Modélisation Flashcards
Processus
phénomène qui explique le passage d’un état A à un état B, les processus en géographie : polarisation ; centralité ; différenciation ; diffusion spatiale. etc..
2 grands types de relations explicatives :
- Relations dites « verticale » : le sol détermine l’occupation du sol, le milieu est un facteur majeur, et ce que l’on observe sont liée à des facteurs propres aux lieux.
- Relations dites « horizontales » : s’intéresser à l’interaction entre les lieux, mettre l’action sur les règles, cœur de l’analyse spatiale.
Analyse spatiale selon les auteurs + résumé
PUMAIN : « mode de pensé, étude ou on s’intéresse à la répartition d’ensemble ou d’objets localisables dont on s’intéresse à leurs attributs dans la mesure où ils sont susceptibles de dépendent de leurs localisations.
CHARRE : recherche dans les caractères d’unité spatiale qui relève de leurs positions géographiques relative. Ce qui oblige à modéliser leurs structures spatiales.
SANDERS : cadre de pensé, dans laquelle les effets de positions, de voisinage, de co-occurrence jouent un rôle clé pour comprendre les interactions entre l’espace et les sociétés tout cela étant intégré à des modèles spatiaux.
Que retenir ? L’analyse des lieux tant qu’ils sont localisés. On étudie dans les statistiques, les lieux isolés les uns des autres, ne prenant en compte que les composantes sémantiques de l’information. L’analyse spatiale réintègre les composantes géométriques dans l’étude de la répartition des objets et de l’organisation d’ensembles d’objets localisables en prenant en compte la composante sémantique lorsque les attributs de ces objets dépendent de leurs localisations.
Path dépendancy
De manière très générale, le concept de dépendance du sentier correspond à une situation où les avancées passées dans une direction donnée induisent des mouvements ultérieurs dans la même direction. En économie, une telle situation résulte de phénomènes de rendements croissants : la probabilité d’avancer le long d’une trajectoire donnée augmente en effet au fur et à mesure que l’on avance, si les coûts de sortie (ou de choix d’une option alternative) augmentent le long de cette trajectoire.
Définition de localisation :
Sous-entend une position et ou une situation, un point sur le globe à partir d’une localisation absolue et aussi relative (site).
Définition de distance :
Permet de définir les situations des objets les uns par rapport aux autres, mesure l’écart spatiale entre les lieux, intervalle à franchir qui implique un déplacement et interfère avec les déplacements. Différentes manières de mesurer l’espace = temps, km, coût, ségrégation urbaine, question du moindre effort (effet dissuasif de la distance qui va entraîner des gradients décroissants.
Définition d’interaction spatiale :
Interaction fonctionnelle entre différentes parties du territoire plus ou moins réciproque, concerne les flux, tout ce qui interagit, elles dépendent des localisations, des unités spatiales et donc de la distance.
Définition de modèle:
représentation schématique, logique et idéalisé de la réalité. Représentation de la réalité dans le but de la comprendre et de la faire comprendre. Représenter la réalité au temps T. Il existe trois grands types de modèles : 1. Modèle « dur »
2. modèle générique-explicatif 3. Modèle explicatif-illustratif
Attention !
1) Le modèle n’est pas la réalité
2) Il aide à comprendre la réalité par sa simplicité
3) le modèle est euristique, explique la réalité et aide à la comprendre
Définition de modélisation :
La modélisation peut être une excellente démarche de compréhension des phénomènes géographiques qui place l’étude spatiale au centre du débat, et qui utilise la représentation cartographique et graphique comme support principal de la démonstration et du raisonnement. C’est probablement aussi la seule façon de conceptualiser le savoir géographique et de lui donner ce caractère de scientificité qui lui fait tant défaut. Science et activité de l’élaboration de modèle
Attention !
- idiographie vs la nomométique
- construction d’un modèle en 3 phases
- « amplifir le réel sans introduire de bruits »
- la culture du résidus (ce qui échappe au modèle)
.
Le modèle centre-périphérie
Approche Marxiste : espace dominant – dominé
Métaphore géométrique qui oppose 2 types fondamentaux de lieux dans un système spatiale. Centre = accumulation de données de stock, périphérie = négatif du centre, perte de substance par rapport au centre , espace en situation de dépendance au centre en matière décisionnel.
