Géomorphologie structural Flashcards

1
Q

7 types de réseaux cristallin

A
  1. Cubique
  2. Quadratique
  3. Orthorhombique
  4. Monoclinique
  5. Triclinique
  6. Rhomboédrique
  7. Hexagonale
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2
Q

Comment décrire une minérale 1.0

A

Couleur, trace, transparence, translucide, opaque, éclat (métallique, vitreux, adamantin). Mais surtout la dureté par rapport à l’échelle de MOHS qui va de 1 à 10 sur une échelle de dureté.

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3
Q

Échelle de MOHS

A

Ta grosse concierge folle d’amour ose quémander tes caresses divines.

Talc, Gypse, Calcite, Fluorine, Apatite, Orthose, Quartz, Topaze, Corrindon, Diamant.

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4
Q

Comment décrire un minéral 2.0

A
  • Densité : macles (association de cristaux selon des lois géométriques strictes parfaitement définies).
  • Clivage : cassure selon une surface plane et cassure.
  • Solubilité : à l’eau ou HCI
  • Goût
  • Autres : luminescence, magnétisme, radioactivité…
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5
Q

Constitution d’une roche

A
  • une roche est constitué de minéraux

- une roche est caractérisé de son milieu

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6
Q

3 grandes catégories de roches

A
  • les roches magmatiques (volcaniques, plutoniques)
  • les roches sédimentaires
  • les roches métamorphiques
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7
Q

Le cycle de roches

A

Roches magmatique - érosion - transport - dépôt

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8
Q

Les proportions inégales des roches

A
  • roches sédimentaires (75% de la surface du globe, les 10 premiers km)
  • les autres roches (25% de la surface, 95% du volume terrestre)
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9
Q

Roche magmatique

A

Les roches magmatiques sont des roches endogènes, c’est-à-dire ayant pris naissance à l’intérieur de la Terre. Les unes sont issues de matières fondues, ou « magmas », qui ont fait éruption à la surface : ce sont les roches volcaniques. Les autres se sont formées en profondeur et n’apparaissent que par le jeu des déformations de l’écorce et de l’érosion : ce sont les roches plutoniques ; mais on admet généralement qu’elles résultent aussi de la cristallisation de matières fondues ou partiellement fondues.

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10
Q

Érosion

A

Ensemble de phénomènes externes, qui, à la surface du sol ou à faible profondeur, enlèvent tout ou une partie des terrains existants et modifient ainsi le relief. Les processus peuvent être chimiques et ou physiques.

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11
Q

Minéral

A

Un minéral est un corps naturel, le plus généralement solide, caractérisé par une composition chimique bien défini assemble dans une structure atomique (de type cristallin) régulièrement ordonné dans l’ensemble de son volume. Ainsi il est constitue d’atomes organisés dans l’ensemble de son volume.
Ainsi il est constitue d’atomes organisés selon un réseau cristallin plus ou moins complexe. Sont aussi nommé minéraux des composés naturels dits amorphes, ne possédant pas de structure cristalline ordonnée, ou qui se rencontre à l’état liquide.

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12
Q

Roche sédimentaire

A

Ce sont des roches exogènes, elles résultent de l’érosion et/ou de l’altération d’autres roches (principalement continentales par l’action du climat) du transport des particules mises à disposition de leur dépôt (sédimentation) puis de la transformation de ce sédiment en une masse solide (diagenèse).

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13
Q

Sédiment

A

Éléments transportés issus de l’érosion de roches antérieure ou résultants d’une activité organique (accumulation de coquilles) il est donc généralement meuble.

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14
Q

Sédimentation

A

Ensemble des processus menant à la formation de sédiments.

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15
Q

Fossile

A

Objets ou substances, liés au monde vivant, renfermés depuis longtemps dans les roches par un processus d’enfouissement ou d’infiltration (animaux, végétaux, traces).

