mémo 10 Flashcards
La vie à toujours un pas d’avance sur nous expliquez?
Depuis les commencements de l’homme jusqu’à aujourd’hui il est impossible de réellement savoir la vérité sur la vie l’univers et tout.
Erato, ou la force de vivre en sa poésie: Que je sois!
Dans Faust, Goethe a donné à l’idée de la productivité humaine son expression la plus forte et la plus poétique expliquez?
Ni la possession, ni la puissance, ni les plaisirs sensuels ne satisfont le désir qu’a l’homme de donner un sens à sa vie, il est séparé du tout et par conséquent malheureux. Il ne trouve un sens à sa vie que s’il a une activité productive. Il abandonne alors son appétit de possession. Avoir n’a plus de sens pour lui, être lui suffit et le comble.»
Que voilà de par Fromm, de fortes paroles; en effet, comment se projeter en la réalisation de notre être, lorsque nous sommes si tant plongés dans un rapport affairé de l’existence, lequel ne peut à la fin, que nous laisser en doute et insatisfaits-es: à quel point parviendrons-nous à nous-mêmes?
De communes et élémentaires interrogations se font jour, nous invitant à porter tout regard, sur les perspectives mêmes de l’origine des choses; tout peuple, au cours de l’humanité a présenté à partir de sa culture anthropologique, une vision mythique des origines, une cosmogonie – pour les sciences de l’univers, il s’agira bien sûr du Big Bang!
Les grands de la science sont généralement suffisamment lucides et modestes, pour reconnaître les limites bien réelles du savoir intellectualisé. Par-delà la raison, se trouve un foisonnant champ d’horizons, là où pullulent les «peut être» dans un monde infini.
Ainsi, en tant qu’unité de matière et de vie, et appartenant à une même identité d’espèce, Homo Sapiens Sapiens, peut-on considérer que tout humain porte en soi, les mémoires des origines et cela le questionne, l’invite à s’harmoniser avec ses dimensions d’une volonté première, surnaturelle.
La division est forcément contraire à l’unification des forces, des courants d’énergie, il nous faut parvenir à dépasser nos peurs, toutes perturbantes et personnelles (les nombreux objets de l’Ego inquiet et qui boude trop souvent le réel partage),
pour parvenir à bien capter les phénomènes en jeu, autant que nous puissions y parvenir, à être finalement sous l’éclairage d’une conscience actuelle, un contact de grande proximité, d’intimité naturelle, avec nos essences communes, telles qu’elles se configurent autrement, dans l’univers tout entier, sous d’infinies formes d’apparition.
Pour ce qui nous concerne, par ailleurs, comment et jusqu’où la personne-psychothérapeute, ou toute autre qui prodigue des soins, peut-elle parvenir à offrir au mieux d’elle-même, et de retirer en retour (réciprocité et nourriture mutuelle pour les enjeux en cause), un bien appréciable de l’expérience?
Rien, si tout est en équilibre, ne devrait manquer: toute attente non comblée atteste donc d’un manque de réelle disponibilité des êtres en présence! Mais de quoi avons-nous vraiment besoin? So, tell me please!
Si tu aimes sans provoquer d’amour réciproque, c’est-à-dire si ton amour, en tant qu’amour, ne provoque pas l’amour réciproque, si par ta manifestation vitale en tant qu’homme [comprendre une personne] aimant tu ne te transformes pas en homme aimé, ton amour est impuissant et c’est un malheur.» (Karl Marx)
Comment m’est-il pensable et possible de parvenir en tant que personne prodigatrice de soins, à bien aimer tout être qui vient à ma cause existante? Suis-je prêt-e à l’expérience?
Idem, Fromm, p. 58-59