Les Grands Fleuves L1 Flashcards

1
Q

Il existe 3 états de l’eau :

A
  • Sous forme de vapeur d’eau : c’est du gaz
  • Sous forme solide : c’est de la glace
  • Sous forme liquide : c’est de l’eau
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2
Q

La molécule d’eau

A

2 atomes d’hydrogène et 1 atome d’oxygène.

Lorsqu’il n’y a pas de liaisons moléculaires, l’eau devient du gaz (nuage).
Lorsque les liaisons moléculaires sont discontinues, l’eau est liquide (goutte d’eau).
Lorsque la structure moléculaire est géométrique, l’eau est solide (flocon de glace, de neige).

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3
Q

Place du cours d’eau dans le cycle de l’eau

A

Le cycle de l’eau (ou « bilan de l’eau ») est un cycle naturel conditionné par les températures.

Un fleuve, c’est d’abord un cours d’eau, petit ou grand, minuscule ou géant, qui se jette dans la mer.
Il est alimenté par des précipitations (neige, pluie) qui viennent de l’atmosphère, de l’évaporation.
C’est un cours d’eau finissant dans la mer et souvent formé par la réunion d’un certain nombre de rivières.
Les précipitations sont liées à la condensation. Elles génèrent des ruissellements.
Les cours d’eau correspondent à 0.0001% du volume d’eau mondial.
Les océans correspondent à 97% du volume d’eau mondial ; les eaux douces à 3%.
Les lacs sont inférieurs à 0.01% du volume d’eau mondial.
Les plans d’eau représentent les glaces et les eaux souterraines.

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4
Q

Le bassin versant

A

Le bassin versant (noté « BV ») est un espace alimentant les cours d’eau, les fleuves…
Il a des limites comme les lignes de partage des eaux (ligne de crêtes, sommets…).
(autre définition : bassin hydrographique correspondant à l’espace drainé par un fleuve).

Un bassin versant est une unité spatiale de référence en hydrologie. C’est une zone géographique drainée par ce cours d’eau à l’exutoire choisi.
Il est toujours associé à :
- Un cours d’eau
- Une section de ce cours d’eau : l’exutoire ou émissaire

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5
Q

Exutoire

A

Issue par laquelle un ensemble d’eaux est évacué, s’écoulant le plus souvent par gravité. Dans un bassin versant, il est généralement représenté par un cours d’eau ou un collecteur en fond de vallée.

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6
Q

Le bassin versant

A

(noté « BV ») est un espace alimentant les cours d’eau, les fleuves…
Il a des limites comme les lignes de partage des eaux (ligne de crêtes, sommets…).
Un bassin versant est une unité spatiale de référence en hydrologie. C’est une zone géographique drainée par ce cours d’eau à l’exutoire choisi.
Il est toujours associé à :
- Un cours d’eau
- Une section de ce cours d’eau : l’exutoire ou émissaire

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7
Q

Bassin versant topographique

A

Un bassin versant topographique (noté « BVT ») est un bassin versant au sens large.

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8
Q

bassin versant hydrogéologique

A

Un bassin versant hydrogéologique (noté « BVH ») est un espace qui alimente les eaux souterraines d’un fleuve (W0).

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9
Q

bassin versant réel

A

Un bassin d’alimentation est un bassin versant réel (noté « BV réel » ou « BVR »). Il correspond à la somme du bassin versant topographique et du bassin versant hydrogéologique.

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10
Q

Fleuve côtier

A

Un fleuve côtier est un petit cours d’eau qui se jette dans la mer (exemple : La Somme, l’Authie).

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11
Q

Critère d’identification des grands bassins fluviaux

A

Les grands bassins fluviaux sont des cours d’eau où le bassin versant dépasse les 500 000m².

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12
Q

Réseau hydrographique

A

désigne l’ensemble des drains qui alimentent les cours d’eau et les bassins versants.
Il dépend du climat : si le climat est sec, il n’y aura pas de réseau hydrographique.
Dans un seul bassin versant, on peut avoir plusieurs réseaux hydrographiques.
Il existe différents réseaux hydrographiques :
- Pérenne (qui dure toujours)
- Temporaire (intermittent (saisonnier – spasmodique)
- Endoréisme (qui ne s’absente pas du bassin versant)
- Exoréisme (qui quitte le bassin versant)
- Dysréisme (il y a des cours d’eau partout – dans les deltas, par exemple)
- Aréisme (pas du tout d’écoulements)

Les cours d’eau font de la corrosion et de la précipitation.
Ils peuvent construire des édifices de calcium ou de tartre.