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16
Q

Diagenèse

A

La diagenèse, ou diagénèse, désigne l’ensemble des processus physico-chimiques et biochimiques par lesquels les sédiments sont transformés en roches sédimentaires. Ces transformations ont généralement lieu à faible profondeur, donc dans des conditions de pression et température peu élevées. Ces transformations engagent des processus variés, notamment : compaction, déshydratation, dissolution, cimentation, épigénisation, métasomatose.

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17
Q

Composition de la roche sédimentaire

A
Sont composés des éléments figurés : grains +- matrice +- ciment +- pore +-
Elles sont classes en fonction du processus de leur formation :
- carbonatées
- évaporétiques
- riches en métaux
- riche en matière
- détritiques
- silencieuses
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18
Q

Porosité

A

La porosité est l’ensemble des vides (pores) d’un matériau solide, ces vides sont remplis par des fluides (liquide ou gaz). C’est une grandeur physique entre 0 et 1 ou en pourcentage entre 0 et 100%, qui conditionne les capacités d’écoulements et de rétentions d’un substrat.

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19
Q

Les roches sédimentaires calcaire carbonatées

A

Ce sont les roches composées principalement de minéraux carbonatés. Origine biochimique (intervention d’organismes) ou chimique (précipitas) et sont produites et déplacés dans les milieux aquatiques (principalement mers et lacs)

2 types :
Roche continentales : stalactite, stalagmite, travertin
Roche Marine : Calcaire, Marne

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20
Q

Les roches sédimentaires calcaires d’origine biochimique

A
  • formées par accumulerait on de squelettes, de tests ou de constructions d’êtres vivants (biocastes, coquilles entières)
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21
Q

Craie

A

Accumulation de coccolithes (plaques de squelettes de phytoplancton unicellulaire coccolithophoridès

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22
Q

Substrat

A

Ca qui sert de support, ce sans quoi une réalité ne saurait exister.

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23
Q

Roches détritiques

A

Composées à 50% de débris issus de l’érosion de roches continentales ou de débris d’animaux.

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24
Q

Roches sédimentaires siliceuses

A

Les roches silicieuse sont des roches sédimentaires qui sont composées principalement de silice cristalisée ou amorphe (Quartz, Opale) accumulé dans les milieux marins ou lacustres soit par :
- accumulation de tests silicieux de micro-organismes planctoniques : radiolarites, les diatomites.

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25
Q

Roches sédimentaires organiques

A

Le charbon, roche riche en matière organique dérivant de débris végétaux.

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26
Q

Géomorphologie

A

Partie de la géologie qui étudie les formes du relief dans leur rapport avec la structure.

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27
Q

Pétrole

A

combustible fossile formé par accumulation et la maturation de débris organiques d’origine animale.

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28
Q

Roche métamorphique

A

transformation d’une roche initiale à l’état solide du fait d’une élévation de température et/ou préssion donc :
3 types :
- métamorphique de contact : les roches se transforme au contact des plutons
- métamorphique régional
- métamorphique de choc : rencontre tectonique, météorite.

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29
Q

Foliation - linéation

A

Foliation : pression sur une roche

Linéation : étirement de la roche

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30
Q

couche géologique (ou strate)

A

ensemble de roches compris entre deux surfaces approximativement parallèle : le toit (sup.) le mur (inf.)

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31
Q

Statigraphie

A

C’est l’étude de la succession des dépôts sédimentaires, généralement arrangés en states. Elle permet d’établir une chronologie relative basée sur deux principe fondamentaux. :

  • principe de continuité : une couche à le même âge sur toute son étendue.
  • principe de superposition : deux couches superposées, la plus basse est la plus ancienne, sauf si elles ont été renversées par des phénomènes tectoniques.
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32
Q

Les déformations

A
  1. Les failles : surface fracturée par cisaillement (plan de rupture). Les blocs de parts et d’autres de la faille subissent des déplacements relatifs. Elles se caractérisent par l’orientation et le sens du déplacement.
    3 types de pressions : - étirement (faille normal)
    - raccourcissement (faille inverse)
    - décrochement (faille décrochante sénestre ou dextre)
  2. Les plis : ondulations obtenues par la déformation des roches. La forme des plis dépend des contraintes physique et des propriétés mécaniques des roches déformées. La structure ne change pas.
    Différents types : anticlinal ou synclinale
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33
Q

Les discordances

A

surface géologique séparant d’anciennes et de jeunes roches et représentant une lacune dans l’enregistrement géologique. Cette surface résulte d’un hiatus (lacune de sédimentation) pouvant être combiné avec une phase d’érosion et de déformation (failles-plis).

