Les Grands Fleuves L1 Flashcards
Il existe 3 états de l’eau :
- Sous forme de vapeur d’eau : c’est du gaz
- Sous forme solide : c’est de la glace
- Sous forme liquide : c’est de l’eau
La molécule d’eau
2 atomes d’hydrogène et 1 atome d’oxygène.
Lorsqu’il n’y a pas de liaisons moléculaires, l’eau devient du gaz (nuage).
Lorsque les liaisons moléculaires sont discontinues, l’eau est liquide (goutte d’eau).
Lorsque la structure moléculaire est géométrique, l’eau est solide (flocon de glace, de neige).
Place du cours d’eau dans le cycle de l’eau
Le cycle de l’eau (ou « bilan de l’eau ») est un cycle naturel conditionné par les températures.
Un fleuve, c’est d’abord un cours d’eau, petit ou grand, minuscule ou géant, qui se jette dans la mer.
Il est alimenté par des précipitations (neige, pluie) qui viennent de l’atmosphère, de l’évaporation.
C’est un cours d’eau finissant dans la mer et souvent formé par la réunion d’un certain nombre de rivières.
Les précipitations sont liées à la condensation. Elles génèrent des ruissellements.
Les cours d’eau correspondent à 0.0001% du volume d’eau mondial.
Les océans correspondent à 97% du volume d’eau mondial ; les eaux douces à 3%.
Les lacs sont inférieurs à 0.01% du volume d’eau mondial.
Les plans d’eau représentent les glaces et les eaux souterraines.
Le bassin versant
Le bassin versant (noté « BV ») est un espace alimentant les cours d’eau, les fleuves…
Il a des limites comme les lignes de partage des eaux (ligne de crêtes, sommets…).
(autre définition : bassin hydrographique correspondant à l’espace drainé par un fleuve).
Un bassin versant est une unité spatiale de référence en hydrologie. C’est une zone géographique drainée par ce cours d’eau à l’exutoire choisi.
Il est toujours associé à :
- Un cours d’eau
- Une section de ce cours d’eau : l’exutoire ou émissaire
Exutoire
Issue par laquelle un ensemble d’eaux est évacué, s’écoulant le plus souvent par gravité. Dans un bassin versant, il est généralement représenté par un cours d’eau ou un collecteur en fond de vallée.
Le bassin versant
(noté « BV ») est un espace alimentant les cours d’eau, les fleuves…
Il a des limites comme les lignes de partage des eaux (ligne de crêtes, sommets…).
Un bassin versant est une unité spatiale de référence en hydrologie. C’est une zone géographique drainée par ce cours d’eau à l’exutoire choisi.
Il est toujours associé à :
- Un cours d’eau
- Une section de ce cours d’eau : l’exutoire ou émissaire
Bassin versant topographique
Un bassin versant topographique (noté « BVT ») est un bassin versant au sens large.
bassin versant hydrogéologique
Un bassin versant hydrogéologique (noté « BVH ») est un espace qui alimente les eaux souterraines d’un fleuve (W0).
bassin versant réel
Un bassin d’alimentation est un bassin versant réel (noté « BV réel » ou « BVR »). Il correspond à la somme du bassin versant topographique et du bassin versant hydrogéologique.
Fleuve côtier
Un fleuve côtier est un petit cours d’eau qui se jette dans la mer (exemple : La Somme, l’Authie).
Critère d’identification des grands bassins fluviaux
Les grands bassins fluviaux sont des cours d’eau où le bassin versant dépasse les 500 000m².
Réseau hydrographique
désigne l’ensemble des drains qui alimentent les cours d’eau et les bassins versants.
Il dépend du climat : si le climat est sec, il n’y aura pas de réseau hydrographique.
Dans un seul bassin versant, on peut avoir plusieurs réseaux hydrographiques.
Il existe différents réseaux hydrographiques :
- Pérenne (qui dure toujours)
- Temporaire (intermittent (saisonnier – spasmodique)
- Endoréisme (qui ne s’absente pas du bassin versant)
- Exoréisme (qui quitte le bassin versant)
- Dysréisme (il y a des cours d’eau partout – dans les deltas, par exemple)
- Aréisme (pas du tout d’écoulements)
Les cours d’eau font de la corrosion et de la précipitation.
Ils peuvent construire des édifices de calcium ou de tartre.
Drain
Un drain est un conduit souterrain pour collecter et évacuer l’eau en excès dans le sol.
Chevelu hydrographique
Chevelu hydrographique ou « chevelu des rivières », se dit d’un ensemble particulièrement dense de petits cours d’eau.
Les roches sont-elles perméables ou imperméables ?
Imperméable signifie que la roche ne fait pas traverser l’eau. C’est le ruissellement qui domine, il est au-dessus de la roche.
Perméable signifie que la roche se laisse traverser ou pénétrer par l’eau.
On observe aussi des roches semi-perméables : il y a des ruissellements et des infiltrations donc moins d’écoulements.
Fracturation
correspond aux failles et aux fissures (= petits cours d’eau) car les cours d’eau vont s’écouler sur les zones fracturées.
Elles provoquent des failles dans la croûte terrestre.
La fracturation détermine les grandes chutes d’eau (chutes, cataractes…). Elle détermine aussi de forts changements au niveau de la géologie, au niveau des réseaux hydrographiques.
Les failles provoquent de forts changements dans la présence d’un cours d’eau…
fonds de vallées
se disent aussi « Thalweg » ou « Talweg ». Ils sont caractérisés par une pente.
Ils sont aussi utilisés par les réseaux routiers.