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13
Q

Drain

A

Un drain est un conduit souterrain pour collecter et évacuer l’eau en excès dans le sol.

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14
Q

Chevelu hydrographique

A

Chevelu hydrographique ou « chevelu des rivières », se dit d’un ensemble particulièrement dense de petits cours d’eau.

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15
Q

Les roches sont-elles perméables ou imperméables ?

A

Imperméable signifie que la roche ne fait pas traverser l’eau. C’est le ruissellement qui domine, il est au-dessus de la roche.
Perméable signifie que la roche se laisse traverser ou pénétrer par l’eau.
On observe aussi des roches semi-perméables : il y a des ruissellements et des infiltrations donc moins d’écoulements.

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16
Q

Fracturation

A

correspond aux failles et aux fissures (= petits cours d’eau) car les cours d’eau vont s’écouler sur les zones fracturées.
Elles provoquent des failles dans la croûte terrestre.
La fracturation détermine les grandes chutes d’eau (chutes, cataractes…). Elle détermine aussi de forts changements au niveau de la géologie, au niveau des réseaux hydrographiques.
Les failles provoquent de forts changements dans la présence d’un cours d’eau…

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17
Q

fonds de vallées

A

se disent aussi « Thalweg » ou « Talweg ». Ils sont caractérisés par une pente.
Ils sont aussi utilisés par les réseaux routiers.

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18
Q

La vallée

A
La vallée est une forme de creusements pluviaux, composée de deux versants et d’une vallée. 
C’est une dépression allongée, plus ou moins évasée, creusée par un cours d’eau ou par un glacier. 
Il existe différents types de vallées :
-	La vallée aveugle 
-	La vallée de faille 
- 	La vallée glaciaire  
-	La vallée de longitudinale 
-	La vallée sèche ou morte 
-	La vallée suspendue 
-	La vallée transversale
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19
Q

La vallée aveugle

A

vallée dont le drainage superficiel est interrompu vers l’aval par l’absorption des eaux dans le sous-sol, donc à sol plus sec à l’aval qu’une vallée normale.

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20
Q

La vallée de faille

A

vallée longue et étroite, résultant de la subsidence entre des failles plus ou moins parallèles, ou bien de l’élévation d’une strate à côté de ces dernières.

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21
Q

La vallée glaciaire

A

vallée occupée par un glacier ou vallée dont les formes résultent de l’action d’une langue glaciaire ou de l’écoulement concentré de la glace sous une calotte glaciaire.

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22
Q

La vallée de longitudinale

A

vallée qui sépare deux chaînes de montagnes parallèles.

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23
Q

La vallée sèche ou morte

A

vallée qui n’est plus suivie aujourd’hui par un cours d’eau.

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24
Q

La vallée suspendue

A

vallée qui débouche sur un abrupt ou une pente forte.

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25
Q

La vallée transversale

A

vallée qui sépare deux parties d’une même chaîne de montagnes.

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26
Q

Amont

A

moyen mémo-technique : il se trouve en haut, la montagne), c’est la partie d’un cours d’eau qui, vis-à-vis d’un point donné, est en direction de la source.

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27
Q

Aval

A

moyen mémo-technique : il se trouve au fond, c’est là où il va), c’est la partie la plus proche de la fin d’un processus ; c’est la partie du cours d’eau entre un point donné et l’embouchure.

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28
Q

Gorge et canyon

A

On trouve des canyons en France, dans l’Ardèche ou dans le Tarn.
On observe deux types de creusement des gorges et des canyons :
- Une incision de surface (les écoulements se font de haut en bas)
- La genèse s’écoule déjà en souterrain et le toit s’effondre après (le creusement commence dans les profondeurs, puis les hauteurs sont fragilisées car elles ne sont plus maintenues par le fond, elles n’ont plus de soutien, donc les hauteurs s’affaissent)

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29
Q

Creusement mécanique des cours d’eau

A

Ce creusement correspond à l’érosion.