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34
Q

Principe de superposition

A

Chaque couche sédimentaire est plus jeune que celle sur laquelle elle repose, et plus ancienne que celle qui la surmonte.
/!\ Ce principe n’est pas valable dans le cas de zones très déformées /!\

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35
Q

Principe de recoupement

A

Une roche ignée qui se met en place dans une roche encaissante (filon, basaltique) est plus jeune que celle ci:

  • une faille qui recoupe un volume de roche est plus jeune que celui ci
  • si une roche n’est pas affectée par une faille,la faille est plus jeune
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36
Q

Talus

A

Pente, inclinaison que l’on donne à un terrain ou à la surface verticale d’un mur.

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37
Q

Conglomérat

A

un conglomérat est une roche détritique (issue de la dégradation mécanique d’autres roches) composée de morceaux discernables liés entre eux par un ciment naturel. Pour être considérés comme discernables, les morceaux doivent mesurer plus de 2 mm (en dessous de cette taille, on aurait affaire à un grès et non plus à un conglomérat). Les conglomérats sont le plus souvent de nature sédimentaire, mais ils peuvent également être volcaniques. Beaucoup de conglomérats ont été formés au moment où la mer envahissait une surface primitivement continentale.

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38
Q

Grès

A

Le grès est une roche sédimentaire détritique, issue de l’agrégation et la cimentation (ou diagenèse) de grains de sable. Il peut s’agir d’une roche cohérente et dure1. Ces grains de sable sont souvent composés de silice (le plus souvent du quartz, mais parfois de grains de feldspath et de micas noirs), mais ils peuvent avoir d’autres compositions. On parle alors plutôt d’arénites dans le cas où la composition en quartz est inférieure à 75%.

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39
Q

Les roches chimiques

A
  1. Une roche sédimentaire détritique est formée avec l’accumulation de débris (souvent sous l’eau).
  2. Une roche sédimentaire chimique, pour sa part, provient de la précipitation de substances présentes dans l’eau. C’est à dire que lorsque certaines substances deviennent trop concentrés dans l’eau elles (Les substances) précipitent sous forme solide et se déposent au fond de l’eau.
    Au départ ​, la roche est brisée par dégradation en petits fragments qui sont transportés par ruisellement jusqu’à des étendues d’eau importantes au fond desquelles ils vont s’accumuler , se compacter et se cimenter pour devenir à nouveau des roches. Un précipité est un composé solide pouvant être issu d’une sursaturation d’un mélange. Certaines substances telles que le calcium sont dissoutes dans l’eau de mer. Lorsque ces substances deviennent trop concentrées pour la quantité d’eau qui les entoure, elles précipitent, c’est-à-dire qu’elles deviennent sous forme solide. Ensuite, elles se lient à d’autres particules et forment différents types de roches sédimentaires chimiques.
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40
Q

Isostasie

A

En géologie, l’isostasie, appelée aussi équilibre isostatique, est un phénomène par lequel les éléments de la croûte terrestre ou, plus généralement, de la lithosphère qui se trouvent enfouis à de faibles profondeurs (de l’ordre de 100 km) sont soumis à la même pression indépendamment des irrégularités topographiques en surface. Ce modèle postule en effet qu’un excès de masse en surface tel que les montagnes est compensé par un déficit de masse en profondeur. Il explique l’équilibre de la lithosphère rigide sur l’asthénosphère ductile. La compensation isostatique contrecarre l’érosion. C’est ainsi que la roche plutonique est mise au jour.

