cours du 7 février Flashcards

1
Q

Neuroanatomie de l’émotion au niveau de l’amygdale?4

A

1-Ensemble de noyaux qui projette par voies efférentes vers certaines aires sous-corticales du système limbique.
2-Si stimulé=réactions associées à la peur;(sauvegarde et survie)
3-Rôle dans les manifestations anxieuses.
4-Impliquées dans des émotions positives, reliées au comportement sexuel ou encore, à la reconnaissance sociale (quant à l’expression faciale émotionnelle).

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2
Q

Neuroanatomie de l’émotion au niveau de Hippocampe? 3(Pour l’examen pas dans les détails)

A

1-Structure télencéphalique ancienne.
2-Différent rôle:
2.1-Traitement cognitif des informations environnementales.
2.2-Mémoire de travail.
2.3- Avec le septum, crée le Système d’Inhibition comportementale, qui s’active dans des situations anxiogènes.
3-L’amygdale et le septum traitent les stimuli externes, tout en jouant un rôle dans le stockage de l’information; ce qui peut guider rapidement la conduite à tenir

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3
Q

Neuroanatomie de l’émotion au niveau du Cortex préfrontal?3

A

1-Si il y a lésions de la partie orbitaire et ventromédiane du cortex préfrontal = manque de tact, difficultés d’inhibition, discours à contenu sexuel, ce que l’on appelle [pseudo-psychopathie]
2-Le cortex préfrontal assure l’adéquation du comportement, au plan du contrôle, pour l’analyse des éléments en jeu, en considération des conséquences à présager.
3-Dennis dit que le cortex préfrontal participe à la création d’un «lien émotionnel», entre l’affect et la cognition; ce qui contribuerait à la prise de décision au plan affectif.
3.1-Le lien émotionnel façonne l’expression des émotions, en regard de la compréhension de la situation.
3.2- Le lien émotionnel interfère également dans la communication des messages socio-affectifs, atténuant l’affect négatif et valorisant l’affect positif

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4
Q

Les réactions physiologiques d’une personne, sous le coup d’une émotion, sont attribuables à divers facteurs. La recherche actuelle s’intéresse davantage à quoi?2

A

1-Au rapport tripartite situation-émotion-réaction, selon un contexte, pour ensuite mieux interroger les conséquences physiologiques pour l’individu.
2-L’expérience émotionnelle, provoque un niveau d’activation physiologique, qu’on n’arrive pas toujours à expliquer le pourquoi réel.

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5
Q

Émotions en devenir: Tout petit nous ne distinguons que quelques émotions de base, telles colère, peur, tristesse, joie et amour avec le temps qu’arrive t’il?4

A

1-Une lecture plus nuancée
2-Il y aurait un traitement cognitif en lien avec les expériences émotionnelles, par lequel se construit une hiérarchisation d’émotions de base et leurs dérivés.
3- La gamme des émotions pouvant être distinguées par un individu constituent ses connaissances émotionnelles
4- Au fil du temps, il y a un construit en représentations mentales des diverses émotions, des liens entre elles (émotions) et des situations qui les ont engendrées

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6
Q

Évaluation cognitive et émotions selon divers modèles?3

A

1-L’émotion repose sur des bases biologiques anciennes (phyllum) à titre de réflexes ou de patrons innés liés à l’action.
2- De façon générale, l’émotion peut être considérée comme un processus d’évaluation («appraisal») en présence constante à l’expérience.
3-L’expérience (évaluations cognitives) est rendue possible par des composantes qui renvoient aux systèmes nerveux (central, périphérique), endocrinie

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7
Q

Le traitement cognitif se fait à partir de l’attention, la mémoire, la motivation, le raisonnement et le Soi, expliquez?2

A

1-Ces diverses facultés aide à l’évaluation d’une situation et l’interaction entre chacune d’elle optimise l’évaluation selon la personnalité de l’individu.
2-L’évaluation cognitive influence les composantes biologiques des divers systèmes qui en retour (rétroaction) pourront influer sur le processus cognitif initial opéran

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8
Q

Relativement aux critères d’évaluation des événements (stimuli), Scherer a formulé des critères d’évaluation de stimulus (CES). Ces critères évaluatifs sont différenciés, subtils. Dans le modèle de Scherer ces critères reposent sur quatre objectifs évaluatifs quels sont-ils?5

A
  1. La pertinence
  2. L’implication
  3. La maîtrise
  4. La référence normative
    5-Les CES et leurs objectifs sont subjectifs et donc, la réponse est à mettre en lien avec des composantes plus spécifiques à l’individu, quant à sa perception des événements, du contexte particulier (valeurs en jeu, pressions sociales, etc.)
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9
Q

Dans le modèle de Scherer parlez de l’objectifs évaluatif qu’est la pertinence?2

A

1-Le traitement de l’information renvoie à l’importance à accorder au flot de stimuli (internes, externes) qui nous arrive, de décider sur le coup de leur prêter une certaine attention;
2-Cette attention passera par la sensation de nouveauté.