L’érosion correspond à l’action d’un agent qui ronge ; c’est une lente détérioration d’un état, d’une situation ; ensemble des processus responsables de l’évolution des reliefs engendrés par les déformations de l’écorce terrestre (par ablation, transport et aussi accumulation).

Le creusement mécanique des cours d’eau se forme avec ce que transporte la montagne (= les particules). Ces particules vont donc creuser la fausse.
Cette fausse est appelée « marmite ». Les marmites peuvent êtres petites, grosses ou géantes…

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30
Q

Creusement chimique des cours d’eau

A

Ce creusement correspond à la corrosion.

La corrosion correspond à la dégradation d’un matériau sous l’action du milieu ambiant et par un processus autre que mécanique.

H2O (molécule d’eau) attaque chimiquement la roche.
La formule « H2O (eau) + CaCoz (roche carbonée) « produit quelque chose de liquide, de dissout, appelé « bicarbonate de calcium ».

La roche, qui est solide, devient liquide avec le processus de dissolution.
La dissolution des roches dépend du degré de dissolution de celle-ci.

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31
Q

Les roches solubles dans l’eau :

A
  • Le sel gemme (= vieux sel marin utilisé en cuisine) est la roche la plus soluble, ou méga soluble
  • Le gypse (So4 + Ca + H2O) est très soluble
  • Le calcaire (en Champagne-Ardenne notamment : la craie ; il existe différentes formes de calcaires comme le calcaire biochimique…) est soluble
  • La dolomie (calcaire avec du magnésium (Mg) ; composé chimique fondamental à l’être vivant sur Terre sinon celui-ci tombe en dépression) est moins soluble
  • Le fer ou silicate, silice (= granites) est très peu soluble

La formule « So4 » correspond au sulfate de calcium hydraté.
L’inverse de la dissolution est la précipitation. Lors de cette transformation, le liquide devient solide.

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32
Q

La zonation d’un cours d’eau :

A

Un cours d’eau peut être découpé en trois secteurs morphologiques distincts :

  • La zone d’érosion : zone de production par arrachage des matériaux à la montagne
  • La zone de transfert : permet le transfert des matériaux de la zone d’érosion vers la zone de dépôt
  • La zone de dépôt : constitue la zone de stockage et d’accumulation des sédiments. Elle correspond à la plaine alluviale.
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33
Q

Creusement et sédimentation :

A
  • L’incision correspond au creusement
  • Le remblaiement correspond à l’alluvionnement (ou « sédimentation »)
    Les cours d’eau transportent des particules, mais lorsque le cours d’eau déborde, il dépose les particules sur les rives. On appelle ces particules « une alluvion ».
    Les cours d’eau peuvent connaître des phases de comblement, des phases de creusement…
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34
Q

Terrasse alluviale

A

Une terrasse alluviale est une forme de terrain qui est composée d’alluvions qui sont caractérisées par un rebord.

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35
Q

bilan sédimentaire

A

est le résultat quantifié de la comparaison des entrées et des sorties dans un système supposé clos par ailleurs.
Ainsi, un bilan sédimentaire est le résultat chiffré de la comparaison des apports de sédiments et des pertes dans un milieu littoral relativement clos.
Les grands fleuves à l’international ont un bilan sédimentaire qui est positif ou négatif.
S’il est positif, c’est qu’il creuse, il perd des sédiments.
S’il est négatif, c’est qu’il dépose, il remblait, il s’élève…
S’il n’est ni positif, ni négatif, c’est qu’il est standard :
la sédimentation est plus faible que le creusement.

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36
Q

Corridor fluvial

A

regroupe tous les paysages de fond de vallées.

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37
Q

Lit mineur

A

Le lit mineur d’un cours d’eau est la zone où les eaux s’écoulent en temps normal. Ce lit est souvent délimité par une ripisylve, si celle-ci n’a pas été arrachée.
Lors des épisodes de crue, le cours d’eau sort de son lit mineur pour envahir son lit majeur, provoquant des inondations.