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41
Q

Pourquoi y a t-il différentes couches de différentes roches ?

A
  • saisons
  • torrents
  • climat sec et aride qui annihile la végétation et permet une érosion plus forte. ( la végétation freine l’érosion)
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42
Q

Molasse

A

Sédiments détritiques grossières accumulés au pied d’une chaîne de montagne.

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43
Q

2 types de structures tabulaires

A
  • structure horizontale ou aclinale
  • structure inclinée ou monoclinale

s’associent fréquemment dans les bassins sédimentaires et donnent des formes semblables d’où leur regroupement sous l’appellation de structures tabulaires.

44
Q

Structure tabulaire

A

Par définition, les structures tabulaires sont :

  • Les structures concernant les roches sédimentaires même s’il existe des cas particuliers ;
  • Les séries de couches alternant roches dures (RD) et roches tendres (RT) ;
  • Les séries de roches peu ou pas disloquées, et parfois dérangées par les mouvements tectoniques.
45
Q

Coteau

A

Un coteau est un espace en pente situé généralement sur les flancs d’une petite colline ou en rebord d’un plateau.

46
Q

Les conditions à une structure aclinale d’un bassin sédimentaire

A
  • série sédimentaire concordante
  • pente convexo-concave
  • ## pendage < 1°
47
Q

Lacune

A

Absence de continuité chronologique entre deux couches. On distingue deux types de lacunes :

Lacune d’érosion : l’érosion a enlevé des couches, puis la sédimentation a repris en fossilisant la lacune.
Lacune de sédimentation : la sédimentation s’est interrompue pendant un laps de temps correspondant à la durée de la lacune. Ce type de lacune peut être dû à une régression marine.

48
Q

Discordance angulaire

A

Lorsque la sédimentation s’interrompt (lors d’un phénomène de régression par exemple), il y a rupture de continuité entre les couches inférieures et les couches supérieures que la mer redéposera lorsqu’elle sera de retour (lors d’une transgression).
Ce défaut de continuité (ou discordance ) n’est pas toujours facile à voir si les couches anciennes et plus récentes sont restées horizontales et si les sédiments déposés sont identiques.
Mais, il peut arriver qu’après la rupture de sédimentation, un phénomène géologique important entraine un basculement des couches. On observera alors ce qu’on appelle une discordance angulaire.

49
Q

Pente

A

La pente topographique est la tangente de l’inclinaison entre deux points d’un terrain donc de son angle vis-à-vis de l’horizontale. C’est donc le rapport entre la différence d’altitudes entre les deux points et la distance horizontale, cartographique, entre ces deux points.

La pente ne doit pas être confondue avec :

  • le dénivelé qui indique la différence d’altitudes entre deux points ;
  • le pendage qui définit l’orientation de strates géologiques du sous-sol.
50
Q

Socle

A

désigne une structure géomorphologique constituée d’un ensemble rocheux induré composé de roches métamorphiques ou magmatiques plissées puis pénéplanées formées au cours d’un ou plusieurs cycles orogéniques. Le socle est recoupé par une surface de discordance sur laquelle repose éventuellement une couverture sédimentaire ou volcanique à la suite d’une succession de transgressions ou d’une période de volcanisme. Cette couverture a donc un plan de stratification faisant un angle différent avec le plan de foliation ou de stratification des roches érodées sous-jacentes du socle.

51
Q

Orthoclinal - anaclinal - cataclinal

A

structure monoclinale :toute région du globe où des dépôts sédimentaires ont constitué des couches superposées ou strates, inclinées plus ou moins fortement dans le même sens
on qualifie d’anaclinal un élément du relief dont la pente est en sens inverse du pendage des couches (c’est-à-dire de leur inclinaison)
et de cataclinal un élément dont la pente est de même sens que le pendage des couches. Par analogie, un élément orthoclinal est perpendiculaire au pendage. Ces éléments du relief sont souvent des versants ou des talwegs.