La vallée
La vallée est une forme de creusements pluviaux, composée de deux versants et d’une vallée. C’est une dépression allongée, plus ou moins évasée, creusée par un cours d’eau ou par un glacier. Il existe différents types de vallées : - La vallée aveugle - La vallée de faille - La vallée glaciaire - La vallée de longitudinale - La vallée sèche ou morte - La vallée suspendue - La vallée transversale
La vallée aveugle
vallée dont le drainage superficiel est interrompu vers l’aval par l’absorption des eaux dans le sous-sol, donc à sol plus sec à l’aval qu’une vallée normale.
La vallée de faille
vallée longue et étroite, résultant de la subsidence entre des failles plus ou moins parallèles, ou bien de l’élévation d’une strate à côté de ces dernières.
La vallée glaciaire
vallée occupée par un glacier ou vallée dont les formes résultent de l’action d’une langue glaciaire ou de l’écoulement concentré de la glace sous une calotte glaciaire.
La vallée de longitudinale
vallée qui sépare deux chaînes de montagnes parallèles.
La vallée sèche ou morte
vallée qui n’est plus suivie aujourd’hui par un cours d’eau.
La vallée suspendue
vallée qui débouche sur un abrupt ou une pente forte.
La vallée transversale
vallée qui sépare deux parties d’une même chaîne de montagnes.
Amont
moyen mémo-technique : il se trouve en haut, la montagne), c’est la partie d’un cours d’eau qui, vis-à-vis d’un point donné, est en direction de la source.
Aval
moyen mémo-technique : il se trouve au fond, c’est là où il va), c’est la partie la plus proche de la fin d’un processus ; c’est la partie du cours d’eau entre un point donné et l’embouchure.
Gorge et canyon
On trouve des canyons en France, dans l’Ardèche ou dans le Tarn.
On observe deux types de creusement des gorges et des canyons :
- Une incision de surface (les écoulements se font de haut en bas)
- La genèse s’écoule déjà en souterrain et le toit s’effondre après (le creusement commence dans les profondeurs, puis les hauteurs sont fragilisées car elles ne sont plus maintenues par le fond, elles n’ont plus de soutien, donc les hauteurs s’affaissent)
Creusement mécanique des cours d’eau
Ce creusement correspond à l’érosion.
L’érosion correspond à l’action d’un agent qui ronge ; c’est une lente détérioration d’un état, d’une situation ; ensemble des processus responsables de l’évolution des reliefs engendrés par les déformations de l’écorce terrestre (par ablation, transport et aussi accumulation).
Le creusement mécanique des cours d’eau se forme avec ce que transporte la montagne (= les particules). Ces particules vont donc creuser la fausse.
Cette fausse est appelée « marmite ». Les marmites peuvent êtres petites, grosses ou géantes…
Creusement chimique des cours d’eau
Ce creusement correspond à la corrosion.
La corrosion correspond à la dégradation d’un matériau sous l’action du milieu ambiant et par un processus autre que mécanique.
H2O (molécule d’eau) attaque chimiquement la roche.
La formule « H2O (eau) + CaCoz (roche carbonée) « produit quelque chose de liquide, de dissout, appelé « bicarbonate de calcium ».
La roche, qui est solide, devient liquide avec le processus de dissolution.
La dissolution des roches dépend du degré de dissolution de celle-ci.
Les roches solubles dans l’eau :
- Le sel gemme (= vieux sel marin utilisé en cuisine) est la roche la plus soluble, ou méga soluble
- Le gypse (So4 + Ca + H2O) est très soluble
- Le calcaire (en Champagne-Ardenne notamment : la craie ; il existe différentes formes de calcaires comme le calcaire biochimique…) est soluble
- La dolomie (calcaire avec du magnésium (Mg) ; composé chimique fondamental à l’être vivant sur Terre sinon celui-ci tombe en dépression) est moins soluble
- Le fer ou silicate, silice (= granites) est très peu soluble
La formule « So4 » correspond au sulfate de calcium hydraté.
L’inverse de la dissolution est la précipitation. Lors de cette transformation, le liquide devient solide.
La zonation d’un cours d’eau :
Un cours d’eau peut être découpé en trois secteurs morphologiques distincts :
- La zone d’érosion : zone de production par arrachage des matériaux à la montagne
- La zone de transfert : permet le transfert des matériaux de la zone d’érosion vers la zone de dépôt
- La zone de dépôt : constitue la zone de stockage et d’accumulation des sédiments. Elle correspond à la plaine alluviale.
Creusement et sédimentation :
- L’incision correspond au creusement
- Le remblaiement correspond à l’alluvionnement (ou « sédimentation »)
Les cours d’eau transportent des particules, mais lorsque le cours d’eau déborde, il dépose les particules sur les rives. On appelle ces particules « une alluvion ».
Les cours d’eau peuvent connaître des phases de comblement, des phases de creusement…
Terrasse alluviale
Une terrasse alluviale est une forme de terrain qui est composée d’alluvions qui sont caractérisées par un rebord.
bilan sédimentaire
est le résultat quantifié de la comparaison des entrées et des sorties dans un système supposé clos par ailleurs.
Ainsi, un bilan sédimentaire est le résultat chiffré de la comparaison des apports de sédiments et des pertes dans un milieu littoral relativement clos.
Les grands fleuves à l’international ont un bilan sédimentaire qui est positif ou négatif.
S’il est positif, c’est qu’il creuse, il perd des sédiments.
S’il est négatif, c’est qu’il dépose, il remblait, il s’élève…
S’il n’est ni positif, ni négatif, c’est qu’il est standard :
la sédimentation est plus faible que le creusement.
Corridor fluvial
regroupe tous les paysages de fond de vallées.