Guide de bonnes pratiques en comm responsable Flashcards
Comment les québécois se sentent-ils face aux communicateurs?
En 2010-2011 une étude à été fait et à réalisé que les résultats sont particulièrement préoccupants puisqu’aucun acteur n’obtient la barre des 50 % de confiance. Ainsi, les Québécois ressentent une forte méfiance et les chiffres sont particulièrement faibles dans le cas de la publicité : 25,3 % des Québécois croient en la véracité des publicités environnementale et seulement 14,8 % ont confiance en les agences de publicité
Sachant que les québécois ne font pas totalement confiance aux communicateurs, pouvons-nous affirmer la même chose pour les habitants des autres pays?
La situation est comparable dans d’autres pays, comme la France, par exemple.
À long terme, le fait que la population ne fasse pas confiance aux communicateurs est problématique, pourquoi?
La crédibilité s’avère faible et cela remet donc en question les stratégies actuelles de communication de manière générale et plus particulièrement celles sur l’engagement envers le développement durable des entreprises et sur l’offre de produits et services dits responsables. Les métiers de la communication souf- frent donc d’un déficit d’image auprès des Québécois.
Le Baromètre de la consommation responsable 2011 montre que le manque d’informations est un des freins majeurs au développement du phénomène de la consommation responsable. Actuellement, lorsque les québécois souhaitent obtenir des informations sur des produits, que font-ils?
Actuellement, lorsqu’ils souhaitent obtenir des informations sur les produits et services responsables, les Québécois le font essentiellement directement sur les emballages des produits (53,4 % d’entre eux), via des documentaires (46,6 % d’entre eux) ou auprès de leur entourage (43,4 % d’entre eux). Entre 2010 et 2011, la plus forte progression est attribuée aux sites Internet donnant des recommandations pour l’achat de produits et services responsables (40,7 % d’entre eux, soit + 7,2 points), démontrant ainsi un besoin d’informations supplémentaires et de transparence sur ces catégories spécifiques de biens.
Donnez des exemples de sources d’informations promotionnelles.
emballage, sites Internet des marques, médias imprimés, médias télévisés, médias radios, sites d’achat en ligne
Donnez des exemples de sources d’informations non promotionnelles
centres universitaires de recherche, gouvernement, ONG, entourage, documentaires télés, blogues, forums, associations industrielles, organismes de certification, sites Internet d’évaluation de produits
Est-ce les sources d’informations promotionnelles ou non-promotionnelles qui ont le plus d’impact aux yeux des consommateurs ?
les sources d’informations non promotionnelles sont plus crédibles aux yeux des consommateurs que les sources d’informations promotionnelles et ont plus d’impacts significatifs sur les comportements de consommation responsable et sur l’achat de produits et services responsables.
Le fait que les sources d’informations promotionnelles ont moins d’impacts relève de quoi?
Relève du fait qu’on à besoin d’une forme renouvelée de communication dans le cadre du domaine de la responsabilité sociale. Ces résultats démontrent la nécessité d’un véritable changement dans la façon de communiquer, soit une approche coordonnée s’appuyant sur un dialogue entre les marques et les consommateurs. Le fait que seulement deux Québécois sur cinq soient en mesure de nommer une marque ou une entreprise responsable en est la preuve incontestée…
De manière plus précise, en chiffre, comment peut-on décrire l’effet de l’information non-promotionnelle contrairement à l’information promotionnelle?
Les sources d’informations non promotionnelles ont un effet significatif sur sept des huit comportements de consommation responsable testés (protection de l’environnement, protection des animaux, dé-consommation, consom- mation citoyenne, consommation locale, compostage, transport durable) contre six pour les sources d’informations promotionnelles et, dans tous les cas, l’influence est bien plus forte. Également, elles ont un impact sur 23 des 36 produits et services respon- sables testés contre 11 pour les sources d’informations non promotionnelles et, dans le cas de 19 produits et services sur 23, l’impact est plus fort.
Selon le barème de 2010-2011, combien en pourcentage de québécois pratique la consommation responsable?
86% des québécois pratiquent la consommation responsable, même de façon occasionnelle.
Combien, en pourcentage, de québécois peuvent confirmer être des adeptes de la consommation responsable?
Près de 34% des Québécois peuvent même être considérés comme des «adeptes» de la consommation responsable avec un Indice de consommation responsable de 81,8 soit presque 20 points au-dessus de la moyenne provinciale étant de 62,4
La prise en compte de l’impact sur l’environnement se concrétise surtout par quel choix de produits?
par le choix de produits recyclables (59,5 % ont favorisé l’achat de ce type de produits), réutilisables (64,5% l’ont fait) et peu polluants, soit ceux avec peu d’emballage (55,8%) et biodégradables (54,6%).