Les termes « anaclinal », « cataclinal » et « orthoclinal » sont parfois employés à propos du relief de plissement, lorsqu’il s’agit de désigner une forme affectant le flanc d’un pli.

52
Q

Antécédence

A

La géomorphologues appellent phénomènes antécédence des formes de relief qui font problème, tel qu’une vallée traversant en gorge un chaînon isolé qui se dresse au milieu d’étendues plus ou moins planes, alors que le cour d’eau aurait pu sans doute contourner cet obstacle. L’explication serait que le cours d’eau serait antérieure (d’où antécédence) au soulèvement tardif du chaînon et qu’il aurait eu assez de force d’érosion pour y creuser une gorge au fur et à mesure de la surrection.pp

53
Q

Surimposition

A

un cours d’eau dont le tracé a été imposé par une certaine surface structurale creuse sa vallée et atteint une structure différente, enfouie sous les terrains plus récents ; le cours d’eau surimpose alors à cette structure le tracé précédemment acquis et n’est pas guidé par elle

54
Q

Monogénique

A

en géologie, désigne une roche sédimentaire détritique dont les éléments sont de même origine et de même nature

55
Q

Orogenèse

A

L’orogenèse est le terme scientifique désignant l’ensemble des mécanismes de formation des montagnes, divers systèmes théoriques (modèles géodynamiques) englobant ces processus de formation des reliefs, et des ensembles d’orogènes (systèmes montagneux sur une portion de croûte terrestre ayant subi d’importantes contraintes compressives engendrant plis et nappes de charriage) se succédant à travers les temps géologiques encore appelés phases orogéniques.

56
Q

Tectogenèse

A

La tectogenèse traite de la genèse des structures, se différenciant ainsi de l’orogenèse, qui traite de la genèse des reliefs ; encore que l’une et l’autre soient évidemment liées.

57
Q

2 types de plis

A
  • anticlinal

- synclinal

58
Q

Charnière

A

La ou le pendage subit un changement de direction

59
Q

Mont

A

terme géomorphologique, désigne une hauteur, peut être le point haut d’une cuesta

60
Q

Val

A

Vallée qui s’étire le long d’une vallée synclinale

61
Q

Cluse

A

Une cluse est une vallée creusée perpendiculairement dans une montagne par une rivière, mettant ainsi à jour sa structure en anticlinal en créant une gorge ou un défilé encadré par des escarpements. Certaines cluses, élargies par le passage d’un glacier lors des glaciations, ont atteint des tailles pouvant atteindre dix kilomètres de largeur.

62
Q

Crêt

A

Le crêt est un terme utilisé dans les reliefs de plissement pour désigner les corniches rocheuses situées en bordure des combes anticlinales.

63
Q

Nappe de charriage

A

Une nappe de charriage est un ensemble de couches géologiques qui, lors d’une orogenèse, se sont décollées du socle et se sont déplacées sur de grandes distances. On parle alors de terrains allochtones par opposition aux terrains autochtones. Les termes allochtone et autochtone sont utilisés par convention et ne préjugent pas du déplacement absolu des strates mais de leurs déplacements relatifs, il est en effet souvent impossible de déterminer si c’est la couche supérieure ou inférieure qui s’est déplacée.

64
Q

Klippe

A

partie d’une nappe de charriage isolée du reste de celle-ci par l’effet de l’érosion. Le terme îlot a aussi été utilisé en français, ce terme date de l’époque où la nature des nappes de charriage n’était pas connue et où l’on pensait que ces lambeaux de charriage provenaient d’îlots entourés par une mer peu profonde.

65
Q

Gorge

A

passage encaissé entre deux reliefs résultant de l’érosion hydraulique sur tout type de roche mais préférentiellement sur les sédimentaires.