38
Q

Ripisylve

A

Par définition, la ripisylve est la végétation bordant les milieux aquatiques. Elle peut former un liseré étroit ou un corridor très large. Ce mot vient de “ripa” qui veut dire rive et de “sylva” qui veut dire forêt.

39
Q

Lit majeur

A

Le lit majeur d’un cours d’eau est la zone d’expansion de ses crues. Il s’agit donc d’une zone ponctuellement inondable où l’installation d’activités humaines et d’infrastructures est soumise à un risque naturel.
Hors du lit majeur, il n’y a pas de risque d’inondation fluviale, même si d’autres types d’inondations peuvent se produire.

40
Q

Champ alluvial

A

Le champ alluvial est un espace formé par des alluvions.
Terme générique désignant l’espace construit en fond de vallée par le dépôt des alluvions d’une rivière.
Au sens large, il inclue les différents milieux et zonages associés : lit mineur, lit majeur, espace de liberté, annexes…

41
Q

L’espace de liberté

A

d’un cours d’eau correspond à la zone de divagation naturelle nécessaire à la rivière (lit mineur) pour exercer sa dynamique fluviale (érosion, sédimentation).

42
Q

Corridor fluvial

A

On appelle corridor fluvial le continuum (= continuité dans l’espace ou le temps) écologique constitué par un cours d’eau et ses affluents, considérés des sources des affluents jusqu’à la mer.
Ce concept découle de celui de continuum écologique (écologie du paysage) et pour partie de celui de continuum fluvial.
L’ensemble ou réseau de ces corridors constitue ce qu’on appelle souvent la « Trame bleue » (notamment en France depuis le Grenelle de l’environnement). Bien que dénommé fluvial, il intègre toute la continuité, de la source à la mer, ainsi que les « compartiments sous-fluviaux » et autres annexes connectées au cours d’eau.
Chaque corridor aquatique est composé d’une « mosaïque » complexe d’habitats.

43
Q

L’altitude relative

A

(+10 mètres) correspond à l’altitude de la terrasse par rapport au lit mineur.
Plus la relative est forte, plus elle est ancienne et incisée.
Par exemple, avec une hauteur de +40 mètres, la terrasse se situe à 40 mètres d’altitude au-dessus du lit mineur.

44
Q

Fuseau de mobilité

A

L’espace de divagation du lit mineur est appelé « fuseau de mobilité ».

Le fuseau de mobilité va pousser les hommes à réfléchir sur l’aménagement des cours d’eau et des fleuves pour contourner les dynamiques fluviales.

45
Q

Dynamique fluviale

A

est déterminée par le fonctionnement morphologique d’un cours d’eau, c’est-à-dire que le lit d’une rivière évolue sous l’effet :
- Du transport liquide : déplacement de l’eau dans le sens amont-aval et dans le sens transversal.
- Du transport solide : déplacement et dépôt des matériaux.
Tout cela permet à la rivière de dissiper son énergie en :
- Érodant ses berges ou son lit
- Remobilisant les sédiments des bancs de sables, galets
- Transportant des alluvions grossières
- Modifiant son tracé en plan, donc sa sinuosité et sa pente.
L’installation des villes se fait selon la dynamique fluviale.
Par exemple, à Orléans, la ville existe grâce à un pont. De plus, tous ceux qui veulent traverser ce pont doivent payer une taxe à la ville. Cette ville vit donc grâce à la taxe.

46
Q

Carte hydro-géomorphologique

A

correspond à une carte qui représente toutes les formes et formations du corridor fluvial, du lit majeur, du champ alluvial….

La notion de fuseau de mobilité est relative, car elle dépend de l’échelle qu’on va utiliser…
En France, on observe une application de cartographie des zones inondables. Cela correspond au PPRI (= Plan des Prévisions des Risques d’Inondations).

47
Q

Les styles fluviaux

A

Il existe généralement deux styles fluviaux :
- Le chenal unique, dans lequel on distingue deux types différents : rectiligne ou à méandres (En Champagne-Ardenne, par exemple)
- Les chenaux multiples, dans lequel on distingue deux types différents : en tresses ou les chenaux anastomosés (dans le Rhône ou dans les Alpes, par exemple).
Un grand fleuve présente tous les styles fluviaux.
Les petits cours d’eau présentent un seul style fluvial.
De l’amont à l’aval, on observe des changements de styles fluviaux.
Les styles fluviaux vont déterminer les zones humides, les zones non humides… Ils vont donc déterminer les zones à cultiver et les zones de pâturages pour les bêtes.

