, consultations directes), parfois de manière sélective
  • Hésitent entre solutions juridiques et instruments économiques (certains se sont ralliés à ceux-ci sur les cc)
  • Demeurent la conscience écologique et agissent comme surveillants de l’intérêt environnemental, au nom souvent de l’équité intra et intergénérationnelle.
  • Ces acteurs font, pour ainsi dire, partie de la recherche solution, même si leur influence a pu varier dans le temps.
  • On leur reproche d’être insensibles aux coûts économiques et de s’envelopper de moralisme
48
Q

Que peut on dire de l’implication des Citoyens/consommateurs au niveau des changements climatiques?

A

– Des conflits de rôle et d’attitude:
* être en faveur d’une politique pour le «bien commun», mais avoir du mal à accepter de modifier ses comportements (par ex. l’auto);
* être prêts à payer pour des produits verts plus chers (qu’on peut éviter), mais ne pas vouloir payer plus de taxes…
– Au nom de qui parlent presque tous les autres acteurs.
– Le niveau de préoccupations environnementales est fluctuant, selon la conjoncture:
* Entre économie et écologie: le niveau écologique varie, mais est durable
* Quant aux solutions et l’appui aux politiques: appui assez fort au Canada à Kyoto, mais variable selon la région (moins fort en Alberta)
* Les cc et autres problèmes d’environnement: les cc ne sont pas toujours en tête de liste, derrière la qualité de l’eau, de l’air, des déchets
– Science et technique comme solution aux problèmes d’environnement: ambiguïtés: plus fort dans certains domaines comme la santé que l’environnement.

49
Q

Que peut-on dire sur la politique canadienne sur les changements climatiques?

A

Laborieuse, tortueuse, sinueuse et… périlleuse
* Le Canada a été aux premières loges (conférence de Toronto, 1988)
* Signe et ratifie le protocole de Kyoto (1997), mais il a abandonné ses cibles de réduction.
* En 2005, un Projet vert (pas une loi) est élaboré:
* Puis ,un «plan» (cadre réglementaire) canadien est élaboré;
– on tourne le dos au protocole international de Kyoto des Nations Unies pour réduire les GES
– Un échéancier plus long (2020, puis 2050): une réduction de- 20%, puis -60% par rapport à 2006
– Pari de réduire l’intensité de carbone par PIB dès maintenant ce qui devrait conduire à une réduction absolue plus tard

50
Q

Pourquoi la politique canadienne sur les changements climatiques est-elle traînard et timoré?

A
  • Division des compétences sur les ressources
  • Inégalités de «sacrifices» entre régions
  • Lobby industriel dans un contexte économique continental
  • Contribution mondiale peu en proportion (moins de 2%)
  • Conservatisme technologique canadien en R&D privée
  • Opposants scientifiques, oui (Friends of Science), mais peu représentatifs et crédibilité douteuse (pas tous experts du domaine, financement industriel).
  • Réticence, sinon opposition, publique à la taxation du carbone.
51
Q

Quelles sont les mesures les plus courantes, «universelles», pour réduire les émissions de GES?

A

Mesures légales et réglementaires:
– imposer des limites d’émission, puis pénaliser
– Dicter le choix de la meilleure technologie au moindre coût
* Mesures économiques et fiscales:
– Taxe sur le carbone et taxe sur les grosses cylindrées
– Marché du carbone: permis d’émission échangeables entre les entreprises au sein de plafonds d’émission à ne pas dépasser
– Subventions à la Recherche et Développement (RD) en technologies «vertes» de l’énergie et du transport
– Subventions pour la substitution ou conversion énergétique.
* Mesures pour lever les obstacles aux changements de comportements (ici, il s’agit d’ôter):
– Abolir les subventions ou les avantages qui encouragent la consommation des énergies fossiles.

52
Q

Est-ce que ça a pris du temps pour les grandes villes canadiennes de réaliser quelles doivent agir pour les changements climatiques?

A

La «politique du climat» s’est imposée, tardivement, aux grandes villes canadiennes, souvent en collaboration avec les pouvoirs provinciaux
* Ce n’était pas le cas il y a 15-20 ans, parce que:
* Les municipalités ne considéraient pas les changements climatiques de leur ressort,
mais de la responsabilité des paliers de gouvernement supérieurs;
* Manque d’expertise interne;
* Manque de ressources financières;
* D’autres problèmes plus urgents.
* Mais, le développement durable fait prendre conscience aux grandes villes qu’elles peuvent et doivent agir en matière de climat.

53
Q

Les changements climatiques sont aussi des problèmes et enjeux urbains. Pourquoi, comment?