66
Q

Flysch

A

Le flysch est un dépôt sédimentaire détritique constitué principalement par une alternance de grès et de marnes, qui se sont accumulés dans un bassin océanique en cours de fermeture, dans le cadre d’une orogenèse. Ce terme, d’origine suisse alémanique, fut très fréquemment employé dans les Alpes, puis s’est progressivement répandu à travers le monde.

67
Q

Structure direct

A

L’érosion n’est pas à l’origine du relief d’une structure mais plutôt la tectonique.

68
Q

Les évolution d’un relief faillé

A
  • escarpement de faille irritée
  • escarpement de faille primitif
  • escarpement de faille nivelée (aplanie)
  • escarpement de ligne de faille
  • escarpement de faille composite
69
Q

Flexure

A

Déformé en étant soulevé

70
Q

Épigénie

A

C’est aussi un phénomène géologique par lequel un cours d’eau creuse une vallée en contradiction apparente avec les contraintes du relief et de la nature des roches. Réseau hydrographique qui naît sur une surface plane et traverse le Grabben perpendiculairement et le recoupe en vallée puis un soulèvement des Orsts alors que la rivière était en plaine.

71
Q

Rift

A

région où la croûte terrestre constituant une plaque tectonique s’amincit en formant en surface un fossé d’effondrement (un graben) sous l’action de forces d’étirement. On en trouve sur les continents, où ils portent le nom de rift continental, et au fond des océans, au niveau des dorsales océaniques, par exemple.

72
Q

Subduction

A

vient du latin « subductio », qui signifie « action de tirer les navires sur le rivage ». Ce terme caractérise la plongée d’une plaque tectonique océanique sous une autre plaque. Cette dernière est soit océanique (mais elle est alors moins dense que la plaque plongeante), soit continentale.

73
Q

Pénéplaine

A

surface de vastes dimensions très faiblement ondulée, formée par l’érosion et comportant parfois des reliefs résiduels.

74
Q

Exsurgence

A

L’exsurgence se distingue de la résurgence (cf. infra) dont les écoulements souterrains proviennent en partie de l’infiltration des eaux de pluies mais aussi d’un cours d’eau dont le parcours s’est d’abord fait en surface puis en profondeur à la suite d’une perte dans les cavités karstiques.

75
Q

Perte

A

Une perte est lorsqu’un cours d’eau disparaît, totalement ou partiellement, par infiltration ou dans un gouffre. C’est un phénomène localisé, tout ou partie du cours d’eau devient alors souterrain, et dans la plupart des cas il s’agit d’un phénomène karstique1. Le cours d’eau réapparaîtra à l’air libre par une ou plusieurs résurgences. Un ponor (mot serbo-croate) est parfois lié à une perte.

76
Q

Ponor

A

Un ponor est un élément du relief karstique. C’est un orifice naturel situé au fond d’un poljé par lequel une eau de surface disparaît (cours d’eau ou eau de pluie) et devient souterraine. Il n’y a généralement qu’un seul ponor actif par poljé.

77
Q

Polje

A

Un poljé est une dépression karstique à fond plat fermée entièrement ou non par des versants rocheux escarpés. Les eaux sont souvent évacuées par un trou au fond du poljé appelé ponor ; le poljé est ainsi relié à une nappe phréatique par un conduit naturel, ce qui produit une résurgence à l’origine d’un cours d’eau ou de l’inondation de la dépression. Se place dans un val, combe ou grabben

78
Q

Canyon

A

Vallée entaillée en gorge dans des matériaux calcaires

79
Q

Arche

A

Vestige de galerie qui s’est effondré

80
Q

Doline

A

Une doline est une forme caractéristique d’érosion des calcaires en contexte karstique. La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation de dépressions circulaires mesurant de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres de diamètre. Leur fond est souvent occupé par des argiles de décalcification ou terra rossa (terre rouge), fertiles et plus ou moins imperméables. La rétention locale d’eau qu’elle permet les rend propices au développement d’un microclimat spécifique et d’une riche végétation, qui contraste avec le plateau calcaire environnant, leur conférant une fonction d’habitats et éventuellement de refuge naturel pour de nombreuses espèces.