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10
Q

Dans le modèle de Scherer parlez de la nouveauté dans l’objectifs évaluatif de la pertinence?2

A

1-Cette nouveauté d’expérience est fonction d’abord de l’âge de la personne, de son histoire de vie, de la variété de ses expériences.
2-La lecture de l’événement, et le niveau de familiarité-soudaineté de celui-ci.

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11
Q

Dans le modèle de Scherer parlez de l’Appréciation (contentement) intrinsèque dans l’objectifs évaluatif de la pertinence?2

A

1-Réaction spontanée:Première réponse de l’organisme, dans son attrait ou son aversion face à un stimulus;
2-L’individu va tendre avec le temps et l’expérience, à conjuguer ses élans naturels, spontanés, voire primaires, à ses apprentissages par acquisitions et à ses motivations, en fonction de ses des buts fixés.

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12
Q

Dans le modèle de Scherer parlez de la Pertinence avec ses buts et besoins
dans l’objectifs évaluatif de la pertinence?2

A

1-L’individu opère une certaine maîtrise sur sa vie en réponse à ses besoin et en respect avec les normes adaptatives.
2-Ainsi compris, l’évaluation en guise de pertinence de l’événement (stimuli), prend appui en une hiérarchie relative à la personne, intériorisée, en considération de la primauté de ses buts et besoins: nécessité de répondre aux besoins dans les buts à atteindre.

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13
Q

Dans le modèle de Scherer parlez (2)d’Évaluer l’implication par l’attribution causale?3

A

1-C’est ce que la personne considère être causée par elle ou non selon sa propre compréhension des phénomènes.
2- A quel point celle-ci se tient-elle ou non responsable, en tant qu’agent de l’expérience vécue, versus, ce qu’elle attribue à un agent autre, quant à la survenue et à la nature de l’événement
3-Il peut y avoir un prorata en proportions diverses, en ce qui est imparti à l’un et à l’autre des agents en jeux.

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14
Q

Dans le modèle de Scherer parlez d’Évaluer l’implication par les Conséquences envisageables?3

A

1-L’élément central des théories de l’appraisal est que ce n’est pas l’événement lui-même qui est déterminant mais bien les conséquences possibles évaluées qui vont déterminer les émotions ressenties
2-L’évaluation repose sur des expériences passées, par effet de comparaison et aussi, de présager pour tout événement à venir des conséquences, à partir des connaissances acquises, et des projections faites
3- l’assurance ou le doute vont influer sur l’analyse.

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15
Q

Dans le modèle de Scherer parlez d’Évaluer l’implication En terme d’attentes?

A

C’est la probabilité anticipée d’un résultat, en fonction d’une certaine congruence

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16
Q

Dans le modèle de Scherer parlez d’Évaluer l’implication en fonction de la Fluidité du rapport quant aux buts-besoins?3

A

1-Le processus est fonction des attentes de l’individu et de la juste évaluation qu’il a initialement fait de la situation
2-Les stimuli qui aide à l’atteinte de nos buts= facilitateurs.
3-Lorsqu’empêché d’atteindre son but=frustration.

17
Q

Dans le modèle de Scherer parlez d’Évaluer l’implication quant à L’urgence de la situation?2

A

1-Il y a un rapport «bipolaire» entre la nécessité des besoins/buts à rencontrer et, la pression que le facteur temps induit quant à la réponse de ces mêmes objectifs. 2-Malgré la pertinent de l’événement, l’urgence associée à sa réponse, en accroît momentanément la force

18
Q

Dans le modèle de Scherer parlez de l’objectifs évaluatif (3)Maîtrise:
Voie de contrôle?3

A

1-Au-delà du caractère plus ou moins prédictible des événements, Il faut voir quel contrôle que nous exercerons.
2-Il peut s’agir de sa personne, d’autrui, d’événements liés à l’environnement (contexte socio-politique, maladie, programmes d’études, météo, etc.).
3- Les aspects cognitivo-émotionnels vont opérer à travers cette fenêtre de prise (appréciative) de contrôle sur les événements

19
Q

Dans le modèle de Scherer parlez de l’objectifs évaluatif Maîtrise: Fonction de puissance?2

A

1-La puissance= Latitude dans notre pouvoir d’action, par soi-même et/ou avec l’aide d’autrui, on puisse intervenir plus directement sur un événement potentiellement contrôlable.
2-Contrôle= s’associe à la probabilité qu’un événement puisse ou non se produire, et les moyens d’intervention qu’on a ou pas, par rapport à des agents externes

20
Q

Dans le modèle de Scherer parlez de l’objectifs évaluatif parler dans le Rapport normatif: du
a) Standards internes?2

A

1-Ces standards ont pour référence le Soi de l’individu, de même que son code de conduite morale, en fonction de l’action à produire;
2-À quel point y a-t-il compatibilité entre les valeurs et l’identité de la personne et ce qu’on attend d’elle.