48
Q

2 types de méandres

A
  • Les méandres libres : ils méandrent librement dans son cours fluvial. Ils peuvent avoir un très large réseau de mobilité. Ils peuvent donc divaguer de gauche à droite. On peut le caractériser par un site de commerce…
  • Les méandres encaissés : la vallée est encaissée, c’est donc toute la vallée qui méandre (= méandre de vallée). On peut le caractériser par un site de défense : les populations vont s’installer entre les méandres et ainsi l’ennemi ne peut attaquer que d’un côté en cas de guerre.
49
Q

La formation d’un méandre :

A

Dans la plaine alluviale, le cours d’eau dissipe son énergie en adoptant un cours sinueux par la formation de méandres.
Le mécanisme de formation et d’évolution des méandres, qui associe des phénomènes d’érosion et de sédimentation, peut se résumer ainsi :
- Une érosion dans les zones concaves
- Un dépôt dans les zones convexes

La combinaison de ces deux phénomènes conduit à la migration des méandres vers l’aval : la rivière se “déplace” et change donc de profil…

50
Q

Le transport solide :

A

Les matériaux se distinguent en fonction de leur taille :

  • Limons : <0.05 mm
  • Sables : 0.05 mm – 2mm
  • Graviers : 0.2 cm – 1.6 cm
  • Cailloux : 1.6 cm – 6 cm
  • Pierres : 6 cm – 25 cm
  • Blocs : 25 cm – 1 m
  • Rochers : > 1 m
51
Q

Avulsion

A

Une avulsion est un changement des tracés des cours d’eau. Elle génère un fuseau de mobilité alors l’Homme doit jouer avec le lit mineur du cours d’eau.

52
Q

Indice de sinuosité

A

L’indice de sinuosité correspond à (Longueur du cours d’eau)/(Longueur du Talweg) . Il sert à chiffrer la valeur du méandre de l’amont vers l’aval.

53
Q

Lac d’Oxbow

A

Les méandres libres vont générer des plans d’eau, appelés « Lac d’Oxbow ». Ce sont des plans d’eau de recoupement de méandres.
Ces lacs sont souvent utilisés pour le tourisme.

54
Q

Paléoméandre

A

Un méandre abandonné sur un cours d’eau donne un cours d’eau appelé « paléoméandre ». C’est un cours d’eau avec un ancien méandre qui a été rempli par des sédiments (alluvions).

55
Q

Géoprospective

A

La géo-prospective désigne ce que sont les cours d’eau, les reliefs, les montagnes, les vallées, etc. dans 10 000 ou 100 000 ans.

56
Q

coupe longitudinale

A

La coupe longitudinale (=coupe qui est prise dans la longueur) est une coupe qui présente l’altitude d’un cours d’eau de l’amont vers l’aval, c’est le « profil en long ».
On va donc déterminer les pentes de fleuves en pourcentage « pour mille » (ou « ‰ »).
La vitesse d’écoulement, en mètres par seconde (ou m/s), va déterminer un potentiel hydroélectrique.
Pour les humains, les profils en long (comme les chutes d’eau naturelles) sont intéressants car ils vont y installer des captages d’eau (pour l’eau qui vient de l’amont) et des centrales hydroélectriques en aval de la chute afin de produire de l’électricité.
Le seuil correspond à la décélération de la pente.
L’espace entre deux seuils se nomme « bief » (ou « mouille »). Les biefs sont souvent des zones calmes, sans de trop fortes pentes… Ce sont des zones d’eau calme.
Les seuils, pour les fleuves, peuvent représenter des écluses.