81
Q

Terra rossa

A

sol argileux, riche et fertile

82
Q

Aven

A

Un aven est un abîme, Il est le plus souvent formé par l’effondrement de la voûte d’une cavité karstique (ou grotte) dû à la dissolution des couches calcaires par l’eau de pluie. Un aven est donc une cavité dont l’accès s’ouvre dans le sol et qui présente sur tout ou partie de son développement la forme d’un puits vertical ou sub-vertical.

83
Q

Gouffre

A

Un gouffre ou abîme (géologique) désigne une cavité souterraine souvent d’origine karstique dont l’entrée généralement imposante présente une verticalité marquée.
Le gouffre ou l’abîme s’oppose à la caverne ou à la grotte dont les entrées sont plutôt horizontales.

84
Q

Lapiaz

A

Les lapiaz sont des rainures de dissolution tracées sur les surfaces calcaires peu profondes.

85
Q

Guarrigue

A

Forêt sur calcaire, forme dégradé de forêt initial.

86
Q

Alvéoles

A

Roche du socle qui pourrissent à l’air libre. Résultat d’une altération différentiel. Mise en creux d’un secteur de roches.

87
Q

Inselberg

A

Un inselberg est un relief (colline ou un petit massif) isolé qui domine significativement une plaine ou un plateau subhorizontal

88
Q

Tor

A

Amas de bloc granitique, relief résiduel en géomorphologie, correspondant à des volumes rocheux d’échelle décamétrique, constitués par un empilement géométrique de blocs aux arêtes émoussées ou de forme ovoïde, généralement en position d’interfluve (tors de sommets) ou sur le rebord des escarpements (tors de versants), par opposition à leurs produits dérivés que sont les coulées ou les chaos de blocs plus bas, généralement le long des talwegs.

89
Q

Stalagmite et stalactite

A

bicarbonates précipitent après que l’eau se soient infiltrés, ce sont des compressions calcaire qui se forment dans des réseaux souterrains.

90
Q

Karst

A

Le karst est une structure géomorphologique résultant de l’érosion hydrochimique et hydraulique , principalement de roches carbonatées dont essentiellement des calcaires.
Les karsts présentent pour la plupart un paysage tourmenté, un réseau hydrographique essentiellement souterrain (rivières souterraines) et un sous-sol creusé de nombreuses cavités : reliefs ruiniformes, pertes et résurgences de cours d’eau, grottes et gouffres. Selon les régions du monde, les structures karstiques portent des noms spécifiques.

91
Q

Pédiplaine

A

en géologie, plaine constituée de pédiments dans les régions arides

92
Q

Pédiment

A

Glacis d’érosion, typique des morphologies désertiques, constitué sur des roches dures, au pied d’un inselberg.

93
Q

Porche

A

Grotte témoin d’un ancien réseau hydrographique souterrain qui n’est plus alimenté

94
Q

Picotage

A

Dissolution superficiel

95
Q

Migmatique

A

Tout ce qui est chaud est moins dense

96
Q

2 types de volcans

A
  • effusif : émettent des laves fluides sous la forme de coulées d’où des éruptions assez calmes. Ce sont des volcans principalement situés sur une dorsale océanique ou un point chaud. Les volcans hawaïens en sont ainsi que le célèbre Piton de la Fournaise.
  • explosif : émettent des laves pâteuses et des cendres sous la forme de nuées ardentes et de panaches volcaniques d’où des éruptions explosives. Ils sont principalement associés au phénomène de subduction comme les volcans de la ceinture de feu du Pacifique.
97
Q