21
Q

Dans le modèle de Scherer parlez de l’objectifs évaluatif du Rapport normatif quant aux Standards externes?3

A

1-Il s’agit d’arrimer ce qui compte pour soi, à ce qui compte pour autrui;
2-Saisir ce qui est désirable au regard de l’autre, du groupe, de la société
3- Répondre à ses besoins, mais ne pas mettre à risque son inclusion au groupe

22
Q

Comment se définit l’empathie?3

A

1-Capacité naturelle à ressentir et comprendre les émotions d’autrui.
2-Trait distinctif qui nous rend profondément humain, et sur lequel repose l’adéquation du fonctionnement social.
3-Un désir véritable de rencontre

23
Q

Vignemont & Singer y vont de quatre caractéristiques pour montrer qu’il s’agit d’empathie, quels sont elles?

A

1-Une émotion se vit chez l’observateur.
2-Elle est en accord avec celle de l’autre.
3-Produite par l’observation, l’inférence ou l’imagination.
4-Dans les cas où il n’y a pas de confusion identitaire
(L’empathie comprend une sortie de soi, par souci de l’autre, dans un contexte donné, le tout en congruence avec des normes adaptatives au plan social

24
Q

La littérature désigne comme empathie émotionnelle ou résonnance émotionnelle, ce que certains chercheurs, dont Gallagher désigne sous la théorie de la simulation, expliquez?2

A

1-La personne empathique simulerait l’état émotionnel de l’autre, faisant comme si elle-même le vivait.
2-A la base du phénomène, se trouve la perception de l’émotion, laquelle déclencherait des réactions physiologiques communes chez les personnes impliquées: pattern action-réactio

25
Q

L’empathie par la voie d’un traitement cognitif, rend possible un traitement distinctif pour éviter la confusion du ressenti, le départage identitaire des sujets, expliquez?4

A

1-La théorie de l’esprit (TDE) désigne la capacité distinctive.
2-Certaines structures neuroanatomiques seraient particulièrement impliquées, dont le cortex préfrontal médian, la jonction temporo-pariétale, les pôles temporaux.
3-TDE cognitive: permet de faire des inférences, au niveau des croyances, des intentions d’autrui
4-TDE affective: soutient la capacité à prêter des émotions à l’autre (plus près du sens premier de l’empathie).

26
Q

Quels sont les autres processus cognitifs qui impliqueraient l’empathie cognitive compris dans la TDE?4

A

1-Elle suppose au préalable un certain niveau de conscience personnelle (de soi)
2-La capacité d’osciller entre son soi (égocentré) et une posture exocentrique
4- La nature du lien dans sa valeur affective, entre soi et son vis-à-vis.

27
Q

Selon Luminet, en son sens étymologique, le mot empathie est tiré du mot *Einfuhlung le sens originel évoque quoi?2

A

1-La capacité à se projeter dans la situation d’un autre que soi, au même temps, de ressentir sensiblement la même chose (réalité émotionnelle) que son alter ego de circonstance.
2-Baron-Cohen et Wheelwright font valoir que l’émotion ressentie n’a pas nécessairement à être en qualité, ce qu’elle est pour l’autre, faisant ressortir pour leur part, la fonction adaptative de celle-ci (de convenance en regard de l’occurrence).

28
Q

Dans la Perspectives psycho-développementales le nourrisson va procéder par imitation, expliquez?2

A

1-Cette capacité à imiter (et communiquer l’émotion) constitue un agent de liaison dans le rapport de l’adulte à l’enfant.
2-Réfère au concept d’«accordage qui n’implique que chacune des personnes fasse à l’identique de l’autre, mais que s’établisse une sorte de code d’interprétation des expressions.

29
Q

Parlez du relais de la conscience?4

A

1-Une différentiation, entre soi et l’autre, arrive tôt à se faire dans le développement du tout-petit.
2-Dès la naissance, le bébé serait à même de différencier son corps, par rapport à des stimuli qui lui sont extrinsèques
3-Entre l’âge de un à deux ans, peut reconnaître son image
4- à deux ans= de sentir un certain embarras devant son propre reflet; ce qui témoigne d’une conscience de soi.

30
Q

Dans la différenciation, soi versus autrui, qui permet en son fondement l’avènement de l’empathie, et ce, vers les âges de deux à trois ans, que soutient Decety pour sa part, de cette différentiation?2

A

1-Que cette différentiation va par ailleurs, permettre d’éprouver de l’empathie, et non pas de la détresse, face à une personne précisément en détresse.
2-L’empathie sera en soi un vecteur d’importance dans la réalisation des rapports d’adéquation (d’adaptation) en société.

31
Q

Selon Gopnik et Slaughter, c’est vers l’âge de quatre ans que surviennent désirs et intentions, différemment des croyances, qui arrivent vers l’âge de cinq ans; d’une autre façon, tout en comprenant ce que signifient les croyances, l’enfant sait également quoi?2

A

1-Que celles-ci peuvent être erronées. Vers les âges de cinq à six ans, il serait à même de concevoir, en terme de croyances toujours, ce que «X» pense de «Y».
2-A partir de l’âge de neuf ans, l’enfant en arrive à saisir la notion de faux pas, i. e. blesser non intentionnellement l’autre de par ses propos