57
Q

Charge

A

La charge est la quantité de matériaux transportés.
La charge peut être dissoute, c’est alors une solution. Elle peut aussi être solide, ce sont donc des particules. Ces particules se distinguent en 3 charges :
- Charge de fond (roulement - il explique que les éléments anguleux qui à force de rouler, s’émoussent et deviennent un galet tout rond -  Schéma 30)
- Charge mixte (saltation - de temps en temps la roche roule, le reste du temps elle rebondit)
- Charge (ou matière) en suspension

58
Q

Les différentes couleurs donnent le type des matières transportées dans les cours d’eau…

A
  • Couleur rouge : transport d’oxyde de fer
  • Couleur noire : transport de matières organiques
  • Couleur verte : transport d’algues
  • Couleur marron : transport de matières organiques
59
Q

Captures hydrographiques (Stream Piracy)

A

Les captures hydrographiques ont lieu de deux manières différentes :
- Par déversement : les cours d’eau ne font que déposer, ils se surhaussent sur ses propres alluvions et va rejoindre d’autres cours d’eau…
- Par recul de tête (=érosion régressive) : les cours d’eau vont reculer et capturer d’autres cours d’eau. Les petits cours d’eau capturent les plus grands car ils vont plus vite pour s’éroder et avancer…
Ces captures hydrographiques expliquent
les nombreuses vallées
sèches que l’on peut trouver
en France et en Europe.
En Lorraine, on observe le plus bel exemple mondial de capture hydrographique…

60
Q

Fleuve relique

A

Un fleuve relique est un fleuve qui a été victime de plusieurs captures hydrographiques à ses dépens.

61
Q

Langue glacière

A

avancée d’un glacier dans une vallée prenant généralement la forme d’une langue arrondie.

62
Q

Hydrométrie

A

science qui a pour objet de mesurer les propriétés physiques de l’eau, et spécialement le débit des eaux superficielles (=eaux de surface) et souterraines.

63
Q

Débit spécifique

A

mesure de l’écoulement moyen des précipitations au sein du bassin versant d’un cours d’eau. Il se définit comme le volume d’eau qui s’écoule en moyenne chaque seconde par kilomètre carré du bassin… Le débit spécifique est aussi utilisé pour exprimer les débits de pointe lors des crues.

64
Q

Régime hydrologique

A

répartition des débits mensuels sur une année moyenne. Le régime hydrologique permet de caractériser deux grandes périodes : les basses eaux et les hautes eaux.

65
Q

régime simple

A

Le régime simple a pour caractéristique une seule source d’alimentation du cours d’eau.
La pluie correspond à un régime « pluvio-évaporal ».
La neige, qui fond au printemps, provoque un écoulement correspondant au tapis nival. On appelle donc ce phénomène le « régime nival ».
La glace correspond à un « régime hydrologique glacial ».

66
Q

régime mixte

A

Le régime mixte a pour caractéristique une pluie et une neige ; c’est ce que l’on appelle « régime pluvio-nival ». Ou bien, une neige et une pluie ; c’est donc un « régime nivo-pluvial ». Ce sont deux alimentations…

67
Q

Le régime complexe

A

Le régime complexe, qui concerne généralement et principalement les fleuves, a pour caractéristique un régime nival d’alimentation et une diversité géologique, climatique.

68
Q

Apex

A

sommet du cône que forme un delta.

69
Q

Les crues

A
  • Les crues sont des épisodes qui ne durent que « n » jours. Ils se caractérisent par un gonflement des débits pendant quelques jours, avec ou sans débordements (notons que la plupart des crues sont non débordantes – 90%, notamment chez nous).
    Dans chaque épisode de crue, il y a des phases. On en compte généralement 6, mais en première année, elles sont rassemblées en 3 catégories :
    • la phase de montée de crue (A)
    • la phase de pointe de crue (B)
    • la phase de décrue (=diminution brutale des débits) (C
70
Q

Il existe trois types d’inondations/ de crues :

A
  • Lorsque le cours d’eau sort de son lit majeur… Cela va provoquer des débordements du cours d’eau et va donc créer une inondation.
  • Inondations dues aux torrents de montagne… Ce sont des écoulements en nappes, violents et brutaux. Ces inondations sont caractérisées par des crues éclaires, on parle même de « crue cévenoles » (=crues qui se déclenchent rapidement avec des précipitations de 700 millimètres en 48 heures). Les précipitations élevées et les pentes fortes génèrent des crues éclaires…
  • Inondations/crues urbaines… En ville, dans le bilan hydrologique, rien ne s’infiltre car tout est imperméabilisé. Ces crues sont générées par l’imperméabilisation des sols.
    Les polders désignent des zones gagnées sur la mer, qui sont donc sous le niveau marin, dans lesquels on a construit des villes derrière des digues.
71
Q

Torrents de montagne

A

cours d’eau de montagne, rapide et irrégulier, de faible longueur, plus ou moins à sec entre des crues violentes et brusques.