Différents dynamismes volcaniques

A
  • Hawaïen :La lave est expulsé vers le ciel en fontaine et peu atteindre jusqu’à 100m d’altitude puis s’écoule sur les flancs du volcan lorsqu’il retombe. Si la lave a le temps de refroidir dans l’air elle peut retomber sous forme de bombe. La lave est extrêmement fluide et peu épaisse, elle sort donc très facilement de la cheminée volcanique et forme souvent des lacs de lave.
  • Strombolien : Des explosions peuvent se produire si la lave est pâteuse, il y aura alors formation d’un bouchon et lorsqu’il va être détruit il y aura projection de matériaux solides (bombes..). Il peut aussi produire des fontaines de lave.
  • Péléen : Le nom de ce dynamisme a été donné par la Montagne Pelée en Martinique. Le magma émis par les volcans Péléen est très visqueux et pâteux, lorsqu’il arrive à la surface il se solidifie et forme un « bouchon » au point de sortie appelé dôme de lave ou aiguille de lave Sous la pression du magma le « bouchon » va exploser et former un nuage dévastateur : une nuée ardente ainsi qu’un panache volcanique qui peut monter à plus de 10.000 m d’altitude.
  • Plinien :Le magma est très visqueux et a du mal à sortir de la cheminée volcanique, les gaz ne peuvent donc pas sortir et la pression interne monte ce qui provoque d’énormes explosions qui peuvent détruire le volcan lui-même et créées une caldeira. L’explosion entraine la formation d’un panache volcanique avec la monté des cendres et de tephras, il peut monter à des dizaines de kilomètre de hauteur. Par moment une surge volcanique accompagne le panache volcanique suite à l’effondrement d’une partie d’une colonne plinienne. Le Krakatoa en Indonésie par exemple est un volcan Plinien.
  • Vulcanien : Le nom de ce dynamisme a été donné par le volcan Vulcano. La lave visqueuse bouche la cheminée volcanique provoquant des explosions lorsque la pression est trop grande, un panache volcanique pouvant allant jusqu’à 25 km de hauteur va alors se former et des lapili et des bombes volcaniques sont projetés dans les airs.i
98
Q

Fluidité et viscosité du magma

A
  • lave basique : s’écoule

- lave visqueuse : très acide, se caractérise par la quantité de silice en %, le gaz à du mal à s’échapper -> explosion

99
Q

Solfatare

A

Echapée de gaz dont du souffre se dépose sur le cône.

100
Q

Hydrothermalisme

A

Production d’eau chaude, gradiant thermique fort dans le cas d’une zone volcanique active. L’eau s’infiltre en surface puis atteint une partie chaude à ébullition puis est éjectée.

101
Q

Stratovolcan

A

Stratifié par des pyroclastites, activité hybride

102
Q

Produit du volcanisme

A
  • gaz
  • lave
  • pyroclastite
103
Q

Différenciation magmatique

A

Processus de cristalisation fractionnée puis qui entraîne une modification de la nature du volcanisme d’un volcan car le magma basique et pauvre en silice mais est alimenté avec du temps par la chambre magmatique.

104
Q

Les différentes formes primitives de volcan construite à partir de SA

A
  • Volcan plat
  • Volcan bouclier
  • Strombolien
  • emplacement aiguille
105
Q

Maar (terme allemand)

A

Il s’agit donc d’une forme de destruction par l’activité volcanique elle-même et le terme est utilisé par les géologues et les géomorphologues. On emploie l’expression « cratère de maar ». ne pas confondre avec Caldera

106
Q

Caldera (chaudron en espagnol)

A

Cratère éffondré par diminution de densité de la chambre magmatique, le fond de la caldera est occupé par un lac.

107
Q

Subsidence

A

La subsidence est un lent affaissement de la surface de la croûte terrestre. Elle offre ainsi un espace pour le dépôt progressif et la préservation de sédiments sur de grandes épaisseurs (par exemple le bassin parisien). Elle peut être d’origine tectonique (par exemple dans les rifts) ou thermique (réajustement isostatique d’une lithosphère qui se refroidit, donc devient plus dense).

Ce processus peut être mesuré par le taux de subsidence : subsidence faible de l’ordre de 10 m/Ma (c’est-à-dire 0,01 mm/an)