Combien de québécois, en pourcentage, ont changé de marque de produits pour suivre la vague de consommation responsable?
43,5%
En gros, pour les québécois, consommer de façon responsable c’est quoi?
c’est avant tout acheter des produits et services
bons pour l’environnement. Ceci s’explique par le fait que les préoccupations environnementales des Québécois sont très fortes, comme le démontrent les statistiques suivantes: 87,2% jugent la protection de la santé comme particulièrement importante dans notre société; 87,1 % la protection de l’eau et 84,4 % la protection de l’air.
Qu’en est-il quant au fait de prioriser les produits locals? Est-ce que la majorité des québécois préfèrent acheter local?
Il faut aussi relever que 62,2% des Québécois ont affirmé, lorsqu’ils avaient le choix entre un produit local et un autre produit, avoir privilégié le produit local. La priorité donnée à l’économie locale devient donc un critère d’achat majeur, largement devant d’autres motivations de la consommation responsable
Pourquoi est-il si difficile de comprendre ce qu’est la communication responsable?
Dans l’esprit des consommateurs, la communication « responsable » de l’organisation est dissociée de la communication de marque portant sur des éléments de valorisation et de différenciation des produits et services ayant pour objectif de susciter le désir d’achat. La communication responsable est donc large et ne se limite pas à des actions isolées. Il s’agit du processus communicationnel dans son intégralité
Il existe une certaine distinction entre la définition de la communication responsable par la littérature professionnelle et celle par la littérature académique. Pourquoi?
Ceci s’explique par le faible développement théorique du domaine de la communication responsable au niveau scientifique.
Qu’est-ce que la communication responsable dans la littérature professionnelle?
La communication responsable est perçue comme la rencontre du développement durable avec le secteur de la communication :
- met au cœur de ses préoccupations l’humain, les parties prenantes et la performance qualitative
- se concentre préférablement sur la communication de produits et services « responsables » : utilisée dans le cadre de la promotion et de la sensibilisation à la consommation responsable
- prend en compte tout particulièrement les impacts économiques et environnementaux des campagnes de communication
- n’est pas une communication de masse, mais plutôt une communication ciblée sur certains segments de consommateurs.
Cette vision de la communication responsable est centrée essentiellement sur le contenu et les impacts de la communication et qui s’adresse plus aux agences qu’aux entreprises
Qu’est-ce que la communication responsable dans la littérature académique?
La communication responsable est vue comme :
- un changement de paradigme de la société de production et de consommation
- se traduisant par un engagement de l’entreprise à communiquer elle-même, en concordance avec ses pratiques réelles à l’interne à la fois sur son engagement, ses marques, les attributs responsables de ses produits et services, et les impacts de cette communication sur l’environnement et la société.
Une vision plus processuelle de la communication responsable s’intéressant notamment à la fois aux pratiques internes des entreprises et à leurs modes de communications. Ici, la définition s’adresse donc plus aux entreprises elles-mêmes, soit aux annonceurs et non aux agences.
le concept de la communication responsable peut-il simple- ment être réduit à l’application des principes de la responsabilité sociale dans l’intégralité du cycle de vie de la communication ?
La réponse est non ! Le phénomène de la communication responsable s’avère plus complexe. S’il est vrai que la communication responsa- ble découle de la volonté d’instaurer des valeurs environnementales, sociales et sociétales dans les processus de communication engagés envers les différentes parties prenantes dans l’objectif d’en réduire les impacts dommageables; elle résulte cependant d’une remise en question profonde du sens et des métiers de la communication.
Quelle est la vision des personnalités
du milieu de la communication sur la communication responsable?
« Une communication qui respecte les principales politiques sociales établies…, qui respecte égale- ment l’individu et ses droits et qui est aussi dépourvue de stéréotype… Ne comporte pas d’affirmation contraire à la réalité ou une intention de tromper le récepteur. »
« Pour moi, une communication est responsable lorsqu’on peut s’y fier. Elle doit donc être claire et basée sur des faits vérifiés. J’ose d’ailleurs croire que l’application rigoureuse de ce principe chez Druide n’est pas étrangère au succès commercial de notre logiciel Antidote. »
Quelle est la vision des universitaires sur la communication responsable?
« La communication responsable consiste à communiquer dans le respect des lois et des normes mo- rales de sa société, et des normes éthiques de sa profession. Concrètement, elle s’oppose à l’idée que la fin justifie les moyens.. »
« … tentative de recadrage de l’éthique journalistique, voire d’un élargissement d’une obligation éthique à toute personne qui traite de questions d’intérêt public dans un cadre médiatique. »