A
  • Les villes y contribuent: GES, empreinte spatiale et écologique forte (et large, hors frontières) due à la richesse de leurs habitants. «75%» de GES mondiaux sont en provenance des villes (selon le PNUE= Programme des Nations Unies pour l’environnement), contre un taux d’urbanisation mondial d’environ 50%.
  • Les groupes écologistes se sont tournés vers la ville.
  • les mouvements associatifs urbains se sont «écologisées» et ont pris les cc au sérieux.
  • Dans les administrations urbaines (à Toronto, Montréal, Vancouver), on a vu apparaître des innovateurs (militants) politiques (personnes, services) qui «importent» ces problèmes pour en faire leur affaire.
  • Le rôle que peuvent jouer l’aménagement et l’urbanisme, une responsabilité municipale, dans la lutte aux changements climatiques est mieux compris.
  • La participation à des alliances, à des coalitions municipales internationales, agit comme diffuseur d’idées et de pratiques exemplaires.
  • L’expertise interne, appliquée aux enjeux urbains, se développe.
54
Q

Que peut on dire quant à l’éthique et politique des changements climatiques

A
  • Comme le DD, les cc posent des questions éthiques.
  • Par éthique, il faut entendre une réflexion sur les choix qui s’offrent aux acteurs sur le problème climatique.
  • Un choix éthique est une manière justifiée d’agir et de se comporter envers soi et les autres.
  • Les autres sont ici: les générations présentes, les générations futures et les êtres vivants autres que les êtres humains.
  • La pensée écologiste a opposé deux types d’éthique:
  • L’éthique anthropocentrique qui accorde la primauté aux êtres humains dans
    les choix personnels et collectifs;
  • l’éthique «biocentrique» (ou «écocentrique») qui donne une certaine valeur en soi aux autres êtres vivants dans ces choix.
55
Q

Quel est le premier mode d’action sur l’éthique et politique des changements climatiques?

A

Laisser faire

car on n’en sait rien, pas assez ou c’est trop onéreux: est-ce une position défendable? Peut-être, car on ferait des sacrifices inutiles si c’est un leurre ou une erreur

56
Q

Quel est le deuxième mode d’action sur l’éthique et politique des changements climatiques?

A

S’adapter

s’adapter graduellement à un climat plus chaud et à ses conséquences en faisant quelque chose pour que le climat ne s’emballe pas: le scénario d’accepter des changements de politiques sans sacrifices trop grands, ou des sacrifices qui donnent des doubles bénéfices (intensité énergétique à la baisse) étant
confiant que:
* L’avenir sera plus riche en ressources sociales diverses
* Technologiquement et scientifiquement plus avancé
* On pourra mieux faire face aux problèmes d’environnement, y compris les CC
* Une éthique anthropocentrique dont l’acceptabilité sociale peut être forte, mais contestée par ceux qui défendent une éthique biocentrique.

57
Q

Quel est le troisième mode d’action sur l’éthique et politique des changements climatiques?

A

Prévenir (atténuer)

agir maintenant pour ne pas passer un fardeau trop lourd aux suivants, car:
* Responsables d’une bonne part des dégradations et risques environnementaux actuels
* Certains effets se manifestent plus tard dont le présent demeure responsable
* Intégrer un principe de précaution: agir même en cas d’incertitude si les
dommages envisagés sont graves et irréversibles
* Comment prévenir?
– Prévention douce (pas trop de «souffrances» pour le présent)
– prévention dure (régie par la conviction de contraintes écologiques et naturelles inexorables et des graves risques d’un réchauffement et d’une forte responsabilité intergénérationnelle et à l’égard des autres êtres vivants)
* Une éthique qui peut être ou anthropocentrique ou biocentrique; l’acceptabilité peut être souhaitée, mais fortes résistances.

58
Q

La lutte aux changements climatiques, un objectif important, mais plus lointain et partiellement secondaire, selon certains: pourquoi?

A
  • Investir pour le climat, c’est détourner des ressources importantes: 1 à 2% du PNB mondial par année sur 100 ans (selon des auteurs)
  • en termes d’adaptation, les populations se préparent à un climat plus chaud et elles seront mieux armées si on poursuit le développement
59
Q

Les objectifs des Nations Unies sont-ils du développement durable?

A
  • Progrès social, si!
  • Mais se fera-t-il au détriment des écosystèmes à plus long terme?
  • On souhaite qu’une nouvelle efficacité économique (plus respectueuse de la nature), fondée sur la science et la technique, naisse devant des intérêts et trajectoires technologiques actuels portés par des acteurs sociaux forts.
  • C’est ce que les sociologues nomment la modernisation écologique, d’autres l’écomodernité ou écomodernisme.