72
Q

Les étiages

A

Les phases d’étiage sont des périodes relativement longues pouvant durer plusieurs semaines voire plusieurs mois et où les débits sont les plus bas.
Ces périodes sont plus longues que les crues… Elles se caractérisent par des niveaux bas en lit mineur, aussi appelés « chenaux d’étiage ».

73
Q

Chenal d’étiage

A

chenal qui suffit à l’écoulement lors des plus basses eaux.

74
Q

Les phases d’étiage posent des problèmes :

A
  • Assèchements
  • Pollution
  • Faibles débits
75
Q

Le soutien d’étiage

A

Le soutien d’étiage correspond à l’apport d’eau de manière artificielle au cours d’eau.

76
Q

Mangrove

A

formation forestière littorale tropicale, à base de palétuviers, qui colonise les dépôts vaseux d’estuaires ou de lagunes. Les sols correspondants sont des gleys sodiques, ou sols hydro-morphes.

77
Q

Palétuvier :

A

nom commun à divers arbres habitant les mangroves tropicales et appartenant aux genres avicennia, bruguiera, rhizophora, etc… Ils sont caractérisés par des racines aériennes formant arceaux ou des racines pneumatophores sortant de la vase, et par leur graine qui germe sur l’arbre en donnant une radicule en forme de flèche qui se fiche fortement dans la vase.

78
Q

Estran

A

(ou zone de marnage, zone intertidale) : partie du littoral située entre les limites extrêmes des plus hautes et des plus basses marées.

79
Q

Tanne

A

partie interne d’un marais maritime tropical, la moins fréquemment submergée et aux sols généralement sur-salés ou acidifiés, se développant aux dépens d’une mangrove. On distingue des « tannes nus » et des « tannes herbacés » en fonction de la couverture végétale.

80
Q

Delta

A

zone où se déposent des alluvions et qui divise un fleuve en plusieurs bras. Un delta est un type d’embouchure qu’un cours d’eau peut former à l’endroit où il se jette dans un océan, une mer ou un lac.

81
Q

Les bayous

A

Les bayous sont des marais d’eaux douces sur un delta, notamment celui du Mississipi, de la Louisiane, de l’Acadie, de Cajuns.
Ils sont caractérisés par des arbres poussant verticalement, de la mousse, des cipres…

Les zones littorales de confluence entre fleuves et mers sont des zones de forêts.

82
Q

Les estuaires

A

Les estuaires désignent la partie du fleuve noyée par la marée.
Dans ces zones, il y a un mélange d’eau douce et d’eau salée, avec une forte sédimentation.
Les estuaires sont des golfes évasés où l’eau de mer se mélange avec l’eau douce du continent.

Il y a un combat entre l’eau douce, venant du continent, et de l’eau salée, venant de la mer… Entre ces deux types d’eaux se trouve de l’eau saumâtre. C’est un mélange d’eau salée et d’eau douce.

Les estuaires ont une forme particulière allongée en golfe, avec une forte sédimentation en marée haute (sédiments marins et sédiments fluviatiles).

83
Q

Ria, ou aber :

A

un aber est un mot celtique signifiant « estuaire » - une ria est un mot galicien-portugais signifiant une baie étroite et allongée. C’est une embouchure fluviale envahie par la mer généralement à la suite de la transgression holocène. Elle est caractérisée par une faible sédimentation qui a laissé à peu près intacts les rivages issus de la transgression. C’est une baie étroite, allongée, et relativement profonde, formée par la partie inférieure de la vallée d’un fleuve côtier envahie, en partie ou en totalité, par la mer. Grâce à leur situation abritée et de leur profondeur, les rias sont des lieux favorables pour servir de ports.