On observe ce modèle à plusieurs échelles, il n’y a donc pas 1 mais des centres périphéries, il y a une multitude de type de centres et une multitude de type périphérie. Le centre n’est pas nécessairement au milieu (exemple : France)
• Le modèle C-P est un modèle déclinable à plusieurs échelles. Il y flou dans l’intermédiaire du centre et de la périphérie : il y en a donc plusieurs types.
• Le modèle C-P repose sur des relations dosimétriques :
Les échanges entre C et P généralement => C envoie plus de flux vers P
MAIS :
Rénaud propose à partir de classe-socio spatiale, un inventaire qui permet de visualiser les interactions entre les zones : - isolat – symétrique – dissymétrique – asymétrique.
Dans le couple C-P les relations sont majoritairement dissymétriques entre les lieux, cette périphérie se différencie en termes de hiérarchie de pouvoir. Un des avantages est la puissance du modèle et que ce modèle s’adapte. Les limites : la notion interroge la notion de distance, on peut-être très loin et être un centre, il y a des situations de centralité même à très grandes distances. Métaphore puissante qui se décline à plusieurs échelles, le modèle permet la description du lieu.
En analysant les liens on comprend ce qu’est un centre ou non. Système fondée sur des relations d’inégalités, on est alors dans des gradients d’inégalités
Von Thünen et l’organisation de l’espace rural
Le travail de Von : il a étudié les facteurs déterminants des cultures des sols :
- le sol : nature qui détermine le rendement
- facteurs climatiques
- ressource en eau
- exposition/topographie
- la question du client (la production est destinée à la vente ou non ?
- le marché (fixe les prix de ventes)
- coût de production (matière 1er, capital, MO, irrigation)
- transport (le coût varie selon le réseau existant
- distance
Le modèle de Von Thünen
Le modèle permet la compréhension à partir de postulat simple et de représentation, adaptabilité à tout types de situation, simple et efficace, la distance est la principale explication des variations et de la répartition des cultures autour du marché. Limite : hypothèse simple et postulat trop simpliste, cadre d’étude théorique inexistant. Réintroduction de paramètres déjà résolus au départ.
Analogie de Von Thünen à l’espace urbain (Alonso)
Alonso s’empare du modèle de Von, afin de l’appliquer à l’espace urbain. Son objectif est de proposer une organisation de l’espace. L’espace du modèle de Alonso est isotrope, il ne souffre d’aucunes congestions.
3e hypothèses => concentration des emplois au centre, et 2 aspects = polarisation des navettes domicile-travail. Sur cette base il applique le mécanisme de rente fonctionne de la manière suivante = les revenus sont divergeant, donc il y a un gradient. Il va introduire des différences = les producteurs et consommateurs réagissent. Il introduit aussi la concurrence des entreprises, mais aussi concurrence des ménages entre eux. Des centralités peuvent émerger dans certaines périphéries.
• Apport/atout : simplicité, il montre bien les gradients, il représente bien la décroissance de la périphérie vers le centre.
- Limites : postulat trop simple voir réducteur, et dans le modèle d’Alonso il y a trop d’importance données aux facteurs locaux.
- Perspectives : qu’en est-il des autres types de lieux dans ce modèle ?
Ecole de Chicago et organisation de l’espace urbain
4 approches :
- Morphologique : s’appuie sur la densité ou le cycle de vie urbain
- Fonctionnelle : s’appuyant sur les modèles de fonctions spatiales -> interactions
- Économique : composante économique (Alonso) ; économie spatiale.
- Social : modèle aux composantes sociales
Ecole de sociologie urbaine (1940-1950) -> approche qualitative et le terrain est Chicago (Chicago est un laboratoire ambulent) qui doit faire face à de multiples défis : migration/ghettoïsation/écologie urbaine (invasion-succession).
Elle se concentre à l’étude des relations sociales et spatiale et temporelle des êtres humains, tant qu’elles sont affectées par des facteurs de distribution, sélection, adaptation liée à leur environnement.
, Déplacements et flux : modélisation des échanges et des réseaux
Il existe des liens entre les lieux, régit par des interactions entre les différentes parties du territoire, des actions fonctionnelles et des interrelations fortes. Plus les lieux sont proches et plus ils ont d’interactions. La distance est un principe fondamental dans l’étude spatiale.