mémo 9 Flashcards
Quels sont les 4 types d’émotions pathologiques de Philippot?4
1-Suractivation émotionnelle
2-Sous-activation émotionnelle
3-L’inhibition émotionnelle
4-Le déficit de compétence émotionnelle
Parler de la suractivation émotionnelle?3
1-Cas le plus souvent rencontré en consultation
2-l’émotion est éprouvée avec trop d’intensité, ou, se déclenche de façon incontrôlée dans des circonstances qui ne s’y prêtent pas.
3-Une simple contrariété=peut engendrer une forte colère (ex. de la rage au volant). Une situation préalablement vécue (chargée en tension) prépare en quelque sorte l’individu à surréagir (la goutte qui fait déborder le vase).
La suractivation émotionnelle peut être aussi du à une réaction consécutive à une évaluation irréaliste de la situation comme les peurs de nature phobique. Il s’agirait selon Greenberg de quoi?3
1-D’émotions primaires inadaptées apprises (effets de généralisation, consécutive à une expérience négativement vécue initialement).
2-Un individu peut en venir à redouter de sa sensibilité émotionnelle (vivre dans l’anticipation de la rencontre de ses sujets de peur);
3-Se mettre en colère lorsqu’il se sent triste, ou encore, de tout simplement craindre un débordement émotif qui prêterait à conséquence: à la limite, qu’on se détourne de soi=ruptures relationnelles.
Parlez de la sous-activation émotionnelle?2
1-L’anhédonie est en cause;
2-La dépression majeure représente cette rupture dans sa capacité à jouir de la vie sur divers plans (personnel, occupationnel, physique).
La rupture anhédonique prête assez souvent à une sorte de cercle vicieux expliquez?3
1-Moins la personne a du plaisir, moins elle a envie de s’activer, ayant plutôt tendance à se sédentariser, voire à l’extrême, à se retirer du monde
2-Cette perte de jouissance face à l’existence, peut conduire au suicide.
3-Ce manque de joie de vivre est également assez caractéristique, à divers degrés, des «grands anxieux.
Dans la sous-activation émotionnelle, on y retrouve également des cas qui ne sont pas disposés à éprouver certaines émotions ; comment cela se fait-il?3
1-Traumatismes et négligences diverses dans la petites enfance
2-Génétique à mettre en lien avec les aspects froids, insensibilisés, d’un être fracturé.
3-Par exemple: psychopathes et sociopathes=éprouvent peu de culpabilité, de honte ou d’embarras, peu de réponses émotionnelles empathiques, peu sujets à la dépression (le remords n’étant pas une option pour eux).
Expliquez l’inhibition émotionnelle?2
1-Dans le cas de l’inhibition du ressenti subjectif, il peut s’agir soit d’une tentative de suppression simple et directe, soit du masquage d’une émotion par une autre.
2-Exemple=une personne a pu exprimer de la colère dans une situation en considération des impacts de celle-ci (consciemment ou non), par la suite elle éprouvera en de semblables occasions, non pas de la colère, mais de l’anxiété, soit finalement, la peur de sa colère.
Une inhibition du ressenti émotionnel s’illustre dans le cas de la dissociation expliquez ?3
1-Dans une situation trop menaçante l’individu limite toute sensation émotionnelle= il fonctionne sur le pilote automatique.
2-Processus de protection extrême contre des émotions intenses.
3-Exemple= femme victime d’abus sexuels dans l’enfance, qui se déconnecte au moment de rapports sexuels dans sa vie d’adulte.
Expliquez le déficit de compétence émotionnelle?3
1-L’expression des émotions est régie par des règles sociales qui sont pour la plupart implicites et qui dépendent du contexte social spécifique
2-Les recherches démontrent que ces déficits relatifs sont à mettre en lien avec des difficultés psychologiques
3-Moins d’amis (es), vivent plus de turbulence relationnelle, comparées à des gens qui bénéficient de meilleures compétences.
Parlez d’éléments réflexifs à propos de la maladie mentale?2
1-La santé mentale=certains comportements et états d’esprit sont considérer comme étant des maladies mentales.
2-La psychiatrie=par le pouvoir d’influence+pharmaceutiques + une science organiciste= ramènent la souffrance humaine, morale, sociale, psychologique, à des mentions de maladies mentales.
Greenman nous indique que la recherche n’arrive pas à identifier de marqueurs biologiques, en ce qui a trait aux problématiques de santé mentale expliquez? 3
1-Une maladie, au sens même de sa définition, implique des anomalies biologiques, qui engendrent des dysfonctions
2-Ce sont donc des hypothèses, bien plus que des fondements réel.
3-L’hypothèse de base prend appui sur l’idée que les désordres mentaux, sont attribuables à des irrégularités fonctionnelles, principalement au plan cérébral.
Ne pouvant s’édifier suffisamment à partir d’une validité empiriquement établie au plan médical (organique), la psychiatrie devra avoir recours à d’autres critères, en vue d’étayer ses convictions relatives à son champs de pratique, expliquez?3
1-Faute de critères biologiques, le diagnostic de maladie mentale doit être défini à partir des comportements, des paroles et des croyances exprimés par une personne
2-Les critères qui serviront à déterminer s’il s’agit ou non d’un trouble mental, reposeront sur des normes sociales;
3-La probabilité de recevoir un diagnostic va donc de pair avec une certaine «déviation sociale».
Thomas Szasz dans son ouvrage ayant pour titre «La théologie de la médecine: fondements politiques et philosophiques de l’éthique médicale »,parle de l’importance du jugement moral, en l’appréciation discriminante qui le fonde, quand vient le temps d’évaluer ce qu’il en est de la bonne convenance des mœurs et des comportements des gens expliquez?
Le pouvoir manichéen du bien et du mal, longtemps assuré par l’Église instituée, a cédé en partie sa place à cette autre institution de régulation sociale qu’est la psychiatrie
La fonction même de régulation sociale transige par les plans moral et légal; elle visera à s’assurer que tous et toutes soient dans le respect de l’entendement (normatif), décrété principalement par le pouvoir institué. expliquez?
Bien que cette volonté puisse trouver en elle-même sa légitimité, voulant assurer le bon vivre-ensemble et le bien collectif, il reste comme en toute chose, à bien évaluer les moyens d’action, et surtout, à être tolérants face à la libre expression, dans ses multiples visages de la différence.
S’il devait être démontré que les désordres mentaux ont pour substrats des atteintes biologiques (neuroanatomiques par exemple), cela ne donnerait pas davantage de poids à la thèse de la maladie mentale. Expliquez?
Si les perturbations psychiques seraient vue de nature organique, elle seraient perçue simplement comme une maladie, à l’instar d’autres maladies.