84
Q

Les lagunes

A

Le lido, désignant le cordon littoral ou dunaire, est parallèle à la mer.
Ce sont des zones assez grandes en eau, alimentées par un fleuve mais celui-ci est derrière un cordon dunaire (exemple : Venise).
La navigation y est dangereuse de par l’influence des marées.

Les zones entre deux cordons s’appellent « grau ».

85
Q

Lagune

A

étendue d’eau généralement peu profonde séparée de la mer par un cordon littoral (tombolo, Lido, …). Souvent constitué de sable fin, ce cordon se modifie naturellement, il est vulnérable aux assauts de la mer (tempêtes, tsunamis) et à diverses formes d’artificialisation. Les lagunes sont parfois appelées « étangs littoraux » ou « barachois ». Elles constituent un modèle d’écosystème paralique.

86
Q

Les fjords

A

vallée unique érodée par un glacier, avançant de la montagne à la mer, qui a été envahie par la mer depuis la retraite de la glace. L’aspect typique d’un fjord est celui d’un bras de mer étroit, plus ou moins ramifié, aux côtés très escarpés, à la bathymétrie élevée et qui s’avance dans les terres sur plusieurs kilomètres et parfois jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres.

87
Q

3 milieux de vie hydrologique

A
  • Le cours d’eau dans lequel on trouve des végétaux aquatiques (nénuphars, poissons)…
  • Les berges dans lesquelles on trouve une végétation aquatique qui n’est pas noyée par l’eau mais qui l’apprécie…
  • Le corridor fluvial dans lequel on trouve des alluvions souvent synonymes de zones plus humides.
88
Q

Les paramètres de qualité des cours d’eau

A

Paramètres physiques :

  • La température
  • La couleur
  • La masse volumique
  • Les matières en suspension (MES – dégradation spécifique)

Paramètres chimiques :
- Eléments dissous dans l’eau : le fleuve va charrier des minéraux qui sont le calcium (Ca), le magnésium (Mg), les sulfates (SO4), le potassium, le fer (FeO2) et la silice (SIO2)…
On aura des fleuves fortement minéralisés et d’autres moins minéralisés…. L’eau minérale contient, en phase dissoute, moins d’éléments chimiques !

Paramètres biologiques :
- Phytoplancton (plantes en suspension dans l’eau et qui se déplacent au grès du courant, elles ne décident pas où elles vont)
- Zooplancton
- Micro-organismes (= microbes, etc. - coliformes fécaux, qui sont à l’origine de nombreuses morts par an)
Il n’existe qu’une seule mesure pour chaque paramètre…

89
Q

Les classes de qualité des cours d’eau

A
  • Bleue – eau de très bonne qualité : alimentation en eau potable sans aucun traitement ; baignades autorisées.
  • Verte – eau de bonne qualité : alimentation en eau potable, mais avec traitement ; baignades autorisées mais sous contrôle.
  • Jaune – eau de moyenne qualité : eau impropre à la consommation, elle coûte trop chère à traiter ; pas de baignades autorisées.
  • Orange – eau de qualité mauvaise : pas d’alimentation en eau potable ; pas de baignades autorisées ; il commence à y avoir des problèmes sur la vie et la reproduction des poissons.
  • Rouge – eau de qualité médiocre, voire mortelle : plus d’alimentation en eau potable ; plus de baignades autorisées ; plus de vie et plus de reproduction de poissons.
90
Q

Effluent

A

terme générique désignant une eau résiduaire urbaine ou industrielle ; et plus généralement tout rejet liquide véhiculant une certaine charge polluante (dissoute, colloïdale ou particulaire). Ces effluents recèlent des composants organiques ou chimiques nuisibles à l’environnement.

91
Q

Un zonage du cours d’eau et des paysages

A
  • La zone supérieure est de bonne qualité
  • La zone moyenne est de qualité moyenne à médiocre
  • La zone inférieure pose de nombreux problèmes sur les populations.

En amont, les pentes sont fortes. L’eau se déplace en sauts successifs, donc elle s’oxygène ; elle a une température fraîche ; les plantes ne s’y accrochent pas car elle s’écoule vite.
En aval, les pentes sont moins fortes. L’oxygénation est donc faible ; la température est plus chaude ; on y trouve des matières en suspension mais aussi des concentrations en mg/l plutôt mauvaises pour les cours d’eau…